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 Kira || Empire Kou - Balbadd

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Kira || Empire Kou - Balbadd  Empty
MessageSujet: Kira || Empire Kou - Balbadd    Kira || Empire Kou - Balbadd  EmptyMar 27 Oct - 22:03





Kira


feat. Kira - OC

Identité


ÂGE : Dix-neuf ans
ORIENTATION SEXUELLE : Ce ne sont pas trop des choses auxquelles elle a le temps de penser, mais elle reste plus attirée par les hommes |enfin, ceux qui la maltraitent pas, du moins|.
CAMP : On ne peut pas dire que Kira est réellement « pour » quelqu’un. Le contexte politique actuel lui échappe totalement et elle ne s’y intéresse pas plus que cela. On peut cependant dire qu’elle est contre sa condition et tous ses représentants.
GROUPE : Empire Kou, vit à Balbadd.
STATUT : Esclave
CAPACITÉ(S) : Kira possède une force physique impressionnante, approchant de celle des Fanalis sans l’atteindre. Ayant été élevée par un groupe de Fanalis, elle a ainsi gagné leur capacités au combat, sans pour autant être de capable de les surpasser, voire de les égaler. Après tout, leur sang ne coule pas dans ses veines, et elle leur reste inférieure. Elle est également capable de gestes rapides et précis, et reste endurante malgré tout. Elle ne possède pas leur sens plus aiguisés.

Descriptions


Caractère : Assise sur le toit d’une ruine qui fut jadis un bâtiment, nimbée de nuances chatoyantes de rouge et d’orange, elle fixait le soleil se couchant dans le lointain, prêt à céder sa place à la lune froide et argentée. Avec elle viendraient valser les petites danseuses de feu, et la lumière laisserait place aux ombres, avec seulement l’astre maternel de la nuit pour éclairer les rues.

Elle rêvait. Elle avait toujours été très rêveuse, souvent perdue dans ses pensées, fixant le vague, semblant loin de tout. Il avait toujours paru qu’elle n’était jamais réellement ici, que son corps se trouvait à un endroit, mais que son esprit était ailleurs, loin, très loin, perdu dans les immensités de son esprit.

Elle n’arrivait pas à voir les bonnes choses en elle. Elle était gentille, aimable, adorable, et elle détestait voir les autres souffrir, mais elle ne remarquait rien de tout ça. Elle était tellement pessimiste, et il était difficile pour elle de concevoir qu’elle puisse avoir de bons côtés… On lui avait toujours appris qu’elle n’est rien, un jouet, un objet, un animal sans valeur qui se devait de servir son maître sans broncher, car c’était là sa « destinée ».

Elle doutait d’elle. Était-elle vraiment ce qu’elle voulait être, ce qu’elle prétendait et croyait être en réalité ? Elle ne le savait pas, elle ne le savait plus. Elle ne parvenait pas à avoir les idées claires à ce sujet, et elle était persuadée de n’être rien, de ne pas valoir mieux que du bétail. Elle n’avait aucune valeur, elle n’était rien, strictement rien, elle n’osait même pas s’imaginer avoir de l’importance.

Et c’est en rêvant que des larmes brouillaient sa vue. Ah, c’était vrai. Elle était minable, misérable. Elle n’était qu’une pleurnicheuse sans importance qui ne faisait que s’apitoyer sur son sort. Elle n’était finalement capable de rien, arrivant seulement à mécontenter tous ceux autour d’elle. Elle se trouvait vraiment pitoyable, au fond, et elle savait qu’elle ne valait pas beaucoup mieux.

Elle était peureuse. La nuit tombait, et ça l’effrayait. Elle n’aimait pas le noir. Elle n’aimait pas le feu. Elle avait peur de tout, et un rien pouvait lui provoquer une sensation d’asphyxie, une angoisse telle qu’elle se sentait s’évanouir, sombrer doucement dans le néant, noyée dans ses larmes et dans une crainte profonde et plus douloureuse encore que la morsure venimeuse d’un serpent.
Elle ne pouvait pas faire confiance aux autres, tant elle était misérable, et elle ne se faisait pas davantage confiance à elle-même. Elle n’était rien, elle manquait d’assurance, elle était trop timide et passait son temps à se lamenter. Elle n’était qu’une incapable, un vulgaire animal. Rien, strictement rien, rien du tout. Rien.

Elle ne parvenait plus à penser à travers ses sanglots. Était-elle réellement destinée à être un être aussi minable ? Était-il possible qu’elle puisse valoir mieux ? Qu’elle puisse changer ? Mais quoi qu’elle pense, elle finissait toujours par en revenir à ces mêmes conclusions qui l’assaillaient avec la même puissance qu’un raz-de-marée de désespoir.

Elle ne savait même plus ce qu’elle était. Bon sang ! Elle était une Fanalis, une guerrière !
Non, en fait elle n’était qu’un être méritant à peine de vivre. Elle ne savait pas, elle doutait d’elle-même. Elle ne parvenait pas à se trouver une utilité en ce monde…

Elle était lâche, elle n’osait pas affronter le danger. Fuir était le mieux, non ? Peu importe ce qu’on la forçait à faire, ce n’était pas grave, c’était justifié, non ? Sinon elle souffrirait. Elle ne voulait pas souffrir. Elle voulait seulement qu’on la laisse tranquille.

Pourtant, elle n’était pas méchante. Au contraire, elle était quelqu’un de très gentil, ouvert. Elle détestait qu’on souffre par sa faute, et avait tendance à culpabiliser dès qu’elle se sentait lourde. Elle avait l’impression d’être inutile et ça la minait. Elle ne pouvait rien faire. Elle ne valait rien, elle était un être inutile et minable, qui n’avait rien à faire de sa vie. Un déchet.

Elle en était devenue tellement méfiante… Elle ne pouvait tout simplement pas avoir confiance. Elle pensait du mal d’elle, mais elle haïssait plus que tout sa condition. Ces chiens méritaient-ils plus de vivre qu’elle ? N’étaient-ils pas des déchets, eux aussi, cette bande de porcs qui utilisaient les autres et les privaient de leur liberté pour satisfaire leur besoins primitifs de sauvages ?

Non, elle n’était rien, elle ne pouvait rien faire, elle ne valait rien. Cependant, si elle ne pouvait, si elle n’osait rien dire de la pourriture profonde de ces êtres, elle les haïrait en silence.
Et un jour, peut-être, elle leur ferait face, bien que la lumière lui semble bien loin, inaccessible.

Elle se leva, le regard rendu aveugle par l’absence de toute lueur de vie. La lune se levait. Elle fixa le lointain, derrière elle, et, s’appuyant sur ses jambes puissantes, elle s’enfonça dans les rues de Balbadd.

gentille – ouverte – patiente – amicale – polie – prompte au pardon – aimable
pessimiste – méfiante – lâche – peureuse – doute beaucoup – introvertie – culpabilise trop – résignée – manque de confiance en elle – rêveuse

Physique : La lune étincelait dans un ciel d’encre, illuminant les rues de Balbadd d’or et d’argent. A la lueur de l’astre nocturne, les murs de pierre et les pavés prenaient une teinte presque fantomatique, comme si tout risquait de se dissiper et disparaître dès le lever du soleil. Dans le ciel, seules les valseuses dorées paraissaient dotées de vie, et elles dansaient autour de leur mère telles des lucioles semblant prendre feu.

Une silhouette se glissait paresseusement parmi les ombres des habitats délabrés, l’air perdu. Cela aurait pu être un fantôme venu hanter la ville, l’esprit éthéré d’un quelconque malheureux abandonné à son sort dans les bidonvilles, qui aurait fini par succomber, et qui serait revenu se perdre dans ce qui fut jadis sa ville, sa rue, sa vie.

Mais elle n’avait rien d’éthéré, rien de fantomatique ; elle était matérielle, de chair et de sang, bien qu’on eût dit que toute vie en elle avait complètement disparu. Tout était un vide profond, et au fond peut-être qu’elle n’était déjà qu’un cadavre déambulant sans but à travers les rues de Balbadd.

D’une stature peu imposante, elle n’était pas bien grande. Elle semblait rentrer dans la moyenne, car elle ne paraissait pas non plus démesurément petite. Elle avait seulement la taille qui lui convenait pour son âge, ni plus ni moins.
Elle était fine. Elle ne possédait pas une carrure qui aurait pu impressionner au premier coup d’œil, mais elle avait un corps bien proportionné et mince, qui la rendait agréable à la vue. Ses hanches larges et sa poitrine bien modelée étaient-là des attributs féminins bien formés, attirants et séduisants.

Elle semblait irréelle, esprit, fantôme, peut-être cadavre des rues, au teint pâle éclairé d’argent par la lune. Et traînée par des chaînes accrochées à ses poignets et à son cou, comme on traîne un animal, elle avait l’air perdue, rêveuse. Arrivait-elle seulement à distinguer le monde autour d’elle, de ses yeux tellement vides qu’elle en paraissait aveugle ? Et c’est sans un mot, sans un regard autour d’elle qu’elle se traînait péniblement sur ses jambes heureusement robustes. Depuis combien de temps errait-elle ? Des heures, des jours ? Des mois, peut-être même bien. Il semblait impossible de le dire tant elle était dans un sale état, malgré une beauté naturelle qui en était émouvante tellement le contraste se faisait sentir.

Derrière elle voletaient ses longs cheveux, entraînés par la brise nocturne, comme une infinité de vagues sur une mer calme. Elle ne paraissait faire qu’un avec le vent, tandis que sa crinière se fondait dans la nuit, de par sa couleur ténébreuse et sombre, noire comme le jais. Ils cascadaient au vent, en réalité plus libres qu’elle-même le serait jamais.

Le ciel l’observait de son unique œil argenté, étincelant et froid. Pour toute réponse, elle posa son regard dessus, laissant son corps entièrement se nimber d’une lumière irréelle, blanchâtre et fantomatique, telle une incarnation de pureté et d’innocence. Elle aurait pu être un esprit, immatérielle, perdue dans un monde qui n’était désormais plus le sien. Perdue dans un monde qui n’avait peut-être même jamais été le sien.

Son regard voilé ne reflétait plus rien, comme si elle n’était plus qu’un cadavre, une morte-vivante, ne ressentant plus rien, vide de tout ce qu’on appelle « émotion ». Étincelant d’or, le seul œil rendu visible par l’absence de cheveux cascadant du côté droit de son visage paraissait aveugle tant la lueur si caractéristique de vie y manquait. On pouvait avoir l’impression de plonger dans un gouffre sans fin, son âme, sans doute. Il semblait qu’elle était un livre ouvert, dans lequel on était en mesure de se plonger pour la déchiffrer, et en lire l’histoire.

Pourtant, malgré une apparence rappelant celle d’un esprit descendu en ce monde pour errer les rues sombres de Balbadd, il était aisé de constater sa condition. Tintant d’un son métallique derrière elle, ses chaînes rappelaient qu’elle n’était pas libre, qu’elle ne le serait jamais, qu’elle n’était qu’un animal, du bétail destiné à servir un maître toute sa vie. Et les haillons déchirés colorés plus par la crasse qu’autre chose en témoignaient : qui irait habiller convenablement un animal ? La réponse en demeurait pourtant simple, puisque personne n’aurait l’idée de vêtir une vulgaire bête, de lui donner de l’honneur et de lui accorder une once d’intérêt supplémentaire. La seule valeur qu’elle avait c’était celle qu’on avait lui avait donné lorsqu’on l’avait vendue à des chiens, en se basant sur sa force physique trop impressionnante pour sa carrure et sur son corps qui avait visiblement l’air d’attirer tous les porcs des rues.

Alors elle marchait, ne sachant pas vraiment où aller, que faire, puisqu’elle était perdue dans ce tourbillon de malfaisance, de souffrance et de misère. Elle ne pourrait jamais vraiment rentrer dans un « chez elle » puisqu’elle avait depuis longtemps perdu ses racines et la sécurité due à un foyer. Elle n’avançait nulle part, vers le néant, le vide, peut-être même vers l’Enfer lui-même, tout compte fait.

Alors, si elle le pouvait ne serait-ce qu’une dernière fois, pourquoi ne pas marcher vers la liberté ?

Histoire


« Sauvez mon enfant, je vous en prie ! »

C'était ce qu'avait dit cette pauvre femme couverte de sang, le jour où elle avait subitement débarqué en pleine nuit dans un petit village du sud de Kou, perdu au pied des montagnes.

Devant sa porte, ses cheveux rouges resplendissant comme une flamme d'espoir, Akari avait vu l'enfant gémir dans les bras de sa mère. Elle ne devait même pas avoir deux mois. Et cela lui rappela la naissance de son propre fils, qui n'avait lui pas deux ans lorsqu'une maladie terrible l'emporta, laissant à jamais dans le cœur de sa mère une marque froide et remplie de vide.

Elle avait plusieurs fois souhaité que son fils puisse voir le monde de ses yeux, et puisse s'épanouir. Mais même si la mort ne l'avait pas arraché à sa tendre famille, il y aurait eu fort peu de chances de sortir du village vivant et indemne. C'était leur vie  à eux, les Fanalis, forcés de se réfugier dans des endroits reculés pour ne pas être réduits à l'état de bêtes de foire, d'esclaves destinés à servir un maître pour le restant de leurs jours...

Il était difficile pour eux d'accepter parmi eux quelqu'un qui fusse différent, et qui vienne de l'extérieur. D'autant qu'il pouvait leur sembler suspect qu'une inconnue débarque comme ça chez eux en venant implorer leur aide... Et ils paraissaient tous réticents à cette idée.

Mais Akari s'était avancée, nimbée de lumière, comme un ange salvateur descendu du ciel, et avait doucement pris l'enfant dans ses bras, la berçant avec tout l'amour d'une mère, et avait souri tendrement à la pauvre femme, lui assurant par ce simple geste que sa petite était désormais en sécurité.

Et ce fût les larmes aux yeux que la mère décéda quelques heures plus tard, suite à ses blessures dont on osait à peine imaginer la provenance.

***


« Tu vas devenir forte, comme nous tous, tu verras ! Tu vas devenir une véritable Fanalis ! »

C'était ce qu'avait dit son père alors que la gamine devait avoir entre cinq et six ans. Il était temps pour elle de commencer à s'entraîner au combat. D'abord avec des exercices d'endurance, pour ne pas la brusquer et la former à tenir sur le long terme.

Puis peu à peu, ce furent de véritables joutes avec les autres gamins du village qui eux aussi se formaient au combat qui eurent lieu. Et Kira ne semblait pas avoir cela dans le sang, puisqu'elle se faisait battre à chaque fois. Elle manquait de confiance en elle, et ne parvenait pas à comprendre pourquoi elle perdait, malgré tous ses efforts. Elle manquait clairement de puissance comparé aux autres enfants.

« Pourquoi je suis si faible ? Ça ne peut pas être parce que je suis une fille, il y en a d'autre de mon âge qui s'en sortent bien mieux. Est-ce que je m'y prends mal ? Est-ce que je suis trop prévisible ? J'ai trop d'ouvertures ? »

Le père avait secoué la tête, la détrompant. Il fallait seulement qu'elle s'exerce davantage, selon lui, et qu'elle persévère, et fasse plus d'efforts. Alors, rassurée, la fillette continuait sans pour autant parvenir à surpasser ses semblables, même si elle arrivait à d'exceptionnelles occasions à vaincre un de ses congénères, ce qui la mettait dans des états pas possible, la plupart du temps.

Pourtant, plus elle grandissait, plus elle se trouvait différente. Elle n'avait pas les cheveux ni les yeux rouges, elle n'était pas aussi forte que les Fanalis. Alors elle ne comprenait pas, se torturant l'esprit avec une multitude de questions.

***


« Maman, pourquoi je ne suis pas comme papa et toi ? Pourquoi je suis si différente de vous tous ? »

C'était ce qu'avait sorti la gamine à sa mère, qui, interloquée, avait dévisagé sa fille avec de grands yeux. En réalité, elle s'était toujours attendu à cette question, mais pas aussi tôt. Âgée de seulement neuf ans, la fillette partait déjà en quête de ses origines, et cela l'effrayait. Elle aurait voulu lui dire la vérité, mais c'était trop dur, et trop tôt encore pour une gosse de son âge.

Alors elle avait souri, de ce sourire si radieux qui avait de nombreuses fois chassé tous les cauchemars de sa fille, et l'avait prise dans ses bras. Elle l'avait ensuite menée dans un petit coin de pièce de leur modeste habitation et lui avait fixé de somptueuses mèches rouges dans les cheveux, cascadant devant son visage comme un cri, un cri qui disait « Tu es une Fanalis toi aussi ma fille ! ». Et cela avait beaucoup fait rire la gamine qui avait complètement délaissé l'idée qu'elle aurait pu être différente d'eux. Ils étaient sa famille, après tout.

***


« Maman, pourquoi tu pleures ? Où est papa ? »

Akari l'avait regardée avec des yeux plein de larmes, et avait secoué la tête. Le message était passé vite ; Kira comprenait beaucoup de choses pour une gamine de onze ans. Peut-être beaucoup trop, pour son propre bien. Elle était désormais quasiment persuadée d'être différente, mais ne voulait pas déranger sa mère avec ces histoires. D'autant que les temps étaient difficiles.

« Ils l'ont emmené, c'est ça ? »

La mère avait seulement acquiescé, et la fille avait baissé les yeux, ravalant ses larmes pour ne pas se montrer faible devant sa génitrice. Ce n'était pas ce dont elle avait besoin à l'instant présent, et elle se devait d'être forte, pour elle, pour son père, qui aurait tant voulu la voir grandir.

Depuis quelques temps déjà, des marchands d'esclaves venaient rôder près des montagnes, capturant les Fanalis qui avaient le malheur de s'éloigner un peu trop de leur village, en recul. Mais il n'y avait nul doute qu'un jour ils tomberaient dessus, et cette idée la faisait frissonner. Son père s'était fait avoir alors qu'il montait la garde. Elle était désormais la seule à protéger sa mère. C'est ce que son père aurait voulu, qu'elles prennent soin l'une de l'autre. Alors Kira passa un bras autour du cou de sa mère, l'enlaçant.

« Ne t'inquiète pas, je te protégerais, maintenant. »

***


« Je vais monter la garde dehors, maman, je reviens dans une ou deux heures ! »

C'était ce qu'avait dit Kira à sa mère qui la regardait avec des yeux désespérés. Elle lui avait crié de ne pas trop s'éloigner, avant que l'adolescente sorte en trombe en claquant la porte avec un enthousiasme plutôt rare chez elle depuis quelques temps.

Akari soupira. Sa fille ressemblait à son père. Beaucoup trop dévouée à sa mère...

L'espace d'un instant, elle se demanda à quoi elle aurait pu ressembler si elle avait été élevée par ses parents biologiques. Mais une certitude lui vint en tête : dans tous les cas, c'aurait été une merveilleuse petite, car elle était son trésor, inestimable et irremplaçable.

***


Elle sentait l'air frais sur son visage. Elle s'était beaucoup entraînée depuis son enfance, et désormais âgée de treize ans, elle était assez douée au combat au corps à corps. Elle n'était toujours pas capable d'égaler ses camarades, mais sa force était étrangement reconnue, comme si au vu de sa différence c'était là un miracle. Alors elle se demanda une énième fois si elle était vraiment une Fanalis, avant de chasser cette idée de sa tête puis de s'enfoncer dans les bois afin de patrouiller.

Elle n'était pas seule, elle le savait, et ça la rassurait un peu. Il y avait quelques uns de ses aînés qui patrouillaient avec elle. Vu que c'était un petit village qui couvrait peu de surface, trois patrouilleurs étaient toujours de mise, jour et nuit, se relayant toute les deux heures et assurant constamment la sécurité du village.

Le cœur au ventre, elle s'impliqua rapidement à sa tâche. Elle devait protéger sa mère, les autres villageois ; sa famille. Oui, à ses yeux ils étaient tous des membres de sa famille. Et étant une véritable Fanalis, elle aussi, elle leur prouverait sa valeur !

***


Un craquement se fit entendre. Cachée au sommet d'un arbre, elle chercha de son regard aiguisé la provenance du son, avant de tomber sur une petite patrouille d'hommes avançant l'air tranquille dans les bois.

Elle les guetta un instant, hésitant à appeler ses congénères. Mais elle n'était pas faible, et elle pouvait s'en charger toute seule ! Il fallait qu'elle leur montre à tous qu'elle pouvait les égaler. Qu'elle était capable de repousser des intrus par ses propres moyens.

Son sang ne fit qu'un tour lorsque ses yeux se posèrent subitement sur les couteaux et les chaînes qu'ils portaient tous à leur ceinture. Elle n'en avait jamais vu de sa vie, se contentant des récits accompagnés de tremblements et de larmes qui parlaient d'eux. Elle se rappela toutes les souffrances qu'avaient subies les familles privées d'un des leurs par ces êtres abjects, puis se rappela son propre père. Et lorsque ce nom sonna dans sa tête, comme un gong sinistre, elle serra les poings, une fureur innommable la traversant de part en part.

Des braconniers, autrement dit, des marchands d'esclaves.

***


Poussant un cri étouffé par sa propre rage, elle sauta au sol et se réceptionna sur ses jambes puissantes, craquelant le sol sous ses pieds. Surpris, la dizaine d'homme qui se trouvait là dégainèrent tous leurs armes. Cependant une lueur de déception passa dans leur regard lorsqu'ils virent l'adolescente.

Ils la sous-estimaient. Bien, elle leur montrerait ce que c'était que de venir capturer sa famille. Elle ne leur pardonnerait jamais tous les malheurs qu'ils avaient causés. Elle leur ferait payer, et au village tout le monde serait fière d'elle.

Le premier se jeta sur elle. Elle esquiva avec la grâce et la souplesse d'un félin avant de projeter son coude dans son visage avec une violence inouïe. Au craquement caractéristique qui retentit, l'adolescente devina qu'elle lui avait sûrement cassé le nez. Le visage en sang, il lança une série d'injures et ses compagnons accoururent immédiatement vers cette perle rare.

D'une balayette, elle fit s'écraser le premier au sol, puis, bondissant, elle prit appui sur un arbre et se jeta sur un second adversaire auquel elle asséna un puissant coup de tête qui le propulsa sur deux ou trois mètres, le faisant percuter un arbre.

Cependant, elle était loin d'avoir l'avantage. Ils étaient en supériorité numérique, c'était indéniable. Deux autres agresseurs se jetèrent sur elle, et, en esquivant leur coups, elle n'aperçut pas le troisième qui lui, la frappa violemment à la tête, la faisant tituber. Les deux autres virent lui prêter main-forte, enjambant leur camarades gémissant à terre.

Ils dégainèrent leurs couteaux, prêts à frapper. L'esprit encore dans le vague, elle se força à rester concentrée, et secoua frénétiquement la tête pour retrouver une vision normale. Mais ce bref instant suffit à créer une ouverture, et le premier homme se jeta sur elle, arme au poing.

Elle lutta comme une bête féroce, esquivant au mieux les assauts compte tenu de son état, commettant des erreurs qui lui valaient des écorchures sur les bras, les flancs... Puis elle frappait, avec moins de précision, certes, mais chaque coup qui faisait mouche touchait avec une impressionnante efficacité.

Pourtant, ceux qui n'étaient pas trop abîmés encore se relevaient, et la prenaient en tenaille, l'encerclant, l'isolant, limitant ses mouvements. Un premier attrapa son bras pour le retourner dans son dos, la forçant à se débarrasser de lui tandis qu'un autre approchait, des chaînes au poing.

Se servant de la pression qu'exerçait le gars dans son dos pour préparer son coup, elle attendit que l'autre s'avance avant de propulser son genou avec une force effrayante entre ses cuisses. Ouvrant la bouche sans qu'un son ne sorte, suant à grosses gouttes, il s'écroula sur le sol, paralysé par la douleur. D'autres jurèrent à sa place, loin de préserver les oreilles de l'adolescente d'horribles obscénités.

Le type dans son dos tira son bras, arrachant un cri de douleur à la jeune fille. Elle donna un coup de tête en arrière si puissant que sa vue se brouilla et il la lâcha en gémissant. L'esprit embrumé, la vision trouble, du sang coulant le long de son front, elle ne savait pas combien de temps elle tiendrait encore.

Elle en avait déjà amoché plus de la moitié, et trois d'entre eux étaient à terre. Pour une gamine de son âge, ça forçait le respect, mais ce n'était pas assez. Si elle ne se faisait pas plus féroce, ils l'auraient, elle et sa famille. Elle devait les protéger. Tous.

Remarquant devant elle un agresseur, elle fonça en poussant un cri de rage, se servant de l'appui de ses jambes puissantes pour se propulser avec force sur lui.

Mais quelque chose de lourd s'abattit sur son crâne et elle vit une infinité d'étoiles sur un fond de néant profond avant de sortir la morsure du sol sur son visage. La vue trouble, semblant s'éveiller d'un long sommeil, elle ne distingua qu'une infinité de rires plus maléfiques les uns que les autres.

Elle devait se relever, mais ses membres refusaient de lui obéir. Tout tournait autour d'elle et une migraine atroce la menaçait. Des larmes se mêlèrent au sang qui coulait sur son visage. Elle devait les protéger. Elle le devait !

« Passez-lui les chaînes, on pourra la vendre à un bon prix ! »

Elle sentit le contact froid du métal sur ses poignets et gémit quand on la releva sans douceur, la tirant par les cheveux. Le type au nez cassé s'avança ensuite et lui cracha au visage, la regardant avec mépris.

Puis elle vit avec horreur que sa vision se dédoublait, sans doute à cause du choc. Il y avait plus d'hommes qu'avant. Elle tenta de secouer la tête, mais rien n'y fit. Elle lutta un instant contre la douleur et la panique. Elle ne comprenait plus rien.

En fait, elle avait peur de comprendre que depuis le début, ils étaient beaucoup plus nombreux qu'une pauvre dizaine d'intrus - qu'elle n'avait même pas été capable de repousser.

Des cris résonnaient dans le lointain, et une odeur de brûlé lui monta au nez. De ses yeux flous, elle distingua d'étranges lueurs chatoyantes, pourtant le soleil ne se couchait pas.

Non, c'était du feu.

Elle aurait voulu hurler, crier, se débattre, frapper, tous les sauver. Ils les avaient eus. Pourquoi ? Tout était de sa faute. Si elle avait pu les battre, si elle avait été capable de tous les protéger, rien de tout cela ne serait arrivé.

Des larmes perlèrent sur ses joues, se multipliant encore et encore, comme une bruine se transformant en averse soudaine. Et son esprit, sous toute cette pression, céda, et elle perdit connaissance, avec une seule certitude, un seul tourment, cependant.

Elle avait échoué.

***


Elle se réveilla enfermée dans une cage, accompagnée d'autres malheureux qui fixaient le vide avec des yeux effrayants, vagues et semblant aveugles. Elle ne comprit pas tout de suite ce qu'il lui arrivait, avant de tout se remémorer en un éclair, assaillie par des images toutes plus atroces les unes que les autres.

Et, de levant d'un bond, elle frappa de toutes ses forces contre les barreaux de la caravane ambulante, en hurlant. Les autres ne dirent rien, et aucune réponse ne lui parvint. Elle e rendit aussi compte que des chaînes entravaient ses poignets et ses chevilles, l'empêchant de porter des coups à pleine puissance. Ces chiens avaient été jusqu'à l'enchaîner !

Elle continua à crier jusqu'à ce qu'elle se fatigue et que des larmes lui montent aux yeux. Alors elle se laissa tomber mollement sur le sol, résignée.

« Ça ne sert à rien de crier, tu sais, ils ne te relâcheront pas. Et les seules fois qu'ils te répondront, ce sera avec des coups, et tu n'aimeras pas ça, crois-moi. Alors fais-toi discrète et évite de nous attirer des ennuis, s'il te plaît. »

Elle se recroquevilla sur elle-même, entourant ses genoux de ses bras, pour y enfouir son visage. Et elle pleura, jusqu'à ce que la fatigue et les cauchemars l'emportent. c'était désormais ça, sa vie. Être enchaînée, humiliée, traitée comme un animal.

C'était la vie que sa famille avait toujours souhaité éviter en s'isolant au loin.

***


« Où va-t-on ?
- J'ai entendu les autres types parler de Qishan, je crois. je pense qu'on va bientôt être vendus. »

Qishan. Ce simple nom fit frissonner Kira. Elle allait y être vendue, comme une marchandise, un animal, un vulgaire objet dont on souhaite se débarrasser. Elle ne comprenait pas comment on pouvait être aussi cruel envers des êtres humains. Autant de méchanceté ne pouvait pas être réel. Et pourtant...

D'après les autres prisonniers, il leur restait encore une demi-journée avant d'arriver à Qishan, une journée entière si les conditions étaient mauvaises. Cela la désespéra au plus haut point. Elle ne voulait pas devenir une esclave. Elle voulait seulement rentrer chez elle...

Elle ne pouvait plus se battre, cependant. Elle avait perdu foi en ses capacités, qu'elle n'avait peut-être même jamais eues. Elle n'était pas aussi brave qu'un Fanalis. Qui lui disait qu'elle en était encore une, voire qu'elle en avait été une un jour ? Alors son destin était de vivre enchaîné.

Cette idée la fit pleurer tout le reste du trajet.

***


Une valeur matérielle. Voilà ce qu'ils lui avaient donné, en la déshabillant sur une place devant tellement de gens que ses doigts n'auraient plus suffi à les compter. Une valeur minimale. Celui qui offrirait le plus l'obtiendrait, et ferait d'elle un vulgaire animal jusqu'à la fin de ses jours.

Les humiliations n'étaient rien, comparées à la crainte qu'elle avait de servir, d'être enchaînée. Elle voulait être libre, retrouver sa famille et être heureuse. Hélas, tout cela était désormais un souvenir bien lointain.

Elle entendait à peine les gens proposer les prix pour elle, tandis que le vendeur vantait ses talents au combat, montrant les séquelles de ses camarades qu'elle avait frappés pour se défendre. Certains s'avancèrent même pour la détailler, la jauger, un peu comme on vérifie un fruit avant de l'acheter.

Des larmes roulèrent sur ses joues. Elle ne voulait pas de cette vie, bien qu'elle y soit contrainte. C'était tellement horrible, d'exposer et de traiter ainsi des êtres humains - innocents, de surcroît !

Un tel monde ne devrait pas exister. L'être humain était-il si maléfique, tout au fond de lui ?

***


On l'emmena soudainement, la tirant de sa rêverie sans fin. Enfin, de son cauchemar sans fin, et qui ne semblait d'ailleurs pas prêt de s'achever. On lui jeta un drap sur le dos, à peine de quoi la couvrir, et on la conduisit à « l'heureux élu » qui avait versé la plus grosse somme. Un sourire malsain était affiché sur son visage, et la jeune fille baissa les yeux pour ne pas être contrainte de le regarder.

Il l'emmena loin, très loin, toujours plus loin de chez elle. Elle ne savait plus vraiment où elle en était, elle ne voulait pas le savoir. Seuls persistaient ses souvenirs si heureux qu'ils en devenaient douloureux et les amers regrets. Elle était faible. Elle se dégoûtait. Comment pouvait-elle avoir échoué, elle qui avait juré à sa mère que tout irait bien ?

Elle se laissa aller. Elle n'avait plus aucune raison de cacher sa faiblesse désormais. C'était ce qu'elle était, un être faible qui ne valait pas plus qu'un animal. Un être enchaîné qu'on traiterait comme rien, et qui devrait obéir aux ordres sans poser de questions.

Un être sans importance. Et sans valeur.

***


Sa vie aurait pu être belle, heureuse et sans tracas. Ce ne fut pas le cas. Elle avait été capturée par des chiens, vendue à des porcs pour leur servir d'esclave toute sa vie. Et elle était trop faible pour se défendre. Voilà où elle en était.

Depuis plusieurs années elle servait le même type qui l'avait achetée pour une somme apparemment bien rondelette. Elle avait perdu tout contact avec la réalité, le monde extérieur. Elle semblait constamment renfermée, perdue dans un endroit que seule elle pouvait voir et atteindre.

Elle l'avait servi de bien des façons, depuis qu'il l'avait. Elle avait d'abord été utilisée pour accomplir toutes les tâches quotidiennes, étant rouée de coups dès que quelque chose ne le satisfaisait pas, étant nourrie quand ça arrangeait l'autre et vivant dans la crainte de ne plus se réveiller le lendemain. Une fois que ce petit jeu l'avait ennuyé, elle avait dansé pour lui, alors qu'elle devait avoir seize ans. Comprenez qu'à cet âge-là, les jeunes filles deviennent plus attirantes et il est aisé de leur trouver d'autres occupations. Puis là encore, il s'en était lassé, s'amusant plus à la brutaliser physiquement.

Ce jeu-là devait être plus amusant, puisque c'est celui qui dura le plus longtemps. Et aucun des coups qu'il lui avait porté ne s'effacera jamais de sa mémoire. Contrairement à toute sa vie, qui lui semblait désormais être si vide, et si... courte. Elle ne savait même plus pourquoi ni comment elle en était arrivé là, mais elle y était, et c'était tout ce qui la tourmentait pour l'heure.

Elle devint peu à peu son jouet préféré, qu'il utilisait pour tout et rien, brutalisant pour le plaisir de faire mal, sans plus. Admirant sa grande force physique, il la soumettait aussi à d'épuisants exercices physiques, organisant parfois des combats entre tous ses esclaves pour son bon divertissement. Le vainqueur gagnait quelques temps de répit - ou du moins de souffrances atténuées - pour un temps qui dépendait de l'humeur de monsieur, et il valait mieux l'impressionner pour rentrer dans ses bonnes grâces.

Kira avait fait ainsi souffrir de nombreuses personnes sans jamais pouvoir en décider quoi que ce soit, et chacun des visages de ceux qu'elle avait maltraités dansaient en permanence devant ses yeux, comme des fantômes venus la hanter.

Le type était un homme des rues. Il se battait souvent contre des bandes qu'il rencontrait dans des tavernes, et parfois elle y était mêlée. Il lui arrivait de la prêter contre de l'argent, et quand il n'était pas remboursé, en général, ça suffisait à provoquer de véritables combats à mort. De nombreux cadavres avaient croisé la route de son regard, le vidant peu à peu des dernières gouttes d'innocence qu'il lui restait.

On aurait pu désormais la qualifier de cadavre elle-même, puisque toute lueur de vie disparut de son regard autrefois si brûlant et scintillant.

Et cette vie misérable aurait pu prendre fin. Si seulement...

***


Il avait encore traîné dans des tavernes, comme à son habitude. Il avait bu et racontait toujours les premières obscénités qui lui venaient à l'esprit, comme à son habitude. Sa vie était désormais un tel cycle se répétant qu'elle pouvait prédire ses lendemains sans difficultés, sachant déjà qu'elle allait souffrir, et perdre toujours un peu plus de son humanité.

Mais ce soir-là fut différent. Du moins il aurait pu l'être de façon beaucoup plus considérable.

Un pauvre gars traînant avec sa bande de ratés bouscula le monsieur sans le vouloir, parce que celui-ci titubait un peu trop. Et ce qui aurait dû être un incident sans importance se mua en une véritable bagarre, si insensée que la jeune fille se demanda si ces gens étaient encore humains.

Mais peu importait, puisqu'il ne lui fût que le temps d'une respiration pour que le type abject, qui avait pris sa vie avant de l'écraser sous sa semelle ne se prenne un coup de couteau, puis deux, puis trois. Il finit par s'écrouler comme un vulgaire drap, désormais réduit à l'état de cadavre sans plus une once d'importance désormais.

Si elle avait été capable, Kira aurait sûrement éclaté d'un rire cynique et hystérique. Mais l'heure n'était plus à ça.

Elle aurait pu s'échapper, courir vers sa liberté tant attendue, elle qui ne comptait plus les années de captivité. Mais elle ne fit rien, et un type put la prendre par le poignet sans même qu'elle n'esquisse un geste pour se défendre.

Elle était beaucoup trop faible pour ça.

Ils s'amusèrent un peu avant de se lasser, à leur tour, et de la vendre contre une somme assez intéressante à un marchand d'esclave qui se baladait dans les rues à la recherche de perles rares. Au moins, ils auraient du vin pour un temps...

Elle ne vit même plus le trajet passer, se contentant de fixer le vide, comme l'avaient fait les prisonniers qu'elle avait rencontrés sur la route de Qishan. Et elle ne releva les yeux que lorsqu'en traversant les rues d'une ville dont elle ne voulait même pas connaître le nom, elle croisa du regard une vaste étendue bleue si grande et si belle que ses yeux en devinrent un peu moins aveugles.

La mer. Elle avait vu la mer pour la première fois de sa vie. Et cela avait quelque chose de beau qu'elle ne pourrait plus voir avant longtemps.

On la conduisit de nouveau sur une de ces petites places qu'elle connaissait pour s'y être déjà trouvées. Lorsqu'elle s'y plaça docilement, elle ne tenta rien pour se défendre. Elle n'avait même plus l'espoir que sa vie puisse changer, après avoir laissé passer tant d'occasion de s'enfuir.

Le rituel recommencerait, et elle aurait une valeur matérielle en laquelle elle-même ne croirait plus. Elle se haïrait pour le restant de ses jours, laissant les regrets la consumer de l'intérieur.

Et il n'y eut que trois mots qui lui virent à l'esprit, en cet instant précis.

« Je suis désolée »

Soi réel



Code du règlement :
Pseudonyme : … Kira %D
Comment avez-vous connu ce forum : Euuuh, très bonne question en fait, j’vous avoue je sais même plus o3o
Autre chose ? : Désolée, mon vava va tous vous rendre aveugle mais promis j’vais m’améliorer pour un rendu potable T3T |du coup j’espère la description physique vend plus du rêve x)|


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Dernière édition par Kira le Jeu 29 Oct - 16:05, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Kira || Empire Kou - Balbadd    Kira || Empire Kou - Balbadd  EmptyMer 28 Oct - 9:43

Bienvenue !!!
(Même si je l'ai dit 2 fois déjà)
J'ai hâte de voir l'histoire et je me demande combien ce sera de lignes.
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۞ 1ère apparition : 24/05/2015

۞ Rukhs : 53

Ellia Hyacin
Ellia Hyacin
VAGABOND ET CHASSEUR

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MessageSujet: Re: Kira || Empire Kou - Balbadd    Kira || Empire Kou - Balbadd  EmptyMer 28 Oct - 9:49

Bienvenue a toi
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Anonymous
Invité
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MessageSujet: Re: Kira || Empire Kou - Balbadd    Kira || Empire Kou - Balbadd  EmptyJeu 29 Oct - 16:11

Merci merci bande de petits keurs o/

Du coup c'est fini par ici, il me semble o/
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SUBORDONNÉ DE KOUMEI

۞ 1ère apparition : 17/07/2013

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۞ Rukh rose : Célibataire

۞ Localisation : Bloquée dans l'empire Kou avec un Koumei psychopate!

Famita Karan
Famita Karan
SUBORDONNÉ DE KOUMEI

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MessageSujet: Re: Kira || Empire Kou - Balbadd    Kira || Empire Kou - Balbadd  EmptyJeu 29 Oct - 21:59

T'es trop mignonne! Tu veux pas devenir ma petite soeur? NEH? NEH ? OWO

Sa vraie soeur *pleure au loin*




   



   

Tout est bon !
Eh bien tout est en ordre et tu es finalement validé ! ♥
N'hésite pas te faire une fiche de relation  
dans cette partie du forum et de demander un RP ici !
Amuse toi bien avec nous ! 8D.


 

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