« Je courrais, courrais mais ne pouvais pas te dépasser. » PV • Survival & Leia.
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Sujet: « Je courrais, courrais mais ne pouvais pas te dépasser. » PV • Survival & Leia. Dim 27 Déc - 3:58
LEIA
VS
SURVIVAL
Souffrant pour l'éternité.
26éme jour de Oula 1002– En direction de Sindoria - 5 :15 pm.
Le bruit des vagues qui ce fracassait contre la coque du navire sur lequel elle ce trouvait, Survival plongeait ses pupilles rougeâtres dans le pelage immaculé d'une mouette qui tournait et voltigeait dans le ciel nuageux. Il avait bien de la chance cet oiseau, il pouvait fuir ses responsabilités à tout moment et s'abandonner au plaisir de chier sur la tête des personnes qu'il avait dans le collimateur. Ah ~ quel dommage que Survival ne possédait pas cette merveilleuse opportunité à son tour, quel dommage qu'elle soit coincée sur ce bateau qui l'amenait à son châtiment divin sans qu'elle n'ait l'occasion de fuir. Cet homme du haut de la hume annonçait son exécution dans quelques minutes : « Île en vue, nous nous approchons de Sindoria ! » prononçait le gabier qui s'amusait à observer l'horizon au lieu de faire son travail. Le regard de Survival ce perdu à travers les nuages en même temps que ses somptueuses pensées. Son inquiétude, qui ce faisait ressentir à travers le stress, commençait peu à peu à l'angoisser. Elle serra les poings, figeant son corps qui entendait de nouveau cette voix rauque crier du haut du navire. Mais il pouvait pas ce la fermer un minimum lui ? Que notre héroïne puisse bénéficier de ses derniers instants en paix. Après tout, même ces voix dans sa tête pensait la même chose, pour une fois qu'elles étaient d'accord. Puis, petit à petit, Survival pris conscience de la situation. Continuant d'analyser tout ses événements parut ces derniers jours. Et elle ce rendit compte : Bon dieu, elle allait ce faire démontée. Tout bonnement hachée, elle allait devenir des morceaux de viandes prêt à ce faire rôtir au feu de cheminer. Même si notre demoiselle possédait de très bonnes capacités de combat, dont elle passait son temps à s’en vantée, est-ce que cela suffirait à battre l'incorrigible fureur qu'aura son supérieur lorsqu'il la verra débarquer dans un état lamentable et avec si peu d’informations dans sa boîte crânienne à lui fournir ? Surtout qu'avec cette blessure et l'incroyable fatigue de ces derniers jours elle ne parviendrait pas à ce défendre. Elle qui avait toujours fait du merveilleux travail et n'avait absolument rien à ce reprocher allait désormais ce retrouver sous les regards déçues devant ceux qu'elle voyait comme ses modèles, ces personnes qu'elle ne voulait justement ne jamais décevoir. Certainement pas, pensait-elle en hésitant vainement à prendre ses jambes à son coup. Elle qui était habituellement si confiante en ses capacités, voilà qu’elle avait l’horrible envie de partir le plus loin possible du pays qu'elle servait. Ces pensées n’arrivèrent à atteindre son cerveau qu’avec difficulté, l’obligeant à cesser toute activité, relâchant ses muscles et orientant son regard en direction du sol. Le teint pâle et démuni de motivation, elle dirigea sa main mignarde sur la parois du navire, venant s'y appuyer dans l'espoir de ce relever. Elle laissa sa seconde main contre ses bandages qui étaient désormais teintée d'une couleur rougeâtre, la couleur de son sang. Elle était incertaine et son regard la trahissait. Non incertaine à propos de Sindoria, elle donnerait sa vie pour sa précieuse patrie et ses amis. Mais incertaine à propos des informations qu'elle donnerait lors de son rapport, elle ne pouvait pas cacher ses blessures et ce permettre de mentir. Elle resterait fidèle à son poste, quitte à ce qu'ils la trouvent misérable d'avoir agi ainsi, elle s'était blessée par empathie et elle l'assumerai. C'est avec ce genre de pensée qu'elle retrouva sa motivation, ce redressant avec souffrance et difficulté. Mais à peine arrivait-elle à tenir sur ses deux pieds qu'elle sentit, brusquement, deux mains appuyer férocement contre son dos frêle, exerçant une subite pression vers l'avant et la forçant à passer par dessus bord. Ce fût dans un mouvement désespérée qu'elle attrapa le poignet de son agresseur, l’entraînant dans sa chute.
26éme jour de Oula 1002– En direction de Sindoria, mais sous l'eau - 5 :27 pm.
Merde. Merde. Merde. Merde. Sors-toi de là, Survival ! Mais c'était probablement trop tard. Même sous la pression de l'eau, cette fois c'était l'agresseur qui ne voulait pas lâcher le poignet de notre demoiselle et ils finiraient probablement par manquer d'air. Clignant plusieurs fois des yeux, Survival tentait au moins de percevoir son visage mais cela lui semblait impossible. Allait-elle finir par disparaître avec un parfait inconnu avant de n'avoir pu remettre son rapport à Jafar ? Non, c'était hors de question qu'elle finisse par mourir ici ! Tendant sa main vers la mystérieuse personne à ses côtés, elle ordonna aux rukhs de lui venir en aide en utilisant la magie du vent, le propulsant et le forçant à lâcher sa main. Néanmoins, cela eu également effet sur elle qui perdit connaissance lorsqu'elle ce fit éjecter plus loin à travers les eaux.
26éme jour de Oula 1002– Plage de Sindoria - 6 :58 pm.
La sensation qu'elle allait vomir faisait rage, sentant l'eau remonter à travers sa gorge et la forçant à cracher, tousser ainsi que reprendre conscience sur cette plage qu'elle connaissait bien. Les yeux entrouverts, retrouvant leurs éclats, la firent réagir au quart de tour. Elle ce releva brusquement malgré l'engourdissement de ses membres et fit de son mieux pour s'éloigner le plus rapidement possible du bord de la plage. Car cette vague que ses yeux avait aperçue n'attendrait pas avant de l'écraser contre le sable et de la renvoyer à la mer. Le choc fût brutal, claquant contre son dos et la forçant à cogner sa tête contre le sol. Les vêtements trempés, tremblotante, Survival ce redressa de nouveau et s'empressa de ce diriger vers une petite grotte qu'elle avait aperçue pour ce mettre à l'abri de l’agressivité des vagues. Elle avait bien besoin de repos et dans cet état elle n'arrivera jamais à atteindre le palais. Enfin si elle arriverait à rentrer un jour.
Dernière édition par Survival le Lun 28 Déc - 4:28, édité 3 fois
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Sujet: Re: « Je courrais, courrais mais ne pouvais pas te dépasser. » PV • Survival & Leia. Dim 27 Déc - 14:08
ft. Survival
« Je courrais, courrais mais ne pouvais pas te dépasser »
Les yeux perdus dans le vide, Leïa semblait fixer l'infinité du ciel depuis un long moment déjà, une éternité pour ainsi dire. Perdue dans ses pensées, dans son monde, dans cette bulle que personne ne saurait faire disparaître. Des pensées diverses, des pensées sur tout, des pensées sur rien. Assise sur un muret dans cette ville dans laquelle elle est maintenant arrivée depuis un moment, la jeune fille semble plus perdue que jamais. Pourtant, aucune raison de l'être ne se présente à son esprit. Elle mange bien, dort avec un toit au dessus de sa tête, et ainsi de suite. Peut-être n'est-ce alors que le mal du pays qui finit par se faire ressentir ? La demoiselle se surprend à secouer la tête négativement, sans même savoir si c'est là la vérité ou une simple idée aléatoire.
L'après-midi était déjà bien entamée quand finalement, la jeune fille se décida à bouger. Pas vraiment assurée sur ses jambes, elle manquât à plusieurs reprises de percuter par accident un passant. Par timidité et manque d'assurance ou simplement par rappel à l'ordre de sa faible constitution, encore une hésitation qui ne trouvera ni réponse ni conclusion pour le moment du moins. Sans but, mais avec néanmoins son sac contenant son matériel de cartographie, la voilà qui déambule dans toutes ces rues, sans la moindre idée de ce qu'elle pourrait y faire, y trouver, etc. Avec un long soupir sur lequel on aurait pu placer l'éternité, la demoiselle finit par tourner les talons et prendre une direction opposée et contraire à celle qu'elle suivait jusqu'à présent.
Une étendue sableuse qui se déroule sous ses yeux, et la mer, présente, scintillante, magnifique, comme à son habitude. Comme une présence réconfortante, elle semble encore et toujours présente, peu importe ou mènent les pas de Leïa. Certes, la surface aqueuse n'est pas la même que celle des Archipels, mais cela restait toujours apaisant que d'observer le rythme cyclique des vagues s'écrasant à l'infini sur le rivage. Une à deux mouettes venait parfois passer non loin, de quoi faire sourire la jeune fille à la tignasse bicolore. Non pas qu'elle aimât forcément ces oiseaux, mais les voir aussi profiter de leur liberté était tout aussi beau que la vie en elle-même du point de vue de la malade. Hésitant un moment à sortir quelques feuilles et un stylet pour croquer les oiseaux, la Tran finit par ne pas bouger plus que ça, un simple sourire aux lèvres. De courte durée à son grand malheur.
Rapidement, la jeune fille sent sa poitrine se serrer, et dans un gémissement de douleur, elle se recroqueville rapidement sur le sable. Forcément, ça ne pouvait être que ça, toute son absence de la journée ne pouvait venir que d'un pressentiment que cela arriverait à un moment ou un autre. Mais on fait la sourde oreille, on tente de se convaincre que tout va bien, et ainsi de suite. Leïa restera ainsi naïve, se reposant trop sur la notion du destin. Ah, elle regrette d'avoir laissé son traitement à l'auberge, avec cette pensée que cette maladie qui la ronge la laisserait tranquille encore un peu. Une quinte de toux violente survient, et la demoiselle recrache un peu de sang qu'elle se dépêche d'essuyer du revers de sa manche. C'est laid, c'est disgracieux, et quand elle parvient enfin à calmer sa respiration et arrêter cette crise comme elle se plait à les appeler, seul du dégoût et un relent de tristesse subsiste dans son regard, et encore plus quand elle observe ses mains rougeâtres. Il ne faut pas pleurer, il ne faut pas pleurer.
Se cacher, fuir, se dissimuler, ce sont les seules envies qui animent maintenant la Tran, désireuse d'un endroit ou personne ne pourrait voir sa disgracieuse personne. Bien vite, ses yeux verts tombent sur une grotte bordant la plage, et la demoiselle laisse échapper un soupir de soulagement, les yeux remplis d'espoir. Un instinct de fuite, voilà tout. A pas rapide, mais pas trop non plus pour ne pas emballer de nouveau son coeur fragile, Leïa arrive finalement au lieu dit, se réfugiant dans cette obscurité tout aussi apaisante, de quoi lui permettre de laisser échapper de nouveau un soupir de soulagement.
Jusqu'à ce que ses yeux s'habituent à la noirceur ambiante, et qu'elle distingue au final une silhouette terrée dans un coin. Elle qui voulait fuir, elle qui voulait échapper au regard de tous, et bien c'est loupé. Déjà, la voilà qui baisse la tête, de honte de se présenter devant quelqu'un dans un état si lamentable que le sien. Lasse, elle est lasse de fuir et n'en a de toute façon plus les capacités. Du repos, voilà tout ce qu'elle demande maintenant.
- J-je...
S'excuser, c'était la première chose que la jeune fille aurait voulu faire. Mais pourquoi s'excuser alors qu'elle n'est pas en tort ? Les mots ne sortent pas de sa gorge, et la voilà qui reste là, plantée comme l'idiote qu'elle est. Mais c'est aussi une partie de la vie, non ? C'est ce qu'elle recherchait, vivre, alors ça aussi, il faut l'accepter, l'endurer, et ne plus y penser. Les joues rouges de gêne, honte et sentiments du même registre, pour rien au monde la Tran n'oserait relever la tête.
hrp:
god qu'est-ce que c'est mauvais comme rep
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Sujet: Re: « Je courrais, courrais mais ne pouvais pas te dépasser. » PV • Survival & Leia. Lun 28 Déc - 4:23
LEIA
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Souffrant pour l'éternité.
26éme jour de Oula 1002– Plage de Sindoria - 7 :08 pm.
Le vent c'était lever, faisant frissonner l'espionne qui ne faisait désormais plus qu'un avec l'obscurité envahissante. Cette noirceur qui qualifiait si bien son personnage, qui était son seul ami qui ne l'abandonnerait probablement jamais, qui l'accompagnerait partout ou elle ce rendrait. C'était sa maison. Elle ce sentait si bien dans cette obscurité ou elle avait grandit. Et ces voix dans sa tête ne perdait pas plus de temps pour le lui rappeler, à l'aide de leurs épines empoisonnées elles ne cessaient de la torturer finissant par la forcer à attraper sa tête d'une douleur atroce. « Pourquoi donc me regardez vous comme ça ? Cette souffrance, vous ne la comprenez pas... » Avait-elle murmurer de sa voix brisée, serrant ses fins cheveux dans ses petits doigts prêt à les arracher s'ils n'arrêtaient pas leurs persécutions verbales. Les jambes tremblotantes contre sa poitrine, elle était silencieusement recroquevillée sur elle-même dans un coin de la crotte dévoré par l'obscurité, la tête enfouie dans ses genoux. Elle tentait de s'endormir, d'ignorer la douleur que lui procurait ses voix et sa blessure au niveau de sa poitrine. Elle pensait que seul les bras de Morphée parviendrait à la sauver, mais cela ne voulait pas prévoir une mort certaine ? Ainsi, attendait-elle patiemment l'heure de sa mort ? Essayait-elle de s'endormir dans un endroit aussi algide avec des vêtements trempés et une blessure qui finirait par la tuer ? C'était simplement impossible d'avoir une telle malchance depuis son séjour à l'empire Kou, elle n'avait cesser de combiner les situations déplaisantes, dangereuses pour elle-même et son entourage. Et désormais la voici coincée dans une grotte, à trembler de froid et à combattre la fatigue, finissant même par ce maudire elle-même à cause de sa répugnante maladie. Néanmoins elle pouvait être rassurée désormais, après tout que pouvait-il arriver de pire ? Qu'une seconde personne dans un état aussi déplorable qu'elle arrive ? Impossible voyons ! Le destin ne la haïssait pas autant que ça. Du moins c'est ce qu'elle espérait. Pourtant l'effet des quelques pas qu'elle avait entendu dans la pénombre fût immédiat, alertant ses sens qu'une présence était là à quelques mètres d'elle. Ces yeux écarlates s'ouvrirent brusquement sous le coup de la terreur, laissant leurs rougeur éclaircir l'obscurité à proximité de son visage. Ils se dirigèrent rapidement vers la source du bruit, écoutant attentivement chaque sons qui pouvait provenir de la mystérieuse personne qui venait d'apparaître : « J-je... » … C'est tout ? Il fallait avouer qu'elle s'attendait à bien plus d'informations et pas seulement à une simple déclaration d'amour. Ben oui, cette jeune adolescente - à qui cette voix douce appartenait - était rougissante telle une tomate. Allait-elle tomber dans les pommes comme les nombreuses femmes faisaient devant le Roi Sinbad ? Puis, plus important, étais-ce réellement le moment pour écouter la déclaration de cette demoiselle ? Elle avait beau analyser la situation sous toute les coutures, son interlocutrice – qui était particulièrement enfantine – semblait particulièrement gênée de la situation à tel point qu'elle ne pouvait même pas terminer la phrase qu'elle venait de commencer. Ce n'étais pas très sérieux tout ça ! Et Survival le fit rapidement rappeler en venant étouffer un ricanement de sa pars. Mais malheureusement il était déjà trop tard, sa main ne pouvait empêcher son rire de résonner entre la roche. Ce ne fût qu'une fois calmée qu'elle ce donna la peine de répondre d'un ton particulièrement moqueur : « Désolée, mais je suis pas intéressée par d'autres enfants qu'Aladdin. Reviens me faire ta déclaration quand t'auras de meilleures formes. Dis-moi ton nom, que je te rappelle dans quelques années. » Termina-t-elle avant de ce moquer bruyamment, laissant les larmes monter tellement cette situation lui paraissait hilarante. Et bien, il fallait faire preuve de franchise dans certains moments : elle était petite et plate. Ces membres étaient fins, elle n'avait pas de graisse particulière et ça paraissait certain qu'elle était une petite fillette fragile qui se briserait au moindre contact brusque. Cela s'avérait assuré, Survival aurait la capacité de pouvoir la briser aussi facilement que du papier, aussi bien son corps que son âme. C'est pourquoi elle avait pris la peine de la regarder de haut avec ce sourire hautain sur son visage. Cette gamine serait une ennemie de Sindoria ? Impossible. Elle était bien trop innocente. Mais il ne faut jamais juger un livre sur sa couverture. C'est donc avec méfiance qu'elle s'arrêta de rire, sentant une odeur particulièrement alléchante. Une odeur qu'elle connaissait mieux que quiconque, qui lui amenait l'eau à la bouche et lui rappelait des souvenirs d'enfance.
26éme jour de Oula 1002– Plage de Sindoria - 7 :14 pm.
C'est avec un visage crispé par l'horreur qu'elle observait la jeune femme, entendant ses voix qui répétaient toujours le même mot dans sa tête. Survival montrait les crocs comme un animal furieux, serrant ses dents l'une contre l'autre. Il n'y avait bien qu'une seule chose qui pouvait briser son masque aussi facilement. C'était l'odeur du sang. Le sien ou celui de quelqu'un d'autre importait peu, désormais elle devrait ce contenir. Contenir le monstre qui vivait en elle et menaçait de s'éveiller d'un moment à l'autre. C'est si douloureux et cela n'aura jamais de fin. Par anticipation Survival approcha sa main de son visage, venant plonger ses crocs dans sa chair comme pour ce calmer. Puis, relâchant sa main, elle dirigea son visage vers la jeune fille : « T'es blesser. T'es blesser, hein ? » Répétait-elle en regardant son interlocutrice, cachant ses blessures également. Discrètement, elle tendit sa main blessée en direction de l'inconnue et fit naître une flamme au creux de celle-ci dans l'espoir d'observer cette dernière. Illuminant quelque peu la grotte. Illuminant son visage, le peu de sang qu'il restait après un revers de main qui avait tenter de le dissimuler, ainsi que son regard émeraude qui reflétait la flamme dansante. Cette enfant avait son charme, enfin de compte. Manquait plus que les tâches de rousseur et elle serait une parfaite petite rouquine – enfin rouquine-violine. Seulement la flamme ne faisait pas qu'illuminer cette femme, elle illuminait également Survival, blessée, tâchée de son propre sang. Prenant conscience de son erreur, notre espionne referma sa main, étouffant la flamme par la même occasion. Laissant s'échapper du creux de ses doigts une fumée grisâtre. Enfin, les questions se bousculaient dans son esprit : cette enfant était-elle une magicienne ? Après tout elle avait toute les aptitudes qui pouvait le confirmer ; son corps était frêle, fragile lui rappelant le corps de son frère. Les bras fins, de petites mains qui ne pourrait même pas porter un sac de pomme de terre sans qu'elle ne finisse par ce casser la gueule. Puis ce sang qui ce trouvait sur le revers de sa main et autour de sa bouche, ce pourrait-il qu'elle ait utiliser tout la magoi de son corps ? Qu'elle ce soit pousser à l'extrême ? Il y avait bien des chances que ce soit le cas, après tout Survival connaissait bien cette sensation. Mais ça ferait d'elle une ennemie bien plus redoutable qu'elle le pensait. Elle devait en avoir le cœur net avant de tenter quoi que ce soit à l'égard de cette fillette, peut être avait-elle sa baguette sur elle ou était-elle comme elle, son corps serait-il une baguette à part entière ? « 'T'en fais pas, tu peut rester ici. Je sais ce que c'est d'être fatiguer et d'avoir utiliser tout le potentiel de ton corps. Je ne te ferais rien si tu as peur de moi. » Elle ferma légèrement les yeux, posant sa main contre son front. « T'es une magicienne ? Ou alors tu t'es simplement battu contre des gens et tu t'es pris une pêche ? » Elle ricana légèrement, cachant ses mains dans les poches de son gilet aux oreilles de lapins - déchiré au niveau de la nuque en passant. La jeune demoiselle devait sûrement avoir remarquer le sang sur ses mains lorsqu'elle s'est servit de sa magie, elle devait alors trouver une solution pour lui mentir. Elle tenta alors quelque chose de simple : « J'ai utiliser trop de magoi. » Disait-elle avant qu'elle ne ce souvienne de la personne qu'elle avait envoyer valser pendant son épopée. « Ah ! Et j'ai tuer quelqu'un. » Rajoutait-elle en réfléchissant à une excuse. Puis elle vint ce rendre compte de ce qu'elle avait dit, laissant son teint devenir pâle et son regard ce diriger vers la jeune fille. « N-Non... » Murmura-t-elle en tendant sa main vers la demoiselle. « C'est pas ce que tu crois... » Oui, franchement. C'était pas de chance.
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Sujet: Re: « Je courrais, courrais mais ne pouvais pas te dépasser. » PV • Survival & Leia.
« Je courrais, courrais mais ne pouvais pas te dépasser. » PV • Survival & Leia.