ÂGE : 18 ans
ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro'
CAMP : Empire Kou - Kouha Ren
GROUPE : Empire Kou
STATUT : Conquérante de donjon
CAPACITÉ(S) :

Caractère :
Dotée d'un calme impressionnant et d'une grande intelligence, Ayame est loin d'être le genre de personne à foncer tête baissée. Avant d'attaquer, elle cherchera toujours à observer et à connaître son adversaire, elle regardera chaque mouvement, chaque pas, jusqu'à connaître le style de combat. Bien entendu s'il lui est impossible d'agir ainsi elle l'affrontera sans ces informations. La Fanalis est extrêmement fidèle envers la famille royale et plus particulièrement envers le prince Kouha Ren à qui elle doit la vie. Autrefois rejetée, c'est lui qui l'accepta sous ses ordres et c'est pourquoi elle donnerait sa vie pour lui. Bien qu'elle soit calme et peu bavarde Ayame peut se montrer très protectrice, amicale et drôle envers les personnes proches, bien que celles-ci restent rares en vie de l'expression souvent froide qu'aborde la rousse. Comme chaque Fanalis, Ayame possède des sens et une force sur-développés, lorsqu'elle en à le temps, la conquérante aime passer son temps à s'entraîner ou à lire. Elle trouve le monde des livres reposants, en particulier après une journée chargée. Gourmande, la jeune femme est également une grande adepte des sucreries et serait prêtre à combattre juste pour un bon gâteau. Plutôt calme et distante, la fanalis est cependant adorable avec ses proches et peut se montrer extrêmement violente lorsqu'on s'en prend à ce qui lui est cher, pouvant alors perdre le contrôle si personne ne l'arrête.

Physique :
Ayame porte les traits communs à tous les Fanalis, une longue chevelure rouge ainsi que des yeux noisettes, virant un peu sur le rouge eux aussi. Son visage est assez fin et bien dessiné tout comme son corps d'ailleurs, celui-ci attirant les regards en vue de ses formes volumineuses. La Fanalis mesure une taille normale pour son âge, elle n'est ni trop grande ni trop petite. Une silhouette attirante, musclée, mais pas trop, la plupart du temps la jeune fille est vêtue d'une armure ou d'un kimono, elle garde toujours une arme sur elle, que se soit une dague, un sabre, une épée ou encore un arc. Chose qu'elle gardera toujours, son anneau qui lui sert désormais de relique, abrité par le Djinn Amdusias. Il s'agit là de tout ce qui est visible chez la guerrière, mais ce que très peu de gens ignorent, c'est que la fanalis possède de nombreuses cicatrices qui la poursuivront tout au long de sa vie, à savoir quelques marques, heureusement assez légères présentes sur certaines parties de son corps, et un oeil de verre dissimulé derrière sa frange, remplaçant celui qu'elle perdit durant l'esclavage.

Ayame n'était qu'une jeune enfant lorsqu'un groupe de bribands vint mettre le feu à son village. Accrochée aux bras de sa mère, notre futur conquérante retenait ses larmes, cachée dans la cave de sa maison. A l'extérieur, les cris des habitants résonnaient tandis que la petite pouvait clairement entendre les lames s'entrechoquer dans un vacarme incessant. La porte de la maison éclata brutalement, laissant alors plusieurs hommes armés penetrés dans la petite demeure. D'un geste vif, la mère plaça sa main sur la bouche de sa fille, l'empêchant de crier tandis qu'elle se concentrait pour écouter les pas des intrus et connaître leur déplacements. L'un des bandits entendit un reniflement venant de la petite qui retenait ses larmes, alors que l'homme fit signe à ses camarades et qu'il se rapprocha de la cachette où se trouvait les deux fanalis, la femme serra une dernière fois son enfant contre elle avant de lui sourire, lui disant de ne pas s'inquiéter et d'attendre sous un drap, ce que la petiote fit de suite.

Afin d'éviter que sa fille ne se fasse prendre, la fanalis quitta brusquement sa cachette pour courir hors de la maison où se trouvait une vingtaines d'hommes qui se jetèrent sur elle tels des fauves affamés. La femme se débattit, mettant à terre un bon nombre de leur effectif. Elle aurait pu s'en sortir si l'un des hommes ne revint pas avec la tête de son mari qu'il jeta à ses pieds, la faisant perdre contrôle. Et tandis qu'elle se déchaînée sur le tueur, le tuant sauvagement à la manière d'un animal, les autres profitèrent de cet instant de folie pour lui planter leurs armes dans tout son corps. Faire d'elle une esclave n'aurait servit à rien, rebelle et battante comme elle était, elle n'aurait jamais été capturée vivante et se serait battue jusqu'à ce que mort s'en suive.

Le temps passait et les minutes devinrent rapidement des heures. Morte d'inquiétude Ayame quitta la cave, puis la maison, et pu voir avec horreur ce qu'était devenu son village, un lieu d'où se dégageait une odeur de sang et où les corps étaient empilés sur la place centrale, brûlant dans un immense feu. Paniquée, la petite courut à travers tout le village à la recherche de sa mère, la trouvant un peu plus loin au dessus du corps inerte d'un homme possédant la tête de son père dans la main droite. La fanalis poussa alors un cri strident, suivit par des larmes incessantes. Alerté par le hurlement de l'enfant, un homme arriva par derrière et l’assomma.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, Ayame était enchaînée à d'autres enfants de son âges, tous pleurant la mort de leur famille. Après plusieurs semaines de voyages, la petite fanalis fut envoyée chez un noble où elle devint esclave avec d'autres personnes de tout âge, complètement inconnus à ses yeux mais avec qui elle passera une grande partie de son enfance. Au début de sa nouvelle vie, Ayame passait ses jours à pleurer, jusqu'à ce qu'un jeune garçon, un peu plus âgé qu'elle à ce moment, l'aida à supporter l'esclavage. Peu à peu, la petite découvrit l'importance de l'amitié grâce à laquelle elle réussit à supporter sa vie d'esclave. Mais un jour, l'un des esclaves, un jeune rebelle qui n'avait jamais accepté sa condition, réussit à trouver un moyen de fuir avec le reste du groupe.

L'opération aurait pu être une réussite si le plus jeune du groupe, terrifié depuis toujours par son maître, n'alla pas avertir celui-ci, de peur de se faire prendre. Le groupe fut alors arrêté et l'on demanda le nom du coupable. A ce moment-là Ayame se dénonça, pensant qu'elle survivrait plus aux traitements de son maître qu'à l'aîné qui était de santé fragile. La jeune fanalis fut donc torturée plusieurs semaines, n'ayant le droit qu'à un petit morceau de pain tous les trois jours qu'elle devait manger de façon à pouvoir le conserver plusieurs jours et à ne pas mourir de faim. C'est durant cette période, et en guise d'exemple pour les potentiels rebelles, qu'elle perdit son oeil à l'âge de 8 ans.

Mais se sentant coupable du sort de son amie, le plus jeune de la bande décida de se rattraper. Après avoir dénoncé les autres il gagna la confiance du maître ainsi que des traitements de faveurs, notamment une liberté de mouvements et une chambre qui lui était personnelle. Il alla rejoindre ses camarades afin de leur expliquer son idée, qu'il n'écoutèrent pas à la première tentative, encore dégoûtés par sa trahison. Un jour il entendit une conversation entre son maître et un homme qui parlais de l'apparition d'un donjon non loin de la ville et du projet d'aller le conquérir. Voyant que le sujet intéressait grandement son maître, le jeune esclave alla le trouver pour lui conseiller d'emmener Ayame dans son expédition, utilisant son statut de fanalis comme une chance inouïe pour terrasser les monstres. Ayant l'accord de son maître, il rapporta toutes ses informations au reste du groupe qui finit par l'accepter de nouveau en voyant les efforts qu'il faisait. Et c'est ainsi qu'Ayame fut libérée pour participer au projet, accompagnée par ses camarades.

Ils passèrent plusieurs jours dans le donjon, jours durant lesquels un bon nombre d'entre eux perdirent la vie. Vers la fin du donjon il ne resta plus qu'Ayame, son meilleur ami, l'intrépide Levi, le petit Shin et leur maître, bien que la seule à réellement se battre fut la jeune fanalis. Arrivés face à la porte du trésor, Neru vola l'épée de son maître et le tua d'un coup dans le dos, sous les regards terrifiés de ses amis qu'il libéra ensuite. Après s'être remi de toutes ces émotions, le groupe entra dans l'immense salle du trésor où le Djinn de foudres Amdusias les attendaient. Celui-ci demanda aux enfants s'ils étaient heureux, tous répondirent oui, à l'exception de Neru qui resta silencieux, regardant ses mains encore imprégnées du sang de son maître. Le Djinn remarqua d'ailleurs son absence de réponse mais ne dit rien, s'adressant de nouveau au groupe.

- Je suis Amdusias, Djinn du courage et du sacrifice, 67 Djinn du roi Solomon. Lequel d'entre vous souhaite devenir roi ?

Les enfants échangèrent des regards, ne sachant pas comment interpréter la chose, à vrai dire la seule raison de leur venue dans le donjon était leur liberté et c'était désormais chose faite, ils ignoraient tout d'un Djinn et de ce que son pouvoir pouvait leur apporter. Le seul à savoir ce qu'était réellement un Djinn était Neru, ayant autrefois fait partie d'une famille de la bourgeoisie, il avait une éducation supérieure à celle des autres et prit la parole.

- Je serais ton roi. De cette façon tu exaucera mes vœux et je pourrais éliminer toutes les ordures qui polluent ce monde.

Tous se retournèrent vers le jeune garçon qui s'approcha de la relique enchantée. Au moment où il s'apprêtait à la saisir, Ayame se jeta sur lui, le bloquant au sol.

- Qu'est ce qui te prends Neru tu as perdus la tête ?! La seule chose que l'on doit lui demander c'est de nous renvoyer chez nous !

Le bleue éclata de rire et lui sourit, l'air moqueur et épuisé.

- Chez nous ? Tu as déjà oublié ? Nous n'avons pas de chez nous. Dehors nous ne survivrons même pas et même si par miracle nous arrivions à trouver une ville, nous serons de nouveau pris en esclavage et le cauchemar recommencera encore et encore.

Sur ces mots il se retourna et frappa violemment la jeune fille au visage, qui laissa une larme coulée avant de se jeter de nouveau sur lui, le frappant à son tour.

- Tu mens !! Nous survivrons, comme nous l'avons toujours fait jusqu'à présent ! Si nous restons tous ensemble et que nous nous en donnant les moyens nous serons capable de vivre ensemble.  Pourquoi ça devrait changer maintenant ?!

Neru s'essuya la bouche de laquelle était sorti un filet de sang, puis il prit un regard sérieux.

- Qui te dis que l'un d'entre nous n'ira pas vendre l'un de ses compagnons lorsque nous serons au bord de la mort ? Tu es trop gentille, trop douce Ayame, tu est incapable de tuer quelqu'un. Tu aurais encore ton oeil si tu n'avais pas protégé un traître, et tu serais encore esclave si je n'avais pas tué le maître.

C'était le mot de trop, d'un geste vif, la fanalis donna un nouveau coup à son meilleur ami, plus violent cette fois, avant de le prendre par le col et de le secouer.

- Je t'interdis de dire ça !!! Aucun d'entre nous ne fera une telle chose ! Et je me moque de perdre un oeil ou même une jambe si ça me permet de sauver un membre de ma famille !

Neru éclata d'un rire froid avant de se relever et de regarder Ayame de haut.

- Une famille ? Ne me fais pas rire. Tu veux continuer à me frapper jusqu'à ce que je t'écoutes ? C'est inutile, aucun d'entre vous n'est apte à posséder Amdusias. Mais si je l'ai en ma possession, le monde sera nettoyé de toutes les vermines, et je pourrais vous protéger.

Ayame resta figée face à ses paroles, ne sachant pas quoi faire pour l'arrêter. Neru commença alors à avancer vers elle, poignard tendu.

- Nous allons savoir dès maintenant qui de nous deux aura le Djinn.

- Mais je ne veux pas d'un Djinn Neru !! Je veux juste que tu arrêtes, s'il te plaît.

Elle était en larme, les jambes tremblantes tandis qu'elle reculais puis elle trébucha et tomba. Neru approcha alors son visage de son oreille.

- Tu ne sais pas ce que ça fait... avoir du sang sur les mains. As-tu seulement tenu une arme dans tes mains Aya ?

Alors que le jeune garçon s'apprêtait à frapper la fanalis de son arme, Shin se mit entre eux deux, se faisant tuer à la place d'Ayame. Avant de mourir, il eut simplement le temps de s'excuser auprès de celle qu'il considérait comme sa soeur.

Ayame et Levi hurlèrent tandis que Neru regarda froidement la demoiselle et le corps de l'enfant.

- Et maintenant ? Tu vas me tuer ?

La fanalis se releva, enragée et frappa le bleu de nombreuses reprises, le blessant gravement, et alors qu'elle aurait pu lui donner le coup final, elle éclata en sanglot et le supplia de revenir à la raison. Le combat ne prenant pas fin, Amdusias décida de mettre un terme au duel. Il venait de faire son choix. Il y eut une lumière aveuglante, puis plus rien. Lorsque la jeune fille se réveilla plusieurs jours plus tard, elle était seule au milieu d'un lieu inconnu où elle erra longtemps sans savoir où aller. En vu de son statut de fanalis elle fut rapidement ciblée par des marchands d'esclaves. Hors d'elle et épuisée, elle perdait facilement le contrôle et n'ayant aucune autorité sur son nouveau pouvoir, détruisit tout ce qui se trouvait sur son passage.

A cause de ses pouvoirs, la demoiselle fut expulsée de chaque village où elle passait. N'ayant aucun endroit où allait, elle passait ses nuits hors des villes, vivant à la belle étoile en se nourrissant de tout ce qu'il lui tombait sous la main. Un soir, alors qu'elle dormais non loin d'un village, elle fut attaquée par un groupe de voyou qui la frappèrent et l'humilièrent, la traitant de tout les noms. Mais la rousse refusait de perdre contrôle une nouvelle fois, elle refusait de tuer, de se battre. Et elle se laissa frapper jusqu'à se trouver au bord de la mort. Elle pensait mourir, seule dans cet endroit désertique, jusqu'à ce qu'un jeune homme apparut face à elle, à peu près du même âge qu'elle. Il se présenta sous le nom de Ren Kou, troisième prince de l'empire Kou. Alors que personne ne voulait d'elle, il lui tendit la main et l'invita à le rejoindre. Puis il soigna ses blessures, lui offrit une éducation, lui apprit à se battre, à contrôler sa force, son pouvoir. Et années après années, Ayame finit par accepter Amdusias.

Ayame a désormais 18 ans, c'est une jeune femme forte, membre de la garde impériale du troisième prince, s'entraînant chaque jour dans le but de servir celui qui lui sauva la vie et lui permit de s'accepter telle qu'elle était.

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