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 Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]

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conquérant de donjon

۞ 1ère apparition : 03/06/2013

۞ Rukhs : 405

۞ Rukh rose : En quête ~

۞ Localisation : Sindoria

Alibaba Saluja
Alibaba Saluja
conquérant de donjon

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MessageSujet: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptySam 26 Juil - 23:57

[HRP: Ce rp a contribué à l'intrigue du forum malgré les quelques invités du sujet, on l'a gardé vu son importance. Hommage à Zarad pour ses bonnes idées, tu nous manque déjà.]

Je n’étais pas dans un état favorable à prendre le bateau, toujours plutôt troublé par ce qui m’arrivait actuellement dans ma vie, mais mon maître m’avait dit que si je voulais vraiment devenir plus fort, après ce petit accident avec mon Djiin pendant le combat avec Âamet. Sinbad aussi avait bien insisté pour je parte… Je le soupçonnais de vouloir m’éloigner d’Eris-chan, mais bon… je ne pouvais pas refuser une telle occasion de me battre avec des vrais guerriers, des gladiateurs. J’étais à la fois excité et un peu angoissé d’entamer tel périple dans ce but. Enfin, ça ne devait pas être aussi pire qu’on le prétendait. Si? Ça me changerait les idées comme le dirait Aladdin qui me conseillait vraiment de prendre des Vacances.  Se battre à mort pouvait-il être considérer comme un loisir? Pour un homme comme moi… peut-être bien.

C’est dans cet état d’esprit, partagÉ entre hâte et découragement que je montai à bord. Tous les marins qui m’accompagnaient avaient déjà commencé à appareiller le bateau pendant que moi je me promenais sur le pont, la tête un peu ailleurs… On s’approcha alors de moi et on me demanda :


-Vous tirez une tête épouvantable, vous êtes sûr que tout va bien, capitaine?
-Han? Heu… o… oui tout va bien. Nous partons bientôt, je suis content.

Je forçai un sourire avant de m’éloigner dans mon coin pour observer l’amarrage des voiles et le départ qui ce fit sans trop d’embûches. Je restai sur le pont encore quelque temps, question de voir à ce que tout le monde aide à la bonne manœuvre du bateau, puis voyant que le navire était sur la bonne voie, j’entrai dans ma cabine pour m’asseoir sur le lit et réfléchir à tout ce qui me tracassait et ce pendant environ 3 heure au bout duquel je m’endormis. Je dus m’endormir sur mes pensées car, quand je sentis le navire trembler et que j’entendis les marins crier sur le pont, je sursautai de mon lit, un peu endormi, mais je me dépêchai de me rendre sur le pont pour tomber sur une scène d’horreur : il y avait un violent orage qui faisait tanguer le navire dangereusement. Quand on me vit, on accourut vers moi pour m’expliquer la situation: que nous devrions accoster à quelque part le temps que ça se calme… que déjà quelques marins étaient tombés par-dessus bord et que nous avions perdu complètement le cap. Je tentais de garder mon calme, mais au fond… j’étais paniqué… que faire?!

-Heu… oui bon donc… accostons et…

Le navire tremblait tellement que je perdis pied, on dut m’aider à me relever… Je finis ma phrase, le visage un peu verdâtre à cause des secousses :

-Où sommes-nous en tant que tel…

[i]On n’eut pas le temps de me répondre, c’était la vraie situation de crise. Il y avait une terre qu’on voyait dans l’horizon brumeux et on essaya de faire cap vers cette direction. J’étais nerveux : j’espérais ne pas arriver sur une terre appartenant à l’Empire Kou… Enfin… tant qu’on pouvait sauver une partie de l’équipage j’imagine que le reste n’était pas important. On n’a perdu donc encore quelques moussaillons dans ce déluge, plusieurs de nos mats furent brisés et il y avait une fuite dans la cale du bateau ce qui fit en sorte qu’il y avait de l’eau sur le pont mais… on finit par accoster… en vie… Éméchés et notre bateau complètement hors-service, mais vivant… pour la plupart.

L’orage diminuait lentement et, après un décompte de mes hommes, je décidai de descendre sur la terre ferme pour voir où on n'était rendus… Toutefois, je fus pris d’un étourdissement assez spectaculaire qui me fit perdre pied… Les marins accoururent vers moi pour m’aider. J’étais toujours un peu verdâtre...


-Allons-nous mettre à l’abri, capitaine...

Pour seule réponse, je repoussai les marins pour aller vomir un peu plus loin… Je me relevai
finalement la tête pour regarder l’horizon et essuyai ma bouche sali...


*Je ne reconnais pas cet endroit… Je ne suis jamais venu ici, où sommes-nous?*
[/i]


Dernière édition par Alibaba Saluja le Sam 8 Aoû - 1:05, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptyDim 27 Juil - 16:28

J'étais tranquillement assis à mon bureau en compagnie de mon fidèle serviteur du nom de Hashim lorsque quelqu'un pénétra brusquement dans mon bureau. Sans attendre un ordre de ma part, Hashim dégaina son épée et, d'un geste rapide de la main, je l'empêchai de commettre l'irréparable sur cet arrivant impromptu qui semblait être l'un des assistants du Chancelier Mogamett. Tandis qu'il essayait de reprendre sa respiration, Hashim lui servit un verre d'eau et je l'invitai à s'asseoir en face de moi. Une fois que le pauvre étudiant avait retrouvé ses forces, il me tendit une missive, en ajoutant que c'était un ordre de convocation de toute urgences envoyé à tous les magiciens de Haute-Classe de l'Académie. Nous devions nous rendre au plus vite dans la salle de conférence où Mogamett nous attendaient depuis près d'une demie heure. Après m'être mis en tenue de combat, moi et Hashim, précédés de l'envoyé du chancelier, rejoignîmes la grande salle dans laquelle était déjà réunie la grande majorité des magiciens de Haute-Classe de notre puissant Etat. M'asseyant sans un bruit, je regardai alors vers l'estrade où se trouvait Mogamett qui, d'une voix pleine d'assurance, nous expliqua la situation:


"Bonjour à tous, merci d'avoir répondu aussi rapidement à ma missive car, il faut le dire, la situation l'exige ! Depuis quelques temps, de nombreuses menaces pèsent sur Magnostadt entre l'Ombre de Kou qui nous menace depuis l'Est, les attitudes expansionnistes de ce Goï de Sinbad qui veut que l'on rejoigne son alliance de pacotille, et enfin, la pire de toutes, le regard avide de cette sorcière de Reim qui se pose sur notre belle cité. Tout le monde veut nous prendre notre liberté, nous voler notre savoir et, j'ai le regret de le dire, mais nous devrons bientôt faire la guerre ! Enfin bon...revenons à la situation qui a fait que j'ai décrété l'Etat d'urgence. Il y'a près d'une heure, un bateau appartenant au Royaume de Sindoria a chaviré sur notre côte ouest et une important énergie magique en provenait...Ce Goï de Sinbad prépare sûrement quelque chose contre nous ! Chacun d'entre vous devra prendre 4 magiciens confirmés et former plusieurs équipes de recherches. Si il y'a des survivants, capturez-les et emmenez-les ici pour que nous puissions les interroger...Pour Magnostadt !"


Cette dernière phrase fut reprise en coeur par toutes la salle et tout le monde se leva pour aller former des équipes avec des étudiants de leurs classes respectives. Avec peu d'enthousiasme, je selectionnai trois élèves de 1er Kodor et leur donnai rendez-vous devant la porte d'entrée de l'Académie. Après un rapide résumé de la situation, nous nous dirigâmes vers les lieux du naufrage et, survolant la zone, un membre de mon équipe repéra l'épave. J'ordonnai alors à l'étudiant de garder le silence et de nepas prévenir les autres équipes tandis que nous progressions à pieds vers les lieux de l'accident. Au bout de quelques minutes, nous tombâmes sur un groupe de marins perdus sur la plage et mes hommes les neutralisèrent très vite. Au milieu de ce groupe de captif je repérai quelqu'un d'assez particulier qui avait plus l'air d'un guerrier que d'un marin. M'approchant un peu, je décidai de lui parler car je pensais quil était sans doute le chef de cette expédition:


"Je vous salue mon cher, nous sommes des magiciens de Magnostadt et vous avez chaviré sur nos côtes...Que faisiez-vous si près de nos côtes ? Et, plus important encore, qui êtes vous ?"
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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptyDim 27 Juil - 20:25

J’avais un mauvais pressentiment. Avec les tensions qu’il y avait actuellement entre plusieurs pays et Empire du monde, il était plus que probable que nous ayons accosté à un endroit peu recommandable pour un allié de Sindoria. De ce que je pouvais en voir, cette place ne me paraissait pas être un endroit faisant partie de l’Alliance de 7 mers, ni de l’Empire Reim que j’avais déjà visité par le passé. Nous n’étions donc plus à l’Ouest mais sans doute sur le continent central. Les chances que nous soyons vers l’est était peu probable, puisque nous n’avons pas dérivé si longtemps et par chance, car nous aurions fini par couler…

Maintenant que mon estomac ne me faisait plus trop souffrir et que j’étais plus solide sur mes pieds, j’étais pour aller voir mon subalterne pour lui parler de mes constatations, quand soudain, je vis 3 jeunes gens et un homme, tout de noir vêtu, s’approcher de nous. En fait, celui qui semblait l’aîné du groupe m’accosta de la sorte :


Zarad:

Magnostald… MAGNOSTALD!?! Ho mon Dieu… que faisions-nous là? J’avais vaguement entendu parler de cette terre par Aladdin qui avait parfait ses pouvoirs magiques là-bas et, quand j’étais allé à Reim… j’avais très bien senti les tensions qui subsistaient entre les deux pays! Je ne pouvais  tomber plus mal… Je devais faire preuve de tact et vite! MAIS VRAIMENT VITE, mon air niais et mon silence paraîtraient louches…

Je me pressai alors d’improviser, tentant d’avoir l’air détendu :


-Bonjour mon cher magicien, je m’appelle Alibaba. Je suis un simple nettoyeur de Donjon qui cherchait à s’entraîner avec les gladiateurs… et non des magiciens, je… enfin, je ne vous veux aucun mal.

Je soupirai avant de poursuivre :

- J’ai malencontreusement perdu le cap avec mes marins quand… enfin la tempête a éclaté. Nous avons accosté sur vos terres par hasard, rien de plus, une vilaine farce du destin comme le dirait mon très grand ami Aladdin-san! D’ailleurs, ça ne me surprendrait pas que vous le connaissiez, il m’a dit avoir étudié ici récemment, je me trombe? Aladdin, Aladdin le Magi.

Je ricanai nerveusement, n’étant pas certain qu’essayer de dévier le sujet de conversation vers l’existence du Magi et en évitant de donner mon nom de famille changeraient quelque chose, mais je l’espérais bien, car une poignée de marins et… moi contre 4 magiciens se résumaient en un suicide collectif…. Mais quelle galère… encore.

Enfin, je crois bien que je n’avais pas trop été mauvais pour excuser notre malencontreux incident si ça n’était que la mention des gladiateurs et de la piètre façon de dire qu’on ne voulait aucun mal aux magiciens, mais bon, je n’étais pas aussi charismatique que Sinbad et beaucoup plus nerveux quand je parlais, je finissais toujours par gaffer… Enfin… Un éternel maladroit qui tentait d'être diplomate... Je soupirai, un peu découragé par la situation tendue.

J’ajoutai, finalement en ultime tentative de faire oublier notre présence


-D’ailleurs, dès que notre navire sera en ordre, nous partirons sans faire d’histoire, soyons sans crainte.

Je me frottai la nuque et déviai mon regard vers mes marins pour voir comment ils se débrouillaient… et je devrais dire qu’ils semblaient un peu confus, fatigués et affamés… Ah là là, on était vraiment dans la merde. Je n'avais vraiment pas l'étoffe d'un héros; j'allais encore amener des problèmes à Sinbad et tous ceux qui m'entouraient...

*S'il m'avait laissé tranquille aussi avec Eris... on n'en serait pas là! Bon...*
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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptyLun 28 Juil - 1:00

Le chef de cette expédition ne montrait pas une expression détendue et assurée comme les chefs militaires de Sindoria: j'en déduisis rapidement que ce n'était pas réellement une tentative d'invasion mais plutôt une expédition qui n'avait pas pour but d'arriver à Magnostadt. Je souris alors à nos captifs en pensant que, finalement, ils étaient juste arrivé au mauvais endroit. Malheureusement, je ne pouvais pas faire grand chose pour eux et leur sort dépendrait du chancelier Mogamett...théoriquement. Dans les faits, étant un membre d'Al-Thamen, je pouvais très bien capturer ces hommes pour mon propre compte et les utiliser comme cobayes pour mes expériences. Alors que je jubilais à l'idée de tout ce que je pourrais faire avec un "stock humain" de cette importance mon regard s'arrêta sur l'arme du capitaine sindorien. En effet, ce blondinet possédait une arme autour de laquelle émanait des rukhs ! Même le corps de cet homme en était entouré, il semblait être aimé des rukhs et je trouvais cela bien singulier. Alors que je le regardais de haut en bas, le jeune homme m'adressa la parole:


"-Bonjour mon cher magicien, je m’appelle Alibaba. Je suis un simple nettoyeur de Donjon qui cherchait à s’entraîner avec les gladiateurs… et non des magiciens, je… enfin, je ne vous veux aucun mal."


Ce prénom me disait quelque chose, et il ressemblait aussi à quelqu'un que j'avais déjà croisé par le passé. En faisant remonter mes souvenirs de nombreuses années en arrière, je me souvins d'une visite de courtoisie de mon père au Royaume de Balbadd alors que n'étais qu'un jeune garçon. A la cour, j'avais fais la connaissance des fils du roi et l'un d'eux, de par son statut de "bâtard fils de prostitué", m'avait particulièrement touché et j'avais d'ailleurs pris en grippe son frère aîné qui n'arrêtait pas de se moquer de lui. J'avais oublié son prénom et il devait seulement s'agir d'une coïncidence. En effet, la probabilité pour que le fils du Roi de Balbadd travaille pour ce maudit Sinbad était quasiment nulle. Me secouant un peu la tête pour me tirer de cette rêverie, j'écoutais alors attentivement les explications chaotiques qu’avançait Alibaba:


"- J’ai malencontreusement perdu le cap avec mes marins quand… enfin la tempête a éclaté. Nous avons accosté sur vos terres par hasard, rien de plus, une vilaine farce du destin comme le dirait mon très grand ami Aladdin-san! D’ailleurs, ça ne me surprendrait pas que vous le connaissiez, il m’a dit avoir étudié ici récemment, je me trombe? Aladdin, Aladdin le Magi."


Lorsque Alibaba m'apprit que l'un de nos étudiants les plus célèbres était un Magi, je frissonai. Sans le vouloir, cet homme nous avait donné une information capitale qui, si elle était tombé sur des magiciens lambdas, aurait causé la perte du jeune Aladdin. Mon organisation m'avait prévenu sur le fait qu'il y'avait sur cette Terre un quatrième Magi du nom d'Aladdin mais j'étais loin de me douter que c'était cet élève du premier Kodor. Essayant de garder une attitude posée et réfléchie, je croisai les bras et, d'un geste de la tête, fitcomprendre à mon interlocuteur que je comprenais sa situation. Ce jeu de tromperie commencait à prendre une tournure intéressante et je pensais que je pouvais rendre service à l'organisation en prenant l'ami du Magi qui nous causait tant de soucis comme otage. Le pauvre bougre à qui je parlais était vraiment maladroit et, malgré des efforts pour paraître aussi diplomate que possible, il donnait une image de lui comme étant un homme manquant cruellement de confiance en lui:


"-D’ailleurs, dès que notre navire sera en ordre, nous partirons sans faire d’histoire, soyons sans crainte."


Sans dire un mot, je fit comprendre à Hashim et aux deux magiciens qui m'accompagnaient d'emmener le groupe de marins vers notre cité tandis que je restais seul en face de la personne qui semblait être leur chef. Dégainant mon épée, je la pointai alors au niveau de sa gorge et prit une voix pleine d'assurance pour lui annoncer ce qui allait se passer:


"Je suis enchanté de faire votre connaissance Alibaba. Je suis Zarad, de la maison Entreri de Parthevia, Magicien de Haute Classe de Magnostadt. Etant donné que vous avez violé les eaux et les côtes de notre territoire sans en informer la chancellerie, vous devez me suivre pour être interrogé. Votre sort sera entre les mains du Chancellier Mogamett. Ah...et, il se trouve que j'ai remarqué que vous aviez une arme servant de réceptacle à un Djinn, c'est très intéressant. Vous l'avez eu dans un donjon n'est ce pas ?"


Rapprochant ma lame au point qu'elle toucha le cou d'Alibaba, j'ajoutai une dernière question:


"Et qu'en est-il de votre relation avec le Magi?"
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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptyLun 28 Juil - 17:25

Je me sentais observer, scruter de part en part et je frissonnai : dans quoi m’étais-je encore enlisé? Aladdin m’avait vaguement expliqué que les magiciens de Magnostald n’appréciaient pas les Goys… qui selon ses dires, étaient des gens sans pouvoir magique. Donc, cet endroit devait être celui le plus dangereux où j’aurais pu tomber… Même à l’Empire Kou, j’aurais risqué de m’en sortir à meilleurs comptes ; le destin pouvait être si cruel parfois. Mais ce n’était pas le temps de déprimer ou de paniquer, je devais garder la tête froide devant cet homme au regard assez flippant pour protéger, non seulement ma personne et les marins, mais Sindoria en entier d’une guerre potentielle.

*Il manquerait plus que je fasse éclater une guerre entre les magiciens et les non-magiciens =.=.*

Après m’avoir observé, il prit un air pensif comme si je lui rappelais vaguement quelqu’un… Bah, peut-être qu’il avait entendu parler de l’histoire à Balbadd, je devais avouer que ça devait faire une belle histoire à se raconter pour rire de plus démunis que soit (vous aurez compris que c’Est un sarcasme). Enfin…. Ce magicien ne paraissait pas hâtif d’ordonner une sentence, peut-être pourrait-on repartir comme nous étions venus, ni vu ni connu et oublier tout ca? Je devais rêver encore en couleur, car je vis le visage de mon interlocuteur se foncer… Avais-je dit quelque chose que je n’aurais pas dû dire?

Je finis alors par remarquer que ce que j’avais pris pour une statue… bougeait et se dirigeait vers mes hommes. J’étais pour aller les aider quand soudain, une lame se pointa vers ma gorge… UNE VRAIE LAME! Je me raidis les épaules. Bon… finalement, je crains que nous n’allions pas pouvoir retourner tranquillement sur la mer comme si de rien était… nous devrions peut-être même nous battre, mais pour quelle raison? Je veux dire, si je lui expliquais que je n’avais aucune mauvaise intention, encore moins Sindoria… il nous libérerait, han? HAN? Non… les gens n’étaient pas tous aussi gentils…


Zarad:

Il avait donc remarqué ma dague? Fin observateur. Elle était pourtant dans mon fourreau. Je tâtai alors des doigts ce dernier pour me rendre compte… qu’elle n’y était plus! Mais personne ne m’avait approché avant ce garçon alors qu’est-ce qui venait de se passer. Je descendis mon regard à mes pieds pour remarquer… qu’elle venait de tomber : c’est pour ça qu’il l’avait vu… Ah, j’étais un maladroit né. Je voulus me pencher pour la ramasser, quand soudain, il déposa sa lame sur mon cou, en murmurant sadiquement :

Zarad:

Je figeai sur place, j’étais dans la merde, J’AVAIS MIS ALADDIN DANS LA MERDE.… je ne me le pardonnerais jamais… Je devais le protéger lui aussi! J’avais encore trop parlé. Je levai donc les mains en l’air, nerveux, lâchant un petit regard de temps en temps aux marins qui semblaient effrayés face à ce… monstre de pierre et je toussotai :

-Ho oui, j’ai justement gagné ce Djiin dans un Donjon grâce à l’aide d’Aladdin, mais notre relation n’est pas si profonde que ça, il m’a aidé, je l’en remercie, mais on ne se voit pas souvent en dehors de nos aventures et puis… et puis il a tant de choses à faire et je ne crois pas qu’il apprécierait franchement que vous me tranchiez la tête donc… si on pourrait aller parler tranquillement pour régler ce différend, je crois que tout le monde s’en sortirait à meilleur compte. Ho… ce n’est pas que j’ai une quelconque importance dans ce monde, mais généralement…. avoir une tête aide ahaha!

Je me frottai l’arrière de la tête… ah mais quel discours pathétique… Ça y est… j’allais perdre la tête et si ce n’était pas lui qui le faisait… ce serait Sinbad pour avoir fait éclater idiotement un conflit. Je n’étais pas digne d’être un prince, je n’étais pas digne tout court. J’avais envie de pleurer, mais je me retins; un minimum de classe s’imposait.

C’est alors, à cette distance de l’homme, ce visage émacié, ces yeux,,, ce regard, ces cheveux… me frappèrent. J'avais déjà vu cet homme quelque part... Mais où? Je devais m’en souvenir… ce lien pouvait peut-être être la seule façon de me sortir, de sortir Sindoria de ce faux pas dans lequel je nous avais jeté dedans à plein pied…


-Vous me dites quelque chose… On ne se serait pas croisé dans un Donjon ou…. enfin… ailleurs, ahaha!

Encore un rire nerveux. J’avais voulu dire au palais de Sinbad ou de l’ancien roi de Balbadd, mais je m’avais tu… j’avais assez gaffé non? J’avais l’air idiot.
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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptyMar 29 Juil - 1:18

Le voir se figer et prendre un air nerveux m'amusait au plus haut point car je me disais que Sinbad était vraiment incompétent pour envoyer des hommes pareils à la tête d'expéditions. Certes, il s'agissait d'un nettoyeur de donjons mais son niveau au combat était difficilement évaluable car il me montrait qu'il était un piètre chef n'ayant aucune confiance en lui. Afin qu'il puisse parler correctement, je retirai un peu ma lame de sa gorge tout en étant prêt à réagir au moindre geste brusque de sa part. Suivant le regard de mon interlocuteur, je m'aperçus qu'il s'inquiétait pour son équipage et que l'apparence d'Hashim le perturbait un peu...Il toussota alors, comme pour se donner du courage et, répondit à mes questions:


-Ho oui, j’ai justement gagné ce Djiin dans un Donjon grâce à l’aide d’Aladdin, mais notre relation n’est pas si profonde que ça, il m’a aidé, je l’en remercie, mais on ne se voit pas souvent en dehors de nos aventures et puis… et puis il a tant de choses à faire et je ne crois pas qu’il apprécierait franchement que vous me tranchiez la tête donc… si on pourrait aller parler tranquillement pour régler ce différend, je crois que tout le monde s’en sortirait à meilleur compte. Ho… ce n’est pas que j’ai une quelconque importance dans ce monde, mais généralement…. avoir une tête aide ahaha!


Ainsi, ce Magi l'avat aidé à découvrir un donjon...ce qui voulait dire qu'il l'avait peut être choisis comme candidat à la Royauté pour cette ère. Cet homme était sans doute plus important que ce qu'il prétendait être. Par respect, mais aussi par pitié car je voyais que ce jeune nettoyeur de donjon avait les yeux brillants comme si il s'apprêtait à pleurer. Néanmoins, même si j'étais un membre de l'rganisation qui luttait contre Sinbad, je n'éprouvvais aucun plaisir à rabaisser quelqu'un: je connaissais ce sentiment d'être accablé par des forces plus fortes que soit et je ne voulais pas le faire subir à quelqu'un qui n'avait rien à voir avec les personnes que je voulais détruire. Soudain, ce type me fit une révélation qui me perturba assez...


-Vous me dites quelque chose… On ne se serait pas croisé dans un Donjon ou…. enfin… ailleurs, ahaha!


Je ne voulais pas dire qu'il me faisait penser à ce petit prince de Balbadd de peur d'avoir raison...Si c'était vrai, je n'aurais aucune raison de lui en vouloir mais d'un certain côté, il représenterait un allié de choix ou, le cas échéant, un otage qui pourrait faire pencher des négociations en notre faveur vis à vis de Sinbad...Et je ne parlais même pas du Magi qui semblait être son ami et qui ferait tout pour le sauver. Il fallait donc que je pose les bonnes questions à ce mec tout en le gardant en confiance car si notre organisation savait que j'avais laisser filé un Prince nettoyeur de donjon, j'aurais eu à coup sûr des réprimandes de la part de notre grande prêtresse et je pourrais dire adieu à mon statut spécial. Rangeant mon épée dans son fourreau et croisant les bras, j'essayai de répondre du mieux que je le pouvais:


"Ahah, et bien, on peut dire que vous êtes un sacré numéro Alibaba ! Je ne pense pas vouloir vous trancher la tête si ça peut vous rassurer et puis, concernant vos hommes, j'ai ordonné à Hashim et les autres magiciens sous mes ordres de les conduire dans un quartier spécial de détention. Ils y recevront des soins et de la nourriture avant d'être interrogé donc ne vous faites pas de soucis pour eux... Et puis, sachez que vous me dites aussi quelques chose, vous venez de quel pays ? Vous n'êtes pas de Sindoria je présume. Ce fichu Sinbad a toujours l'habitude de recruter des sous-fifres aux quatre coins du monde....Quel roi détestable, un vrai Goï."


Je ne m'en étais pas trop mal sortis et j'étais en position de force face à cet intrus sur nos terres. Me retournant brièvement, je vis que mes hommes avaient emmené l'équipage d'Alibaba au loin. Nous étions seuls à présent, ce qui pouvait paraître comme une situation dangereuse pour un magicien normal mais je n'étais pas normal...
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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptyMar 29 Juil - 6:49

Voici quelque chose qui allait franchement aider notre rapport avec ce type : il venait d’enlever sa lame de sous ma gorge…  Je soupirai de soulagent, frottant machinalement la peau de mon cou pour vérifier qu’il n’avait rien coupé…

Avait-il aimé mon humour ou avait-il trouvé quelque chose de touchant, voire pertinent? Hum… j’en doutais fort… Il devait me trouver simplement hors d’intérêt et n’avait pas envie de jouer plus longtemps avec moi. C’était, selon moi, une très bonne décision. J’hésitais un peu à reprendre ma dague de peur que ce Zarad prenne ce geste comme un signe d’animosité de ma part. Mais bon… je ne pouvais pas la laisser trainer là et repartir, quand même. Je me penchai alors, disant pour me faire rassurant :


-Je ne fais que ranger mon arme, je ne suis pas du tout en train de comploter quelque chose… J’ai pas la tête de l’emploi de toute façon…

Certes, j’avais l’air d’un idiot à babiller ce genre d’inutilités, s’il avait envie de me tuer… ce n’Est pas ce genre de propos qui l’en empêcherait, mais sérieusement… son attitude se radoucissait  de plus en plus et ce surtout depuis que je lui avais dit penser le reconnaître… Me reconnaissait-il… lui aussi? En bien ou en mal? En bien, j’espérais franchement… ça serait dans mon intérêt.

Zarad:

Les paroles du guerrier de Parthévia me semblaient les plus réconfortantes qu’ils m’avaient lancé depuis le début. Je regardais donc d'un air toujours un peu inquiet mes hommes s’éloigner avec les 3 apprentis-magiciens et ce… pantin chevalier nommé Hassim avant de finir par me retourner vers mon interlocuteur. Nous étions maintenant seuls, je n’étais pas certain d’être rassuré… mais bon, je n’avais pas le choix de me prêter au jeu de cet homme mystérieux et difficile à cerner. Mon équipage était parti vers un quartier de détention supposément spécial et je n’avais plus de navire, je ne pouvais pas me sauver d’aucune manière et puis… j’avais la protection d’un pays tout entier sur mes épaules : c’était bien plus lourd que ma propre vie ça!

Et puis… et puis… le magicien ne paraissait plus vouloir se battre avec moi, mais était-ce une embuscade? Bientôt y aurait-il une légion de magiciens pour me faire la peau? Qui sait… laddin me disait que les magiciens étaient plutôt susceptibles.

Enfin, pour le moment, je rangeai ma dague et répliquai enfin (mon silence commençait à être douteux….) :


-Moi? Et bien… vous êtes bien perspicace. Sindoria n’est qu’une terre d’adoption toute récente… pour moi. Jamais je ne serai un véritable sindorien. Cette expédition était justement sensée m'amener vers des terres où j'aurais pu m'entrainer à devenir fort afin qu'ils sachent si j'étais digne de leur hospitalité... mais il faut croire que mon destin n'est pas de revenir là-bas, ni d'aller m'entrainer.... car si je ne reviens jamais à Sidoria, ils penseront que je suis mort chez les gladiateurs et que je n'étais pas digne d'eux... Et puis... de toute façon, je suis et je resterai toujours lié à ma patrie.

Je serrai des poings, ce n’était pas bon, je devenais émotif. Je toussotai, me disant que mentir sur mon Alliance fondée avec Sinbad était déjà suffisant, il ne servait plus à rien de mentir sur mes origines: détourner le sujet de conversation serait très bien... enfin... avec les remous que j'avais créé en avouant les origines d'Aladdin, je n'étais plus certain que mes diversions étaient politiquement réfléchie. ENFIN! Il fallait jouer le tout pour le tout. Mon titre allait peut-être me servir à quelque chose pour une fois… ou allait m’enfoncer encore plus… Je ne savais plus : j’étais confus.  Je décidai d’omettre de parler de mon lien avec Sinbad, de la façon qu’il parlait de lui… il ne devait pas entretenir de très bonnes relations politiques. J’étais nerveux, très nerveux, mais peut-être connaîtrait-il ma triste histoire et me laisserait fuir? J’étais encore trop optimisme j’imagine…

J’ajoutai :


-Je suis de Balbadd.  Pour être plus précis, je suis le prince illégitime de Balbadd. Je m’appelle Alibaba Saluja.

Je me préparais à riposter. Soit cette réplique m’amènerait à me battre contre un magicien à l’air puissant, voire une horde de magiciens ou elle m’apporterait la liberté, voire la sympathie de ce mec aux intentions nébuleuses. J’avais mal au ventre; imaginez que je meurs vraiment ici? Quelle fin pitoyable…

*Si jamais je reste coincé ici… j’espère que Sinbad, Aladdin ou même Eris ne feront pas l’erreur de venir me chercher… Je ne mérite certes pas tout ça; le destin est si cruel… mais c’était le mien… Et puis, je ne valais pas la peine qu'on se guerroie à cause de moi... D'ailleurs, j'espérais très fortement qu'Eri-chan serait forte si jamais... je ne revenais pas. Au moins, elle penserait que j'étais mort en héros-gladiateur et non pathétiquement en m'étant échoué dans le repère des magicens... c'est déjà ça de pris: mon honneur était sauf.*

Une petite larme coula sur ma joue que j’essuyai très rapidement. Au pire, il croirait que cette larme était versée en rappel de l’horreur qu’a subi mon peuple? Ah et puis… je ne savais pas jouer la comédie; lui si… apparemment. Que pouvais-je faire de plus?

*Attendre et espérer un miracle…*
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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptyMar 29 Juil - 23:51

Mon interlocuteur ne semblait pas très rassuré par mes déclarations sur le sort de son équipage et la stature imposante d'Hashim n'était sans doute pas étrangère à cette inquiétude...qui était justifiée ! En effet, tous ces marins allaient finir dans les sous-sols de l'Académie où ils serviraient de cobayes pour les expériences du département de recherche que je dirigeais pour le compte de Mogamett. Gardant un calme et une attitude plutôt joviale tandis que le jeune homme ramassait sa dague tombée au sol, je réfléchissais à la suite des événements et j'en vins à la conclusion qu'il était peut être dans mon intérêt de préserver sa vie. Si le Roi Sinbad était un homme sournois et indigne d'avoir un trône, il accordait quand même de l'importance aux nettoyeurs de donjons et aux grands combattant étrangers sous ses ordres. Peut être qu'Alibaba avait ce statut à Sindoria et le tuer reviendrait à menacer Magnostadt. Bien que confiant en les forces du Royaume des Magiciens, nous n'étions pas encore réellement prêt et il fallait que je sois à sa tête pour avoir enfin toutes les cartes en mains dans le but de mener les réformes nécessaires menant sur le chemin des autres grandes puissances de ce monde. Et puis, je ne savais pourquoi mais, j'avais envie de garder envie ce capitaine maladroit car j'avais un étrange pressentiment à son égard. Enfin, après un silence qui commençait à être pesant, Alibaba se décidé à répondre à certaines de mes questions, mais je m'apercevais très vite qu'il restait assez évasif:


-"Moi? Et bien… vous êtes bien perspicace. Sindoria n’est qu’une terre d’adoption toute récente… pour moi. Jamais je ne serai un véritable sindorien. Cette expédition était justement sensée m'amener vers des terres où j'aurais pu m’entraîner à devenir fort afin qu'ils sachent si j'étais digne de leur hospitalité... mais il faut croire que mon destin n'est pas de revenir là-bas, ni d'aller m’entraîner.... car si je ne reviens jamais à Sidoria, ils penseront que je suis mort chez les gladiateurs et que je n'étais pas digne d'eux... Et puis... de toute façon, je suis et je resterai toujours lié à ma patrie."


Je me demandais bien de quelle patrie il parlait et, à peine avais-je le temps d'y réfléchir, qu'il me fit une confidence qui me figea sur place:


-"Je suis de Balbadd.  Pour être plus précis, je suis le prince illégitime de Balbadd. Je m’appelle Alibaba Saluja."


Ainsi, mes souvenirs s’étaient révélés justes ! Le type qui était en face de moi n'était autre que le plus jeune enfant de l'ancien Roi de Balbadd, un roi que je respectais énormément étant jeune et qui m'avait d'ailleurs donné une superbe épée, que je portais actuellement, en cadeau. Une vague de nostalgie envahit mon esprit et je souris alors à cet homme de sang pourpre. Son caractère n'avait décidément pas changé...A la Cour de Balbadd, je le voyais comme un prince maladroit, mais vif, qui se faisait sans cesse rabaisser par son aîné de plus haute naissance. Le fait d'avoir défendu Alibaba en frappant ce grand frère indigne m'avait valu une bonne correction de la part de mon père et les remontrances du Roi de Balbadd, qui salua néanmoins ce caractère guerrier par ce cadeau que j'avais toujours sur moi. Reprenant vite mes esprits, je me dis que, malgré le fait que je le trouvais plutôt sympathique à l'époque, il était désormais dans un camp adverse et la prudence était de mise. De plus, je savais que, de part son éducation princière, il devant être assez doué au combat à l'épée et ce talent, couplé à celui d'un Djinn, pouvait être redoutable. Préparant ma baguette face à l’éventualité d'un combat, mon esprit s'apaisa d'un coup en voyant que le prince pleurait. A ce moment là, je ne savais pas quelle attitude adopter et, lui tapotant maladroitement l'épaule, j'essayai de paraître le plus amical possible afin de pouvoir l'emmener dans la cité sans problèmes:


-"Je...je ne pense pas qu'il soit utile de pleurer...Cela n'arrangera pas votre situation et puis, un bon chef ne doit pas montrer ses émotions ! Je me disais bien que je vous avez déjà vu quelques part en plus. Vous savez, il y'a très longtemps, mon père avait fait une visite de courtoisie au votre et je ne sais pas si vous vous rappelez très bien mais...j'avais eu un accrochage avec Abhmad, à cause de vous. Enfin bon, ne croyez pas que je serais plus indulgent avec vous maintenant. Je vous soupçonne fortement d'être un allié de Sinbad ! Et ne faites pas l'innocent car je sais très bien que le Roi Sinbad est intervenu directement en votre faveur lors de l'annexion de votre pays par l'Empire Kou. Ainsi, il a obtenu des avantages pour Balbadd que très peu de territoires annexés peuvent se vanter d'avoir...Ne me dites pas qu'il a fait ça juste par bonté envers vous. Nous essayerons de tirer tout ça au clair dans mon bureau dès maintenant, veuillez me suivre."


Sur ces dernières paroles, Hashim arriva derrière Alibaba et me signifia d'un geste de la tête que les prisonniers étaient arrivés à bon port. J'ordonnai alors à mon fidèle serviteur de garder les arrières d'Alibaba tandis que je plaçai mon cape sur le sol. Invitant Alibaba et Hashim à monter dessus, je l'a fis léviter et, en moins de dix minutes, nous nous retrouvâmes au niveau du balcon de mes appartements. Je demandai alors à Hashim de porter Alibaba jusqu'à ma salle de réunion et, tandis que je m'asseyai à mon bureau, mon captif fut placé sur une chaise en face de moi. Prenant un stylo et une feuille de papier, je rédigeai alors un rapport sur l'incident à l'attention de Mogamett dans lequel j'oubliai volontairement de faire mention d'Alibaba. Après l'avoir remise à Hashim, je le congédiai afin qu'il me laisse seul avec mon futur sujet d'expériences. En effet, j'avais entendu que, à Balbadd, on avait assisté à l'attaque d'un Djinn noir et que la réature avait été vaincue par le prince et un magi...qui était surement Aladdin. Prenant ma baguette, je lançai un sort qui fit apparaître de solides liens faits de plantes qui se saisirent d'Alibaba. Sans me presser, je me levai doucement de mon bureau, et je m'approchai d'Alibaba pour me mettre derrière lui afin de m'emparer de sa dague enchantée. Après avoir posé la dague sur mon bureau, je regardai Alibaba d'un regard énigmatique et les chandelles de la pièce donnaient à mon regard une lueur inquiétante que j'appréciais tout particulièrement. Une idée avait germé dans mon esprit: si je jetais une puissante malédiction à Alibaba, le liant à moi par un lien solide et invisible, je pouvais en faire un danger pour son entourage et ce maudit Sinbad. Pointant ma baguette vers lui, je lui dis, d'une voix basse et calme:


-"Comprenez que je suis assez méfiant envers vous...donc ne croyez pas que ces liens sont destinés à vous faire du mal. Essayez de vous détendre."
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conquérant de donjon

۞ 1ère apparition : 03/06/2013

۞ Rukhs : 405

۞ Rukh rose : En quête ~

۞ Localisation : Sindoria

Alibaba Saluja
Alibaba Saluja
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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptyMer 30 Juil - 6:07

L’homme face à moi me regardait vraiment d’un regard dubitatif… Étais-je si intriguant que ça? Sur le coup, je mis ce regard suspicieux sur la faute de ma dague, sur le fait que j’avais un Dhiin… mais plus j’observais le magicien, plus je me rendais compte qu’il semblait ailleurs… très loin même dans ses pensées. Oui, j’aurais pu me sauver à ce moment-là, sauter dans l’océan et m’enfuir. Mais de un, on m’aurait abattu bien rapidement et de deux… je ne pouvais abandonner les hommes de Sindoria à leur sort même si, au fond, sans le savoir je les avais déjà condamnés… Je soupirai. Il fallait que je trouve une solution et vite, j’étais si nerveux, je  ne pouvais pas supporter ça longtemps.

*Je ne vais quand même pas attaquer ce magicien? Il a l’air fort…je mourrais en moins de deux… Ah mais pourquoi Aladdin n’est pas là quand j’ai besoin de force et de courage...*

C’est à ce moment que, sous la pression, une deuxième larme avait tombée, puis une troisième… puis une quatrième sur mes joues. J’essayais en vain de cacher mes larmes à mon « adversaire » avec le revers de ma  tunique: il remarquerait sans doute;  je n’étais visiblement pas un vrai chef diplomatique, je craquais sous la pression.

Zarad:

-Je ne pleure pas… c’est mes allergies à la poussière qui me reprennent. Je… je ne pleure pas devant les gens… Je suis un homme fier. commençais-je en essuyant les dernières larmes sur mes joues.[/color]

[i]Je me concentrai, à ces mots, sur les autres paroles du guerrier qui étaient très intéressantes.. J'essayais  de me souvenir de ce que le guerrier de Parthévia me racontait. C’était flou… je n’avais que 10 ans et je venais seulement d’être recueilli par père après avoir tout perdu dans les guettos. Ma vie au palais me puait au nez. Je n’aimais pas vivre dans le luxe. Je n’aimais pas l’attitude de mes demi-frères… Je voulais revoir Kassim… mais j’étais un fin optimiste et je souriais toujours malgré tout.



C’était un jour où je Abdmad m’avait encore mené la vie dure et où je m’étais mis à pleurer dans mon coin (j’avais toujours été un peu braillard) et… je ne me souviens plus des circonstances, mais l’adolescent, tout de noir vêtu, était auprès de mon maître d’escrime à la cour et…. ensemble, ils parlaient de choses adultes avec le roi, mon père, quand soudain, l’adolescent au caractère bouillant était venu me voir et avait été frappé mon demi-frère.. Je ne pouvais oublier tel geste…

Enfin… j’avais l’air étrange à rester silencieux, à fixer le sol d’un regard niais après que l’individu en question m’ait dit qu’il ne me ferait pas de traitements de faveur pour autant et que je devais le suivre. L’arrivée du golem de sable sut me réveiller :


-Heu… mais? Enfin… oui je m’en souviens, mais tu sais…. Je peux marcher seul et… enfin, je ne suis pas dangereux… je ne suis qu’au mauvais moment au mauvais endroit, tu peux me croire, non? Tu peux m’aider, comme cette fois là-bas? Zarad.. heu je veux dire, monsieur Zarad, ayez pitié d’un maladroit garçon qui s’est perdu… je vous en prie.

Mais aucune pitié… Ce Hassim et ce magicien m’amenèrent dans la capitale de cette cité où je devais faire profil bas pour ne pas me faire tuer et ils me poussèrent dans un bureau, sans doute le leur, où ils me forcèrent à m’asseoir. Papier en main, Zarad me regardait d’un regard plutôt flippant : un interrogatoire? Qu’un interrogatoire? Finalement… il allait peut-être avoir pitié de moi bien que l’atmosphère était glaciale, j’en doutais, surtout quand il leva sa baguette pour m’attacher avec des plantes au poignet et qu’il prit ma dague. Je me sentais piégé, enfermé : j’étais captif et sans arme! Je fis un geste désespéré pour récupérer mon bien, mais l’homme, avec son regard de psychopathe, me souffla à l’oreille à cet instant :

Zarad:

Que je me détende? Mais quelle bonne blague. Essayez, vous, de vous détendre avec les poings liés, sans arme dans un pays inconnu... sans oublier avec un type mystérieux qui te regardais avec des yeux de tueur pour te dire des trucs plutôt... attendrissants, mais à la fois perturbants étant donné que ses gestes et ses paroles ne faisaient pas la paire.

Sur le coup, je continuai à me débattre un peu en vain, tentant de me délier les bras ou de récupérer ma lame… mais évidement j’étais impuissant. Je décidai de me calmer un peu et je murmurai:


-Vous n’êtes plus l’adolescent que j’ai rencontré cette fois-là, n’est-ce pas? La haine vous a dévoré et personne ne vous a sauvé… Libérez-moi et je vous jure, je ne parlerez pas de vous à personne, mais je suis certain que je peux vous aider. Je suis certain que nous pouvons discuter calmement comme vous le dites. Comme le dirait un grand ami à moi : la haine ne fait qu’engendrer la haine… On peut arrêter tout ça!

Je ne savais même pas de quoi je parlais, mais je laissais mon cœur s’exprimer. J’ajoutai finalement, en ultime tentative :

-Rappelez-vous qui vous étiez... avant.

Avant mais avant quoi? J'étais pathétique encore: trop émotif...

*Ça ne sert à rien de continuer à parler… c’est peine perdue.*
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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptyMer 30 Juil - 17:54

M'asseyant à côté d'Alibaba, je voyais bien que mes paroles, qui devaient être rassurantes, n'avaient aucun effet sur lui et qu'il essayait desespérement de se débattre. Je soupirai alors en jouant avec sa dague, un beau travail des forgerons de Balbadd, une vraie lame apte à l'escrime royale. Pour narguer Alibaba, je me levai alors de ma chaise et me mit en garde selon la tradition de son pays avant d'executer quelques pas classques de l'escrime royale de Balbadd...Finalement, j'étais assez content puisque je n'avais pas perdu la main. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu une arme de ce calibre pour m'entrainer et j'avais toujours eu du mal à me procurer ce type de dague chez les armuriers de Magnostadt. Posant la dague sur le table, je levai les yeux vers le captif pour voir qu'il semblait sortir de son silence. Je m'approchai alors et, m'asseyant sur la table en face de lui, je le regardai dans les yeux pour essayer de tester sa détermination. Semblant se calmer, il me murmura de vaines paroles afin de me faire revenir dans ce qu'il pensait être le droit chemin:


-"Vous n’êtes plus l’adolescent que j’ai rencontré cette fois-là, n’est-ce pas? La haine vous a dévoré et personne ne vous a sauvé… Libérez-moi et je vous jure, je ne parlerez pas de vous à personne, mais je suis certain que je peux vous aider. Je suis certain que nous pouvons discuter calmement comme vous le dites. Comme le dirait un grand ami à moi : la haine ne fait qu’engendrer la haine… On peut arrêter tout ça!"


Absolument ridicule cet Alibaba ! Il avait le culot de me dire qu'il connaissait le garçon que j'étais avant...Il y'a des années de cela, j'étais encore pire, et j'avais seulement aidé Alibaba contre son idiot de frère uniquement parce que je voulais humilier ce fichu prince qui écrasait son frère...Enfin, certes, le jeune prince m'avait quand même un peu perturbé par son passé et les circonstances de sa naissance (que j'avais appris par les domestiques) mais je n'éprouvais absolument aucun sentiment amical à son égard. Comment pouvait-il dire que j'avais succombé aux ténèbres alors que je les contrôlais pour arriver à mes fins? Il ne pouvait me comprendre...Ce qu'il m'avait dit m'énerva au plus haut point et, avec regard sérieux mais brillant de larmes, je lui répondis en serrant les points:


-"Tu ne sais rien sur moi Alibaba Saluja...Tu ose dire que tu connaissais l'adolescent que tu avais rencontré à Balbadd des années auparavant alors qu'à cette époque là j'étais déjà une arme humaine dénuée d'émotions. Je ne servais qu'à tuer, faire la guerre tu comprends ? Alors ferme-la et arrête de dire que tu peux m'aider ! Tu ne sais rien ok? Et puis, je n'ai pas été dévoré par les ténèbres...Je les contrôlent pour arriver enfin à me venger de ceux qui méritent la mort. Enfin bon, revenons au sujet initial."


J'avais retrouvé mon calme et, soupirant, je pris ma baguette et me retroussai la manche droite. Je pointai alors ma baguette vers mon avant-bras et commençait le sort de malédiction qui allait me lier à Alibaba. Un éclair somBre jaillis de la baguette et un tatouage noir en forme de serpent se mordant la queue apparu sur ma peau, ce qui me brûla un peu. Relevant un peu la manche d'Alibaba j’exécutai le même sort et bientôt, nous avions la même marque à l'avant-bras. Cette malédiction très complexe me permettrait bientôt d'atteindre Sinbad et de le tuer. En effet, grâce à elle je pouvais voir ce que voyais Alibaba, je pouvais lui parler par télépathie, remonter dans ses souvenirs, et m'insinuer dans son esprit pour lui faire faire les gestes que je voulais. Cependant, cette malédiction avait un talon d'Achille puisque, avec un peu de contrôle de soi, Alibaba pourrait faire la même chose sur moi...Mais c'était le prix de la réussite de mon plan et je me disais que, avec un caractère ausi faible et peu confiant, le jeune prince avait peu de chance de retourner cette malédiction contre moi. Enfin, reculant un peu, je souris à Alibaba avec un air énigmatique.
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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptyJeu 31 Juil - 0:45








Fureur

Colère violente, frénétique, furie  


Deux semaines. Deux semaines que Scylla était arrivé à l'académie.  

L'homme blond devait admettre qu'il commençait à apprécier cette nouvelle existence. Même si ce passage entre les murs de Magnostadt ne seraient que de courte durée, du moins le jeune homme l'espérait, il ne regrettait pas cette interlude de calme dans son existence habituellement chaotique.

Très rapidement, il avait fait son trou parmi les deuxièmes années. Élève discipliné et courtois,  ses professeurs commençaient à l'apprécier autant pour son tempérament que pour ses bons résultats. Ses camarades de kodor l'avaient bien vite adopté, d'autant que le prince savait prêté une oreille attentive à tous s'ouvrant la porte de leurs confiances et surtout celles de leurs confidences.

Le jeune seigneur d'Ogléans était en train de se créer un réseau d'informateurs, bien inconscient de leur rôle, parmi ses condisciples. Il faut dire que charmeur et serviable comme il l'était, même ses aînés le respectaient et Scylla prenait toujours un peu de son temps pour aider les plus jeunes recevant en retour leur reconnaissance.

Cette stratégie lui avait permis de commencer à approcher certaines des cibles de sa liste. Car tout en jouant les étudiants exemplaires, le représentant d'Al-Thamen œuvrait dans l'ombre pour son mentor Zarad. Les missions de routine qu'il lui confiait se déroulaient sans accroc.

Pourtant cet emploi du temps bien remplit ne lui avait pas permis d'oublier la douce Sadjia , ni leur premier baiser.

Le prince était justement perdu dans ce souvenir quand son camarade de chambré, un brave garçon du nom de Tarot, vint le chercher en catastrophe. Un bateau du royaume de Sindoria c'était échoué sur les côtes et les professeurs allaient désigner des élèves pour les aider dans les recherches des survivants.  

Zarad choisit son apprenti et complice. Cela fut sans surprise. Le naïf Tarot et une jeune et timide mage du nom de Lysebeth se joignirent à eux. Deux pions sans grande personnalité comme les aimait son professeur.

La traque commença et se fut leur jour de chances ! La parcelle de territoire qui leur avait été attribuée était justement celle où les occupants du navire avaient trouvé refuge.

Ils se rendirent immédiatement aux magiciens et le mage aux cheveux noirs commença à parlementer avec leur chef. Scylla observa le jeune capitaine blond a l'air perdu. Confier un navire et un équipage à un tel spécimen... quel gâchis. Sindoria devait vraiment avoir de l'argent à jeter par les fenêtre.

Le prince d'Ogléans commençait à s'ennuyer ferme quand un nom dans la conversation lui fit dresser l'oreille :

« je m’appelle Alibaba. Je suis un simple nettoyeur de Donjon qui cherchait à s’entraîner avec les gladiateurs… »

Alibaba ? Ce type avait bien dit alibaba ? Ce prénom n'était pas si commun que cela, se pourrait il que ce soit le même alibaba qui a....
Les poings de Scylla  se serrèrent nerveusement.

Mais une autre information chassa ses idées de revanche


« Nous avons accosté sur vos terres par hasard, rien de plus, une vilaine farce du destin comme le dirait mon très grand ami Aladdin-san! D’ailleurs, ça ne me surprendrait pas que vous le connaissiez, il m’a dit avoir étudié ici récemment, je me trompe? Aladdin, Aladdin le Magi. »

Le mage de la strenght force et ses camarades s’étranglèrent en même temps de surprise. Tarot jeta un regard d'incompréhension à Scylla qui le regarda avec de grands yeux. Bien sur que tout le monde connaissait aladdin, l'un des plus brillant élève de première année de l'académie. Mais quoi ? Ce petit gamin... un magi ? C'était une farce grandiose. Si le vieux Mogamett l'apprenait , il en ferait une attaque.

En plus, cet idiot venait d'offrir une information capitale pour Al-thamen. L'une de leur cible prioritaire était là, à porté de main. La grande prêtresse ne laisserait pas passer une telle occasion... si elle l'apprenait un jour.

Suite à ses révélations , Zarad fit signe à Hashim et à ses élèves d'escorter le groupe de marins vers la cité. Il voulait sans doute continuer à interroger le prisonnier pour lui soutirer d'autres informations.

Scylla obéit et se mit en route. En chemin, il fit en sorte de réconforter les marins, leur promettant qu'ils seraient tous bien traité. Certains le crurent. D'autres non. Mais qu'importe puisque tous risquaient de finir comme matériel d'expérimentation dans le laboratoire de son formateur. Pour le moment, le plus important était qu'il reste calme et surtout qu'ils parlent.

Le chevalier tenta d'en savoir plus sur l'homme irresponsable qui leur servait de capitaine. Mais ces gens n'étaient pas loquaces. Le jeune homme joua tout de même sa chance :

« Cet alibaba... n'aurait il pas pour patronyme complet alibaba  Saludja... le prince déchu de Badbadd forçait à l'exil sur les terres de votre mère patrie , c'est à dire Sindoria? »

Un tressaillement, des regards qui se détournent , une soudaine tension. Tout cela lui en dirent plus que de long discours. C'était bien cet homme. Cette infâme bâtard.

Mais le chevalier d'Ogléans cacha sa haine sous son habituel sourire poli. Il ruminait déjà son plan de vengeance. Et surtout il réfléchissait à comment tirer le meilleur parti de la situation. Très vite sa décision fut prise.

Avant leur arrivée au porte de la citée, scylla effaça des mémoires des marins et des deux élèves qui l’accompagnaient le fait qu'Aladdin soit un magi et la présence du dénommé (maudit soit son nom) alibaba. Un simple sort de light magic y suffit. Il n'avait pas besoin de s'occuper d'Hashim. L'âme damnée de son maître ne trahirait jamais Zarad.

Le petit groupe fut prit en charge par les mages les plus proches de Mogamett qui prirent aussitôt la tête des opérations. Les jeunes gens firent leur rapport au chancelier qui les félicita. On leur demanda où était leur professeur , l'héritier du royaume des montagnes répondit que Le mage aux yeux rouges était resté sur la plage. Il devait être à la recherche d'autres survivants pour être sûr qu'aucun espion goï ne puisse s'infiltrer jusqu'au cœur de la capitale.

On les laissa aller. Tarot et lysebeth rejoignirent leur chambre, le prince, prétextant une envie de fumer , leur faussa compagnie et fonça vers le bureau de son camarade d'al-thamen. Il se retint d'ouvrir la porte à la volée, se contentant  de frapper peut être un peu plus brutalement que d'habitude.

L'homme blond tremblait de rage. Même si cela devait entraîner les pires conséquences, il allait pouvoir faire face à celui qui avait bafoué l'honneur de la femme qu'il aimait. Et pour une fois , son éternel sourire disparut. À la place, une colère sans nom se lisait sur son visage.

© Jawilsia sur Never Utopia



Dernière édition par Scylla le Dim 31 Aoû - 18:36, édité 2 fois
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conquérant de donjon

۞ 1ère apparition : 03/06/2013

۞ Rukhs : 405

۞ Rukh rose : En quête ~

۞ Localisation : Sindoria

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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptyJeu 31 Juil - 17:36

L’homme aux cheveux noirs de mes souvenirs, qui était maintenant adulte, s’était assis à côté de moi et, pour m’énerver davantage, il prit mon arme et se mit à jouer avec elle. Puis, il se leva, l’air toujours de vouloir me tester : il se mit à faire plusieurs gestes assez adroits avec elle, des gestes qu’il avait, selon mes souvenirs, appris de mon mentor à Balbadd qui avait été, pour une raison obscure, le sien aussi. Il paraissait vraiment prendre plaisir à s’entrainer avec cette dague; moi je le regardais d’un air suppliant (j’étais des plus pathétiques, loin des grands guerriers de Sindoria)… Voulait-il me tuer avec ma propre arme? Si c’était le cas, mon interlocuteur était des plus sadiques, mais je pouvais me conforter dans l’idée qu’Amon ne lui donnerait jamais son pouvoir. En tout cas…

Il finit par la déposer et s’assit sur la table en face de moi quand j’essayai vainement de lui offrir mon aide, en ultime tentative de le sauver et de me sauver; mon cœur, malgré mon esprit troublé du moment, ne pouvait s’empêcher de sentir la douleur de son kidnappeur…. Et j’avais vu juste, mes paroles semblèrent le toucher (peut-être un peu trop T^T), dans son regard de carnassier avaient monté quelques larmes –que je ne lui ferais pas remarquer- quand il me lança avec hargne :


Zarad:

J’aurais voulu répondre quelque chose, que j’étais désolé d’avoir prétendu le connaître, mais… il fut plus rapide que moi et fit surgir de sa baguette magique un éclair noir: c’est à partir de ce moment que je compris que ma vie allait être chamboulée à jamais, ma vie et celle de mes amis… Tout se passa très vite, trop vite pour mon esprit déjà échaudé. Il fit d’abord apparaître un espèce de tatouage de serpent noir sur son avant-bras qui lui fit crisper le visage; je me demandais vraiment à quel rituel j’allais participer et... qui était mon kidnappeur à qui souffrir pour sa cause –qu’importe quelle était- ne lui dérangeait pas. J’étais vraiment mal tombé… j’aurais dû laisser le navire couler… je n’étais pas un bon capitaine… Avoir su ce qu’on aurait fait de moi et quel danger je représenterais pour mon entourage; mais ça… je n’avais évidemment pas pu le prévoir… comment j’aurais pu? J’attirais tellement des problèmes de toute sorte; le destin avait vraiment une dent contre moi.

Enfin…

J’essayais de détacher mes liens pour me sauver, prendre ma dague et riposter, c’était assez les crises de larmes, les réflexions futiles et la discussion, je devais me défendre, pour moi, pour les marins, pour ma patrie, pour Sindoria, mais il était trop tard. Le gaillard s’approcha de moi et monta la manche de ma tunique et me fit le même sort qu’il s’était apparemment fait à lui-même.


-Pourquoi moi?…fut la simple question que je pus poser au magicien avant qu’une vive douleur à l’avant-bras me fasse moi-même crisper le visage. La brûlure et le choc était si vif que j’en avais le tournis… De mon regard maintenant embrouillé, je voyais le visage de Zarad qui souriait de manière bien mystérieuse… Puis, une fois le rituel terminé, je déposai mes doigts sur mon front : on aurait dit que ma tête allait éclater : je ne me sentais pas bien du tout, mais en même temps, je devais résister au sommeil qui m’accablait… Je devais encore tenter de fuir : je ne pouvais mourir ici. C’est alors que la dernière phrase de mon agresseur me revint en tête : « Je les contrôle pour arriver enfin à me venger de ceux qui méritent la mort. » J’étais pour poser des questions au guerrier de Parthévia sur le rituel qu’il venait de faire quand soudain… la porte du bureau de mon kidnappeur s’ouvrit à la volée, laissant un jeune blond avec trois grandes marques sur le front, le visage crispé en une moue haineuse, entrer. Mais attendez un moment…

*Un rituel destiné à contrôler les ténèbres, ces marques est-ce que… est-ce que… j’étais dans le repère de…*

-Vous êtes d’Al-Tamhen, tous les deux, n’est-ce pas?dis-je le souffle court, le visage pâle.-Vous avez donc… infiltré le pays des magiciens comme vous aviez infiltré Balbadd autrefois? Zarad, tu étais donc à Balbadd, avec mon mentor, non pour nous aider, mais… pour plonger les gens encore plus dans les ténèbres? Tu étais avec…  Ithnan ?

J’étais à moitié conscient et je pensais à Kassim… qui, par ma faute, j’avais laissé mourir. Par la faute de paroles aussi naïves que j’avais toujours su lancer : encore une fois, par ma faute, des gens souffriraient et je ne pouvais rien y faire… Des images de ce dur moment me revinrent subitement en tête, les yeux de nouveaux brillants de larmes.

-Pardonne-moi, Kassim… je suis et je resterai toujours un crétin.

J'étais confus, c'était évident.
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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptyVen 1 Aoû - 17:44

En le regardant dans les yeux, je pouvais sentir la souffrance d'Alibaba qui lui crispait les traits du visage et lui embrouillait l'esprit. Il ne savait pas pourquoi je lui faisais subir un tel traitement et, bien que cela faisait peine à voir, je ne m'en souciai guère sur le moment. De toute façon, j'étais déjà assez occupé avec mes nausées pour m'inquiéter pour un stupide goï. Me dirigeant vers un petit comptoir, je me servis un verre d'eau glacée sans en proposer un à mon captif et, le buvant d'une traite, je ne pus m'empêcher de lâcher un soupir de soulagement: les nausées s'étaient atténuées et la marque maudite ne brûlait plus. Alors que j'allais me tourner vers Alibaba pour vérifier son état, mon attention fut retenue par une irruption soudaine dans la pièce où nous nous trouvions. Quelle fut ma surprise lorsque je m'aperçu qu'il s'agissait de mon apprenti, le Prince Scylla, qui tirait une mine affreuse. Trop occupé à essayer de déceler les raisons de cette colère non dissimulée, je pardonnai l'entrée de mon élève: d'habitude, Scylla était un garçon calme, intègre, et aimable mais là, je voyais un tout autre visage de lui...ce qui ne me poussa à m'avancer vers lui. Croisant les bras et le regardant dans les yeux, je lui dis, sur un ton teinté de pédagogie, ces paroles:


-"Et bien, te voilà Scylla. J'espère que tu as bien accomplis les tâches que je t'ai assigné. Je suis actuellement assez occupé avec notre invité, Alibaba Saluja, le troisième Prince de Balbadd. D'après ton regard, j'en déduis que tu le connais déjà...Si c'est le cas, ne te laisse pas emporter par la colère et reste digne. Je dois le garder en bon état pour la suite. Tu es libre de lui parler, mais ne lui révèle rien qui puisse compromettre la mission...si il ne te réponds pas tout de suite, ne t'étonne pas...il vient de subir une malédiction infamante."


Me tournant alors vers Alibaba, je m'aperçu que son regard avait aussi changé et qu'il allait un peu mieux. Cependant, à la vue de Scylla, il semblait stressé et arborait une mine pâle de peur...Je ne compris cette réaction que lorsqu'il se décida enfin à nous adresser la parole, d'une voix haletante:


-"Vous êtes d’Al-Tamhen, tous les deux, n’est-ce pas?dis-je le souffle court, le visage pâle.-Vous avez donc… infiltré le pays des magiciens comme vous aviez infiltré Balbadd autrefois? Zarad, tu étais donc à Balbadd, avec mon mentor, non pour nous aider, mais… pour plonger les gens encore plus dans les ténèbres? Tu étais avec… Ithnan ?"


Ainsi, Alibaba avait découvert que nous travaillions pour cette organisation de l'ombre mais je gardais mon calme habituel pour lui sourire et lui montrer que ses remarques ne m'atteignaient pas. Doucement, je m'approchai d'Alibaba et, posant les deux mains sur ses épaules, m'abaissai un peu pour le regarder droit dans les yeux. Je lui serrai alors très fort les épaules en approchant ma tête de la sienne:


-"Alibaba, comme à ton habitude tu gaffe. Certes, je travaille pour Al-Thamen aujourd'hui mais, lorsque l'on s'est rencontré il y'a des années, cela n'était pas le cas...mon pays n'avait pas été détruit par cette...Enfin bref, tu t'es trompé sur toute la ligne pauvre idiot. Oui, moi et mon confrère, qui semble te connaître, avons infiltré Magnostadt. Cependant, cela ne te concerne en rien ! Reste en dehors des choses que tu n'arrive pas à comprendre et concentre toi plutôt sur ta pauvre vie de prince déchu qui a abandonné son peuple."


Je ne pris même pas la peine de lui révéler la vraie nature des liens qui m'unissaient à Ithnan afin de bien lui montrer qu'il n'était pas en position de poser des questions. Au même moment, Hashim entra dans la pièce et m'annonça que Sinbad était au courant de l'incident et qu'il n'était pas resté les bras croisés. J'étais satisfait de la tournure que prenaient les événements...tout le monde tombaient dans mon piège.
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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptySam 2 Aoû - 19:04

[ HRP Ali, j'ai pas défoncé la porte regarde «  Il se retint d'ouvrir la porte à la volée, se contentant de frapper peut être un peu plus brutalement que d'habitude. » Scyla qui rentre sans qu'on l'y autorise, ça serait la fin du monde /sbafff mais je vais partir là dessus MDR]




>





Dégoût

Sentiment d'aversion, de répulsion, provoqué par quelqu'un


Ses yeux débordant de haine étaient braqués sur cet être inférieur immobilisé, à la merci de son épée. Il serait si simple de lui trancher la gorge et ainsi de lui faire expié le crime d'avoir souillé l'honneur de Sadjia en lui volant son premier baiser. Le fait d'exposer sa douce et tendre à la colère de son père , la privant de son royaume si elle n'obéissait pas aux caprices de ce vieux fou. Mais surtout, surtout, le fait d'être devenu par cet acte infâme le fiancé et futur époux de la femme qu'il aimait.


La main du jeune homme se crispa sur la garde de son épée rien qu'à cette pensée. Les rukhs noirs qui l'environnaient ne présageaient rien de bon. Mais la voix douce de son professeur et comparse le rappela à l'ordre :


"Et bien, te voilà Scylla. J'espère que tu as bien accomplis les tâches que je t'ai assigné. Je suis actuellement assez occupé avec notre invité, Alibaba Saluja, le troisième Prince de Balbadd. D'après ton regard, j'en déduis que tu le connais déjà...Si c'est le cas, ne te laisse pas emporter par la colère et reste digne. Je dois le garder en bon état pour la suite. Tu es libre de lui parler, mais ne lui révèle rien qui puisse compromettre la mission...si il ne te réponds pas tout de suite, ne t'étonne pas...il vient de subir une malédiction infamante."


Ce n'est pas tant ces mots qui le calmèrent que le souvenir de se tenir aux cotés d'un représentant d'Al-Thamen. Montrer un tel visage et surtout en expliquer les raisons offraient à l'organisation un point de pression , que le jeune homme ne pouvait se permettre. Oui, il se méfiait de cette organisation auquel il n'appartenait que par ordre et caprice de sa sœur.


Alors le mage blond se ressaisit, lâchant le manche son épée mais sans détourner son regard incendiaire des yeux d'alibaba. C'est à ce moment là que le prisonnier se décida à parler :


-"Vous êtes d’Al-Tamhen, tous les deux, n’est-ce pas? Vous avez donc… infiltré le pays des magiciens comme vous aviez infiltré Balbadd autrefois? Zarad, tu étais donc à Balbadd, avec mon mentor, non pour nous aider, mais… pour plonger les gens encore plus dans les ténèbres? Tu étais avec… Ithnan ?"


Scylla eut un rictus de dégoût en voyant la peur envahir le regard du prince de balbadd. Ce couard commençait à comprendre dans quel pétrin il se trouvait. Cette faible vermine se mit même à pleurer , abandonnant toute dignité. Quel prince pouvait avoir un tel comportement face à l'ennemi ? Ce garçon faisait honte à son sang et à son rang. Le chevalier aurait lui même préféré se couper la langue avec les dents que de montrer une telle figure si un jour il était fait prisonnier.


-"Alibaba, comme à ton habitude tu gaffe. Certes, je travaille pour Al-Thamen aujourd'hui mais, lorsque l'on s'est rencontré il y'a des années, cela n'était pas le cas...mon pays n'avait pas été détruit par cette...Enfin bref, tu t'es trompé sur toute la ligne pauvre idiot. Oui, moi et mon confrère, qui semble te connaître, avons infiltré Magnostadt. Cependant, cela ne te concerne en rien ! Reste en dehors des choses que tu n'arrive pas à comprendre et concentre toi plutôt sur ta pauvre vie de prince déchu qui a abandonné son peuple."


L'héritier du royaume des montagnes, qui maintenant affichait un air parfaitement serein, les bras croiss:


«  Je n'ai pas le déplaisir de connaître directement ce simple d'esprit. Disons que ma relation avec lui ce fait par personne interposée. »


Scylla ne donna pas plus de précisions, gardant ses éléments pour une conversation en tête à tête qu'il comptait bien avoir sous peu avec le prisonnier. Mais celle-ci se ferait loin des oreilles de son mentor, il y veillerait.


C'est à ce moment là qu'hashim entra dans la pièce informant Zarad de la future intervention du royaume des sept mers qui somme toute semblait tenir à sauver son lamentable serviteur.
Le jeune homme informa alors son allié de ses initiatives :


«  Professeur, je me suis permis de veiller personnellement à ce que le chancelier ne soit pas au courant de la précieuse information que nous a si gentiment offert le prince alibaba. Dont nous devrions d'ailleurs remercier la grande mansuétude qu'il a à trahir ses amis. »


Le mage noir dévoila ses dents en un sourire carnassier.


« Ainsi, Mogamett ne saura rien pour la réelle identité d'Aladdin , ni son statut de Magi. J'ai pensé que vous seriez ravi de garder cet atout pour vous. Peut être envisagez vous déjà quelques expériences sur ce garçon. Il serait un matériel intéressant pour vos recherches... un mage de la création, ce n'est pas tous les jours qu'on vous en livre un sur un plateau d'argent. »


L'impitoyable prince comptait faire autant de mal à Alibaba par les mots que ce qu'il lui en aurait fait en le passant à tabac :


« A moins que vous préfériez offrir sa tête à notre organisation. J'ai entendu dire que notre grande prêtresse en serait ravie. »


Le sourire de Scylla s'agrandit de plus en plus cruel :


«  Le conseil demandait aussi après vous. J'ai dévié sa curiosité en les informant que vous poursuiviez vos recherches sur la plage. Les marins ayant obligeamment oublié la présence de leur capitaine au moment du naufrage et croyant qu'il c'est perdu en mer, vous avez donc tous votre temps pour vous occuper de votre invité comme il se doit. »


Le jeune homme conclut en s'inclinant devant son mentor :


« En espérant que tous cela vous agrée. En retour, je vous serrai reconnaissant de me laisser vous assister dans votre tache. Cela pourra n'être que formateur, d'autant que je n'ai que quelques connaissances basiques en matière de sort et de malédiction infamants. Je suis friand de nouvelles informations à ce sujet »

© Jawilsia sur Never Utopia





[Hrp : voili, voilou, ali, ça te dérange d'attendre avant de faire venir Aamet ? Je serai curieuse de lire ta réponse et celle de Zarad aux dires de mon personnage]


Dernière édition par Scylla le Dim 31 Aoû - 18:38, édité 2 fois
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conquérant de donjon

۞ 1ère apparition : 03/06/2013

۞ Rukhs : 405

۞ Rukh rose : En quête ~

۞ Localisation : Sindoria

Alibaba Saluja
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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptyDim 3 Aoû - 19:46

Spoiler:

Je regardais d’un air absent mon kidnappeur qui buvait un verre d’eau sans doute pour apaiser les douleurs du rituel qui semblait l’avoir touché aussi, mais certes pas dans la même mesure que moi qui avait l’impression de brûler de l’intérieur (c’était quand même de sa faute, han T^T ne pensez pas que j’ai pitié de lui maintenant…). J‘avais soif… si soif… Dans une ultime tentative de supplication de ‘’la bonté’’ du mage, je tendis les mains comme pour demander à boire, mais je me désistai; la compassion de cet homme –si elle avait déjà existé- n’existait plus.

L’autre individu apparut : je sus immédiatement que ma situation se dégraderait rapidement à sentir toute la haine qui émanait de l’être de ce jeune mage d’Al-Thamen…

Quant à Zarad, comme si j’étais un véritable invité, il me présenta à ce Scylla qui transpirait toujours autant la haine (et ce même si je le voyais faire des efforts pour se calmer devant ce qui m’apparaissait être son supérieur),  mais qu’est-ce que je lui avais  fait personnellement, bon sens?

Était-il là à Balbadd cette fois où l’âme de Kassim m’avait été volée? Pourtant… son visage- quoique flou en ce moment- ne me disait rien. Je le regardai de ce même air absent jusqu’à temps que je remarque ses marques et que je lançai mes constations qui, apparemment, n’étaient pas justes, mais pas fausses non plus.

En bref, j’étais enfoncé dans la merde jusqu’au cou. Je n’aurais pas dû parler ou me débattre, le mage allait me torturer  à nouveau s’il se trouvait…


Zarad:

Au moins, cette réponse avait le bénéfice de me montrer que j’avais le pouvoir, dans une certaine mesure, de toucher Zarad et de lui faire perdre son calme qui semblait immuable. Ça me fit sourire niaisement…  et ce même si la situation actuelle n’était pas des plus réjouissantes : on voyait que le mage n’avait pas l’intention de dévoiler ses plans aussi facilement…

Enfin, si j'avais du pouvir sur les "sentiment" du mage, je n’avais aucun contrôle diplomatique sur cette situation… Mon cœur avait parlé sans savoir et j’avais merdé… sur toute la ligne et mon kidnappeur voulait me le faire comprendre. Il avait par contre attiré mon attention… de quel projet d’envergure faisait-il référence?

Même si au plus profond de moi et je ne pouvais dire pourquoi, je sentais que ce Zarad en avait fini de moi pour l’instant et qu’il ne souhaitait pas réellement me blesser plus que j’avais été secoué par ce sort, dont je n’avais malheureusement pas encore saisi la portée.je finis par répéter dans un souffle, fidèle à moi-même :


-La haine… n’engendre que la haine et la souffrance… Je ne comprendrai jamais la guerre…

Tentant de ne pas écouter mes jérémiades et mes crises de larmes qui s’alternaient, le dénommé Scylla expliqua à son mentor :

Scylla:

Quelqu’un que je connaissais connaissait donc ce type? Mais… de qui parlait-il? Ma tête me rappela que je ne pouvais pas me concentrer, je plissai des yeux à défaut de pouvoir frotter ma tête à cause de mes mains liés.

Le golem du guerrier de Pathévia fit alors son entrée et avoua à ce dernier que… Sinbad était au courant de mon idiotie et que quelqu’un allait venir négocier ma rédemption… J’étais à la fois soulagé et… orgueilleux : qu’allait penser Sinbad de tout ça? J’avais vraiment l’air d’un idiot… pas digne du tout des attentes du grand roi des 7 mers! Je retins mes larmes, pensant aux marins qui devaient souffrir tout autant que moi, voire plus… Il faudrait que j’en parle à cette émissaire qu’il faudrait les délivrer avant… de partir de cet enfer… si enfin, on partait vraiment… Je n’en étais pas certain, mais je tentais de me tenir réveillé malgré la confusion et la douleur de mon être.

Enfin… tant que cette diplomate ne serait pas là, je ne devais plus rien dire, plus rien faire : j’avais déjà tout gâché en parlant d’Aladdin et de mes tracas : j’étais trop naïf de croire que tout le monde avait du bon et qu’on pouvait se confier à tous… J’avais tout foiré et je peinais à croire que cette diplomate changerait la tendance! Je ne voulais pas que tout ça arrive, j’étais au mauvais endroit au mauvais moment tout simplement…

J’étais dans mes pensées depuis un moment, le regard vague, peinant à garder les yeux ouverts, mais les paroles de Scylla surent me tenir réveiller encore un peu, car elles me témoignaient à quel point j’avais raison de m’en faire pour mes amies… je les avais vraiment mis dans l’embarras, surtout Aladdin qui, à cause de moi, risquerait de souffrir… Je me remis à trembler et je murmurai :


-Utilisez-moi si ça vous chante… mais ne faites pas de mal à Aladdin… tout est de ma faute… Je n’aurais pas dû échoué ici… Je n’aurais pas dû essayez de me défendre…

On m’ignora totalement, parlant d’Al-Thamen, passant de la grande prêtresse de cette organisation à ce fameux chancelier de Magnostaldt et son conseil jusqu’à temps de parler de ma propre tête à prix. Si pour résorber tout il fallait aller jusque  là, je ne fuirais plus mon destin en mettant mes amis, mes alliés encore plus dans les ennuis comme me le faisait remarquer le blondinet qui, plus je l’observais, finissait par me dire quelque chose… Ah oui! Il était là pour accueillir mes marins sur les berges tout à l’heure avec deux autres jeunes gens. Je devais lui demander de leur nouvelle… je le devais… Je ne voulais pas qu’ils meurent par ma faute.

Je relevai la tête et demandai, d’une voix toujours faible , et ce même si je m’avais promis plus tôt de ne plus rien tenter… (c’était dans ma nature):[/i]

-Je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas,je l’ai déjà trop fait,  mais je veux seulement savoir, si cette personne réussit à négocier… ma délivrance, qu’en sera-t-il des marins? Je veux dire… ils n’ont encore moins à voir avec cette histoire…

Ah si je savais comment je parlais encore dans le vide. Je finis par tousser, ma gorge était trop sèche et j’avais si mal partout, surtout au crâne que je fermai les yeux… Penser était quelque chose de vraiment difficile pour moi en ce moment.

Je murmurai, comme dans le genre d’une prière :


-Sinbad, Eris, Aladdin, Morgiana,  Sharrkan, Âamet, Sadjia… Kassim… pardonnez-moi, j’ai tout foiré…

Je n’en pouvais plus, réalité et délires cohabitaient. Je ne voulais seulement qu’une chose : que tout ça s’arrête et que personne de plus souffre par ma faute; fantasme vain...

[HRP : Je me suis arrangé Scylla pour que, sans le vouloir, je cite le nom de Sadjia xD! Je voulais voir ta réaction. Sinon, je MP Âa maintenant?]


Dernière édition par Alibaba Saluja le Lun 4 Aoû - 18:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptyLun 4 Aoû - 17:56

Tandis que j'écoutais avec attention le compte rendu de Scylla, j'entendis que, de son côté, Alibaba essayait désespérement de protéger son ami le Magi. Ce qu'il n'avait pas encore compris, c'est que lui et Aladdin allaient devenir des pions serviles oeuvrant sans le vouloir pour mon désir de vengeance. Ainsi, Alibaba, sous l'emprise de la malédiction, pouvait frapper l'Alliance des septs Mers en plein coeur en s'emprenant à Sinbad et Sindoria. Quant à Aladdin, son jeune âge et ses visions quelques peu idéalistes sur le monde en feraient un bon bouclier pour empêcher Reim de nous porter atteinte: après tout, il était étudiant dans notre pays et se devait de protéger ses camarades contre la "méchante" sorcière de Reim. Contrairement à ce que pensais mon apprenti, je ne voulais pas utiliser Aladdin comme un sujet d'expérience mais comme une arme et, lorsqu'il évoqua la possibilité de recherches sur les Magis, je me contentai de secouer légérement la tête pour signifier qu'il een était autrement. Enfin, le point positif de cette histoire était que Mogamett n'était pas au courant de l'identité de ce jeune prodige et pensait que j'étais encore en train de mener les recherches sur la plage. J'étais tellement content de la tournure des événements que je décidai de passer à l'action aujourd'hui pour prendre le contrôle de Magnostadt. Tapotant doucement l'épaule du Prince d'Ogléans en lui souriant, je décidai de le récompenser pour tout ce travail rendu:


-"Tu as bien travaillé Scylla, et je compte bien te remercier comme il se doit pour ton dévouement. Tu vois, je devrais m'absenter dans pas très longtemps avec Hashim pour mettre en execution notre plan concernant Magnostadt. Pendant que je serai occupé dans les niveaux plus bas, je veux que tu garde un oeil sur Alibaba tout en lui soutirant un maximum d'informations sur Sinbad et l'Alliance des septs mers...Et puis, pour ma malédiction, je compte t'en expliquer le principe à mon retour. Pour ce qui est de ton statut assez spécial ici, nous pouvons en profiter car, puisque tu viens d'un pays neutre, tu peux servir de modérateur entre les parties. Si tout se passe bien, je ne serais pas très long."


Me tournant vers Alibaba, je voyais que celui-ci était affaibli, pâle, et dans un état qui déplairait surement aux responsables sindoriens qui viendraient le chercher. Je remplis un verre d'eau puis, après y avoir mis quelques glaçons, le tendais à Alibaba en lui caressant les cheveux. Cette attitude conciliante qui se voulait rassurante me donnait envie de vomir mais...elle était nécessaire pour montrer à notre captif que je ne voulais pas qu'il soit tué. Quelques minutes auparavant, il m'avait adressé la parole pour connaître le sort de son équipage si les négociations avec Sindoria étaient finalisées. Gardant une attitude quelques peu enjouée, je m'accroupis pour me mettre au niveau d'Alibaba et le regarder dans les yeux avec ce regard flamboyant que je faisais toujours lorsque je voulais plaire. Je posai mes deux mains sur ses épaules et je répondis à ses questions avec le sourire aux lèvres et une voix douce:


-"Ne t'inquiète pas pour ton équipage Alibaba, ils sont en sécurité dans des quartiers spéciaux de l'Académie afin d'être interrogés dans le respect. Leur intégrité physique et mentale est assurée tant qu'ils sont entre ces murs. Sache que je trouve ton attitude très noble! Et puis, tiens, j'ai remarqué que tu avais une mine terrible à cause du petit sort que je t'ai jeté tout à l'heure; du coup, je t'ai ramené un verre d'eau pour me faire pardonner."


Me relevant doucement en tapotant l'épaule d'Alibaba, je me tournai alors vers Hashim et lui communiquai mes nouvelles instructions par télépathie. Ainsi, il devrait se rendre avec quelques étudiants de l'Académie dans le 5ème disctrict afin de remettre les armes magiques aux chefs de factions goïs et donner le signal pour lancer la rebellion contre le chancelier Mogamett. Après que mon fidèle chevalier eut quitté la pièce, je regardai Scylla, réfléchissant à ce que j'allais lui demander. Je décidai alors de me rendre à la convocation du Conseil et laisser Scylla s'occuper de notre invité. D'un pas léger et silencieux, je m'approchai assez de lui pour pouvoir lui murmurer à l'oreille ce qui allait se passer:


-"Bon, Scylla, je vais voir le Conseil maintenant et je profiterai de passer par le QG de l'armée pour demander aux troupes d'aller calmer les violences des goïs un peu plus bas. Hashim va aller demander aux rebelles d'agir pour renverser le pouvoir en place, ça ne va pas être très joli à voir...occupe toi d'Alibaba en attendant."


Après un dernier sourire au prince déchu de Balbadd, je le saluai amicalement de la main avant de quitter la pièce en refermant la porte derrière moi...afin qu'ils ne se croient pas observés. J'avais placé des orbes de clairvoyance dans toute la pièce afin de garder un oeil sur l'interrogatoire pendant que je m'efforcerais de prendre le pouvoir. Les choses allaient enfin changer à Magnostadt ! Au bout de quelques minutes de marche, j'arrivai enfin aux portes de la salle de réunion et y pénétrai, sous les regards inquiets de nombreux magiciens de haut-niveau (dont certains étaient complices de ma machination): j'allais enfin accomplir mon destin.
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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptyMar 5 Aoû - 12:43








Ironie

Manière de railler, de se moquer en ne donnant pas aux mots leur valeur réelle ou complète, ou en faisant entendre le contraire de ce que l'on dit.


Scylla hocha de la tête puis s’inclina devant son maître lorsqu’il sortit. Sa mine calme et son sourire affable auraient pu laisser penser que le chevalier c’était complétement calmé, que cet élans de colère n’avait été que passager. Une sorte de flegme l’habitait. Il ne tilta même pas à l’annonce de la révolte à venir et du bain de sang qui en découlerait inévitablement.  
Impassif. Voilà le mot qui semblait le qualifier au mieux pour l’heure.

Mais à l’intérieur, le prince bouillonnait, éructait, hurlait de haine telle une bête rendue folle de ne pouvoir exprimer sa véritable nature. Mais seuls ses yeux rouges laissaient filtrer ses sentiments exacerbés.

Quand le bruit des pas de Zarad et de son serviteur eurent décru, le membre d’Al-Thamen se tourna enfin vers le prisonnier, toujours attaché, le toisant de haut. Sa main gauche sur la garde de son épée l’héritier d’Ogléans fit lentement le tour de sa future victime observant sa carcasse à sa merci.

Les bottes de cavalier du prince claquaient sur le sol de dalle.

Soudain, le prince saisit une chaise et la plaça devant Alibaba, dossier face à lui. Scylla s’y assit à califourchon. Sans un mot, il observa le jeune homme les bras croisé sur le dessus en bois et le menton posait dessus. Il semblait vouloir détailler chaque trait de son rival.

Finalement, au bout de cinq longue minutes de se face à face, Scylla sourit au prince déchu. Ce n’était pas un sourire agréable. Plutôt une mimique où l’homme blond dévoilait ses dents blanches comme des crocs.

« Voyons, ne me regardez pas ainsi messire Saludja. On dirait que vous observez un monstre. Je ne suis point une bête fauve qui va vous sauter à la gorge. Je suis un être humain, fait de sang et d’os… comme vous. »

Le chevalier tira une pipe de sa poche et commença à y mettre du tabac avant de l’allumer :

«  Cela vous dérange si je fume ? Non… je ne pense pas, n’est-ce pas ? Vous-même fumez-vous ? C’est une mauvaise manie… je vous la déconseille messire. Cela colore les poumons de noir et salit les mains. »

Le blond aux yeux rouges faisait les questions et les réponses seuls. Il discourait calmement comme il l’aurait fait avec un de ses camarades de classe. Mais si sa voix était chaude et amicale, ses prunelles fauves ne promettaient rien de bon à son interlocuteur.

«  Où en étiez nous ? Ah oui… nos points communs. Messire Saludja, je pense que nous nous ressemblons beaucoup et ce à bien des égards… »

Scylla fit quelques ronds de fumée avant de poursuivre :

«  Je ne parle pas que physiquement. Nous sommes deux jeunes hommes pétries d’idéalisme. Nous parcourons le monde courant après nos utopies et nos rêves. Nous sommes nés sur cette terre prince d’un peuple. Là apparait une divergence, je le concède. Vous avez perdu vos terres, moi j’ai su les garder. Mais cela n’est qu’un détail, je ne suis pas personne qui accorde importance à un titre quelconque. De toute manière bien que je sois magicien, votre statut de conquérant de donjon nous place à égalité d’un point de vue puissance. Voir même, je le reconnais humblement, vous permet d'être au-dessus de moi. Du moins en théorie…»

Le chevalier sourit  se redressant:

«  Et tel que vous me voyez et contrairement à ce que vous pourriez penser, j’éprouve des sentiments. Ce qui nous fait un autre point commun, même s’il me semble que je suis moins démonstratif que vous sur ce point. »


Il met la main sur son cœur :

«  Je suis dévoué à ma famille et  j’éprouve de la piété envers  mes ancêtres. Je suis respectueux envers mes professeurs et ceux qui me sont supérieurs et sincère en amitié. L’honneur est quelque chose de vital pour moi. Je suis homme de parole.  Et quant aux dames… »

Les yeux brillants mystérieusement, le prince d’Ogléans se pencha vers le prisonnier :

«  Êtes-vous amoureux messire Saludja ? »

Scylla observa attentivement alibaba avant d’éclater de rire :

« Oui, oui vous l’êtes, je le lis dans vos yeux. Qui est l'heureuse élue? Peut-être une des demoiselles dont vous avez énoncé le prénom plutôt ? Pour qui bat donc votre cœur ? Dame âamet, Dame Morgiana, Dame Eris… à moins que ce ne soit pour dame Sadjia ? »

Son visage se barra d’un rictus agressif :

«  Me fourvoierais je en présumant qu’en disant Sadjia , vous pensiez à la princesse du royaume de Babylone ?Je porte personnellement un intérêt tout particulier à ces terres. Et je serais fort aise d’entendre tous ce que vous savez à ce sujet. J’ai entendu dire que par votre intermédiaire, le roi Sinbad souhaitait les récupérer. C’est en effet une localisation intéressante pour l’alliance des sept mers... »

Scylla retira sur sa pipe en souriant à nouveau d’un air tranquille :

« Dites-moi donc ce que vous savez à ce sujet, messire Saludja. Ensuite nous discuteront en bons amis que nous sommes des infrastructures de Sindoria. Le palais, son agencement, les habitudes du roi, les pouvoirs de ses djinns, les traités commerciaux. Je tiens à avoir vos confidences sur tout ce que vous savez. Mais prenez votre temps… nous ne sommes pas pressé. »


Scylla se leva et se dirigea vers la table des potions, où était posée la carafe d’eau de son professeur :

« Tenez, en signe de bonne entente…  Souhaitez-vous un verre d’eau pour délier votre langue ? Ou préféreriez vous que je vous détache, cette position doit être fort inconfortable. »

Dans un mouvement coulé, le mage sortit son sceptre magique de son fourreau et lança deux sorts. Un qui révoqua les liens du prince et l’autre qui fit avancer une chaise pour réceptionner son corps.
Puis il revint vers le prisonnier un verre d’eau à la main, souriant cette fois chaleureusement, son regard de plus en plus indéchiffrable.

« N’est-ce pas mieux ainsi ? »

© Jawilsia sur Never Utopia



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conquérant de donjon

۞ 1ère apparition : 03/06/2013

۞ Rukhs : 405

۞ Rukh rose : En quête ~

۞ Localisation : Sindoria

Alibaba Saluja
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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptyJeu 7 Aoû - 6:24

[HRP: J'espère n'avoir oublié AUCUN élément et si c'est le cas... avertissez-moi avant de répondre au sujet, je corrigerai cette fois ^^ mais je crois avoir fait assez de mots pour tout couvrir. Bonne lecture :p j'espère que vous aimerez!]

J’avais tellement soif et ma gorge était tellement sèche que je croyais qu’elle allait craquer… Il en va de soi que ma concentration était zéro et je peinais à comprendre tout ce que mon kidnappeur disait à son apparent élève, mais j’étais encore assez conscient pour comprendre qu’il devait s’en aller afin de faire quelque chose qui sonnait sérieux, très sérieux… mais qu’est-ce qu’il tramait?
Un peu las, je ne me posai pas la question longtemps surtout que ce qui avait retenu le plus mon attention dans ce discours était que… ce jeune homme qui transpirait la haine allait être… seul avec moi et… ma malédiction? Il m’avait donc bien lancé un sort qui m’avait mis dans ce si piteux état mais… dans quel but?

Essayer de trop penser me donna cette fois la nausée.., Je devais économiser mes forces sinon j’allais défaillir. Je gémis pour faire signe à mes kidnappeurs que j’allais bientôt tourner de l’œil si ça continuait comme ça et en ultime tentative d’avoir ne serait un verre d’eau et… comme si Zarad avait enfin été attendri par mon air dépité, il fit couler un verre d’eau avec des glaçons….

L’espace d’un moment, j’étais persuadé qu’il allait me lancer l’eau carrément au visage, mais il me le tendit vraiment. Est-ce que j’hallucinais? Il me… caressa alors les cheveux. Je fermis les yeux un peu effrayé, croyant qu’il allait me faire un nouveau sort ou quelque chose du genre, mais rien… qu’une tapote sur la tête et un verre d’eau. Je le regardai un moment, son visage oscillant un peu devant mon regard embrouillé puis… comme un assoiffé du désert, je pris le verre d’eau à la hâte et le calai comme un désespéré. Mes mains arrêtèrent de trembler à ce moment, le brûlement s’amoindrit quelque peu et mes nausées, causé par  la déshydratation, s’estompèrent. Espoir! Peut-être que tout ça n’était qu’un test pour voir ma valeur? Ils allaient me relâcher maintenant? Han? Le diplomate arriverait et toutes mes erreurs seraient encore derrière moi…

Je murmurai alors :[/color]

-Vous voyez… vous pouvez être bon… vous aussi…

[i]Ne portant pas encore attention à mes répliques d’idéaliste, il me lança, prenant mes épaules, un regard étrangement doux et conciliant braqué dans le mien  lorsqu’il parla de mon équipage  en ces mots :


Zarad:


Ah oui c’est vrai ma question sr mon équipage qui n’avait pas été répondue, je l’avais complètement oublié avec  mon état qui se dégradait, état qu’il avait bien sûr remarqué. C’était effectivement rassurant comme paroles… mais étaient-elles justes? Enfin…  Je lui souris quand même pour lui montrer que j’étais content de cette attention, mais quand  je lui demandai, d’une voix qui se voulait plus ferme :

-Qu’est-ce que ce sort va me faire? Et… vous allez me détacher maintenant? Han? Moi et les marins, et vous allez nous laisser partir avec le diplomate?

L’homme s’éloigna, soutenant mon œillade de son regard ‘’bon’’ encore une minute, m’envoyant même la main calmement…

J’étais anxieux… il ne répondait évidemment pas à mes questions…  Mon regard s’obscurcit : j’étais encore tenue dans l’ignorance… J’avais un mauvais pressentiment d’être réellement tombé dans un endroit où de graves problèmes étaient sur le point d’éclater : j’étais partagé, je ne savais pas trop quoi penser… de tout ça. Aladdin m’avait vaguement parlé de tensions de ce pays avec la majorité des pays de ce monde et… si en plus on ajoutait à ça qu’Al-Thamen avait infiltré ce dit pays, on n’avait pas fini d’en entendre parler…

Que faisais-je donc là? Quelle farce du destin…. Farce qui coûterait cher à mon meilleur ami. Enfin… si je pouvais enfin sauver au moins l’équipage, c’était déjà ça de gagné… Aladdin était quelqu’un de fort, très fort, il se débrouillerait sans doute mieux, mais je craignais que malgré sa bonhommie, il ne pourrait me pardonner d’avoir détruit, par accident, son apparent calme en ce pays…


-Aladdin…répétais-je, l’air plus ragaillardi, mais encore bien triste et confus. Je ne  devais pas me réjouir aussi facilement : c’était un verre d’eau… pas comme si j’étais libre et que j’avais la preuve  inébranlable que mes marins allaient être relâchés un jour… et moi non plus d’ailleurs, mais ce Zarad avait eu l’air de bonne foi : il était vrai que mis à part ce sort qui avait été sans doute là pour voir, en quelque sorte, mes réactions, il ne m’avait pas vraiment torturé physiquement… et puis, le diplomate s’en venait sans doute bientôt.[/color]

Encore plongé dans mes pensées, je finis par relever la tête quand le jeune blond aux yeux rougeâtre s’avança vers moi, faisant exprès pour que ses bottes claques fortement sur le plancher, comme pour se donner de l’importance…. Et refaire surgir ce mal de crâne horrible par la même occasion. Je plissai des yeux sous la douleur lancinante. C’est alors qu’il envoya une chaise valser vers moi… je sursautai, déjà sur les nerfs malgré les ‘’attentions’’ de Zarad. Je me débattis un moment en signe de fuite une fois de plus, jusqu’à temps que je fige mon regard dans celui carnassier de cet être qui s’était placé sur cette chaise… à une distance un peu trop près de mon visage.

J’étais fort incommodé…  Il finit par dire, au bout de cinq minutes, comme offensé par mes manières :


Scylla:

Il tentait de m’attendrir face à sa personne…. Mais je n’étais pas tout à fait certain de pouvoir croire ce personnage… Son regard était si… si agressif et ce même s’il semblait s’être calmé depuis son arrivée…

Enfin, en apparence. Il se mit alors à s’excuser sur le fait qu’il voulait fumer, et me parlait des dangers d’un tel acte. Il me posait aussi des questions, n’attendant visiblement aucune réponse de la part de mon être qui alternait toujours entre confusion et lucidité, mais restait que pendant qu’il gagnait du temps, je pouvais avoir l’esprit tranquille… malgré la proximité de nos visages.

Il ajouta alors, plus sérieusement :


Scylla:

Mais qui était-il à la fin… de quoi parlait-il ce type trop bavard et qui me donnait très mal à la tête? Je gardai le silence, attendant la suite… de ce qui s’annonçait être un interrogatoire ou à un monologue, dans un certain sens… car je n’avais pas envie de parler à ce type mais pas du tout… Seulement le reflet malicieux de ses yeux me firent déglutir et… ses ronds de fumer tousser. Qu’allait-il me faire si je ne lui répondais pas? Me… torturer?

Scylla:

Comment pouvait-il en savoir autant sur moi et… dans quel but souhait-il de me comparer à lui? Trop las, je ne remarquai pas la pointe d’ironie. Je finis par demander, l’air tendu de nouveau :

-Comment savez-vous… enfin…

Je n’osai pas lui demander d’où ces informations lui venaient, en tant que membre d’Al-Thamen, il devait avoir quelqu’un comme Judal qui lui avait parlé de moi… D’un point de vue strictement de guerrier, qu’on parle de nous, dans un camp comme dans l’autre, pouvait être flatteur, mais je ne crois pas que c’était son intention de me flatter… J’écoutais nerveusement la suite.

Il me fit alors un discours que j’écoutai d’une oreille distraite sur l’honneur et sur le fait qu’il n’était pas un monstre, qu’il avait des sentiments… J’écoutais à peine ces paroles qui me semblaient vide d’intérêt, car certes je n’avais pas fait bonne figure en ce lieu depuis mon arrivée… mais il fallait me comprendre : j’étais lin de tous ceux que j’aimais, je les mettais dans un sale danger, j’étais enchaîné dans un endroit obscure avec pour seule compagnie deux mages don un c’était amusé à faire des expériences sur ma personne… Enfin… Je gardai le silence jusqu’à temps qu’il me demande LA question qui tue :


Scylla:

Mes yeux, malgré moi, se mirent alors briller d’une flamme de peur mal contenue… Il ne voulait quand même pas faire du mal à l’élue de mon cœur? En prononçant tous ses noms, que je mente ou dise la vérité, je risquais de mettre quelqu’un dans l’embarras le plus total… je ne devais rien dire… J’en avais déjà trop dit… Mais évidemment il insista, allant jusqu’à me donner un choix de réponses en ricanant…  

Je soupirai de lassitude.

Il fit finalement un discours sur Sadjia et je m’aperçus alors que… son informatrice était… la princesse de Babylone que…? M’en voulait-elle à ce point pour ce baiser? Était-elle devenue… sombre à cause de moi?

Avait-elle joint Al-Thamen? Trop découragée face à tous les soucis que son père lui faisait subir? Je finis par parler, sous la tension  qui montait :


-L’histoire entre Sadjia et moi est bien complexe, mais il ne s’agit pas d’amour. Je crains d’ailleurs qu’elle a subi, par ma faute, beaucoup de tensions et a sans doute fait quelques folies depuis…enfin...

En disant cette dernière phrase, ma voix était tremblante. Jamais je ne parlai d’Eris… Je ne voulais pas la mettre en jeu dans cette histoire : il y avait déjà assez d’Aladdin que j’avais mis dans l’embarras.

D’ailleurs, à ce que j’en comprenais, Sadjia était déjà dans les embrouilles. La suite du discours de Scylla était… .étrange et me rappelait encore une fois dans quelle merde j’étais tombé et qui risquait de mettre tout le monde dans la même situation que moi :  il disait vouloir parler avec moi en ami de… Sindoria et de Sinbad. Louche, très louche. Même très las et ayant la tête en vrille, je n’étais pas assez cinglés pour parler de ça avec... un membre d’Al-Thamen…

Sachant que je n'allais sans doute pas tombé si facilement dans ce panneau, il n'attendait pas encore ma réponse et se  leva alors, se dirigeant vers la table en face de moi. J’ouvris grand les yeux : s’il se trouvait, il voulait me torturer si je ne répondais pas? Mais je ne succomberais pas… jusqu’à mon dernier souffle, je promettais de ne plus mettre personne dans une situation critique… Mon cœur battait la chamade qu’est-ce qu’il manigançait?

Scylla:

[i]J'essayais de me calmer, Scylla ne semblait pas vouloir me faire du mal... enfin... je crois, puis je regardai le verre d'eau et murmurai un maigre:


-J'avoue avoir encore soif... mais...

Je ne finis pas encore ma phrase comme si j'étais toujours un peu confus.

Puis, je sursautai au moment où il sortit son sceptre. Malgré les paroles posées et ‘’rassurantes’’ du jeune homme, ce geste me mettait en garde, ce geste et les deux sorts qu’il lança… mais je ne me débattis par longtemps, car je me ramassai assez vite… les poignets déliés le corps vacillant vers l’avant au moment où quelque chose de dure, sans doute la chaise, me rattrapa. Toujours un peu affaibli, je restai dans cette position un moment, telle une poupée de chiffon.


Scylla:

Venait-il vraiment de me délivrer? Mais… dans quelle raison? Était-il vraiment… bon? Je veux dire, c’était peut-être en fait un bon ami d’Aladdin qui m’avait joué le tour des méchants et qui étaient venus me sauver? Espoir. Je relevai la tête, puis je déposai un pied, puis un autre au sol. Mes jambes tremblaient comme des feuilles de papier au vent, mais je tenais debout, tentant la chaise pour me soutenir, quand je lui lançai, l'esprit toujours un peu embrouillé dans sa logique qui faisait défaut :

-Pourquoi faites-vous cela? Êtes-vous un ami d’Aladdin? Est-ce lui qui… vous a parlé autant de moi? Tu vas e laisser partir, hein? C'est pour lui que tu fais ça, dis?

D’un coup d’œil rapide, je trouvai l’endroit où se trouvait ma dague et l’endroit où était la porte…  Je pourrais tenter de quoi si jamais mes espoirs étaient vains.

*Et je pourrai peut-être enfin sauver les marins, aller voir ce diplomate et… être libre.*
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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptySam 9 Aoû - 0:42



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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] EmptyLun 11 Aoû - 23:10

Escorté de deux gardes, je m’avançai vers la petite estrade qui était installée devant moi, et, après avoir salué le Chancelier Mogamett, je lançai un petit regard complice en direction de la fratrie de Parthevia, un puissant duo de magiciens de Haute-Classe ayant une influence certaine au Conseil. L'aînée, Myers, était une professeur respectée au sein de l'Académie et avait des talents guerriers non négligeables. Il y'a très longtemps, j'avais eu l'honneur de combattre à ses côtés contre les troupes de Mystania et, je devais le dire, sa maîtrise la Lightning Magic était très impressionnante. Le cadet, Doron, était un spécialiste de la Life Magic et, si il n'était pas aussi puissant que sa sœur, il était encore plus sadique qu'elle, prenant un malin plaisir à tourmenter les goï....Autant dire que nous nous entendions très bien. J'avais ordonné à Myers de se placer au niveau des gradins à ma droite, en compagnie de tous nos partisans, ce qui me permettait d'évaluer au mieux le rapport de force qui opposait mes alliés à ceux de Mogamett. En analysant la composition des deux camps en présence, j'arrivai au triste constat que nous étions à égalité. Il fallait que les partisans de Mogamett soient envoyés en première ligne lors de la guerre civile qui s'annonçait. Prenant une profonde inspiration, je serrai de mes mains le petit support en bois qui servait en temps normal à déposer des ouvrages ou des feuilles de papier et décidai d'expliquer la situation à l'assemblée, avec la fourberie qui ma caractérisait si bien . Prenant un air des plus détendus et une voix plutôt sereine, je fixai alors le Chancelier dans les yeux:


-"Monsieur le Chancelier, mes chers confrères, si je suis venu aujourd'hui, c'est pour vous faire part d'une situation extrêmement préoccupante. Comme vous le savez tous, un navire provenant de Sindoria a échoué sur nos côtes ce matin. Les recherches pour retrouver le navire et son équipage, menées par mes équipes, ont été couronnées de succès. Mes hommes ont capturé l'équipage et se sont saisis des restes de la cargaison du navire....le capitaine semble avoir été tué lors de la tempête qui a conduit le bâtiment a violer nos frontières maritimes. Après avoir conduit les marins dans le quartier de détention du cinquième district, j'en ai interrogé certains et il s'avère que ce bateau se dirigeait vers l'Empire Reim en vue de réaliser d'importantes tractations commerciales. Vous me direz que, dans ce cas, ce navire ne représentait pas une réelle menace et qu'il ne nécessitait pas de mettre notre cité en état d'alerte. Or, cela est faux ! En effet, pourquoi ce minable roi goï de Sinbad voudrait traiter avec un Etat comme Reim ? Dois-je vous rappeler que cette vieille sorcière de Schéhérazade veut mettre la main sur Magnostadt afin de renforcer son Empire et faire face à l'expansion grandissante de Kou ? Dois-je vous rappeler aussi que cet imposteur de Sinbad craint notre pays qui s'étends chaque jour et tend à concurrencer Sindoria ? En vérité, chers confrères, je pense que cette tractation commerciale avait un autre but qu'un simple échange d'intérêt économiques...il y'avait peut être une alliance à la clé afin de mettre hors d'état de nuire notre glorieuse et jeune nation !"


Ma dernière phrase avait fait l'effet d'une bombe et les grands esprits de l'assemblée s'éveillèrent d'un coup, dans une sorte de vacarme qui ne semblait pas perturber Mogamett qui me regardait d'un air sévère, comme si il avait pris conscience des plans qui agitaient mon esprit. D'un côté, Myers et ses partisans appelaient à la guerre contre Reim et applaudissaient vivement après mon discours. De l'autre, des confrères un peu emportés m'accusaient de vouloir faire naître la discorde au sein de notre ordre et me traitaient de tous les noms. Quant à moi, je regardai toujours le Chancelier Mogamett dans les yeux, pour le convaincre de la véracité de mes propos et le rallier à ma cause. Je savais que ce vieil homme, bien que d'une grande sagesse et plutôt tempéré, avait vécu assez de malheurs pour se laisser prendre au piège de penser avec le cœur. Au bout de 5 minutes, son regard changea et se montra bien plus bienveillant, il tapa alors le sol avec sa baguette pour calmer l'assemblée et se leva de son siège. Enfin, j'allais savoir si, oui ou non, le plan que je planifiais depuis mon arrivée à Magnostadt allait fonctionner. Tout le monde regagna sa place dans un silence de cathédrale et l'homme fort de notre pays pu enfin parler:


-"Un peu de silence je vous prie! Ce comportement n'est pas digne de magiciens comme vous. Les accusations que portent Zarad Entreri sont assez graves pour ne pas les ignorer, et elles sont justifiées. Toute ma vie, j'ai rêvé d'un pays où vous, mes enfants, pourrez vivre en paix sans que personne ne vous oppresse. Aujourd'hui, notre désir de tranquillité et de prospérité est menacé par les souverains goïs qui, avec la cupidité et le vice qui les caractérisent si bien, veulent mettre la main sur Magnostadt et s'approprier notre savoir pour l'utiliser à des fins égoïstes. Vous savez, je ne suis pas un partisan de la guerre et je ne le serais jamais. En revanche, il faut parfois attaquer pour montrer aux autres notre force et subsister dans ce monde dominé par la violence. Soyez rassurés, je ne compte pas faire entrer notre pays en guerre contre Sindoria ou Reim mais je compte bien leur envoyer un message fort dès maintenant. Je compte envoyer une délégation à Sindoria et leur poser un ultimatum: soit ils arrêtent leur manigances avec Reim, soit le Royaume des Magiciens devra être considéré comme un ennemi. Si ce Sinbad est si sage qu'on le dit, il choisira la paix plutôt que la guerre. Cependant..."


Soudain, le discours de Mogamett fut interrompu par deux puissantes explosions qui firent trembler le sol de la salle d'audience. Un garde entra précipitamment dans la salle, essoufflé et en sueurs, puis s'inclina rapidement devant le vieux Chancelier. Essayant de reprendre ses esprits, il s'appuya sur sa lance pour tenir debout et nous regarda tous avec des yeux d'enfant perdu qui faisait peine à voir. Un silence de mort régnait dans la salle et, alors que Mogamett fit signe au soldat de parler, je pu apercevoir pendant l'ombre d'une seconde de l'inquiétude sur le visage de ce vieux croulant. Aidant le soldat à prendre ma place sur l'estrade, je regardai Myers en hochant doucement la tête. J'avais ordonné aux magiciens ralliés à ma cause de porter des brassards rouge afin de ne pas être pris pour cible par les rebelles goïs durant la révolte...révolte que j'allais réprimer dans le sang en me servant des alliés de Mogamett pour déséquilibrer le rapport des forces et récolter le maximum de soutien pour devenir le maître du pays. Tout tremblant, le soldat se mit à pleurer tout en expliquant la raison de sa présence ici:


-"Sei...Seigneur Mogamett...c'est les habitants du 5ème District! Ils se sont soulevés et massacrent les habitants des 4ème et 3ème Districts!! Ils ont des armes magiques Seigneur Mogamett ! Des armes magiques ! Aidez-nous...pitié."


Mogamett se leva et, d'un pas vif associé à la démarche si élégante qui faisait de lui un homme charismatique pour les magiciens, il descendit une à une les marches des gradins où il était assis quelques secondes auparavant pour se retrouver devant le garde apeuré. A notre grande surprise, il eu une attitude plus bienveillante à l'égard du garde et, tout en lui tapotant l'épaule, il le rassura par des paroles qui paraissaient vraiment sincères:


-"Ne t'en fais pas, nous autres, magiciens, nous vous protégerons contre les agressions de ces mauvais goïs qui veulent nuire à la vie de leurs semblables. Si ils versent votre sang, ils devront en payer le prix car tout comme les magiciens présents ici, tu es un citoyen de Magnostadt. Sache que, même si ils ont des armes magiques, ils ne peuvent rien contre nous et notre savoir infini sur des phénomènes qu'ils ne peuvent comprendre. Tout comme nous, prépares toi à défendre notre cité."


Le soldat retrouva aussitôt le sourire et, après une dernier salut, il sortit en courant de la salle. Mogamett ordonna aussitôt à tous les magiciens de Haut-Niveau d'aller diriger les troupes qui défendaient les différents districts et de ramener l'ordre dans nos rangs. A ce moment là, je voyais très bien qu'il n'avait que faire du navire échoué sur nos côtes: il était si concentré dans la défense de la cité qu'il ne remarqua même pas que je m'éclipsai discrètement de la salle d'audience pendant que tous les magiciens se mettaient en rangs. Avant de m'en aller, j'avais demandé à Myers de prendre le commandement des magiciens fidèles à ma cause de les laisser en arrière garde des troupes de défense tandis que son frère Doron allait combattre en compagnie des autres magiciens. Dans les couloirs de l'Académie régnait un chaos difficilement imaginable. De toute part, je voyais les étudiants s'enfuir dans leur chambre, des gardes se rassemblant sous les ordres des magiciens qui criaient dans tous les sens, et ma surprise fut encore plus grande lorsque je regagnai mon bureau. Hashim m'attendait devant mais la porte était ouverte, comme si quelqu'un était parti précipitamment, sans doute cet imbécile d'Alibaba. Sans perdre un instant, j'ordonnai à Hashim de poursuivre le fuyard tandis que je refermai la porte de mon bureau. Je décidai alors de rejoindre la zone des combats dans le 3ème District.
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