Le retour de l'enfant prodige (Pv Hakuryuu Ren)

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	L'épopée de Jin Jiha Né à Kou x 29 hiver x Capitaine x Vise le rang de général
	Jardin du Palais Royal Déjà neuf années. Neuf années qu'il était à ce poste de capitaine. Assis sur un banc, le soldat était en train de recoudre une partie de sa grande veste qu'un ivrogne lui abima le matin même. Au fond l'histoire est plus compliquée que ça. Se rendant à son bureau et pensant remplirent quelques besognes administratives habituelles, il fut envoyé dans une taverne reculée de la ville ou, d'après des rumeurs, des conspirants à la couronne préparaient un coup d’État. Il fallait donc rassurer le peuple et envoyer un haut gradé pour montrer que le gouvernement ne se laisse pas faire. Accompagné d'une vingtaine d'hommes, les sois disant "conspirationnistes" n'étaient rien d'autre qu'une bande de vieux croutons, dégarnies pour la plupart, saoul et hurlant à tout va des flots d'absurdité. Se sentant agressé, un de ces vieillards sauta sur Jin et lui arracha un bout de sa veste. Le vieil homme a ensuite tellement morflé qu'il ne s'en relèvera surement jamais. En tout cas, abimer sa précieuse veste était comme froissé sa fierté en elle-même. Mais en même temps, le capitaine aimait coudre, c'était à la fois un combat de précision et dextérité. En se rappelant ces ivrognes, il repensa à ce qui était la cuite la plus drôle qu'il ait pu voir. Il arrive souvent aux capitaines de faire office de suivants aux princes, plus le prince étaient haut et distingué, plus le capitaine étaient bien vu par ses supérieurs. En ce qui concerne Jin il s'agissait souvent du prince Hakuryuu. Il avait l'habitude de l’appeler "Altesse" lorsqu'il était encore dans le début de sa vingtaine et que le prince finissait tout juste son enfance. A force de le côtoyer, la formalité devint secondaire passant de "Hakuryuu-dono" à "Hakuryuu-san" à "Hakuryuu-Kun" à "Hakuryuu" et enfin, suite à cette fameuse cuite, "Heintai-sama". En effet, il l'avait discrètement observé pendant que ce dernier se saoulait avec un blondinet et qu'il ne finisse dans le jardin dans une position embarrassante. Refuser ce surnom c'est refusé d'assumer ce passage de sa vie et donc autoriser Jin à en parler au Palais. Après tout il n'a pas à avoir honte, lors d'une de ses cuites le capitaine s'était déjà retrouvé dans le lit d'un couple de vieillard coincé entre les deux et totalement nu, sauf qu'il n'en a jamais parlé à personne, il n'est pas idiot comme l'autre. D'apparence il est assez taquin avec Son Altesse et aime bien essayer de le faire rire. Il est assez friand de leurs entrainements ou il peut observer les progrès que l'adolescent a fait depuis toutes ces années. "Il est devenu fort" pensa-t-il. Fort mais toujours un abruti fini, et toujours vierge. Être vierge à son âge, il devait être ce genre de cucu qui se préserve pour leur mariage. il l'ajouta à la liste des choses à faire, emmener Haku dans un bordel. Puis en y repensant, personne ne fait jamais attention à sa brulure, elle intriguait énormément le capitaine qui avait souvent les yeux fixés dessus, comment s'était-il fait cela ? Il ne lui avait jamais posé la question de peur de réveiller de vieux souvenirs enfouit mais s'y intéresse tout de même. Mais au fond, il le respecte pour sa détermination et son côté brave qu'il peut avoir de temps en temps. Il pense même au fond de lui que c'est en suivant cette même personne qu'il pourrait atteindre les sommets et pourquoi pas, devenir général un jour et rendre fier son frangin. Tout ça pour dire que cet abrutit de prince pouvait compter sur ce feignant de capitaine à tout moment (sauf les jours fériés et les week ends car à un moment faut pas déconner). Pourquoi pensait-il à ça déjà ? Ah oui, sa veste trouée. Il se remit donc à coudre minutieusement en sifflotant une berceuse pour enfants, assez connu dans la région.

[HRP : Ce rp se passe juste après mon rp que je fais avec Gyokuen, donc vu que les deux sont en cours il se peut que je doive attendre que l’autre avant pour les autres réponses. Mais voilà pour l’instant !]

J’avais quitté les jardins de manière si précipitée que j’avais oublié ma lance appuyée contre un grand rocher. Quel imbécile je faisais ! Cette femme me mettait dans tous mes états, me faisait sortir de mes gonds chaque fois. Mais de là en oublier ma lance ! Quelle mouche m’avait piqué ? Je devais être bien fatigué. Il était grand temps que j’aie me détendre un peu.

Et puis, ce que je voulais venir rechercher à Kou étant terminé, je pouvais maintenant partir, mais pas sans mon arme.

-J’espère qu’elle ne me l’a pas volée, ce serait le bout du bout ! maugréai-je en apercevant un des gardes de la cour dans le jardin. Et pas n’importe lequel. Le garde qui m’avait été attitré, enfant.

Un hasard ? Non. C’était impossible. Ça sentait le Gyokuen à plein nez. Elle devait l’avoir envoyé en comprenant que son fils venait de tuer quelqu’un (elle devait avoir vu le sang séché sur ma lance…) et avait compris mes sous-entendus à son égard. Elle voulait m'humilier davantage. Quel idiot ! J'avais baissé ma garde...

J’étais pathétique. J’allais finir sans arme, dans les prisons de Kou à subir les insultes du peuple faute de quoi on finirait par me pendre. Et je ne comptais pas sur ma coopération de Judal pour me sortir d’affaires.

*Comme on dit… valait mieux ne pas penser que le Magi me sauverait les fesses sans échange. *

Je serrai des poings en imaginant ce scénario et pâlit. Le fait que j’étais affamé n’aidait pas. Finalement, notre discussion s’était tant éternisée et était devenue tant épineuse, que jamais elle n’a tenue sa promesse de m’offrir à manger et de toute façon, je ne voulais pas quémander la pitié.

C’était déjà assez humiliant comme ça. C'est ce qu'elle voulait, n'est-ce pas ? Elle voulait que ce soit lui qui m’a trappe ? Ça ne se passerait pas comme ça. J'allais être plus malin que la sorcière et me plier à sa danse endiablée et bientôt... ce serait moi qui mènerait le bal.

Je rentrai alors dans les jardins, cherchant du coin de l’œil mon arme et si le garde me posait des questions, je tenterais de tout nier en bloc, de changer le sujet.

*Mais bon, connaissant Jin, il n’allait pas en manquer une de me taquiner...*

Bien que j’avais la flemme des emmerdes pour la journée. Vivement le la fin de la journée pour se détendre…

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Jin Jiha

Capitaine de l'Empire Kou

Jardin

Le rap est l'âme d'un Homme:

Quand on parle du loup, on en voit la queue. Dans ce cas-là le verbe "penser" était plus approprié mais passons. Le jeune prince marchait dans le jardin, poings serrés et tout pâle. "a-t-il la diarrhée ?" pensa Jin. Dans ce cas il devrait se dépêcher de partir d'ici et d'aller aux toilettes de sa majesté pour y déposer sa trace royale. Ou bien avait-il peur de faire trop de bruit et voulait s'occuper de son affaire dans le jardin ? C'était plausible après tout, ces bonnes femmes de ménage se plaignaient sans cesse et n'arrêtaient pas de réprimander le capitaine pour l'odeur et ses créations dantesques. Il était en effet le despote de ces cabinets et bien fier de l'être.

Cet abruti semblait tourner en rond et agaçait profondément le soldat. était-il gêné parce qu’il le regardait ? Voulait-il plus d'intimité ? Ou bien n'avait-il plus de papier ?
En y pensant combien de fois cela lui était arrivé et personnes ne l'avaient jamais aidé ! Il devait donc être meilleur que ces gens simple d'esprit ! D'une traite il déposa sa veste et avança fièrement, le dos droit avec un air sérieux vers le prince. Arrivé devant lui il mit ses mains sur ses épaules et dit :

- Oy Heintai-sama, on se connait depuis longtemps pas de ça entre nous, il y a de beaux buissons là-bas donc on y va et on dépose ses amis à la flotte, enfin à la forêt pour le coup.

Il retourna le prince et lui pointa du doigt un amas de buissons rempli d’orties avant de sortir un paquet de tissues de sa poche.

- Allez-y discrètement et je surveillerais le périmètre. Faut pas se retenir autant enfoiré, tu risques de te bloquer les intestins et plus tard pour chier une pauvre femme qui sera sûrement ton épouse, comme une beauté blonde aux yeux verts, comme ta Naya, viendra avec un vieux gants moisis te retirer toute ton œuvre en plongeant son bras dans ton trou noir. Tu veux vraiment la faire souffrir cette pauvre femme ? Tu n'as aucun cœur ? C'est pour ça que tu serras toujours puceau, tu ne sais pas t'y prendre avec le genre féminin.

Sur ces mots il lui donna une légère claque sur les fesses et leva son pouce en souriant et lui lança la boîte de tissues.

- Vas champion ! Pense à la femme que tu viens d'épargner et à tes futurs enfants qui seront fières de toi. Oh et ne t'en fais pas, au début ça picotera un peu plus tu t'y habitueras, les orties sont bon pour la peau, crois-moi.

3/6/1002

[HRP : J’avais oublié de te dire d’enlever le mot piscine et de remplacer tissues peut-être par mouchoir… Sinon, il y a un problème de temporalité ! Je t’ai répondu quand même :) j’espère que tu apprécieras :p bonne lecture !]

Et voilà qu’il s’avançait vers moi et déposait ses mains sur mes épaules comme si j’avais encore 6 ans. Qu’allait-il me lancer encore comme débilité ? Je me les raidis et je reculai, je n’avais pas envie de contact en ce moment. Je soupirai. Il fallait quand même penser à notre apparence… pour camoufler la vérité.

Jin:

Il avait raison…. Jamais ils n’avaient eu de distance aristocratique entre eux, il n’avait pas à faire attention ou à faire bonne figure, il pouvait être lui sans inquiétude de manigance, il n’était pas aussi fourbe que Gyokuen et il ne l’appréciait pas tant que ^ca non plus quoique avec les années, qui sait, ça pouvait avoir changé. Il fallait otujours se méfier.

Je croisai les bras, c’était quoi encore ce délire idiot ? Habituellement ce genre de scène l’aurait amusée, mais tant il n’aurait pas trouvé sa lance… il ne pourrait pas se reposer. Sans elle, il n’était rien.

Jin:

Je serrai de nouveau les poings, prêt à lui sauter à la gorge s’il ne m’expliquait pas comment il avait su pour ma relation avec Naya. Habituellement, ce genre d’idiotie ne m’aurait pas dérangé, mais là… il dépassait les bornes. Il ne devait pas impliquer Naya dans ce genre de délire… encore moins depuis… depuis…

Inutile de vous dire que je laissai le tas de mouchoirs s’envoler au vent et retomber au sol. Ma méfiance revenait au galop ! Il avait changé en fin de compte et il venait de se griller. Gyokuen avait dû tout lui dire et il travaillait pour elle maintenant, je veux dire, dans ses intérêts. Je sursautai quand il me claqua les fesses.

Jin:

Ma tempe battait et je finis par exploser en le pointant à mon tour du doigt :

- Mais t’as fini de dire n’importe quoi ? Et qui t’a permis de prononcer le nom de Naya ? Qui t’en a parlé ? QUI, ESPÈCE D’IDIOT DE PREMIÈRE ! On ne se voit pas pendant des mois et c’est tout ce que tu trouves à me balancer ? Et puis… rends toi utile et dis-moi, où est ma lance…Et puis, si tu veux, vas-y toi derrière le buisson ! Quel garde idiot!Si je chie ça sera de ta faute...

Ma voix tremblait de rage, on voyait que quelque chose me tracassait. Et s’il croyait qu’il pourrait me faire parler, il rêvait en couleur. Je donnai un coup de pied sur le tas de mouchoirs et repartis à la recherche de ma lance. J’allai donc de rocher en rocher pour voir.

*Perdre la lance de Zagan dans un jardin… quelle ironie du sort. Et me donner ce pathétique garde pour la retrouver… Je te hais, Destin !*

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Jin Jiha

Capitaine de l'Empire Kou

Jardin

Le rap est l'âme d'un Homme:

Heintai-sama:

"Quelle impulsivité!", pensa Jin. C'était d'ailleurs ce qu'il appréciait beaucoup chez Haku, sa réactivité et sa façon d'être. Selon lui être à la cour et devoir faire des manières l'empêchait d'être ce qu'il était réellement. Il était plus une marionnette dans une maison de poupée plutôt qu'un homme libéré de contrainte et se vouant à ses valeurs.

- Si vous chiez ce sera de votre faute à force d'être crispé comme vous l'êtes. Puis perdre une lance, non mais j'applaudis chère Heintai-sama.

Parlez sérieusement avec Haku ? Jamais de la vie, ce pauvre gosse avait déjà assez d'embrouille pour qu'un autre gars commence à lui prendre la tête ou fasse son bon samaritain en l'aidant. Il fallait qu'il se forge et qu'il règle ses problèmes lui-même. Mais des fois la taquinerie a aussi du bon, elle permet de changer rapidement de sujet ou au contraire d'en aborder un bien compliqué.

- Pour votre Naya ? Vous n'imaginez pas le nombre de rencontres que l'on fait dans des bordels mon cher prince, il faudra m'accompagner un de ces quatre.

Dit-il le doigt fourré dans le nez et le regard vide. Il ne pensait pas ce qu'il disait mais s'il fallait pousser le prince pour qu'il parle, il n'hésiterait aucunement. Jin pensa que ce dernier avait réellement besoin de s'énerver et d'exploser sur un autre être vivant, contenir autant de colère ne mène à rien, et il en sait quelque chose.

Son maître essayait de faire des choses semblables mais l'amour que lui portait Jin l'empêchait de s'énerver contre ce dernier. Il était à un point ou la haine de sa famille était presque sa principale source de motivation. Il savait que s'il s'était lâché, s'il avait explosé ou même provoqué une baston d'ivrogne cela l'aurait un peu apaisé. Peut-être avait-il au fond de lui toujours chercher à haïr ses parents et c'était pour cette raison il exhibait fièrement ses bleus devant son maître et ses connaissances. Il ne ressentait que de l'amertume envers son ancien lui qui prit trois vies en une nuit pour en emprisonner une dans le remord et l'alcool.

Pourquoi pensait-il à ça ? Il s'était pourtant juré de ne plus jeter de regard en arrière et de rester sur sa lancé. "Je suis si faible" murmura-t-il.

[HRP: Excuse moi encore ce mois d'attente, mais voilà ma réponse ! Tu fais passer Hakuryuu par bien des émotions, bakaaa ! Bonne lecture :p]

Jin:

Je bouillais, c’est ce qu’il voulait, n’est-ce pas ? Je le connaissais assez bien, mais je ne pouvais pas m’empêcher de serrer des dents et des poings, les yeux voilés d’une rage difficilement contenue. Dire le nom de Naya à outrance était déjà un crime à mes yeux, mais la comparé à de simples putains de bordels, c’était impardonnables! Il y y était allé fort et… Il ne savait pas de quoi il parlait l’idiot! Je n’avais eu que deux amours dans ma vie et c’était des femmes d’une beauté et d’une nature parfaite et lumineuse, chacune dans leur style, mais bon Morgiana s’en était fini, ce n’était qu’un amour à sens unique… Je n’avais plus d’yeux que pour Naya et on voulait m’éloigner de mon soleil. Je ne pouvais pas croire qu’elle était… J’allais la sauver qu’importe le prix. Je n’avais en fait eu aucune preuve physique de sa « mort », que les paroles de Judal, mon soleil noir, donc elle était à mes yeux disparues... évaporées. Comme si mon amour pour Naya m’empêcherait de suivre mon chemin et me ferait perdre mes objectifs de vue. Je hurlai en attrapant Jin par le collet :

-Espèce d’idiot de garde à la noix ! Comparer Naya, un ange parmi les anges à une femme du borde, t’étais jamais allé aussi bas, bakaaaal Tu entends ? Jamais je n’aurai une autre femme qu’elle ! Je la retrouverai même si pour cette raison je dois foutre le bordel à Kou et traverser mer et monde ! Judal peut faire ce qu’il veut de moi, mais il me rendra Naya !

Je tremblais de rage, le poing à quelques centimètres du visage de Jin qui avait le regard vide, les larmes aux yeux. Je le reposai au sol, balayant ses bleus d’une œillade camarade en soupirant. Se battre contre quelqu’un qui ne répliquait pas, ce n’était pas drôle. J’ajoutai les mains sur mes hanches :

-Pour ce qui est de ma lance, je soupçonne UNE certaine personne de vouloir me jouer un tour et me taquiner pour me faire tourner en bourrique.

Je soupirai à nouveau au moment où il murmura qu’il était faible. Je donnai alors un coup de poing sur l’arbre derrière lui et lui fit une pichnettesur le front :

-T’es effectivement pas très fort, baka, de te faire avoir par un mec non armé, non mais, tu te fous de ma gueule là! Bats-toi comme un homme, merde !Comme si j'allais me fatiguer à frapper un homme seul qui se laisse faire comme une fillette. Non mais, j'ai perdu bien des choses, mais pas tous mes principes!

J'ajoutai en croisant les bras.

-Comme si j’allais frapper un homme sans raison, qu’est-ce que Naya en penserait si j'irais si bas… murmurais-je.

*Tu me vois en ce moment, n'est-ce pas, petit ange ?*

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