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 Healing our wounds is not as easy as we said [ Famita ]

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MessageSujet: Healing our wounds is not as easy as we said [ Famita ]   Healing our wounds is not as easy as we said [ Famita ] EmptyJeu 20 Fév - 12:01

Il y avait peu d'endroits qu'Enma affectionnait, à part bien sûr, les villes de son pays adoptif, Kou. Et encore, car la plupart de ces dernières étaient surpeuplées, et dieu seul savait à quel point elle haïssait la foule. Elle ne trouvait pas que c'était un réel problème en soi, mais juste une attitude. Vivre seule et éloignée de toute vie et forme humaine n'était pas plus compliqué que se frotter les yeux le matin en se réveillant. Enfin, c'est ce qu'elle pensait. Elle riait jaune enn voyant ceux qui ne pouvaient vivre sans les autres, et qui suivaient n'importe qui comme de vulgaires moutons, pour finir égorgés ou violées pour les femmes dans une ruelle. Faire confiance était un terme qu'elle n'utilisait jamais, et qu'elle n'était d'ailleurs pas prête à adopter dans son vocabulaire de tous les jours. A quoi bon se lier à des personnes qui se fichent bien de votre sort, et qui, dés que vous aurez le dos tourné, vous planterons un couteau dans le dos? Mais cela suffisait à certaines personnes. Allez savoir pourquoi, et comment surtout. Elle savait, en elle-même, qu'elle n'y parviendrait pas. Pas sans revoir les bouilles de ses adorables princes défunts. Et encore, ce n'était pas comme si tout était de leur faute. Il serait faux d'affirmer cela, car c'était elle l'unique problème. Elle n'aimait juste pas les gens : les horreurs dont elle avait été témoin lors de son enfance avait été des raisons suffisantes pour la pousser à reculer face aux autres, à contourner tout ceux qui essaieraient de l'approcher. Et ce n'était pas faute d'essayer ; un jour, c'était une autre marchande telle qu'elle, une dame déjà bien âgée, qui était venu lui demander de l'aide pour son stand. Elle l'avait aidée, mais sans ouvrir une seule fois la bouche, et lorsqu'elle voulut la remercier en lui offrant une brève étreinte, la brunette s'était brusquement reculée, et enfuie. Maintenant, tout Kou devait être au courant qu'une tarée arpentait ses rues, et peut-être même qu'un jour, on l’exécutera pour éviter tout risque pour la population lié à sa santé mentale.

Elle haussa imperceptiblement les épaules, plutôt indifférente vis-à-vis d'une telle mort, et de la mort en général, et s’arrêta, pour porter une main en visière à son front couvert d'un voile de sueur. A vrai dire, le voyage avait été plus long et laborieux jusqu'ici ; entre la chaleur écrasante des déserts et les averses interminables des voyages en mers, se retrouver avec un climat tempéré aurait été parfait. Malheureusement, elle était loin de l'obtenir, songea-t-elle amèrement, comme son regard émeraude terne parcourait le paysage morne et sombre du Continent Obscur. Elle n'avait pas voulu venir ici d'elle-même, pour sûr, mais malheureusement, la loi du marché est inébranlable. Un client s'était plaint auprès de l'autorité locale de Kou qu'il était inadmissible que de la viande du Continent Obscur n'était pas accessible a Kou. Au début, personne ne l'avait écouté, mais petit à petit, les clients avaient adoptés sa façon de penser, et la plupart des marchands avaient fermés boutique pour voyager jusqu'au dit-Continent Obscur, et y trouver des provisions. Mais plus elle étudiait cette Terre et ses ressources - d'ailleurs très rares si vous voulez son avis - plus elle se demandait si ce client n'était pas un simple charlatan. Si c'était le cas, il les avaient bien mouchés : elle n'osait imaginer combien de ses camarades marchands avaient entamés leur dernier voyage ici. Après un long moment d'examen attentif de l'endroit, elle se décida enfin à bouger, pour commencer à explorer les lieux. Il n'y avait pas grand-chose à voir : des arbres morts, des collines poussiéreuses. Rien de bien intéressant. Enfin, ça, c'est ce qu'elle pensait. Jusqu'à ce qu'elle tombe sur une bête des plus impressionnantes : une sorte de sanglier avec des défenses anormalement grandes, dont les pupilles rouges la fixaient d'une intensité dérangeante. Elle réagit rapidement en lançant son sac de voyage sur la bête, qui le déchira de ses fantastiques défenses, avant de ruer dans sa direction. Elle songea à l'affronter, mais se rendit compte que face à son imposante stature, elle allait rencontrer quelques soucis, et que si elle voulait ramener des provisions à Kou, mieux valait qu'elle revienne en un seul morceau.

Ce pourquoi elle prit lâchement la fuite, relevant sa robe à la dentelle bouffante à hauteur de ses genoux, assez haut donc pour pouvoir courir correctement. Ce serait tellement bête de se faire dévorer à cause d'une robe. Le sanglier mutant était encore à ses trousses, et étrangement, il ne semblait pas se fatiguer de sa course, alors que son poids l'obligeait à puiser dans son stock d'endurance et de force. C'était à se demander quelle énergie se procurait l'animal pour fonctionner de la sorte. Elle poursuivit ce manège durant une petite heure, avant de se rendre compte qu'elle ne tiendrait plus très longtemps : les joues rouges, la bouche grande ouverte pour s'abreuver d'oxygène, ses jambes tremblaient et elle se heurtait de plus en plus fréquemment aux imperfections du territoire. Pas le choix, elle allait devoir faire face à ce monstre. Elle se retourna pour le découvrir sur ses traces, poussant d'ailleurs un cri combattif comme il la voyait s’arrêter. Elle évalua rapidement la distance entre l'animal et elle, avant de secouer sa manche, d’où glissa sans la blesser un impressionnant couteau de boucher, dont les gouttes de sang séchés sur la lame montrait qu'il avait bien servi durant toutes ces années. Cela ne stoppa pas la bête, qui baissa sa large tête, ses défenses en avant pour la transpercer. Un sourire étira les lèvres fines de la marchande, qui brandit son arme dans sa direction, le bras souple, les genoux pliés ; dés qu'il ne fut qu'à quelques pas d'elle, elle sauta en l'air, d'un bond agile et assez puissant pour la projeter sur l'échine poilue de la bête. Il ne comprit pas tout de suite qu'il l'avait manqué, et continua sa course. Enma, elle, levait son couteau pour l'abattre sur le dos de l'animal, qui s'enfonça dans la chair comme dans du beurre. C'était désormais d'un regard de connaisseur et d'expert qu'elle découpait la chair sanguinolente et chaude du sanglier, qui rugissait de fureur. Il se secoua brutalement dans l'espoir de la faire tomber, mais elle s'agrippa au manche de son couteau, toujours planté dans la colonne vertébrale de la bête. Son visage et ses vêtements étaient couverts de sang sombre, mais cela importait peu : le plaisir du combat l'emportait sur sa raison. Elle lâcha finalement son arme pour se laisser glisser jusqu'à la tête de la bête, qui tenta de la blesser de ses défenses. Il y parvint d'ailleurs, obtenant d'elle un grognement de douleur lorsque l'une d'elle déchira la peau pâle de son bras gauche. Avec fureur, sachant que c'était un combat à mort entre eux deux, elle passa à la vitesse supérieure, et enfonça ses doigts fins dans les orbites de l'animal, arrachant avec un bruit plutôt dégoûtant ses yeux, qui roulèrent au sol, et finirent écrasés par les lourds sabots de la bête, qui trépignait de douleur et de rage. Projetée au sol, elle avait récupérée son couteau, et le gardait à hauteur de son visage. Elle fonça à nouveau en direction de l'animal aveugle, qui ne savait plus ou aller et que faire, rendu fou par la souffrance, et planta une dernière fois la lame de son couteau dans le poitrail du monstre, qui glapit en délivrant une gerbe de sang chaud et sale sur son visage, lui offrant une véritable baignade sanglante. Il s'effondra au sol, inconscient, et un dernier soubresaut l'agita avant que la vie ne le quitte. Fière d'elle, Enma rangea son arme après l'avoir astiquée un minimum, et arracha de ses propres mains la peau et la fourrure de l'animal, qu'elle posait en pile derrière elle.
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SUBORDONNÉ DE KOUMEI

۞ 1ère apparition : 17/07/2013

۞ Rukhs : 535

۞ Rukh rose : Célibataire

۞ Localisation : Bloquée dans l'empire Kou avec un Koumei psychopate!

Famita Karan
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MessageSujet: Re: Healing our wounds is not as easy as we said [ Famita ]   Healing our wounds is not as easy as we said [ Famita ] EmptySam 22 Fév - 20:06

Tout a commencé un matin. Il était tôt. Le soleil venait à peine de saluer les habitants leur faisant découvrir le magnifique bleu qui décorait le ciel que une jeune fille avait claqué violemment la porte de sa petite maison. Cette fille, c'était moi. Vous voyez toujours ce merveilleux ciel dont je vous parle? Ma personne est aussi belle que le paysage dont il vous fait profiter chaque matin. Je suis le ciel. En revanche, ce jour-là, il n'avait pas le droit de rendre les gens qui l'avait regardé de bonne humeur. Je ne l'étais pas. Si le ciel m'avait écouté, il y aurait eu un orage. Un ouragan. Un véritable carnage. Si le ciel n'était pas sombre, mon état d'esprit l'était, lui.

Le voyez-vous toujours de la même manière? Pouvez vous le comprendre? Moi, non. Je pouvais déjà entendre les soupirs et les sourires taquins des villageois: "Famita fait encore des siennes. Ce n'est pas la vie de fille de marchands dont elle avait rêvé." En effet, ce n'est pas ce que j'avais demandé. Si le roi Salomon existait vraiment, je serai née autre part. Ailleurs. Mais certainement pas ici. Oh que non. "Mais on n'y peut rien". C'est sur la deuxième partie de leur discussion que je ne suis pas d'accord.

Mon sac de provisions et de tout ce dont j'ai besoin, mes sandales, ma gourde... Tout prouvait que j'étais bien décidée à me réveiller. J'allais partir. Je ne suis plus la jeune fille qui regardait les étoiles en rêvant de voir un donjon venir à elle un jour. Enfin... C'était ainsi que les choses étaient convenues. Le destin n'en a fait qu'à sa tête. Le pouvoir ne viendra pas à moi... C'est moi qui viendrais à lui. J'irais le chercher. Ce n'était pas ici que j'allais le trouver.

Le peuple voulait continuer de mener une vie paisible, ennuyeuse, sans aucun intérêt en se contentant du "bonheur" que leur apportait les êtres chers qui vivaient à leur côté. Moi, je ne cherche pas ce sois-disant bonheur. Je ne l'ai jamais trouvé. Je m'y fais. Malgré le fait que j'ai envie de vomir en voyant les autres le partager, je ne m'abaisserai pas à leur niveau. Avoir une personne à mes côtés serait un véritable fardeau. Je préfère largement garder toute mes provisions pour moi.
Ces habitants... Ils croyaient que j'étais leur amie. Ils étaient attachés à moi et mon fichu caractère les faisait rire. J'étouffe dans cette ambiance. J'ai besoin d'oxygène. J'en avais plusieurs fois parlé à mes parents adoptifs. Je leur avais supplié de partir ailleurs. Il y avait tant de choses à découvrir en dehors de ce pays. Tant de choses à apprendre. Ils avaient haussé les épaules en ayant la même réaction que ces villageois stupides: "A quoi bon partir? Nous n'avons nulle besoin. Nous sommes très bien ici. Et c'est aussi là que se trouve ta place."

Conneries. Je m'attendais un peu à cette réaction, ne voulant pas me faire de faux espoirs, mais avait bien envie de leur cracher à la gueule. A la place, j'ai soupire, attendu qu'ils installent le stand pour faire mes affaires à l'abri des autres qui étaient bien trop occupés à s'amuser au grand marché comme quasiment... Attendez... Ah oui, quasiment tout les jours. Quand je vous dis qu'il n'y a rien à faire à Qishan. Mes hébergeurs n'avaient pas voulut m'écouter. Tans pis pour eux. Tans mieux pour moi. Je n'aurais qu'à partir seule. J'aime la solitude. C'est bien mieux ainsi.






C'est dans ces moments là que je veux retourner chez moi, les jambes à mon cou, avec le peu de fierté qu'il me reste. Je suis perdue. J'ai chaud. Je meurs de chaud. Je suis seule. Pas de guide. Pas de civilisation. Pas de preuve qu'il y ait eu une vie ici auparavant. Paumée. Vous pensiez qu'il n'y avait rien à faire à Qishan? Mes pauvres petits... Vous vous êtes fait avoir. Moi aussi. Les seules vêtements de rechange sont des... Ah, cette tunique et ce tissus feront largement l'affaire. Une petite ombrelle n'aurait pas été du luxe. Hélas, je suis pauvre. Pauvre... Pauvre... Ah ah ah... Hihihihihi... Hi... Mih... Mie... Mie de pai...

- WOH!

Caché sous les branches d'un vieil arbre, qui me firent de l'ombre, je vis un sanglier se précipiter vers moi. Ah ah... Ah!? ... Un sanglier. Oh mon dieu. Oh mon dieu! De la viande. De la bonne viande! Viaaaaaaaaande! Miam! Miam! Tandis que l'animal se dirigeait... Pas vers moi. Gné!? Ma nourriture!? Il ne m'avait pas vu. Le respect, il connait? Ah non, c'est une bête. Autant pour moi. Sa cible était une jeune femme brune aux yeux émeraudes armée d'un couteau de sang. Une personne... UNE PERSONNE!!

Il y a quelqu'un. Je ne suis pas toute seule. Hallelujah! Cette robe tâchée de sang et le spectacle gore qu'elle me présentait... On aurait dit une sauvage. Je m'approche tout de même en évitant de tâcher mes chaussures avec la gerbe de sang et m'arrêta devant elle. Je regarde le sanglier. Je ricane. Je me reprends. Je la regarde. J'attends qu'elle me salue. Après, on mangera.
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MessageSujet: Re: Healing our wounds is not as easy as we said [ Famita ]   Healing our wounds is not as easy as we said [ Famita ] EmptyDim 23 Fév - 17:32

Elle s'appliquait dans sa tâche, veillant à ne pas arracher de trop gros morceaux, à ne pas laisser de poils dessus. Bien sûr, avec ses mains, ce n'était pas vraiment évident, mais elle ne souhaitait pas salir son couteau de nouveau. Elle attendrait d'être de retour à Kou pour se charger des détails. Les clients voulaient de la bonne viande du Continent Obscur? Eh bien, ils allaient être servis. Elle s'arrêta un bref instant pour essuyer ses mains couvertes de sang sur son tablier blanc immaculé, qui se tâcha rapidement d'écarlate, avant de porter une main à son front, ou quelques gouttes de sueur faisaient leur apparition. Ce n'était pas un travail si facile que cela, en fin de compte ; peut-être s'était-elle sur-estimée. Elle jeta un coup d’œil au cadavre du sanglier éventré, se contentant d'hausser les épaules. Elle avait bien réussie à venir à bout de ce petit monstre, elle arriverait bien à le débarrasser de sa chair. Elle reprit donc sa corvée, plongeant ses bras entier dans l'estomac de la bête, retirant ses organes pour attraper la chair la plus tendre et molle. En effet, la peau extérieure était dure, et devait croquer sous la dent, alors que la peau intérieure fonderait littéralement sous la bouche. Si quelqu'un la voyait ainsi, il se dirait surement qu'elle était folle, sauvage, et il fuirait avant qu'elle ne le remarque et s'en prenne à lui. Pourtant, elle ne se voyait pas comme tel. Elle n'était rien d'autre qu'une simple marchande, et elle se contentait de ramasser les produits nécessaires à son marché, point barre. Mais les gens débarquaient avec leurs sentiments personnels, leur vision du bien et du mal, leurs préjugés à deux balles qui ne valent absolument rien, et croyaient pouvoir identifier un individu dés la première rencontre, le faire rentrer dans une catégorie, un moule. Enma n'était pas de ce genre-là : il était impossible de la ranger dans une classe sans qu'elle ne déborde sur une autre. Et elle trouvait ça extraordinaire, d'être hors-du-commun, pas comme les autres. Il est certain que ça vous distançait énormément des autres, mais d'un coté, cela vous laissait l'opportunité de vous forger un caractère exclusif, bien à vous. Et c'était la meilleure chose au monde.

Mais, alors qu'elle continuait à extirper les intestins de l'animal, qui se déversaient par dizaines au sol dans un bruit peu appétissant, un frisson désagréable parcourut l'échine de la brunette, qui stoppa aussitôt son geste. Quelqu'un était là ; elle le sentait, le devinait. Elle tourna la tête pour découvrir une fille de son âge, au look plutôt étrange : elle portait une robe en dentelle, presque semblable à la sienne, et sa coiffure était constituée de deux grandes couettes bouclées imposantes. Rien que son physique particulier éveilla la curiosité de la marchande, qui garda bien closes ses lèvres. Hors de question de se dévoiler si vite. Le regard carmin de la demoiselle passa de la carcasse de la bête à elle, plusieurs fois de suite, avant qu'un ricanement ne s'échappe de sa bouche. Enma se contenta de la fixer de son regard émeraude ennuyant, son visage aussi impassible qu'un véritable masque de chair. Elle n'était pas vraiment expressive, c'était le cas de le dire. Et ça ne lui portait que trop souvent préjudice. Le silence qui repose sur la scène est lourd, presque intenable, mais il ne dérange pas plus que ça les deux filles. La marchande la détaille attentivement, sous les moindres coutures, intéressée par cette inconnue sortie de nulle part. A vrai dire, elle sortait du lot, tout comme elle. Mais elle se désintéressa rapidement de cette fille, pour en en revenir à sa tâche, ses doigts se tordant sur l'échine tendue de la bête, arrachant aussi bien poils que peau. Elle allait continuer cela pendant un moment, visiblement, et ça ne l'enchantait pas. Elle n'avait pas fait attention à ce détail, mais son travail peu soigneux laissait des traces : des filets de sang ruisselaient au sol, et rien que ses bouffées d'oxygène étaient emplies de parfums métalliques et âcres. S'il y avait d'autres monstres tel que celui-là - et elle n'en doutait pas - ils risquaient de rappliquer ici en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Et s'occuper d'autant de monstruosités à la fois était se sur-estimer. Elle jeta un coup d’œil autour d'elle, sans apercevoir d'ombres suspectes, ou de dos poilus. Pour l'instant, tout allait bien. Elle s'aperçut que l'autre fille était toujours là, et vit son regard insistant posé sur le cadavre de l'animal. Cela la décida à enfin ouvrir la bouche, pour en laisser sortir une voix rauque et grave, usée par le temps.

« Si tu en veux un morceau, c'est 10 fans. Ni plus ni moins. »

Elle baissa les bras, les laissant reposer contre les bords de sa robe, teintant la dentelle blanche de rouge sombre. Une bonne douche ne serait pas de refus, mais pour le moment, elle avait des problèmes plus importants. Cette fille, sa marchandise, et ensuite le bain. Ses prunelles vertes toujours rivées sur la demoiselle, elle se releva lentement, un pied en arrière, comme pour prédire une quelconque attaque. On ne sait jamais sur qui on tombe, dans ce genre d'endroit, et la méfiance est de mise. Surtout sur le Continent Obscur, qui n'est pas la première destination touristique du pays.

Un pitit mot pour Famita:
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MessageSujet: Re: Healing our wounds is not as easy as we said [ Famita ]   Healing our wounds is not as easy as we said [ Famita ] EmptyJeu 27 Fév - 19:35

Spoiler:

C'était un spectacle d'une beauté inégalable qui s'offrait à moi. Toute personne normale aurait vomit son repas en voyant ces organes sortir. Pourtant c'est assez simple à comprendre. Lorsqu'on part aussi loin pour chercher ce genre de viande, on s'attend à se remplir l'estomac avec des mets succulents. Vous ne voudriez pas voir des organes vous gâcher le bonheur de déguster un poulet avec votre entourage? Pour le sanglier, qui est aussi une viande à la réputation délicieuse ces derniers temps, c'est la même chose. Voilà pourquoi je ne m'enfuis pas devant cette jeune femme, qui doit avoir à peu près mon âge, sous prétexte qu'elle tente de dénicher les meilleurs morceaux de la chair de cet animal.

Je m'approche lentement, voulant me faire discrète, afin de respecter la réputation de la belle voleuse agile que je suis, afin de repartir le sac remplit de viande. Hélas, la jeune femme m'a vu.
Intérieurement, je fulminais dans ma tête à l'idée de m'être fait prendre avant d'avoir eu le temps d'agir. Je me redresse un peu afin de contempler la brunette avec un peu plus d'attention. J'exige qu'elle mérite au moins que je m'intéresse un peu à elle vu qu'elle a été plus rapide que moi même si d'un autre côté mon orgueil me donne envie de lui donner des claques, je sais aussi faire preuve de sang froid et respecter une personne à sa juste valeur... Je ne suis pas une simple peste. Je suis la réincarnation d'une déesse qui ne demande qu'à se réveiller.

De longs cheveux noirs tombant un peu plus bas que les épaules, des yeux de chat, un visage en forme de coeur, des traits fins... Mon interlocutrice avait au moins le mérite d'être belle. Quoique... Ce style vestimentaire... Elle me l'aurait pas copié!!? Rouf... Pfou... Bon, après tout l'imitation est la plus sincère des flatteries comme on le dit et au moins je rencontre enfin une personne qui sait ce que signifie avoir du bon goût. Ce n'était pas comme si c'était exactement les mêmes vêtements en plus... Heureusement pour elle. Car avec ma main, toujours dans ma poche afin d'être proche de mon couteau si un quelconque danger comme une être bête surgissait, ça n'aurait passé qu'à ça de sa tête.

- Grouilldmgrrllbgg...

Magnifique, n'est-il point? Vous avez toujours voulus savoir quel bruit cela faisait quand j'avais un creux? Et bien vous êtes servie. Quel manque de délicatesse pour un surhumain. Ce n'est pas de ma faute. Je n'ai pas manger ce matin.
Je pensais le faire en cours de route mais j'ai rencontré tellement de pervers et d'autres personnes suspectes que la faim était le dernier de mes soucis. Ce n'est pas comme si mes polissons de logeurs se faisaient du soucis pour moi non plus... Oh non, non... Papa et maman sont bien au chaud dans leur petite maison bien douillette pendant que leur charmante fille s'aventure seule dans un univers qui lui est inconnu, rempli de dangers et de personnes louches... L'univers humain.
Oh, cela n'aurait pas été une mauvaise idée de ramener une couverture avec moi. Il ne fait pas assez chaud pour moi... Ignorons cette transpiration que j'avais, je vous prie.

Revenons à nos moutons. L'être étrange qui se trouvait en face de moi avait bien remarqué que mon ventre appelait au secours et en tant que marchande, elle savait quoi répondre à ce genre d'appels:

« Si tu en veux un morceau, c'est 10 fans. Ni plus ni moins. »

Oh! Je n'en reviens pas. Quelle mal élevée! Je m'en doutais un peu mais tout de même... Me faire payer 10 fans à moi, Famita! Ses parents ne lui ont jamais apprit de venir en aide aux personnes dans le besoin? ... D'accord. Avec mon sac bien chargé, je passe plus pour une goinfre qu'une pauvre petite fille affamée. Mais bon... Du sanglier tout de même...
Je regarde mes sous, peu convaincue. 15 fans. Uniquement 15 malheureux fans. C'est une blague!? J'ai compté mes pièces moi-même ce matin et... Ca faisait 15 fans.

Je soupire d'un air désespérée, faisant des yeux de biche à l'étrangère qui était, ma foi, très radine. Elle ne semblait pas décidée à se laisser faire avoir vu la position dans laquelle elle était, des jambes en arrière. Ce n'est pas là tout de suite que je pourrais lui piquer son sanglier...

Je joue avec l'un de mes mèches, perplexe en m'asseyant:

- Merci mais ce que j'ai dans mon sac me suffira largement.

Je n'aurais plus qu'à attendre qu'elle ait le dos tourné pour...Hé hé...



















Tronche de Famimi en ce moment même:  
Spoiler:
Comme je le craignais ce post était bien pourrie x''D ...


Dernière édition par Famita Karan le Dim 2 Mar - 22:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Healing our wounds is not as easy as we said [ Famita ]   Healing our wounds is not as easy as we said [ Famita ] EmptyVen 28 Fév - 10:48

Le grondement qui provint du ventre de la jeune femme confirma ses soupçons : cette dernière était affamée. Ce pourquoi elle fut un poil surprise de l'entendre refuser son offre. La faim l'emporte généralement sur la raison.

[UC]
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MessageSujet: Re: Healing our wounds is not as easy as we said [ Famita ]   Healing our wounds is not as easy as we said [ Famita ] Empty

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