AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

grand prince

۞ 1ère apparition : 08/08/2014

۞ Rukhs : 205

۞ Rukh rose : Naya, je te vengerai...

۞ Localisation : Empire Kou~ et où il y a des emmerdes.

Hakuryuu Ren
Hakuryuu Ren
grand prince

Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen] Empty
MessageSujet: Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen]   Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen] EmptyLun 22 Fév - 5:47

[HRP : Se référer à ce rp en cours : https://labyrinthofmagic-rpg.actifforum.com/t625-ensemble-nous-basculerons-le-destin-funeste-de-notre-famille-feat-hakuryuu-ren#5417 . Ça se passe après ! Vu il est en cours et que je ne sais pas s’il sera un jour fini, j’anticipe la suite…]

*Permets moi de me racheter, Hakuryuu. Nous devrions recoudre nos plais, nous avons le pouvoir de changer les choses, ensemble Hakuryuu. Car tu es le seul à avoir la même conviction que moi. Gyokuen est l'ennemie jurée de notre famille, et toi seul peut l'arrêter.*

Ces mots ne cessaient de me repasser en boucle dans la tête depuis que j’avais quitté le cimetière. Donc, Kouen avait toujours connu l’identité de la meurtrière de ma famille et… n’avait jamais essayé de l’incriminer d’aucune manière ? N’était-ce pas la preuve qu'il était bien sous le joug de l’infâme sorcière en m’incombant de la tâche de tuer cette mère qui n’avait jamais méritée ce titre ? Lui, qui était commandant d’armée possédait bien plus d’armes contre elle que moi, beaucoup plus d'armes pour renverser le pouvoir, pour devenir Empereur à la place de l’Impératrice. Beaucoup plus que moi, petit braillard d’une famille décimée qui n’avait qu’un djiin, une simple lance et un instinct de vengeance perçant comme armes. Et en plus Judal qui embarquait dans ces élucubrations ! Je commençais à me demander si ce n’était pas une façon pour eux que je me ridiculise ou que je me fasse arrêter … Et pourquoi me voulaient-ils comme Empereur, moi qu’ils ont passé leur temps pendant mon enfance à torturer ? Tant de questions, sans réponses.

Les aurais-je en venant ici, au palais de l’Empire ? Non. Je ne ferais que perdre mon temps et m’énerver davantage, mais je voulais m’assurer d’une chose: savoir à quel point Gyokuen connaissait l’existence de la « soi-disante » rébellion de son neveu et de son Magi. Évidemment, je ne vendrai pas la mèche d’un possible assassinat, mais je voulais seulement m’assurer que cette histoire n’était pas un piège ou un plan provocateur de Judal pour tester mes limites. Ça serait son genre.

C’est dans cet état d’esprit que je vins m’abriter de la pluie au palais, les vêtements encore salis par le sang et détrempés par le déluge. Malgré que ma lance fut rangée, je fus accueilli par un garde qui me prit par le bras en me demandant de préciser d’où le sang venait. À quoi je lui répondis :


- Une simple querelle qui ne vous concerne en rien, messire. Si vous voulez savoir, je n’ai tué personne. Je vous demanderais donc… de bien vouloir lâcher mon bras.

Cette dernière phrase je l’avais maugréé. Cacher ma mauvaise humeur sous ce masque de diplomatie était de plus en plus difficile. Cette rage. Toujours cette rage au cœur me consumait; me rendait fou.


Dernière édition par Hakuryuu Ren le Mar 23 Fév - 2:50, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas


Anonymous
Invité
Invité

Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen] Empty
MessageSujet: Re: Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen]   Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen] EmptyLun 22 Fév - 20:25

Quel temps exécrable aujourd'hui. C'était formidable. De gros et hargneux nuages noirs se livraient bataille à une pluie torride et sans pitié. Ce genre de météo ravissait Gyokuen au plus haut point : pour elle, on devrait fêter les moments de ce genre. Tous les jardiniers étaient désemparés et effarés, les valets courraient partout, et tous, tel qu'ils soient, abordaient une mine renfrognée. Aucun signe de joie, de bonheur, de chaleur, mais un énorme cataclysme désastreux orchestré avec talent qui s'abattait sur le palais. Que pouvait-on rêver de mieux ?

Bonne journée, donc. L'impératrice trouvait juste dommage que son travail soit si monotone : répondre aux sujets, paperasse, répondre aux sujets, paperasse, et encore, encore, jusqu'à ce que la soirée tombe et que plus aucune personne ne sollicite son aide, et la laisse tranquille.  

Tant pis, elle avait déjà la pluie, c'était déjà ça.

Alors qu'elle rêvassait, elle aperçut soudain un membre d'Al-Thamen qui traversait la salle impériale, doublait tout les valets offusqués, et se rapprochait d'elle à grands pas.

-Ah, se dit Gyokuen. Il se passe enfin quelque chose ici.

Arrivé à sa hauteur, le messager vint lui chuchoter à l'oreille les mots suivants :

-Votre fils majesté ! Hakuryuu Ren ! Il est ici ! Il semble gravement blessé, et épuisé...

-Mon fils ? Vous n'êtes pas sérieux. Que fait-il ici ? Je croyais qu'il voulait m'éviter à tout prix...

-Eh bien, il semblerait qu'il souhaiterait vous voir, majesté.

-Très bien, très bien. J'y vais de ce pas.

 
Ah, déjà qu'il faisait beau, son fils voulait lui parler. C'était vraiment une journée fantastique, se disait l'impératrice. Elle était très impatiente de le rencontrer. Que pouvait-il bien vouloir lui dire ? Qu'est-ce qui était assez fort pour pousser son très cher fils adoré à venir la voir ? Enfin, elle aurait la réponse à toute ses questions dans très peu de temps.

Le palais parcouru, Gyokuen aperçut son enfant. Qu'il était beau, qu'il avait grandi... Mais elle remarqua aussi autre chose. Il semblait trempé, et ses habits étaient tous salis par de la boue, mélangée à l'eau de la pluie et... du sang. Du sang ? Le serviteur n'avait donc pas menti, Hakuryuu s'était donc bien blessé. Qu'avait-il encore fait ?

Un autre détail attira l'intention de la mère : le jeune prince semblait furieux.
Eh bien, cela risquait d'être intéressant !

-Bonjour, Hakuryuu ! Comment vas-tu mon chéri ? demanda-t-elle, avec un sourire des plus maternels et rassurant qui soient. Dis moi, qu'est-ce qui t'amène au palais ? Tu es le bienvenu, tu sais, tu pourrais passer plus souvent. Parce que... tu manques à ta pauvre mère, mon enfant. Elle s'ennuie de toi. Enfin ! Maintenant, tu es là, c'est le principal, non ? Oh, mais tu semble, trempé, et blessé ? Qui a donc osé pointer la lame sur le prince impérial que tu es ? Vite, il te faut des soins. Nous parlerons une fois que tu seras remis sur pieds. Gardes ! ordonna-t-elle. Emmenez mon fils à l'infirmerie du palais, appelez des médecins, allez lui chercher des vêtements propres et des serviettes, et préparez lui du thé chaud ! Dépêchez vous, et que ça saute !

[HRP : Et voilà ! Excuse moi, c'est un peu court aussi... Dis moi si ça ta convient !]
Revenir en haut Aller en bas

grand prince

۞ 1ère apparition : 08/08/2014

۞ Rukhs : 205

۞ Rukh rose : Naya, je te vengerai...

۞ Localisation : Empire Kou~ et où il y a des emmerdes.

Hakuryuu Ren
Hakuryuu Ren
grand prince

Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen] Empty
MessageSujet: Re: Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen]   Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen] EmptyMer 24 Fév - 6:18

[HRP : Finalement ne change rien à ta réponse, j’ai déjà trouvé une réponse !]

Des pas pressés claquaient le sol. C’était elle. Elle avait répondu à l’appel.  Qu’allait-elle bien trouver à me déblatérer  comme idiotie en me voyant dans cet état ? Jouerait-elle les hypocrites en s’amusant à enfoncer le couteau dans la plaie ?  Je levai la tête, le garde avait sa main toujours posée sur mon bras comme s’il voulait m’empêcher d’approcher trop de l’Impératrice. Comme si j’allais lui sauter à la gorge publiquement dans le palais royal où, dans ma condition actuel, j’avais plus de chance de mourir sur une pique que d’égratigner ma mère ! Et puis, sa garde s’inquiétait-elle tant de ce que je pourrais faire ? À ce que je sache, ils étaient pour certains des mages, mais ils ne lisaient pas dans les esprits. Tentant de garder mon calme diplomatique, je ne pus m’empêcher de légèrement serrer les poings en attendant la voix mielleuse de la sorcière ; d’un autre côté, je me débattais pour qu’on me lâche enfin. Je n’avais rien fait après tout ! Enfin, pas encore.

Gyokuen:

Ce sourire… ce même sourire qu’elle avait le soir de leur mort… Je tremblais de rage, même si pour quelqu’un qui ne saisissait pas cette réaction, je pouvais trembler de froid ou de faim… qu’importe. Mais elle, elle saurait que déjà elle réussissait à m’énerver et en saliverait. Je devais reprendre mon calme, ce n’était qu’un sourire après tout et puis, c’était moi qui étais venu à elle pour la solliciter, jamais elle ne m’avait convoqué… Je ne devais pas lui faire plus plaisir en me torturant ainsi.

Gyokuen:

Au lieu de me lâcher, le garde à ma gauche resserra l’étreinte. Ce fut au tour d’un deuxième garde de me prendre mon bras de bois. Je restai silencieux un moment, fulminant intérieurement. Elle n’avait pas à jouer un acte aussi héroïque soit-il, il sonnait faux. Et puis, Kouen avait déjà opérer telle humiliation sur lui en le soignant. Une chose était certaine, soit elle n’était pas au courant de ce qui s’était passé au village abandonné, ce qui serait très surprenant, soit elle feignait ne pas le savoir.  Quand le troisième garde partie chercher les médecins, j’élevai la voix :

-Mais vous avez fini de faire cette mascarade ? Je vais très bien, laissez-moi tranquille. Je ne veux que parler avec l’Impératrice…

Mon regard se rembrunit quand je soufflai :

-Seul…

Il était certain qu’avec tous ses vêtements en loque, je n’avais pas l’air crédible, surtout qu’à la fin de ma phrase, j’éternuai. Je finis par maugréer :

-Laissez faire les médecins, mais vous pouvez amener les vêtements et le thé… Ce sera plus de circonstance, n’est-ce pas ?

Je fis une pause avant de lancer  malgré moi –pour la diplomatie que ferions-nous pas comme connerie- :

-Mère.

Si je voulais qu’on nous laisse tranquille, je ne devais pas avoir l’air trop louche. Qu’importe où cette soi-disant collaboration avec Kouen et Judal me mènerait, je ne devais pas tout foirer à cause de mes émotions en dents de scie. Je devais me calmer… pour mes frères. C’était pour eux que je me battais, non ? Que je prenais des risques de plonger à pied joint dans les ténèbres. Pour eux. Que pour eux. Qu’importe le prix.

Et pour ce qui était de ma blessure, s’ils posaient des questions, je n’aurais qu’à leur montrer mon dos cicatrisé par Kouen, mais je ne pensais pas avoir à aller jusque-là. Surtout que Gyokuen devait bien se douter que je ne viendrais pas ramper devant elle pour avoir des soins, valait mieux mourir. Elle ne voulait que jouer sur mes nerfs. Elle n’avait eu qu'à apparaître devant moi et le tour était joué. Je devais être masochiste pour me présenter à elle, mais je ne fuirais pas. La revoir était nécessaire pour prendre des décisions importantes…


Dernière édition par Hakuryuu Ren le Sam 26 Mar - 17:53, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas


Anonymous
Invité
Invité

Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen] Empty
MessageSujet: Re: Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen]   Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen] EmptySam 26 Mar - 16:54

[HRP : J'ai essayé de parler à la première personne, mais je ne trouve pas ça très convainquant. Qu'en penses-tu ? Ah, et excuse moi pour le temps de réponse ET la longueur microscopique du message... ]

Hakuryuu clama qu'il n'avait pas besoin des médecins que je lui proposais. Eh, bien, comme il le souhaitait, c'était son problème, après tout. J'opinais de la tête en réponse aux regards interrogateurs des gardes. Ceux-ci haussèrent les épaules, et partirent aller chercher vêtements et rafraichissement.

Seuls quelques gardes, chargés de ma protection, bien qu'ils étaient tout aussi utiles que de flegmatiques larves répugnantes, étaient présents. Hakuryuu me regarda dans les yeux, l'air déterminé et dur. Il me dit :

"-Mère."


Oh, c'est bon, c'est bon, j'ai compris... mon petit lapin a envie de discuter.
Je réponds, en souriant :

"-Qu'il y a-t-il donc, mon petit agneau ? Tu as besoin de parler, c'est ça ? Viens ici... Maman Gyokuen est là pour toi... Elle est prête a t'écouter et à te décharger de toutes les pierres noires qui pèsent sur ton cœur. Tu peux tout me dire, tu le sais, n'est-ce pas ?"

Je peux sentir comme une certaine haine dans le visage de mon canard en sucre. Évidemment, évidemment... cela n'a rien d'étonnant.

Mais, après tout, s'il est ici, il y a bien une raison qui en vaille la peine. Le sang dans mes veines bouille d'impatience à l'idée des informations croustillantes qu'Hakuryuu va m'apprendre.

Hmm... peut-être qu'il est dérangé par la présence des gardes ? D'une voix sèche, je leur demande de quitter les lieux sur le champ. Ainsi, à présent, nous sommes seuls.

"-C'est ce que tu voulais, n'est-ce pas ? Maintenant, plus personne ne peut nous entendre, nous sommes juste tout les deux... juste toi et moi. Alors, parle, dis-moi ce que tu veux." dis-je, avec une once, peut-être ? d'intimidation dans le ton.

Que va-t-il bien me dire ?
Revenir en haut Aller en bas

grand prince

۞ 1ère apparition : 08/08/2014

۞ Rukhs : 205

۞ Rukh rose : Naya, je te vengerai...

۞ Localisation : Empire Kou~ et où il y a des emmerdes.

Hakuryuu Ren
Hakuryuu Ren
grand prince

Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen] Empty
MessageSujet: Re: Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen]   Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen] EmptySam 2 Avr - 6:22

[HRP : Dis-toi que mon record d’attente pour un membre a été une réponse en 6 mois donc, pas d’inquiétude. Pour la personne, si tu te sens mieux au « elle » continue au « elle », souvent nos personnages nous « dise » quelle personne ils préfèrent. Pour la longueur, c’est court, mais tu as dit ce qu’il fallait pour me faire réagir 8D]

Je pris prestement les vêtements qu’on m’offrit. Je fis une légère salutation respectueuse. Si je voulais garder les apparences intactes pour avoir une chance qu’on me laisse en tête-à-tête avec « l’adorable » Impératrice, je ne devais pas trop être désagréable. Je soupirai. La présence de cette garde prête à me sauter dessus au moindre geste douteux m’exaspérait. Comme si avec mon état actuel et au palais royal, devant tout le monde, j’allais m’exécuter. J’avais plus de classe que ça. J’étais un Ren après tout. Je préférais les coups fourrés. Et puis, je paranoïais, mes intentions n’étaient pas tatoués sur mon visage comme ma balafre, témoin du début de ma déchéance.

Gyokuen:

Je serrai les poings sur le pommeau de ma lance et je froissai les vêtements propres. Toute ma logique avait envie de s’envoler d’un coup tant toutes les parcelles de mon corps frémissaient sous le dégoût que cette femme m’apportait au cœur. L’espace d’un instant, je m’imaginais me promener avec sa tête au bout de ma lance et éclater de rire en disant au peuple : « Voyez votre Impératrice, maintenant, vous verrez, elle aura plus d’idées en tête en prenant l’air ainsi. » Pendant que je fantasmais en silence, la garde royale s’éloigna. Je fronçai les sourcils, me demandant ce que sa mère essayait de faire. Simple. Me mettre en confiance  pour mieux me manipuler, évidemment. Je ne me ferais pas avoir !

Gyokuen:

-Vous l’avez dit vous-mêmes, « mère », je ne suis pas présentable. Je vais aller me changer et quand je reviendrai, nous nous installerons dans les jardins pour discuter, comme lorsque j’étais enfant et qu’Hakuren et Hakuyuu me racontaient des histoires avant de m’endormir. Vous vous en souvenez ? dis-je d’un ton qui puait l’ironie.

D’un pas rapide et saccadée, je me dirigeai jusqu’à la salle d’aisance. J’y restai plusieurs minutes qui me parurent des heures, ruminant des pensées bien sombres ayant décidé d'y prendre un bain pour me débarbouiller, puis j'enfilai les vêtements un peu grand pou ma taille... avait-elle osé me donner les vêtements de mes grand-frères ? Elle les avait gardés ? Un rien risquait de me faire perdre le peu de patience que j’avais réussi à garder, habitué aux petits surnoms de ma « mère », empestant l’hypocrisie, mais ce genre de détails me tendaient.

Chacun de mes pas me menant vers le jardin martelaient mon crâne déjà endolori par les battements répétés de mon cœur qui se secouait à toute allure dans ma poitrine.  J’entrai alors dans le jardin et regardai toutes les parcelles de ce lieu qui n’avaient pas changé, la seule chose qui était différente, c’était la raison pour laquelle je m’y trouvais et en présence de qui, pour le reste, tout était intact. Le moindre arbre avait été préservé, à mon souvenir, et avaient comme moi grandit. Un jardin de fleurs de toute sortes tapissait ce lieu qui sonnait faux, comme un jardin de ronces empoisonnées : ça lui ressemblait bien, préserver les apparences. Les cheveux dans le vent, je continuais à scruter le jardin en me remémorant des souvenirs de mon enfance. Je revoyais Hakurei portant une couronne de roses et notre grand frère la porter sur ses épaules pendant que mes cousins me taquinaient et me poursuivaient pour me voler mes affaires ; et les larmes se mirent à couler sur mes joues sans que je ne puisse les arrêter. J’étais en présence de la personne que je détestais le plus au monde et tout ce que tu trouvais à faire, c’était d’aller dans ses jardins et verser une larme ? Pathétique. Rapidement, j’essuyai mes joues avant que la vilaine sorcière n’utilise ma faiblesse contre moi et je me mis à imaginer comment la vie aurait pu être plus belle, plus douce si j’avais eu une vraie mère, aimante. Comment ça aurait été différent de lui présenter Naya, de me marier, d’avoir des enfants. Jamais je ne lui parlerai de Naya, ma douce, ma tendre ange. La vilaine sorcière essayerait de me l’enlever, comme tous les autres, si jamais elle connaissait mon attachement pour elle. Ah! Si jamais elle OSAIT toucher le moindre de ses cheveux, je promettais de la faire souffrir plus que quiconque n’a jamais souffert. Le vent tomba, j’entendis des pas. Je me retournai et je soufflai :


-Dis-moi, je veux savoir, une fois pour toute, pourquoi as-tu pris le risque de me garder en vie, répond, sale sorcière ! Pourquoi voulais-tu tant me faire souffrir ? Je n’avais que 6 ans et tu m’as tout enlevé ! MONSTRE ! Tout est de ta faute... je le sais, tout est de ta faute pour l’incendie, ce n’est pas un banal accident, je l’ai vu… je l’ai toujours su. Ne me mens plus. Je dois savoir avant de partir pour me trouver un avenir loin de toi et du mensonge. Je quitte Kou et jamais tu ne me reverras. Tu comprends, JAMAIS !''

Pendant que je gesticulais, lance en main, du sang pas encore complètement séché de Scylla coula le long du manche de mon arme.

Ce n'était pas tout à fait vrai, je ne quittais pas Kou totalement, mais plus jamais je ne viendrais à Kou dans mes habits de prince. Plus jamais je n'adopterais ce titre. Plus de retour possible.


*En fait, une fois avant de me revoir du haut d’Alma Torran.
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé

Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen] Empty
MessageSujet: Re: Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen]   Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Miroir, qui est... le plus fou ? [PV Gyokuen]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Gyokuen Ren [en cours]
» lorsque le temps des maginances arrive {Gyokuen&Hilel}
» Magie Blanche et magie Noire [PV Gyokuen Ren]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MAGI RPG :: Archives :: Rps (invités)-
Sauter vers: