L'Empire débarque à Sindoria, poussez-vous! [PV Airin, Koumei et Famita]- event

Ça devait bien faire 6 mois depuis la dernière fois où j’avais foulé la terre de Sindoria. Si ça n’avait pas été de mon envie de retrouver ma fiancée à laquelle Judal m’avait enlevé pour la revoir et la protéger, je ne serais jamais venu à cette fête. J’espérais que Judal ne serait pas de la partie et que Morgiana, Aladdin ou Alibaba ne me reconnaitraient pas. Surtout Morgiana.

Quand elle apprendrait que je m’étais fiancé à une autre femme qu’elle. Je les avais abandonné et tous trahis. Je n’avais plus le droit de les regarder en face.

C’est donc vêtu d’un costume de riche sultan que je m’étais mêlé à la foule et que j’avais fini par m’isoler dans un coin pour observer ce qui se passait. J’avais mon air revêche habituel et j’étais assis au mur du fond d’un des salons du lieu. Je n’aimais pas les foules et encore moins les foules masqués. Tout le monde devenait suspect : je me méfiais encore plus.

En tout cas, une chose était certaine : ce soir je ne boirais pas peu importe ce qu’on me dirait comme argument, j’avais eu ma leçon. Que de l’eau pour moi… Il y avait beaucoup de gens, je devais être à mon meilleur afin de ne pas révéler mes faiblesses à mes potentiels ennemis. Ah mais quelle idée absurde que cette fête. Oui, certes, Sinbad pourrait traquer à sa guise des membres d’Al-Thamen et se faire de nouvelles Alliances, pareil pour Ko et Reim… mais c'était quand même chaud comme initiative.

-Dommage que ce cher roi ne veule pas plus se mouiller que ça dans mes entreprises.

Je soupirai, puis je regardai l’anneau à mon doigt, dernier souvenir de Naya que j’avais avant que je reprenne mes projets en solo. Amèrement, j’étirai un sourire au souvenir de mon voyage sur le bateau avec Naya et Hikari et ce que j’avais vu aux archipels : à la base ce voyage « politique pour mes projets personnels » était vite devenu une aventure mémorable. Je n’aurais jamais cru me rattacher aussi vite à quelqu’un.

Je toussotai, ce n’était pas le temps de la nostalgie. J’allais retrouver Naya coûte-que-coûte et l’épouser qu’importe ce qu’en penserait Judal, Kouen, Morgiana ou la terre entière. Celle-là, je ne la perdrais pas…

Enfin, tout dépendrait de comment elle réagirait quand j’aurai commencer mon ménage d’Al-Thamen et que j’aurai tué la sorcière. Quelque chose me disait qu’elle n’apprécierait pas, elle qui était angélique, mais je ne pouvais plus reculer.

*Tiens quelqu'un vient vers moi...*

Je me relevai, tentant de prendre une position plus noble sans m'incliner, question qu'on ne me reconnaisse pas immédiatement, bien camouflé derrière mon turban de sultan, ma tunique qui me recouvrait la bouche et le masque de feuillage qui recouvrait mon visage.

**Invité** Invité

Airin surveillait la salle où il se trouvait d’un œil critique. Beaucoup de monde, tous masqués, sans aucun moyen de les différencier, donc beaucoup de menaces potentielles pour les princes Koumei et Hakuryuu. Argh, mais pourquoi avait-il accepté de venir, déjà… ? …Mis à part que cela faisait partie de son travail, bien entendu… Et mis à part le fait que Pjaah l’avait menacé de lui épiler le corps poil par poil s’il refusait une opportunité de rire et de s’amuser, aussi.

Il n’avait vraiment compris le pourquoi de l’insistance de son amie que quand cette dernière lui avait annoncé, avec un sourire démoniaque –sorcière !- que ce serait elle et Shin qui lui choisiraient son costume. Les sadiques !

Enfin, bref, il était sur place, à présent, et pester contre son sort, la Terre entière, la galaxie, l’univers, ses amies, la vie sexuelle des chaussettes et le destin ne le feraient pas sortir de cette fête. Il devrait subir avec dignité, comme toujours. Et Sirius aurait sans doute adoré y participer. Il était tellement joyeux, tellement curieux de tout, qu’une telle opportunité l’aurait fait bondir de joie.

Airin se colla une baffe mentale quand il sentit un froid mortel s’emparer de son cœur. Ne pas penser, ne pas réfléchir, oublier. Ce n’était pas le moment d’être mélancolique ! Il devrait attendre d’être seul pour déprimer.

Il soupira, puis se dirigea vers Hakuryuu, qu’il avait reconnu sa posture rigide, son regard orageux, et à son isolement…et aussi parce qu’il avait vu son déguisement, mais le Fanalis aimait bien penser qu’il était intelligent. Ca changeait.

(pardon, c'est très nul, mais je me remet dans le bain petit à petit ^^")

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