ÂGE : 24 ans
ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle
CAMP : Magnostadt
GROUPE : Magnostadt
STATUT : Mage de son, chercheur dans le domaine de la magie et de l'utilisation des rukhs.
CAPACITÉ(S) :
Eros est un magicien spécialisé dans la manipulation des sons. Il possède des affinités avec la magie d'eau et se débrouille plus ou moins bien en magie de vie. Le jeune homme connaît les bases, comme tous les magiciens confirmés de Magnostadt soit, le borg, les tirs de magoi, etc. Généralement, Eros n'emploie que des sorts de son qui attaquent le système nerveux de la personne touchée ou son oreille interne. Les ondes de choc qui émanent de sa baguette peuvent faire vibrer un mur jusqu'à son effondrement ou broyer les os d'une personne, à long terme. Il est capable d'entendre les pensées de personnes qui penseraient « trop fort ou trop haut » et peut envoyer ses pensées à qui bon lui semble, par un système codé de claquement de langue – transformant les ondes de ses claquements discrets pour qu'ils atteignent le cerveau du destinataire. Eros est aussi capable d'isoler quelqu'un dans le silence absolu, ce qui est certainement la pire des punitions.

Le jeune homme combine parfois les différents types d'éléments, notamment l'eau et le son. Cependant, il ne le fait que rarement, s'étant rendu compte qu'à partir d'une certaine intensité d'onde, il peut provoquer un raz-de-marée. Eros préfère donc s'abstenir, espérant ne jamais avoir recours à un tel cataclysme.

Dans la vie de tous les jours, il utilise une baguette fine en cristal, ornée de rubis et de saphirs, qui reste pour le moins discrète et pratique à transporter. L'un de ses gants lui sert de réserve à magoi.

Caractère :
Séducteur, aimable et charmant, voilà comment te décrivent les femmes. Ton joli minois en a fait tomber plus d'une et ce jeu t'avait toujours été divertissant. Certaines personnes voyaient en toi le potentiel d'un playboy, pour d'autres tu n'étais qu'un simple pervers, coureur de jupons. Cependant, par respect pour la gente féminine et par galanterie, tu n'allais jamais au-delà des flatteries ou de faire la cour à ces dames. Tu n'as jamais pris ce genre de relations au sérieux, sauf pour une seule et unique personne.

Tu n'as jamais été un enfant roi ou très gâté. Pourtant, tu te montres souvent possessif et extrêmement jaloux. Tu ne peux pas supporter qu'on touche ou qu'on vole une chose qui t'appartient. Tu montres toujours les crocs sous un sourire malicieux et sournois. De ce fait, tu es aussi un grand protecteur.

Tu envies beaucoup de monde… Mais tu ne le fais jamais remarquer. Tu étouffes ta jalousie et souris continuellement, tout le temps, même dans les moments durs. Tu n'apprécies pas qu'on s’aperçoive de tes faiblesses et encore moins qu'on te pointe du doigt pour ces dernières. Voilà pourquoi, toujours tu souris.

A te décrire de la sorte, on pourrait presque te croire solitaire, mais ce n'est évidemment pas le cas. Tu aimes la compagnie, qu'elle soit sérieuse ou amicale. Le lien social est une chose importante pour toi, toi qui es resté isolé toute ton enfance. Tu as besoin des autres pour vivre et garder ta tête sur les épaules. La solitude est ta pire ennemie. Tu la détestes tant qu'elle pourrait presque en devenir une phobie.

Il t’arrive aussi de sourire de manière naturelle et sincère. Moqueur et taquin, tu aimes embêter tes proches et tes collègues, instaurer une bonne humeur ou faire des farces à gogo. Tu as toujours été friand de toutes sortes de gamineries, bien que tu t'efforces toujours à être galant et respectueux. Au fond de toi, tu restes un grand gamin...

On peut aussi te découvrir sous un autre jour, plus doux et sensible lorsque tu décides enfin de baisser ta barrière. Au fond de toi, tu restes un enfant qui apprécie qu'on lui prête la plus grande attention. Capricieux, cela pourrait être ton dernier défaut.

Physique :

Tu es aussi élégant qu'élancé. D'une taille avoisinant les 1m78, tu ne te sens ni trop grand, ni trop petit. A dire vrai, cela t'importe peu et tu ne complexes pas sur tes aspects physiques. Ta peau est d'un blanc immaculé et n'ayant essuyé que très peu de combats en général, tu ne possèdes aucune cicatrice et aucun handicap qui pourrait en découler.

Tes cheveux sont eux aussi très clairs, proches de l'argent et aux reflets bien bleutés. Mi-longs et en bataille, tu te contentes d'une simple pince en forme de pique pour retenir quelques mèches sur le côté gauche de ton visage. Ta frange est longue et cache parfois tes beaux yeux bleus-violacés. A noter aussi que deux épis te mènent la vie dure, triomphant toujours, au sommet de ton crane. Un tatouage, prenant la forme d'un pique de jeu de cartes et de couleur bleue, se trouve près de ton oeil gauche.

Concernant ta tenue habituelle, tu aimes t'habiller de manière sobre, sans pour autant en oublier l'élégance et la finesse. Généralement, tu favorises une veste noire à motif gris, très légers, finissant en queue de pie. Une cravate sombre est suspendue à ta chemise bleue à rayures noires. Tes gants sont bleu marine et l'un d'entre eux possède une pierre au niveau du dos de la main. Tu portes un pantalon à carreaux bleus et noirs, encore une fois, dont un pan se trouve au-dessus d'une de tes hautes bottes lassée, tandis que l'autre pan se trouve dissimulé par la chaussure. A bien y regarder, on ne remarque quasiment aucune symétrie dans ton apparence, ce qui te confère un charme supplémentaire - en plus de tes lunettes de soleil en quartz fumé, héhé.

Aux yeux du royaume de Musta'sim, la famille Spades n'était composée que de simples citadins, promettant loyauté et respect à leur souverain. Il s'agissait d'une simple famille, banale comme tant d'autres. Du moins, c'est ce qu'avaient cru tes parents avant que vous ne voyez le jour, toi et ta sœur jumelle.

Il y a un peu plus de 24 ans, vous êtes tous deux nés un jour de printemps. Il faisait beau et doux. Vous, ainsi que votre mère, étiez en bonne santé. L'accouchement fut long, mais se passa sans problème particulier. On vous donna alors les noms de « Eros » et « Delia ».

Avec un nom comme le tien qui ne signifiait rien d'autre qu'amour, tu pensais couler des jours paisibles au sein d'une famille aimante et normale, en compagnie de ta tendre soeur. Tu ne t'attendais certainement pas à passer une grande partie de ton enfance caché des regards.

Un magicien… Voilà ce que le destin avait souhaité que tu deviennes. Une personne dotée des pouvoirs les plus malsains et les plus dangereux. Quand tes parents prirent conscience de ton potentiel, ils te firent de suite enfermé. Tu ne comprenais pas pourquoi, mais pour ton bien tu ne devais pas sortir de cette cage. Ton père aurait préféré se débarrasser du poids que tu faisais porter aux Spades, mais ta mère tenait trop à toi pour te mettre ainsi à la rue. Ne pouvant guère faire autre chose, tu te montras docile et patientait derrière les barreaux. Cela ne signifiait pas que tu vivais dans la misère. Nourris, disposant d'un lit et d'une bibliothèque, tu passais ton temps à lire, dormir ou rêvasser devant ta fenêtre. Ta sœur venait régulièrement te voir, bien qu'elle n'en avait pas le droit. Comme à votre habitude, vous ne vous parliez pas beaucoup. De simples regards suffisaient à discuter et ta magie du son vous permettait de communiquer par la simple pensée, de quoi rester tranquille, sans être surveillés ou interrompus.

Ton enfermement te gâcha ton enfance. Tu ne connaissais personne d'autre que les membres de ta famille qui daignaient encore venir te voir. Ce manège dura jusqu'à tes 14 ans, jusqu'à la rébellion des mages qui frappa violemment le royaume et mena à la perte de ce dernier. Ta famille avait fui, tous sauf ta sœur jumelle qui était restée auprès de toi. Des inconnus vinrent te libérer, se présentant comme étant des magiciens, des confrères. Bien que réticents concernant le cas de Delia, ils finirent par accepter de vous prendre sous leur aile et de vous accueillir dans ce tout nouveau pays qui venait tout juste de naître : Magnostadt.


Durant les années qui suivirent, toi et ta sœur furent séparés, les magiciens jugeant qu'il ne t'était pas utile de côtoyer de simples humains. Fidèles à vos convictions, vous passiez outre la règle au tout début, finissant quand même par vous perdre de vue au bout de cinq ans. Delia se démenait pour rester dans l'armée de Magnostadt, bien que son grade était des plus ridicules. Néanmoins, sa technique de combat à l'épée et sa maîtrise des objets magiques – bien que ne pouvant les utiliser à leur maximum – en avait épaté plus d'un.

Quant à toi… Tu avais suivi les cours de l'académie, te démarquant aussi bien par ton charme naturel et séducteur que par ta curiosité et bon sens. A la fin de ton cursus, tu intégras la section de recherches, étudiant les rukhs et leur comportement. Depuis quelque temps, tu t'obstines à obtenir une magie « marquée », soit d'utiliser les rukhs pour former des tatouages. Le possesseur de ces tatouages verrait alors ses compétences décupler et un simple humain pourrait même entrevoir quelques aspects de la magie et braver les interdits. Malheureusement, ce projet n'en est encore qu'à ses débuts et ne semble pas encore fructifiant. A toi de ne pas baisser les bras et d'aller au bout de tes  idées.

Tu avais beau avoir un certain succès auprès de la gente féminine, tu persistais à rester seul, ne faisant que jouer avec ces mesdames. Cela t'amusait et parfois t'ennuyer. Ton charme ne jouait pas systématiquement en ta faveur. Des fois tu te demandais si tu n'étais pas maudit, commençant à devenir superstitieux. Au son de ta voix, certaines femmes devenaient soudainement étranges et tombées temporairement sous ton charme. Ta magie du son devait y être pour quelque chose, à tes dépens.

Néanmoins, tu rencontras une femme, Cassandra, qui ignorait cette malédiction malgré le fait qu'elle travaillait avec toi et t'entendait souvent. Par jalousie ou autre chose, elle ne réagissait pas comme les autres dames au son de tes paroles. Cela t'intrigua et tu décidas de forcer le destin. Cette relation commença par de nombreux conflits et la route pour gagner la confiance de la magicienne semblait longue et sinueuse. Et pourtant… Un étrange sentiment t'envahit et te poussa à solidifier cette relation : tu étais tombé amoureux. Désarmée par ta détermination et tes avances, elle finit par accepter d'être ta compagne, au bout de plusieurs mois. Jamais tu ne t'étais sentie aussi heureux qu'auprès d'elle ou dans ses bras.

Ces instants auraient pu durer plus longtemps, si la jeune femme t'avait averti plus tôt de sa grave maladie. On ignorait de quoi il s'agissait, mais de violents maux de tête et des vertiges la prenaient irrégulièrement. Sa vision se troublait souvent et cela débouchait parfois à des évanouissements et des saignements. Calme et se voulant rassurant, tu lui souriais toujours, évitant au mieux de te faire des films. Tu décidas d'apprendre la magie de vie, mais cela n'était guère ta spécialité. Il était d'ailleurs bien trop tard pour que tu ne puisses faire quelque chose ou la sauver.

Un jour, elle s'évanouit, ne se réveillant point de suite. Elle n'était pas morte, mais restait inconsciente. C'est au bout de plusieurs semaines qu'elle se réveilla à nouveau. Tu étais soulagé, mais bien loin d'être au bout de tes peines. Cassandra était devenue une véritable poupée dépendante à tous les niveaux. Elle semblait vide et ne parlait plus. Si on ne lui donnait plus de nourriture, elle ne mangeait plus par elle-même. S'affaiblissant petit à petit, elle atteint rapidement le point de non-retour. Tu ne parla à personne de son décès, la faisant passée encore pour vivante et ne pouvant accepter un tel événement. Tu avais beau le savoir au fond de toi, tu refoulais toujours cette idée, n'arrivant pas à tourner la page. Dans ta chambre, dans laquelle tu ne dors plus désormais, est entreposé son corps. Tu stoppes de manière permanente la phase de décomposition avec la magie de vie, conservant ta bien-aimée le plus longtemps possible. Tu redoutes le jour où elle disparaîtra. Souvent tu lui parlais, souvent tu essayais de communiquer par la pensée, comme tu le faisais si bien avec ta sœur jumelle, il y a un temps. Mais tu n'étais pas assez compétent ou assez fou pour entendre la voix des morts.

Depuis, il t'arrive de boire beaucoup, histoire d'accuser le coup. Parfois il t'arrive de flirter avec d'autres femmes pour te changer les idées. Inconsciemment, une partie de toi voulait oublier Cassandra, tandis que l'autre s'accrochait désespérément à un espoir futile. Déchiré, tu ne sais toujours pas trop quoi entreprendre… Ce manège dure depuis deux ans. Quelqu'un finira bien par comprendre ce que tu caches si précieusement. Bien que l'idée en elle-même ne t'enthousiasmait point, tu étais bien résigné à payer ton crime moral si jamais le corps de Cassandra venait à être découvert.

Pour l'heure, tu t'attaches à ton travail et à tes projets. Tu te changes les idées en pensant à autre chose. Tu avances peu à peu, sans pour autant aboutir. Garder le moral et l'esprit en ordre était parfois plus compliqué que tu ne le pensais. Il t'arrive souvent d'être convoqué pour interroger des humains, des témoins et des coupables. Tu aimais beaucoup ces derniers, les coupables… Ils étaient comme un défouloir à tes yeux. De petites marionnettes qu'on pouvait briser mentalement et sur lesquelles tu t'amusais à expérimenter ta magie de prédilection : le son. Tu ne retenais pas tes coups. En revanche, il était contre tes principes de t'en prendre à quelqu'un sans raison particulière. Un vrai gentleman… ou pas.

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