ÂGE : Tout juste 18 ans.
ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle.
CAMP : Neutre pour le moment, attend d'en savoir plus sur les motivations de chacun pour finalement se décider.
GROUPE : Tran.
STATUT : Voyageuse mais avant tout cartographe.
CAPACITÉ(S) : Malgré le fait que son organisme n'apprécie pas vraiment cela, Leïa est douée avec une dague ou lame courte entre les mains, ayant appris plus jeune au cas ou elle devrait se défendre. Rapide et agile, la demoiselle est assez imprévisible dans ses mouvements, ne suivant la logique d'aucune escrime particulière. Il lui faut simplement finir ses combats le plus vite possible, pour éviter que son corps fragile ne subisse de trop gros contrecoups.
Récemment et même si elle sait très bien que c'est tout aussi risqué que les trop gros effort, la violette tente de réussir la manipulation du magoi, même si aucun résultat n'est encore visible à ce jour.

Caractère : Leïa, c’est quelqu’un de sympathique, et le genre de personne qu’on peut classer comme individu de nature gentille, et ce, juste au visage. Parce qu’elle est souriante cette demoiselle, presque un peu trop. Presque comme si elle dissimulait un peu tout et n’importe quoi derrière ce sourire chaleureux et qui inciterait presque à ce qu’on l’approche. Ce sourire qui lui donne naturellement l’image de quelqu’un d’agréable.

La jeune fille est du genre calme et posée, et davantage suiveuse que leader. C’est qu’elle reste timide au premier abord, se cachant au mieux derrière des mèches de cheveux, et est trop facilement indécise pour être au centre des choses et présenter des idées et plans avec facilité. Parce qu’elle est très facilement embarrassée Leïa, et qu’elle rougit alors naturellement, en tentant de cacher son visage rougi dans ses mains, comme un mécanisme de défense. C’est gênant d’apparaître ainsi après tout, aussi elle dépêche toujours d’afficher de nouveau son habituel sourire.

L’adolescente est aussi du genre naïve, et surtout en amour. Mais voilà, Leïa est idéaliste, croit à l’amour au premier regard, et presque au Prince Charmant, qu’elle continue d’attendre. Elle ne veut pas d’une relation construite à la va-vite, elle désire de la stabilité. Oui, très idéaliste est surement un trait de caractère qui ressort facilement chez elle, et que ses amis ne manquent pas de lui faire remarquer quand elle s’écarte trop en rêveries et fantaisies. Parce qu’Leïa reste une rêveuse, imaginant tout et n’importe quoi, laissant son esprit encore jeune vagabonder vers les larges horizons de l’imagination.

C’est après un de ses principaux problèmes, le fait qu’elle ne veuille pas accepter la vérité, qu’elle fasse comme si rien ne s’était jamais passé. C’est mieux comme ça après tout, et ça le sera toujours, non ? Probablement. Elle est hésitante la Tran, elle a du mal à prendre des décisions pour elle-même, c’est dur, et souvent ça peut faire mal. Oui, Leïa préfère ne pas faire de choix, de laisser ça aux autres, préférant la solution de facilité qu’est la fuite face à ses responsabilités. Et le pire, c’est qu’elle le sait, qu’elle s’en rend compte, mais ne peut rien y faire.

Mais Leïa, elle reste aussi fragile au niveau émotionnel. Il suffirait d’un choc pour que tout s’écroule, pour que ce qu’elle considérait comme acquis s’envole au loin. Pour que la personne qu’on voit parfois avec un regard à la limite mélancolique, passe aux larmes  et remette en question son image de demoiselle rêveuse. Oui, il ne suffirait pas de grand-chose, et pourtant, elle joue les durs, prétendant que rien ne la blesse vraiment, qu’elle est forte, sans aucunes failles. C’est mieux ainsi, n’est-ce pas ? Il vaut surement mieux qu’elle continue à se perdre en rêveries plutôt que d’affronter la réalité. Et si elle ne se perd pas en fantaisies, c’est surement dans des livres qu’elle ira s’égarer.

Parce qu’elle aime lire cette jeune fille, un peu trop même. Une vraie littéraire, touchant à tous les genres sans en apprécier un plus que l’autre, sans jamais se lasser. Désireuse de découvrir de nouvelles choses, une curieuse jamais satisfaite. Parce qu’il y a beaucoup de choses qu’elle peut encore apprendre, et pas que dans les livres, et ce même si elle a tendance à préférer leur compagnie que celle d’être de chair et de sang. Et sa deuxième passion, c’est « gribouiller » comme elle aime tant le dire, ou simplement dessiner tout ce qu’elle peut voir et deviner. Mais plus encore que des personnes et des visages, Leïa aime faire des cartes, simplement car c’est une étape vers le savoir, une façon de satisfaire sa curiosité.

Une personne étrange qu’Leïa, un joli mélange entre beaucoup de choses, ne lui donnant pas toujours le courage d’avancer, laissant une adolescente indécise sur le bord de cette route de la vie. Simplement quelqu’un qui cherche le courage de changer, qui fait de son mieux, sans pour autant apercevoir le bout du chemin pour le moment. Elle n’est pas pressée, mais sait que son temps est compté et qu’il lui faut profiter de tout ce qu’elle peut voir, tout ce qu’elle pourra découvrir, et petit à petit changer, évoluer. Oui, c’est le mieux qu’elle puisse faire en ce moment.

Physique Leïa, c’est une jeune fille de dix-huit ans, mais à qui on enlèverait naturellement quelques années. Elle paraît plus jeune il est vrai, surement à cause de sa silhouette frêle et de sa taille, ne dépassant pas 1m53. La jeune fille a l’air fragile après tout, donnant l’impression que ses membres fins se briseraient au moindre choc. Oui, c’est la première impression qui se dégage d’Leïa.

Un point qui fait d’elle un être reconnaissable entre tous est surement sa chevelure, coupée au carré avec une frange courte, et présentant un dégradé naturel plutôt inhabituel. Des racines s’approchant du violet pour les racines, et partant sur un roux sur les pointes, le tout pour un mélange qu’on n’a pas l’habitude de voir très souvent. Leïa est unique en son genre d’une certaine façon. Des mèches se trouvent de chaque côté de son visage pour mieux l’encadrer, et la jeune fille se plait à nouer des rubans à ces dernières.

Un visage aux traits enfantins, des lèvres fines et rosées formant le plus souvent un sourire timide mais chaleureux, des joues naturellement rosées et s’empourprant facilement sous le signe de l’embarras, et des yeux d’un vert profond pour rehausser la pâleur naturelle de sa peau. Tellement pâle qu’elle en paraîtrait malade, comme si tout était fait pour que la jeune fille paraisse le plus fragile possible.

Mais il n’est pas faux de dire qu’Leïa est malade, atteinte d’un mal lui étant inconnu et oppressant sa poitrine encore et toujours plus. Et elle est effrayée de mourir de tout cela, de ces quintes de toux violentes la privant d’air, effrayée par ce sang qu’elle recrache, et surtout par le fait de ne pas savoir quoi faire pour lutter contre ça. Ah, la violette ne veut pas mourir de cette misérable façon, elle veut encore vivre, voyager, et savoir toujours plus.

Sur le même plan, il lui faut éviter les efforts trop intenses, pour se préserver un minimum. Et même en sachant cela, Leïa a toujours insisté étant enfant à apprendre comment se battre, à l’aide de cette dague cachée sous sa jupe. Elle sait très bien que ses petites folies auront raison d’elle, mais la demoiselle veut vivre, penser à vivre avant de mourir. Elle est de ces personnes que l’on aurait envie de protéger, de ceux qui semblent trop fragile pour faire face à leur vie. Même si Leïa est loin d’être aussi faible que ça.

Le mouvement régulier des vagues s’écrasant contre le sable, le bruit des oiseaux survolant ce paysage, la douce mélodie du vent, tout cela qui résonne encore et encore à ses oreilles. Les yeux fermés, un sourire presque mélancolique aux lèvres, la jeune fille assise sur l’étendue sableuse semblerait presque être assoupie, perdue dans ses songes. Et soudainement, prise de spasme, la figure se recroqueville sous l’effet d’une toux violente, secouant ainsi cette frêle silhouette semblant en peine face à ce qu’elle ne peut contrôler.


Leïa est une petite fille, une petite fille pleine de vie qu’on reconnaît de loin grâce à sa chevelure de couleur bien singulière, comme résultat d’un mélange de culture. Et c’est ce qui se murmure, que si sa mère est une Tran, son père ne devait probablement pas l’être. Mais aujourd’hui, on ne trouve aucune trace de l’homme, et la mère reste silencieuse, comme par honte, ou pour cacher un quelconque secret dont jamais sa fille ne saura rien.

C’est une enfance en grande partie heureuse que vécu ainsi la demoiselle, protégée par une mère des plus aimante. Et Leïa se révéla une enfant curieuse, cherchant toujours à en savoir plus sur les choses l’entourant, sur la terre qu’elle foule de ses petits pieds, sur ce monde qu’elle habite. Et elle n’est jamais satisfaite, au grand jamais, cherchant toujours à en savoir plus que ce qu’elle sait déjà. Âgée à peine d’une dizaine d’années, le savoir de la demoiselle fait presque peur.

Et un jour, pour briser le quotidien et les habitudes, Leïa après un après-midi à griffonner ce qu’elle peut voir un peu partout, voit sa mère étendue sur le sol de leur humble demeure. La femme peinait alors à respirer, et ce liquide rouge nommé sang que la demoiselle n’avait que très rarement vu décorait le sol, ajoutant ainsi une dimension macabre à la scène. Ce fut une scène bien choquante pour la jeune fille qu’elle était, une image qui reste gravée dans sa mémoire, un souvenir traumatisant.

Le pire fut surement quand on lui annonça que tout cela n’était pas nouveau, et que sa mère était simplement très douée pour cacher tout et n’importe quoi, y compris cette maladie qui la menait lentement à sa fin. Bien sûr, elle avait un traitement pour alléger la douleur, ce genre de chose, mais la femme savait très bien que sa fin ne tarderait pas à venir, qu’il fallait profiter du temps qu’il lui restait avec sa fille. Et sans surprise, Leïa trouva un soir sa mère morte, étendue sur le sol et la tête dans le sang qu’elle avait dû recracher. Ce n’était pas une surprise, elle aurait dû s’y attendre, et pourtant, la douleur lui traversant la poitrine semblait bien trop réelle, bien trop vive. La violette était âgée de 14 ans, et faisait face pour la première fois à ce que l’on nomme « mort ».

Elle se décida à vivre seule, demandant de temps en temps l’aide de voisins, sans pour autant dépendre d’eux, décidée à devenir indépendante et voler de ses propres ailes le plus vite possible. Jusqu’à son tour, la jeune fille sente sa poitrine s’embraser, se compresser, et partir dans les mêmes symptômes que sa mère. Du sang recraché, des toux violente, et surtout la peur de mourir de la même façon, avant n’avoir rien pu accomplir.

Ce n’était pas un fait surprenant qu’elle ait hérité de ladite maladie, aussi l’herboriste lui donna le même traitement avec cet air triste sur le visage qu’Leïa continue à visionner encore et encore. Comme si tout le monde la voyait déjà morte alors qu’elle était là, qu’elle vivait, que malgré la douleur dans sa poitrine, elle pouvait encore avancer et défier le monde entier.

Et bientôt, une pensée occupant son esprit tout le temps, sans jamais lui laisser de répit. Une idée, celle de partir, celle d’aller voir le monde, le monde dont on lui a parlé, celui qu’elle a pu voir dans les livres. Une grande aventure, quelque chose qui lui donnera l’impression de vivre réellement, qui lui donnera la possibilité de changer.

Les années passent, Leïa voyage sans regrets en traçant des cartes de ses périples. Assise sur le sable blanc d’une plage baignée dans les rayons du soleil, interrompue par une de ses crises comme elle se plait à les appeler, la demoiselle bien vite reprend l’ouvrage qu’elle étudiait. Une langue étrangère à sa langue natale, une qu'elle s'est dépêchée d'apprendre, pour pouvoir s'exprimer correctement, même si elle craint encore de bafouiller comme souvent, de peur de commettre des fautes. Lentement mais surement, la jeune fille avance sur son propre chemin, et change petit à petit, dessinant des cartes comme dessinant une esquisse de son avenir.

Code du règlement : Code validé par Aa-chan!
Pseudonyme : Paumisa c'est la version longue, mais Misa marche aussi (parce que je suis paumée, et paumée + misa = Paumisa)
Comment avez-vous connu ce forum : Euh je sais plus vraiment, je l'ai trouvé il y a longtemps et j'ai hésité pendant très très longtemps à m'inscrire, mais je crois que c'était la magie de Google parce que vive l'originalité ?
Autre chose ? : Bon je le dis trop souvent, mais cette fiche est un torchon et j'en suis désolée, aussi mon français est absolument incroyable pour une L, ET JE POSTE JUSTE AVANT LA RENTRÉE, SUICIDAIRE HAHA
(mais sinon j'ai tendance à faire du mal à mes oc, il faut protéger Leïa de moi sobs)