ÂGE : ?
ORIENTATION SEXUELLE : ?
CAMP : Indépendant.
GROUPE : /
STATUT : Magi.
CAPACITÉ(S) :

Audition avancée :
Il possède une exceptionnellement bonne audition, suffisamment pour entendre tout ce qui se passe dans un royaume entier.

Connaissance avancée :
Il a les connaissances de toutes ses vies précédentes ce qui fait de lui une personne très instruite, y comprit sur Alma Torran.

Bâton magique :
Son bâton ressemble à une canne à pêche. Il s'agit d'une longue tige avec des fils courant le long de celui-ci formant des boucles à intervalles irréguliers. Il a une plume blanche au sommet et est apparenté à une lance sur le bas.

Magie :
En tant que magi, il a cependant accès a une quantité infinie de rukh. Il utilise principalement la magie de la vie mais connait probablement les huit types différents.

Création de donjons :
Il peut créer ou détruire des donjons.

Borg :
Ce qui est dit pour être la preuve d'un magicien. Il est une capacité défensive et bloque les attaques avec de mauvaises intentions. Il bloque également les attaques physiques et attaques magiques à un certain degré. Sa force, cependant, dépend de la personne qui l'utilise.

Magie de gravité :
Yunan est capable d'utiliser ce genre de magie et de voler.

Al-Kimia Al-Qadima :
Yunan rassemble les petites particules dans le monde et les reconfigure pour créer des choses différente. Il peut créer une maison ou de la nourriture en seulement quelques secondes.

Magie de clairvoyance :
Yunan est capable d'utiliser cette magie et de projeter ses souvenirs depuis les rukhs.

Caractère :

L'esprit est gai et le coeur gonflé par l'espoir, la démarche parfois dansante et parfois guindée, l'air prêt à s'envoler, emporté par des rois et des conquérants inexistants. Incapable de concrétiser ces choses impalpables, paisible et lumineuses qu'il rêve de toucher du doigt mais que seuls ses yeux clos peuvent entre-apercevoir lorsque l'obscurité couvre le réel. Il sourit, le regard vague et étrangement voilé, plein de cette mélancolie et de cette espoir désespérée qu'aurait une personne refusant d’abandonner. Il sourit, parle plus qu'il ne danse avec les étrangers, ris aux éclats trop fréquemment et tente du mieux qu'il peut de ne pas briser l’équilibre fragile qui maintient le vrai et ce rêve quotidien qu'il respire sans relâche. Armé de savoir et de magie, il se plait à se conforter dans l’utopie du moment attendant avec impatience ce qui pourra lui permettre d’amener ces merveilles à la réalité.

Une étrange froideur émane pourtant de tout son être. Inaccessible et pourtant si proche, il est fait de mystère et de question. Yunan est passion. Yunan est sanguin. Yunan est joie, peine, colère, marrant, prudence, bonté, obstiné... Yunan est puissant, Yunan est faible, Yunan est riche, Yunan est pauvre, Yunan dresse des Lions, Yunan danse avec les constellations, Yunan trinque avec les nuages, Yunan est mit au banc de la société, Yunan joue du violon. Yunan ne fait rien. Il porte les étoiles, fait des voeux, parle aux anges, puis se rêve suppôt de Satan. Ses goûts changent et s'échangent encore, comme les croyances qu'il accumule sans savoir sur laquelle s'arrêter. Yunan est tout le monde à la fois, Yunan n'est personne. Aussi absent que présent, fantomatique et psychédélique, il s’enquière d’un rôle à chaque lever du soleil portant un masque différent chaque jour. Jonglant tel un véritable artiste entre plusieurs identités mal définies, le temps ne lui sert qu’à affiner ses personnages si différents mais identiques à la fois.

Mais malgré tout ça... Malgré tout ce flou et ce si grand nuage brumeux qui l'entoure mais que personne ne voit, Yunan est la gentillesse incarnée mut par une flamme bienveillante inavouable sous les airs d’un sage éprit de conflit. Sous ses aire adulte et mature, il n’en reste pas moins un enfant. Yunan ne peut encore se départir de cette innocence pure et lumineuse propre aux plus jeunes qu’il prétend ne plus avoir et qu’il dissimule derrière ce superflu qu’il désire tant. L’inaccessible n’est qu’un but qu’il faut se fixer pour finalement l’atteindre au sommet du pied d’estale sur le quel celui-ci trône. Sans jamais se retourner, il avance de manière plus ou moins ferme sur la route qu’il s’est tracé. Oui, difficile d'avoir affaire à un rêveur qui passe son temps dans les nuages…

Mais mise à part ce côté tête en l’air, Yunan reste quelqu’un de calme et posé. Préférant les atmosphères sereines que bruyante, il aime s’isoler à ses heures perdue pour bouquiner tranquillement. Il a ce petit quelque chose apaisant et de doux qui aidera son entourage à se relaxer. Yunan ne semble jamais pressé, il a toujours le temps de bien faire les choses, ou du moins il le prend. Sans jamais se hâter, tout sera pourtant fait en temps et en heure. Toujours pret a faire une apparition inattendue, il saura attendre le bon moment pour venir à la rescousse se donnant des airs de héros et de preux chevalier. C’est dans les endroits les plus improbable que vous le retrouverez.

Physique :

Un jeune homme d’une trentaine d’années tout au plus se présente fièrement sur votre chemin. L’allure élancée, il arbore une silhouette longiligne, grand et mince tintée d’un étrange aspect ancien. Probablement dans le mètre septante-cinq, une fine musculature dessine les traits de son corps le rendant légèrement anguleux. Plus fin que robuste, s’il impose le respect à son arrivée, ce n’est pas par sa constitution. Yunan est cependant très sec ; pas un poil de graisse ne vient ternir son ventre plat ni entacher son visage gracile. Plaisant au regard est un faible mot et la première impression qu’il imprime dans votre esprit n’est pas sans rappeler celle d’un magicien de haut rang.

Un étrange mélange d’élégance et d’émoi émane de lui. Tout son être semble reposer sur un équilibre entre deux oppositions. Un visage encore jeune mais une façon de se mouvoir étonnamment adulte. Ses gestes sont calmes et mesurés tout en conservant son allure raffinée. Même dans sa paresse il reste gracieux ; vous le verrez le plus souvent flotter dans les airs ou encore à même le sol en tailleurs soutenant sa tête avec sa main droite elle-même prenant appui sur son genou replié vers son buste. Ses pieds délicats volent avec légèreté à chacun de ses pas, alors que ceux-ci claquent sur le sol dans une mélodie propre annonçant à coup sûr son arrivée sur ces mesures si reconnaissables. Il ne semble même pas marcher, il danse ! À son approche, un parfum enivrant qui se fait caresse vient chatouiller vos narines. Serait-ce du jasmin ? Oui il semblerait, bien qu’il se mélange avec une étrange fragrance plus complète. Une odeur douce mais très reconnaissable le caractérise embaumant votre odorat avec la beauté de la foret elle-même.

Le visage est parfait, le grain de la peau d’une douceur enchanteresse teintée tel une poupée de porcelaine et les traits d’une finesse irréelle. Ses lèvres sont pulpeuses et s’ouvrent sur une voix envoutante, suave ; à susurrer ses mots, il confine à la rêverie, à les déployer avec force, il ne peut qu’intimer le silence. Ses yeux d’un vert floral posent sur vous un regard sage qui vous dessinera des sourires énigmatiques étirant les commissures de son visage angélique. Un nez fin sublime le tout alors qu’une chevelure dorée relativement longue et tressée dessine les contours de son fin visage.

Yunan porte ses vêtements avec grâce et volupté. Son accoutrement est typique, emblématique et ne le quitte jamais. Vert tel la cime des arbres, sa veste est attachée à l’aide d’une ceinture de cuir brun surplombant son pantalon d’un blanc immaculé. Un large chapeau d’aspect fluide le couvre alors que des bottes surplombée de parure termine l’étrange costume. Son bâton magique a l’aspect d’une canne à pêche portes des fils ressemblant étrangement à des lianes courant le long de celui-ci formant des boucles à intervalles irréguliers. Armé d’une plume blanche au sommet et apparenté à une lance sur le bas, celui-ci semble fait de bois alors que vous ne verrez jamais le mystérieux magi sans son précieux sceptre.
 

Un murmure, des voix entremêlées, le bruit significatif d’une lame que l’on aiguise ou encore le son si reconnaissable de pas lourds d’armures martelants le sol se rapprochant dangereusement de la falaise ; six personnes dominaient le grand rift. Contrairement aux autres, l’obscurité patente ne semblait pas les intimider. Dans leurs yeux brillait une étrange lueur carnassière se mêlant parfaitement avec la triste mélodie de leurs ricanements. Armés de ténacité, de soif d’or et de conquête, leur avancée s’interrompit une simple seconde. L’un d’entre eux semblait les dominer et c’est d’une voix sanguine et autoritaire qu’il prit la parole intimant aux autres un ordre n’appelant pas à la discussion.

« Sautez ! »

Bien des lieux plus loin, appuyé au coin du feu, un homme laissa s’échapper un soupire las sentant que le confort de la tranquillité que lui avait offert l’isolement pendant bien des années touchait plus que probablement à sa fin. Confortablement assit, le blond posa sa tasse de thé sur la table basse faite de bois à l’instar de la cabane. Délicatement, il se leva, fit quelques bas dans la maison de bois qu’il avait lui même façonnée à l’aide de magie et posa la main sur un étrange sceptre à la forme d’une canne à pèche ornée d’une plume d’un blanc immaculé.

Il fallut cependant attendre plusieurs jours pour que la troupe puissent apercevoir l’emblématique maison de bois, unique symbole de présence dans le gouffre béant qui divisait le monde lui même en deux. Quand la porte s’ouvrit avec fracas sous le coup d’un des hommes, la maison était vide, mais ce n’était pas ce vide si caractéristique de l’abandon. Non, simplement l’absence anormal que représentait une tasse à moitié remplie et un feu bien ardent alors que toutes les lumières pourtant sombre étaient encore allumées.

Yunan était pourtant la, invisible, mais bien présent. La magie de la lumière permettait de tromper la vision des Goïs sans trop de difficulté alors que les Ruks valsaient dans la pièce autour du blond vêtu de vert. Prenant une seconde pour les observer, Yunan regardait avec attention les quatre premier à être entré. Le visage déformé par la rage et la peur, ils n’étaient plus que l’ombre d’eux même. Le gouffre qui séparait le contient obscure du reste du monde était immense et même les fanalys ne prenaient que rarement la décision de s’y risquer. Une question subsistaient, comment avaient-ils pu arriver jusque la par leurs simple moyen ?

La réponse ne se fit pas attendre ; un des deux assaillants resté dehors finit lui aussi par pénétrer dans la maison. Relevant le regard dans sa direction, Yunan remarqua l’agitation brève mais pourtant bien existante des ruks autour de cet homme. Armé d’une baguette d’à peut pret trente centimètres, celui-ci fixait le lieu ou le magi se tenait pourtant normalement invisible. Aucun doute,il s’agissait d’un magicien et il avait repéré le flux d’oiseau lumineux qui dansait autour du magi. Cessant tout artifice, Yunan apparu aux yeux de tous. Le regard étrangement voilé et plein de mélancolie, il fut celui qui rompu le silence.

« Je n’avais pas prévu qu’un magicien soit avec vous. »

Avec un hochement de tête, le dirigent de la troupe leur ordonna de capturer l’inconnu qui venait d’apparaitre, mais contre toute attente ils s’élevèrent dans les airs incapable de se mouvoir à leur guise. Sans se laisser démonter, le magicien opposant mit ses doigts dans sa bouche pour émettre un sifflement sonore maintenant qu’il était le seul encore au sol. Presque instantanément, un des murs explosa et un jeune garçon de quinze ans tout au plus se dressait tel un roc derrière l’éclatement. Ses cheveux d’un rouge flamboyant et cette force brute ne pouvait désigner qu’une seule chose, un fanalys.

Plongeant en direction du feu, il attrapa une buche pour la lancer droit sur le sol qui s’embrasa presque instantanément sans laisser à Yunan le temps de réagir. Rebondissant contre le mur, il se dirigeait dangereusement en direction du blond. Net, il fut stoppé par le borg de celui-ci à mesure que le visage du magicien opposant se crispa voyant l’agitation des ruks. Il venait de comprendre quel était le statu de Yunan et savait maintenant que c’était peine perdue. Après s’être retiré pendant tant d’années, il était normal que les humais aient oublié son visage du magi qui avait érigée le premier donjon.

Cela faisait bien des années qu’il ne s’était battu, cependant le jour ou il reprendrait les armes n’était pas encore venu pour le plus grand bonheur des bandits. Soudainement, son regard se fit voilé et plein de mélancolie. Ces humains étaient des causes perdues. Yunan n’avait pas la rage de Judal à condamner n’importe qui se dressait sur son chemin, il n’avait pourtant pas non plus l’optimisme d’Aladin à voir le bon en chaque être vivant. Il préférait ne pas se mêler du monde extérieur. D’un ton froid, il se redressa et leur dévoila une voix étrangement douce pour la situation.

« Assez. »

Le reste s’enchaina très vite tout en gardant une étrange lenteur. Pas à pas, le magi s’avança en direction du magicien qui semblait incapable de bouger probablement apeuré. Une fois arrivé à son niveau, Yunan, posa la point de son bâton sur le front de l’homme qui tomba la, endormi alors que le feu s’étendait encore. Les quatre autres toujours en l’air s’élevèrent plus haut et cette fois leur chef avec eux.

« Ne revenez jamais. »

Furent les derniers mots qu’ils purent entendre alors qu’ils s’envolaient au loin retrouver la terre grâce à la puissante magie du gardien du grand rift. Ces personnes seraient probablement tellement heureuse d’en être sorties vivantes que jamais elles ne reviendraient, le grand rift avait fait son travail. Seul le fanalys était encore la, immobile, regardant la scène de ses pupilles rouges inexpressives. Un détail chez lui avait attiré l’oeil de Yunan ; de larges chaine de métal maintenaient ses pieds ensemble, signe typique de l’esclavagisme.

Pendant ce temps, la maison avait été presque entièrement détruite et une lourde fumée noire s’élevait maintenant de brasier ardent. Toujours aussi calme, le sceptre du jeune homme se leva une nouvelle fois pour absorber les flammes laissant comme reste une maison détruite. Un fin sourire se dessinait pourtant sur les commissures des lèvres du magi. Il écarta légèrement les bras et supra au ruks un ordre connu de lui seul en ce monde.

« Al-Kimia Al-Qadima. »

Et en quelques secondes, tout retrouva sa place, comme si rien ne s’était jamais passé. Pourtant cette invasion représentait une terrible vérité ; il n’était plus inaccessible par le reste du monde. Cela qui voulait dire que les humains se rapprochaient du continent obscure, continent qu’il s’était promis de protéger.

Yunan ouvrit ensuite la porte et invita le jeune garçon à entrer. Celui-ci s’exécuta dans un calme toujours olympien. Lui proposant un siège, le magi revint avec deux tasses de thé avant de le regarder droit dans les yeux.

« Veux tu aller sur le continent obscure ? »

Code du règlement : Sexy lama du 69
Pseudonyme : Shahryar, changé en "Yunan" maintenant :)
Comment avez-vous connu ce forum : Internet.
Autre chose ? : Dans la mesure du possible je souhaiterais développer les relations de Yunan au maximum avec les personnages inventés de toutes pièces ^^