Donjon de Sitri, 12e djiin [PV Alibaba, Sadjia, Aladdin, Eris et Osman]

texte trompé et effacé (oui, je suis baka)

Eris se sentait un peu anxieuse à l'idée de rentrer une nouvelle fois dans un donjon. À la proue d'un des bateaux , elle scrutait l'océan. Son esprit bouillonnait de question. À quoi allait ressembler le djinn ? Quel seraient ses pouvoirs ? Impossible de le savoir à l'avance. Mais, malgré ses inquiétudes, elle n'avait pas pu dire non à alibaba et aladdin quand ils lui avaient demandé de les accompagner dans cette expédition.

D'autant qu'elle s'inquiétait pour son prince blond. Son comportement était des plus étranges depuis son retour du royaume des magiciens. La fille du désert ne savait pas ce qui s'y était réellement passait. Pourtant son intuition lui disait qu'ali lui cacher des informations à ce sujet. Mais Eris ne savait pas trop comment l'interroger. Chaque fois qu'elle commençait à lui poser des questions , le jeune changeait de sujet ou trouver soudainement quelque chose d'hyper urgent à faire, abandonnant sa compagne avec ses craintes.

Soudain le vent se leva , faisant tournoyer les pans de sa cape noire. Derriére elle, les matelots commencèrent à s'affairaient.

Par contre, l'ancienne voleuse savait qu'elle ne leur serait d'aucunes aide. Ses connaissances sur les navires étaient si faibles.
Alibaba qui tenait la barre hurla :

« -Le Donjon est supposée être tout près d’ici… Mais je crois qu’on va avoir quelques problèmes, pré… préparez-vous à affronter une tempête! »

Prudemment , la saltimbanque quitta son lieu d'observatoire pour aller le rejoindre à l’arrière du navire. Une fois arrivée à ses cotés, le prince lui saisit et la serra. Eris pouvait lire une certaine angoisse dans son regard. Pour le rassurer la demoiselle lui sourit.

« -Je te protégerai au péril de ma vie, Eris, toi qui a volé mon cœur. »

La fille des sables rougit mais ne répondit rien, détournant timidement le regard. Pendant ce temps, Alibaba appela Sadjia :

« -Qu’est-ce que ça dit là-haut, Sadjia-san? Donjon en vue? Tu verras, on va le nettoyer et tu l’auras ton djiin! »

Aladdin , qui se tenait non loin de là, confirma :
« ❝-  Oui, nous allons y arriver puis tu auras ton djiin Sadjia-san »

Le magi rayonnait d'optimiste, comme à son habitude. Son sourire serrain faisait plaisir à voir.

Puis Eris leva la tête pour observer la propriétaire du bateau se balançait de cordages en cordages. Aussi à l'aise que si elle était sur la terre ferme , elle répondit au capitaine blond :
« -Pour le moment, j'arrive à voir un bout de l'endroit qu'on cherche, droit devant nous ! Mais on dirait bien que celui qui habite là n'est pas du genre à recevoir des visiteurs ! Vu la situation, on aura pas le choix de traverser cette tempête !Avant de pouvoir trouver ce Djiin, je crois que je me sentirai mieux quand on aura passé cette première étape ! Ensuite, on verra sur place pour le reste ! Je vais monter en haut pour garder un oeil sur les environs, en attendant ! Garde bien la barre en place, Alibaba-san ! »

Eris regarda son prince sourire à la princesse de Babylone. Celle qu'alibaba aurait du épouser. Ou du moins qu'il était forcé d'épouser d'après le roi Sinbad. On ne pouvait nier la réelle complicité qui existait entre les deux jeunes gens. Ils s'entendaient à merveille.
L'artiste de cirque sentit son sœur se serrait. Mais ce n'était pas de la jalousie. Mais plutôt de la tristesse. Comment aurait elle pu en vouloir à une jeune femme si courageuse et si belle ? La fille du désert se sentait bien fade à coté d'une telle femme. De nouveau , elle se demanda si elle méritait réellement l'amour d'alibaba. Ce n'était pas juste pour lui qu'il gâche sa vie avec quelqu'un comme elle. Il valait beaucoup mieux.

Le cœur gros, Eris serra doucement la main d'alibaba avant de s'éloigner de lui pour le laisser seul au commande du bateau. Si elle restait près de lui, elle ne ferait que le gêner alors qu'une tempête s'annonçait. La jeune fille s'assit dans un coin à l'écart de la bousculade et observa la houle qui montait.

[HRP : Ça sera forcément difficile, mais je vais toujours rp avec Osman (sous la demande de Sadjia) et d’Alibaba par la suite. Pour Destin, je vais poster à chaque fois que je le jugerai utile :3 je vous aviserai.]

Oui, Sadjia-sama allait m’en vouloir de m’être embarqué clandestinement sur ce navire, mais je ne pouvais pas la laisser seule dans ce donjon. Certes, elle était entourée de nettoyeurs de donjons aguerris selon ses dires, mais je n’arrivais pas à leur faire confiances. Ce n’étaient que des enfants après tout et puis bon, Babylone ne  s’en sortirait pas mieux, pas pire que maintenant en notre absence. Karin, à qui j’avais donné la tâche de surveiller le QG avec son frère, se débrouilleraient parfaitement. C’est donc vautré dans la cabine du fond, cabine qui appartenait apparemment à Sadjia, que je me retrouvai. Comment je pouvais le savoir que c’était la sienne? Et bien, j’avais bien veillé à regarder dans les tiroirs s’il s’agissait d’objets appartenant à ma chef. Je reconnus immédiatement les vêtements de Sadjia-sama. Je voulais lui faire une surprise à son retour à l’intérieur!

J’étais là depuis quelques heures déjà et personne ne m’avait encore pincé, mais  avec la tempête à l’extérieur qui faisait rage, je n’aurais plus le choix d’intervenir. C’est ainsi que je finis par sortir sur le pont –avec un soutif rose accroché à mon grand manteau sans que je m’en rende compte- et que je me dirigeai directement vers le blondinet qui nous servait de capitaine et qui semblait complètement désabusé. Une chance que j’étais là pour sauver les femmes de cette tempête. Pour ce qui était du gamin, Sadjia m’avait vaguement parlé de ses origines. Je me disais qu’il pourrait facilement ramasser les erreurs du blond si… ça ne serait pas de son âge si peu élevé…

Alors, j’étais l‘homme de la situation. Je marchais sur le pont qui tanguait avec l’assurance d’un voyageur qui avait le pied marin et j’attrapai Alibaba par l’épaule et déclarai :

-Règle numéro un pour bien conduire son bateau, mon cher capitaine, c’est de rester à la barre, et ce, même pour le cœur d’une femme. Enfin… ne vous inquiétez pas, je prends le relai.

Sans attendre la réponse du blond, de la Légion ou de Sadjia, je pris la barre à côté de ce Aladdin.

-Hey, salut petit, je m’appelle Osman, je suis le bras-droit de Sadjia et je viens vous aider à gouverner pendant que vous trouvez le donjon.

Moi extrême et imposant? Jamais 8D

Eris fixa l'horizon couvert de nués. Ces gros nuages noirs étaient décidément de bien mauvais présages. D'autant que les éclairs commençaient à zébrer le ciel noir d'encre, suivit du fracas assourdissant des éclairs.

La fille du désert se recroquevilla, ramenant ses jambes contre sa poitrine. Qu'elle aurait préféré être sur la terre ferme plutôt que sur une coquille de noix entourée d'eau ! Là-bas, elle aurait pu servir à quelque chose.

Car même si les mats et voiles des navires ressemblaient à la structure d'un chapiteau, les manœuvrer s'avérait bien plus compliqué et surtout plus traite.
Il y avait le vent d'abord. Ce dernier tourbillonnait dans des rafales de plus en plus violentes qui faisait dangereusement tanguer le navire.
Ensuite, un faux pas et vous vous retrouviez à l'eau dans une mer démontée. La demoiselle des sables qui avait grandi loin de l'océan ne savait pas nager. Du moins elle barbotait correctement dans une baignoire mais on pouvait aisément penser que sa flottaison serait plus que limite dans de telles conditions. Alors si elle glissait...

La saltimbanque frissonna. Non, décidément, elle ne voulait pas y penser.

Soudain deux hurlements déchirèrent l'air.

Le cri d'une femme et surtout la voix d'Alibaba. En quelques instants, Eris imaginales pires scénarios. Et si le prince était tombé par dessus bord?

L'ancienne voleuse bondit sur ses pieds, n'hésitant pas une seconde. Si son amour était en danger, elle risquerait sa vie pour le sauver. Et tant pis si elle avait la trouille! Mais elle allait l'aider ! Eris quitta donc l’abri précaire que lui fournissait le dessous de l'escalier pour rejoindre le bordage, bousculant au passage les marins attroupés devant le bastingage.

Mais quelqu'un fut plus rapide qu'elle. Le petit Magi passa juste au dessus de sa tête, filant à la rescousse de la princesse de Babylone.

D'un certains coté, l'ancienne voleuse ressentit un certain soulagement de constater qu'il ne s'agissait pas d'Alibaba.

Quoi qu'il en soit, Aladdin rattrapa la femme aux cheveux blancs avant qu'elle ne touche l'eau puis alla le reposer en douceur sur le pont avant de dire :

« - Les amis j'ai une idée, mais je ne suis pas sûr que cela marche. Je n'ai encore jamais essayer-ça … »

L'enfant sourit d'un air paisible à l'ensemble des personnes qui l'entouraient. Son attitude confiante rassura Eris qui se détendit un petit peu.

Puis il expliqua son plan :

« - Je vais faire en sorte de créer un chemin avec les rucks ou plutôt créer un bouclier autour du bateau et quelqu'un s'occupera de faire accélérer le bateau, je peux tenir assez longtemps, mais après c'est pour la tempête et en plus on a tous envie d'aller recupérés ce djiin pour Sadjia non ? »

L'adolescente hocha de la tête. Elle avait compris ce que voulait faire le magi. Heureusement qu'himiko lui avait un peu expliqué comment fonctionnait les sorts. D'ailleurs, cela lui donna une idée qu'elle proposa d'une petite voix timide :

« - Je ne sais pas si c'est une bonne idée mais... si alibaba veut bien  utiliser Amon, il pourrait  chauffer de l'air avec ses flammes. Devenu chaud, l'air gonflera les voiles … un peu comme les montgolfière de l'empire Reim. J'en ai entendu parler quand j'étais petite et je crois que c'est ainsi qu'elle fonctionne. En tout cas ... Cela nous ferait avancer plus vite. Non ? »

Je geignais, je courais partout, je paniquais, je ne savais pas donner des ordres cohérents et… la princesse qui était la principale intéressée du Donjon, celle pour qui on faisait de faire cette aventure, venait de tomber, risquant de mourir AVANT d’arriver à l’entrée du Donjon. Pathétique! Je me relevai d’un bond, dans l’espoir futile  et… d’être rattrapé, de la sauver et de devenir un héros… pour une fois, mais Aladdin fut plus rapide grâce à son turban. Je l’avais dit, je ne pouvais rien faire… seul. Je l’avais notamment démontré aux pays des magiciens.

Une chance que le magi était là. Il était la seule raison pourquoi j’avais accepté de « reprendre les commandes » d’un navire aussi tôt après ma mésaventure à Magnostaldt. Seulement parce qu’il était là et qu’il m’avait promis de… de me tuer si jamais je m’étais la vie de qui que ce soit en danger.  Pour l’instant, je n’avais pas de nouvelles de Zarad et c’était tant mieux.

Je me calmai un peu en voyant qu’Aladdin voulait prendre la parole et qu’Eris s’en venait vers nous. Je m’élançai vers elle, les yeux encore remplis de larmes et je lui fis une grosse accolade.

-Tu vas bien… à la bonheur.

Je n’en ajoutai pas plus que ça, laissant Aladdin nous expliquer son plan. Il pleuvait encore fort et je voyais Eris trembler à chacun des coups de tonnerre. Je la frottai dans le dos pour la réconforter tout en hochant la tête au propos d’Aladdin.

Aladdin:

J’étais pour lui dire que ça m’allait parfaitement quand soudain  Eris prit alors la parole, ce qu’elle proposait me surprenait grandement, mais c’était une idée remarquable! Pourquoi  n’y avais-je pas pensé plus tôt?

Eris:

J’embrassai Eris et la reprit dans mes bras, puis m'exclamai :

-Pourquoi n’y avais-je pas pensé! Merci les amis, merci d’être là pour Sadjia et moi. Enfin, oui, on va faire ça. Ensemble, on y arrivera! Pendant qu’Aladdin fera son sort de vitesse, je vais m’occuper des voiles et Osman-san, et bien, reste à la barre et Sadjia.

Je lui souris  en lui présentant ma bien-aimée :

-Veille sur le navire et sur ma tendre Eris, s’il-te-plaît.

Je donnai un nouveau baiser à Eris et murmurai à son oreille :

-Il faudra se parler tout à l’heure. Tu m’as fait peur.

D’une main qui se voulait le plus adroite possible, maintenant que je savais que tout le monde allait bien, je montai le cordage et en arrivant non loin des voiles, j’invoquai Amon : ma dague se transforma en épée enflammée. De toutes mes forces, je donnai de la puissance incendiaire et une longue colonne de flamme monta au-dessus de ma tête, gonflant les voiles, mais…. Brûlant ma mèche au passage. Quel idiot. Une chance qu’il pleuvait à un point tel quelle fut éteinte immédiatement, mais je dus me tenir à deux mains au mat qui pliait, mais je ne devais pas tomber, il comptait sur moi. La flamme ce fit éteindre par la tempête, je redonnai de la force. Et le manège se répéta plusieurs fois, laissant le navire avancer de plus en plus vite. J’étais essoufflé, j’espérais en avoir assez fait. Il fallait que je garde un peu de force pour le donjon quand même. J’attendais que nous soyons au Donjon avant de descendre.

Je m’appuyai sur le mât, un peu fatigué. Un éclair tomba alors derrière moi et je sursautai : ho non, le mat venait de casser. J’étais agrippé telle une princesse éploré contre ce qui restait du bout de bois et échappai mon épée qui était redevenu une dague au sol. J’espérais que personne ne la reçoive sur la tête. Je hurlai :

-ATTENTION!

Pour ce qui était de ma vie, ça m'importait peu. J'essayerais de rester accrocher jusqu’au donjon, mais mes mains mouillées de pluie commençaient déjà à glisser.

*De toute façon, ils peuvent s'arranger sans moi...* pensais-je en fermant les yeux.

Aladdin:

Je descendis mon regard sur mon pan de manteau et ho non! Un sous-vêtement s’était accroché à mon manteau quand j’avais arrêté de fouiller le tiroir de ma chef. Quelle horreur. Mon orgueil et ma crédibilité venait d’en manger une claque! Repris par un enfant….

Dans une situation aussi gênante. J’étais pour baragouiner une excuse minable, tout en tenant la barre qui commençait à faire tanguer le bateau à cause de mon inattention et de la tempête, mais ma chef tomba! HO NON! Je m’élançai vers la foule qui s’était massé pour aider ma princesse, mais le gamin la rattrapa avec un étrange sort de son turban. Il était vraiment fort cet enfant : à la hauteur de sa réputaion. Je lui en devais une! Voyant que tout voulait se régler et faisant de plus en plus confiance à ses enfants qui avaient sauvé ma chef, je repris mon poste surtout après m’avoir fait demander de la part du capitaine, qui me faisait apparemment confiance aussi, de faire tel geste.

- Oui, mon capitaine, tout pour le djiin de madame! On le trouvera!

Comme si de rien était, le soutif toujours accroché –je l’avais oublié dans la cohue-, je repartis à mon poste. Il fit de son mieux pour tenir la barre sans perdre le chemin en vue malgré la vitesse du navire qui s’accroissait quand soudain un éclair fit tomber un des mats en feu. Ho non! Le capitaine était coincé tout en haut et si on éteint pas le feu du mat, bientôt nous coulerons.

Je hurlai :

-Qu’on prenne des chaudières d’eau et qu’on éteingne l’incendie et… sauvons notre capitaine1 Il est en mauvaise posture.

En tant qu'humain ordinaire, j’étais impuissant, mais je tenais la barre toujours de mon mieux, c’était mieux que rien. Je soupirai.

*Qu’on arrive au donjon en vie… je vous en prie.*

[HRP : Chaque héros devra gérer le premier obstacle que j’ai créé selon son imagination, mais je vous ai donné des bases pour ce qui est du lieu et du potentiel piège. À vos claviers! On reprend le tour à Aladdin :) Rappel: Sitri sera un djiin de lumière et créateur d'illusions! Bon Donjon x) bonne chance!]

Sitri savait depuis le début que ces jeunes aventuriers voulaient entrer dans son Donjon. Il attendait patiemment que le bavire, principalement le Magi, approche de son île pour leur tendre un piège. Pour le moment, ces jeunes gens ne l’avaient pas terriblement impressionnés de par leurs grossières gaffes, mais ils avaient réussi à se rendre jusqu’aux portes de sa demeure: ils méritaient de se tenter au jeu.

Le navire avait repris sa trajectoire depuis que la tempête s’était calmée.. Les nuages couvrant le soleil s’étaient dissipés. Mais en fait, tout ceci n’était qu’une illusion de calme orchestrée par le Djiin. La luminosité du faux soleil, qui était en fait le reflet de lumière du djiin, augmenta de plus en plus jusqu’à en devenir insoutenable.

C’est à ce moment  que deux grandes portes s’ouvrirent face à nos héros, éblouis, et les aspira dans un gouffre, laissant leur bateau seul à la dérive…

Nos héros furent alors séparés dans des pièces différentes. Il fallait bien jouer non?

Sitri voulait particulièrement tester Alibaba, le supposé capitaine de cette aventure. Il voulait voir combien de temps le Magi prendrait avant de le retrouver. Il l’avait donc laissé seul dans une pièce avec plusieurs miroirs qui donnaient l’illusion au jeune prince que, par sa faute, tous ses compagnons étaient en train de mourir… Il voulait tester le lien entre Alibaba et Aladdin.

D’ailleurs, pour ce qui était du Magi, il était tombé  dans la même pièce que Sadjia sur… la poitrine de cette dernière /PAN/. Stitri avait placé le Magi et celle qui avait, à ce qu’il avait cru comprendre, sélectionnée pour le rechercher, ensemble.  Cette salle était remplie de créatures dangereuses (à vous de les déterminer) et d’illusions aux mêmes visages que ces créatures.

Quant à Eris et Osman, ils étaient tombés dans la même salle: une salle si éclairée qu’il était impossible pour nos héros de mettre un pied devant l’autre sans se frapper aux murs de cette salle close. Arriveront-ils à trouver une issu?

Le premier mouvement d’Eris fut la panique. Elle qui avait recommencé à retrouver l’espoir quand la tempête c’était calmée et que le soleil était revenu, hurla de terreur quand elle se sentit aspirer dans le donjon. Sa dernière pensée avant de s’évanouir fut pour Alibaba. Sadjia avait elle réussit à le sauver ? Était-il hors de danger ? Puis elle sombra dans les ténèbres.
 
Quand elle rouvrit les yeux, la fille du désert fut éblouie par l’intense luminosité qui régnait autour d’elle. Pour ne pas être aveuglée, Eris dut immédiatement clore ses paupières. Mais même comme cela, la clarté se frayait un chemin.
 
 La demoiselle grimaça. Elle avait déjà vécu ça dans le donjon d’Andromalius. C’est en parti à cause de cela qu’elle n’avait pas pu dormir durant presque un mois.  Le djinn qu’ils allaient devoir affronter était donc une créature maniant la lumière comme ce vieux serpent. Par les vents du désert ! Pourvu que le maître de ce donjon ne soit pas aussi tordu que le terrible dragon. C’est qu’elle en avait évité des pièges pour arriver jusqu’à la salle du trésor !
 
D’ailleurs… d’une main timide, l’ancienne voleuse tâta les dalles autour d’elle. Pas de trous... Au moins, ça c’est bien. Le vieux serpent lui adorait plonger ses victimes dans des pièces hyper éclairée comme celle-ci mais où le sol était incomplet. Au moindre faux pas, vous risquiez de tomber dans un trou sans fond, … ou rempli d’acide, … ou rempli de pieux… ou rempli de créature qui vous découpé en rondelles. Enfin bref , chez andromalius c’était la mort assurée pour les imprudents.
 
C’est pourquoi, avec des gestes d’une infinie prudence ; Eris rampa à l’aveugle jusqu’à ce qui semblait être un mur. A tâtons, elle se mit debout. Du moins, elle tenta de se mettre debout car sa tête heurta le plafond. Bon sang… la pièce était terriblement basse. Pourtant pas bien grande, l’ancienne voleuse devait se tenir pliée en deux. Mais au moins, toujours pas de piège… mise à part cette lumière provenant de toute les directions.
 
Bon, maintenant qu’elle était un peu rassurée sur son sort, il était temps de s’enquérir de celui des autres. Doucement, Eris appela :
«  Alibaba ? Aladdin ? Vous êtes là ? »
 
Puis elle tendit l’oreille dans l’attente d’une réponse tout en réfléchissant à la meilleure manière de sortir. Mais déjà, elle avait sa petite idée sur la question. Pour une fois, la voyageuse allait pouvoir montrer qu’elle savait servir à quelque chose.

Sadjia:

Tout ce que je me souviens avant d’avoir été aspiré par cette étrange lumière, fut la voix de Sadjia et sa main qui m’incitait à descendre de ma prison de feu et celle de tous mes amis qui tentaient de contrôler le bateau que je ne savais visiblement pas contrôler pour trouver ce satané donjon qui semblait plutôt nous avoir trouvé.

J’ouvris les yeux au contact de la dalle froide. Où étais-je? Je me relevai, tirant mes membres endoloris. Puis, reprenant lentement mes esprits je criai :

-SADJIA?

Ne recevant aucune réponse, je me mis à courir dans la pièce circulaire en criant chacun des noms de mes coéquipiers, mais aucune réponse : j’étais seul dans cette pièce ce qui voulait dire que nous étions ans le donjon? Nous étions séparés? J’espérais plus que tout qu’Eris allait bien… qu’elle n’était pas seule. Je serrai des poings, je devais la retrouver, je devais les retrouver! J’étais capitaine et j’avais promis de les aider dans ce donjon et me voilà isoler dans une salle…

-Pleins de miroir?

Car oui je voyais mon reflet en plusieurs exemplaires, qu’est-ce que le djiin voulait que je fasse dans cette salle? Je soupirai. Je m’adossai à un des miroirs pour réfléchir, soudainement j’avais une envie irrépressible de dormir. Je fermai un œil et frottai l’autre en baillant, non, je ne devais pas, je devais les retrouver!

C’est alors que j’entendis un cri, celui de Sadjia. Je sautai sur mes jambes et courut vers la provenance du son, c’est alors que je la vis au sol ensanglantée, je me jetai à ses côtés, les mains tremblantes :

-SADJIA, mais qu’est-ce qui t’es arrivée, est-ce Sitri qui t’a…dis-je en approchant mes mains de son corps tremblant. Elle lança, le visage haineux :
-Ne me touche pas… espèce de fiancé… à cause de toi…  je n’ai pas réussi à obtenir mon royaume  et je n’ai jamais pu épouser l’homme que j’aime. Il me l’a fait payer… Faire ce donjon avec un pathétique lâche comme toi était une erreur. Je te déteste Alibaba!!

-Mais Sadjia…. Qu’est-ce que tu racontes là?répliquais-je en reculant.-Comment… il a fait pour te retrouver ici et… et… attend un peu on va te soigner et trouver ton djiin, né, Sadjia-san.

Mes lèvres disaient une chose, mais mon esprit m’indiquait : Scylla avait raison, tu l’as détruit… Je me relevai et reculai, sous le choc…

C’est alors que j’entendis un autre cri, celui de mon meilleur ami Aladdin. Je laissai Sadjia au sol et alla vers ce nouveau cri, Aladdin aussi était ensanglanté au sol. Je m’agenouillai aussi auprès de lui, les mains aussi tremblantes et dit, paniqué :

-Mais… mais qu’est-ce qui se passe, qu’est-ce qui t’es arrivé à toi aussi? Les armés de Babylone?

-Né, Alibaba-kun, tu… tu crois que je t’ai vraiment pardonné depuis ta trahison? Je fais semblant, tu sais, semblant de sourire quand je te vois. Tu sais, je n’ai jamais vraiment été ton ami… je te tolère parce que je me sers de toi pour que tu deviennes roi, mais tu sais quoi, tu m’as déçu. Je te déteste! Va-t-en!
-Ne parle pas trop, tu perds beaucoup de sang!
-VA-T-EN!!!

Sur ces mots, les larmes aux yeux, je partis en courant dans le sens oppose. J’avais beau me dire que ceci n’était pas réel, ces paroles concordaient tellement avec mes peurs les plus profondes que je m’enfonçais. Je me jetai au sol en petite boule, ne voulant plus rien entendre de tout ça, quand soudain un nouveau cri se fit entendre.

-Eris-chan!!dis-je en me relevant d’un bond et en accourant jusqu’à la demoiselle qui était elle aussi ensanglantée au sol.  Je me jetai à côté d’elle et la prit dans mes bras, mais cette dernière me dit  à l’oreille :

-Lâche-moi tu me fais mal… encore, tu m’as toujours blessé.

-Mais qu’est-ce que tu veux dire?demandais-je d’une voix tremblante.-Je t’aime sans bon sang et toi aussi je te sauverai!

Elle éclata de rire; je me reculai.

-Toi sauver quelqu’un? Tu n’es même pas capable de te sauver toi-même et tu crois pouvoir sauver les autres? C’est moi qui t’ai sauvé à Balbadd ce jour-là où nous nous sommes rencontrés et j’ai obtenu quoi en échange? Un beau cou^p de couteau dans le dos par ton bon vieux roi Sinbad…
-Non… non Sinbad n’aurait jamais fait ça… Je réussirai à le convaincre que tu es une personne remarquable et…
-Mais il est trop tard…. Alibaba…. Je te déteste!dit-elle enfermant les yeux et en tombant dans mes bras. Mon sang se figea; mon esprit se brisa quand j’hurlaiL
-ERIIIIIISSSSSS! NOOOON!

Je la câlinai, des trombes de larmes sur mes joues. Un miroir cassa alors et, je sentis des mains se déposer sur ma gorge : le corps ‘’mort’’ d’Eris m’étranglait. Son visage était déformée et elle ricanait et moi, le regard vide, je ne faisais rien : mon esprit venait de me lâcher.

Le corps de Sadjia, d’Aladdin et même d’Osman s’approchaient de moi comme des loques, des zombies. Ils étaient évident que c’était des monstres du donjons qui s’amusaient, mais moi… j’avais baissé les bras. Mon visage bleuissait. Allais-je mourir aussi pathétiquement?

-Eris…