Deux nations différentes, deux personnes différentes. [PV : Hakuryuu Ren]

Meeting.

Il était tard. Les nuages s'assombrissaient , mais aucune goutte de tombait de ce ciel grisâtre. Pourtant, un instant, il était encore radieux, le ciel était encore dégagé, laissant un espace infini de couleur bleue. Peut-être... se préparait un orage. Je levais mon nez pour contempler chaque nuage qui se dissipaient et qui prennent place au-dessus de l'île. Le vent commençait à se lever, gentiment, puis violemment. La lumière était peu présente, hormis les lampadaires qui éclairaient leur chemin. Et assise sur un toit du palais de Sindoria, je me relevais, afin de traverser les couloirs extérieures, lentement et pas à pas, pour ainsi regarder les arbres et les feuilles se faufiler par le vent. C'est aussi ce qui m'amusait à Sindoria, ce n'était pas souvent qu'il y avait un temps assez triste.

En traversant ces couloirs, je ne vis personne. Cela me sautait vivement aux yeux. J'avais tellement l'habitude de croiser un des huit généraux ou Survival, mais cela ne faisait rien pour autant. A l'heure, ils devaient probablement prendre le dîner, ou alors, s'abriter en anticipant une pluie. Alors, j'ignorais ce fait, qui était plus ou moins inutile de s'inquiéter. J'avançais, tête levée, marchant au pas pour m'amuser. Je hochais ma tête sur le côté, observant le jardin qui suivait encore les couloirs. J'imaginais mon pays encore une fois. Je rêve de pouvoir y retourner, bien que ce soit encore impossible. Et deux fanalis erraient à Sindroria, ça me perturbait légèrement, car l'un deux l'avait réellement vu, le continent obscur. Je continuais de marcher, mais désespérément en lâchant un soupir.

En arrivant au bout, une personne restait tout de même dehors. J'avais pu le constater en sentant à l'odeur, mais je ne parvenais pas à reconnaître qui il était. C'était louche, celle personne avait l'air d'user de sa force en s'entraînant... Curieuse, je me précipitais à l'endroit de ce jeune intrus, seulement pour le dévisager. En outre, c'était une personne que je ne semblais pas connaître. Son visage ne me disait pas grand-chose, à part peut-être son style vestimentaire. J'allais envisager de lui parler, mais finalement, je ne trouvais rien à faire que le regarder. Je m'approchais lentement de lui, je l'observais, notamment son visage. La large cicatrice m'attirait le regard... Le vent devenait de plus en plus violent, mais tellement doux à la fois.

Meeting.

Un proverbe me dit qu'il faut tenter de vivre quand le vent se lève. A voir ce qui se passe, le vent voulait plutôt me pousser à rentrer à l'intérieur. Le ciel devint sombre de plus en plus et l'on entendit que le bruit du vent taper sur les murs et toits. Certains objets ne tenaient plus en place. Ce fut moins drôle que tout à l'heure. Heureusement que j'arrivais à maintenir mes pieds correctement, dans l'autre cas, je flotterais dans l'air. De plus, mes nattes me fouettaient sans cesse le visage à chaque tentative de rotation. Donc je les retenais par un autre élastique, pour ne pas tomber à bout de nerfs.

Ainsi, je ne faisais rien, hormis le fait que je ne détache pas les yeux sur ce jeune homme. Il continuait à perdre les sueurs en s'entraînant, c'était incroyable. J'observais chaque trais de son visage. Ce grain de beauté, ces cheveux ébènes, ces yeux en vairons, cette cicatrice, ces mouvements. Il me rappelait quelqu'un, appartenant à une nation que j'avais surement déjà visité. Surtout le fait qu'il s'approche de moi, hésitant et méfiant... C'était certain qu'il n'habitait pas Sindoria. Mon regard s'éteignait sur ce dernier, me voir pouvait perturber n'importe qui. La vérité était que j'étais complètement dans la lune. Mais c'est soudain que me revint le nom de la nation. Je prononçais alors à haute voix les trois lettres que titulait ce pays, sans que je n'y fasse attention. Après ça, ce jeune homme fut face à moi. J'ouvrais les yeux et distinguait les deux mains joins de celui-ci. Il se présenta. Alors, je fis de même.

- ... Je suis Oumayma. Je n'habite pas ici, mais je m'y promène et toi ? d'où viens-tu ?, répondais-je en hanchant la tête de côté. N'ais pas peur, tu sais, je ne veux pas te manger. Je souris. Je pouvais sentir d'ici une inquiétude envers une personne, alors il était plutôt nécessaire de prévenir, de mon point de vue. Je fus sûre à 100 % qu'il vient de Kou, je n'ignorais pas cela, et pourtant... Pourtant je ne veux pas me disputer avec lui. Je considérai à ce moment que s'il ne me fait rien, je ne l'agresserais pas. Je ne voulais pas rater l’occasion de tranquillement parler avec un Kou...