ÂGE : 20 ans
ORIENTATION SEXUELLE : Bi, à tendance Hétéro
CAMP : Je ne suis que les gens qui ont le sens de la justice et de l'égalité
GROUPE : On peut me classer dans les civils pour le moment (Nettoyeur de Donjon plus tard dans le rp)
STATUT : Princesse qui s'est rebellée contre la politique de son propre père
CAPACITÉ(S) : J'utilise le style de combat à l'épée qui est transmise de génération en génération par la famille royale dont je fais partie. Grâce à l'éducation que j'ai reçu, durant ma vie passée au palais, j'ai acquis une certaine culture sur des sujets comme le commerce ou la stratégie militaire. Le reste s'en vient, vous en faites pas ~

Caractère
C'est quoi ça ? Un interrogatoire ? Ma parole, vous êtes pas des petits rigolos, à ce que je vois. Bon, je vais la faire votre fichue paperasse, mais j'espère que ça sera vite terminé ! J'aimerais bien aller faire une sieste moi...

À me voir, on ne se douterait pas de la force ardente qui sommeille en moi. Une défaite pour moi est inacceptable, c'est pour ça que je ne suis pas du genre à me laisser abattre ainsi sans résistance. J'aime résister avec énergie à mes ennemis présumés et aux situations qui me sont défavorables et je lutte pour reprendre le dessus sur une situation. Tôt ou tard, il me faut ma revanche, quand cela arrive. Oui, je suis rancunière, mais pas au point d'y laisser ma peau. Je ne suis pas une lâche, mais je ne suis pas une idiote non plus. Si je meurs ou si je suis blessée, je ne pourrai pas l'avoir ma revanche, vous ne croyez pas ? Bien que je sois franche et ouverte, je ne livrerai jamais à personne le secret de ma vie ni mes pensées les plus intimes. Ceux et celles qui essayeront de les découvrir peuvent faire une croix sur moi. De toute façon, jamais je n'oserai parler ouvertement de moi-même ou des choses qui me touchent au plus profond de moi à quelqu'un, peu importe qui il est. Premièrement, parce que je n'ai pas vraiment l'habitude de le faire et deuxième, parce que je n'en vois pas l'intérêt de le faire. Il faudrait vraiment que j'aie vraiment du temps à perdre pour que cela arrive. C'est pour ça que je préfère garder tout pour moi plutôt que d'en parler à qui que ce soit. Enfin, tant qu'on ne me déçoit pas, je reste un compagnon assez charmant, jusqu'à preuve du contraire. Lorsque vient le temps d'être sérieux, je sais le faire sans aucun problème. J'aime participer aux situations les plus critiques, afin de m'amuser un peu. À ces moments-là, j'observe et je fais ma propre opinion sur ce qui se passe, avec mon bon jugement. Les autres voient que je suis paisible et ont l'impression que je suis la maîtrise de soi en personne, en tous temps. Bien sûr, je ne suis pas comme ça tout le temps au fond de moi, mais en surface, je reste impassible quand bien des personnes ont depuis longtemps perdu la tête. Dans les situations moins critiques, on me voit sur un autre jour.

Mon humeur imprévisible change tout le temps et parfois même sans raisons. On ne voit jamais deux fois la même expression dans une même heure quand on me côtoie souvent. En un instant, je pourrais passer de super joyeuse et souriante à rancunière et boudeuse. Et malheureusement pour vous, je possède aussi un très mauvais caractère, alors gare à vous si vous faites exprès de m'irriter l'esprit. Oui, j'avoue que j'ai parfois une légère tendance à trop me laisser emporter par mes émotions, mais je n'y peux rien si je suis comme ça. Il m'arrive parfois de m'emporter ainsi sans que je le veuille vraiment. Enfin, je ne vois pas pourquoi il faudrait en faire un drame. Bon et si on parlait de.. comment les gens appellent ça déjà ? Ah oui ! De liens et de confiance ! Personnellement, je ne fais pas confiance facilement à quelqu'un. Il me faudra toujours un peu de temps pour voir si le lien perdure, sauf si la personne en question a fait ses preuves. Pour ceux-là, je me jetterais au feu et même faire preuve de violence inouïe pour les protéger, parce qu'ils sont alors importants pour moi. Alors, la personne qui m'a joué un mauvais tour me le paiera tôt ou tard, d'une façon ou d'une autre. Bon ensuit, on dit que la curiosité est un défaut et une qualité à la fois et je ne fais pas exception à la règle. Quand quelque chose m'intéresse, je m'y intéresse à fond et je cherche toujours à en savoir plus. Pratique pour récolter des informations... et pour m'attirer des ennuis aussi. Bon c'est arrivé une fois ou deux, mais c'est du passé tout ça ! Et je ne dirai rien là-dessus ! De temps à autres, je peux me mettre à philosopher sur le sens de la vie et sur n'importe quel autre sujet et/ou à dire des choses que je n'oserais jamais dire d'ordinaire, mais ça n'arrive pas souvent je dois dire. Certains me disent souvent que je suis trop mature pour mon âge et que ça égalise tout autant que mon sens de la justice, mais personnellement, je ne me sens pas spécialement plus mature qu'une autre personne.

Alors, je crois que j'ai fait pas mal le tour. Hmmm... que dire d'autre sur moi ? Bon déjà, ma plus grande faiblesse est que je rougis assez facilement des joues et ce, peu importe la raison, la situation ou même la personne qui arrive à me mettre ainsi. Cela peut devenir un grand désavantage pour moi, quand vous l'utilisez bien. Il arrive même que je finisse par m'évanouir et par perdre conscience, tout juste devant vous, dans les pires cas. J'ai aussi un mauvais sens de l'orientation dans les endroits que je connais peu et que je ne supporte pas qu'un pervers essaie de profiter de moi. Ma personne ne sera réservée qu'à la seule et unique personne qui partagera mon coeur ! Par contre, vu que je ne résiste que peu à l'alcool, je deviens un peu moins vigilante et je suis plus à risque, à ce moment-là. C'est pour ça que je ne bois que pas souvent. Sinon, j'aime les choses sucrées, la boisson ainsi que la bonne viande. Je suis une vraie carnivore, voyez-vous (dans tous les sens du terme hehe *sbaff*). Si jamais vous tombez sur moi, pendant un festival quelconque, vous me verrez souvent sur la scène en train de danser avec les autres demoiselles dans leur mignonne tenue. Ensuite, je dois vous avouer que j'ai un petit faible pour les félins et les petites créatures mignonnes. Ils me font toujours craquer avec leur petite tête adorable. Autre détail sur moi, c'est que j'aime dormir à mon aise et n'essayer de me réveiller quand je ne veux pas, sinon gare à ma mauvaise humeur. Quand la situation le permet, je profite toujours de la nuit pour m'allonger sur le sol pour regarder la lune et les étoiles. C'est si relaxant d'examiner toutes ces petites lumières lointaines. Oh et dernière petite chose sur moi pour finir ! À cause d'un certain incident dans mon passé, je n'ai qu'une seule peur ; celle de lier mon coeur avec quelqu'un d'autre, mais je ne vous dirai pas pourquoi nyah Bon, maintenant que je vous ai tout dit, je peux y aller ? Je suis fatiguée moi !! Je n'ai pas pu fermer l'oeil de la nuit, hier !!

Physique
Quoi ?! Encore de la paperasse ?! Vous avez vraiment rien de mieux à faire dans la vie ? Ah, c'est pas de mes oignons ? Et c'est obligatoire ? Mais, vous êtes pas aveugle à ce que je sache non ? Décidément, je ne comprendrai jamais ça. Bon, donnez-moi un instant, le temps que je me regarde dans le miroir.

Alors… À première vue, j’ai des longs cheveux non attachés d’une couleur parfaitement banale. *silence* Ah non, ils sont tout argentés comme de la neige ! Parfait ~ J’imagine que ça doit me donner un petit côté sensible et innocent. Mes sourcils, ben… Ils sont minces et noires, rien de plus commun quoi. Quant à mes yeux fins, ils sont de la couleur de la verdure, comme si j’avais une paire d'émeraudes en guise d’yeux, pas vrai ? Huhuhu… Je vois que je n’ai apparemment pas de cicatrices sur les parties apparentes de mon corps de couleur claire qui semble d’allure féline pour mon 1m68 et mes 58kg. La forme de mon visage me fait penser un peu au bas d'un cœur élégant, je trouve. Pour le reste, il n’y a pas grands choses à dire. Un cou ni trop long ni trop large, un petit nez et une bouche avec des lèvres normales. Je déteste ce qui est commun, mais bon, on peut pas avoir la crème et les fesses de la crémière comme on dit.

Ensuite, que vois-je d’autre ? Ah, mes épaules ne sont pas trop larges et sont même un peu arrondies qui se poursuivent avec des bras et des mains aux doigts. Ma silhouette est la première chose qui doit quand même se remarquer au loin. En effet, je dois dire que les courbes qui forment mon corps sont assez généreuses. Et quand je parle de "généreuses", je veux dire qu'elles sont bien élégantes et harmonieuses. Enfin bref, passons à la suite voulez-vous ? Étant donné que je suis une femme et non un homme, il y a un détail que je ne dois pas oublier, au risque de faire de ma propre personne une planche à pain. Et oui, comme n'importe quelle femme sur terre, je suis fournie avec une paire de montagnes et je dirais que j'ai quand même un très bon tour de poitrine. Autrement, cela aurait été dommage non ? Ok, oubliez ce que je viens de dire. Après, mon corps n’a rien de bien spécial à mes yeux. Un ventre plat, des hanches pas trop larges, des jambes fines, des pieds d'allures corrects et un petit derrière de taille normale. Je n’ai rien d’autre à dire là-dessus. Bien que cela ne fasse peut-être pas partis du physique, il reste à dire que ma voix n'est juste ni trop grave ni trop aiguë, ce qui me donne presque un air de neutralité quand je parle sérieusement et avec calme. J'aime bien la changer un peu quand je parle aux gens, des plus farfelues aux plus sérieuses en passant par les plus sensuelles et les plus enfantines. On peut dire que la nature a été vraiment bienveillante pour mon physique. Je vous préviens tout de suite, le premier d'entre vous qui essaie d'en profiter je le fracasse contre le mur le plus proche ! *regard qui fuit*

Et finalement, mes vêtements ! Vu que j'ai porté toutes sortes de vêtements dans ma vie et que cela risque toujours d'être le cas, je ne vais que vous décrire celle que j'utilise pour les combats. Je commence donc par enfiler un justaucorps noir sans manches et sans jambes, mais avec un col fermé qui couvre ma poitrine pour éviter que n'importe quel pervers puisse se rincer l'oeil. Puis, vient la une sorte de robe dont le haut -qui s'arrête au niveau de la poitrine- est rattaché par un pectoral (sort de bijou) doré avec des épaulettes de la même couleur. La robe de couleur rouge-brun bourgogne n'a pas de manches elle aussi, mais son tissu ample descend jusqu'à mes jambes pour l'arrière et l'avant et au niveau du haut de mes cuisses pour les côtés. Après, pour garder le précédent vêtement en place, ça continue avec avec une sorte de ceinture qui se divise en deux parties. La première est une sorte de gros tissu de coton blanc sur lequel est attaché un morceau de tissu noir sur le devant. Sur ce fameux morceau de tissu, se trouve une sorte de fleur, le symbole de la famille de Babylone, qui a été tissée avec du fil doré. Quant à la deuxième partie, il s'agit d'une sorte de ceinture sous la forme d'un fil doré et souple qui est placé en plein milieu du coton blanc. Sur cette ceinture, on y trouve un ornement avec deux demi-cercles verts et trois longs tubes troués reliés ensemble par du métal souple et du fil rouge. Vous en faites pas, j'ai presque terminé. Quant à mes chaussures, ils sont simplement fait dans du tissu rouge-brun bourgogne et noir qui arrête en dessous des genoux et qui tient en place, grâce à un long morceau de cuir noir qui en font plusieurs fois le tour. Sur mes bras, j'y mets, tout d'abord, de longs gants noirs s'arrêtent jusqu'aux mains sans touches aux doigts et une demi-sphère s'y trouve, attachée par un fil doré de diamètre plus petit. Après, ça se termine des bracelets en métal avec un design bien simple avec une demi-sphère sur le côté et un long morceau de tissu rouge-brun bourgogne qui passe à travers. Un peu de ce même tissu dépasse un peu en haut des bracelets et le reste flotte dans le vide et dépasse même mes doigts. Et finalement pour les parures, je ne mets qu'une paire de boucles d'oreilles et un diadème sur mon front. Les boucles d'oreilles sont des crochets d'oreilles dorés au design complexe dont le bas a une sorte de forme d'anneau assez petit qui se glisse sur la lobe d'oreille pour rester en place et peut être enlevé facilement. Deux longs tuyaux percés, comme ceux de ma ceinture, de plus petite taille les décorent plus vers le bas. Le diadème, placé en dessous de mes cheveux, est un simple cerceau de métal doré qui est décoré vers l'avant avec deux petites boules sur les côtés d'une demi-sphère verte et une petite perle rouge attachées ensemble, l'une en dessous de l'autre. Dernier détail sur moi. J'ai un tatouage caché quelque part sur moi et ce dernier prouve mon appartenance à la royauté de Babylone. Peu de personnes sont au courant de ce tatouage et je n'ai pas l'intention de vous dire où il est ! Et... c'est tout ! Bon, c’est fini maintenant ? J’ai pas que ça à faire, vous savez. J’ai des heures de sommeil à récupérer moi… Non mais…

Hmmm... je ne comprends pas trop ce qui se passe, mais je vois qu'avec ce couteau dans mon dos et cette chose lumineuse que vous projetez sur mon visage que vous allez me faire subir un interrogatoire, je me trompe ? Et si on recommençait tout cela avec un bon verre d'alcool devant un plat de viande, histoire de mieux faire connaissance ? Non ? Ah bon. Tant pis pour vous, alors. Vous ne savez pas ce que vous manquez. Enfin... là où j'en suis, je n'ai pas le choix de vous raconter mon histoire qui est, selon moi, des plus inintéressants.

« Le passé. Une chose à laquelle on ne peut absolument rien n'y faire. Tout ce qui était fait ne pouvait être changé. Tout ce qu'on avait perdu par le passé, ne pourra jamais nous revenir dans les mains. Une fois qu'une chose est perdue, elle ne peut être récupérée. La seule chose qui reste à faire, c'est d'avancer en laissant le passé derrière nous. Pourtant, le passé finit toujours par nous rattraper et c'est là que les ennuis peuvent vraiment commencer. »

Bon, je ne vous dirai rien de plus, alors je vous laisse. Bye ! *s'enfuit au loin, avant de se faire ramener par le staff* Quoi ce n'est pas assez ? Vous en voulez plus ? Très bien alors, je vais tout vous raconter, mais ne venez pas vous plaindre si vous vous endormez après !

Le Royaume de Babylone, voilà d'où je viens. C'est une des plus grandes cités qui existe, mais sa grande influence ne pouvait dépasser celle de Sindria ou de l'Empire Kou, bien sûr. Je suis le fruit de l'union entre le Roi actuel de ce royaume et l'un de ses trophées de guerre qu'il a arraché des griffes d'un de ses opposants. Et oui, vous l'avez compris. Ma mère, qui appartenait à la royauté d'un autre pays, était la femme d'un autre dirigeant, avant "d'appartenir" à mon père. Je ne sais pas vraiment si elle a tenté de lui résister afin de ne pas l'accompagner, mais ça, je ne le saurai probablement jamais. Néanmoins, cela ne change rien au fait que je ne pourrai jamais la connaître. Ma mère n'a pas réussi à survivre en me mettant au monde et je fus le seul et unique enfant du Roi.

Dépourvu d'un héritier mâle, il s'est résigné et a placé tous les espoirs de la lignée sur moi. Ainsi, j'ai reçu une éducation des plus rigoureux et chargés, dès mon plus jeune âge et je n'avais pas le droit de sortir des murs du palais et de voir le monde extérieur qui s'y trouvait par-delà. Je n'ai jamais compris pourquoi mon propre père me tenait à l'écart du reste du monde. Même s'il avait ses raisons, c'était vraiment injuste de sa part de m'enfermer ainsi dans une cage. Les seuls "contacts" que j'avais avec ce soi-disant monde c'était quand j'étais plongée dans mes lectures et mes leçons, dans les jardins suspendus qui avaient été construits par mon père pour assécher la tristesse de ma mère qui avait le mal du pays. Tout ce que je lisais au sujet des autres endroits me fascinaient à un tel point que l'envie d'explorer toutes ces contrées inconnues se mit à grandir de plus en plus en moi. Je pouvais passer des heures à écouter une conversation ou à lire des parchemins sur toutes sortes de choses que je ne pouvais pas voir de mes propres yeux.

Toutefois, cela ne me satisfaisait pas. Il m'en fallait davantage et pour cela, je devais commencer par voir l'état que dirigeait mon paternel. Vers mes 14 ans, j'ai réussi à le convaincre de me laisser l'accompagner dans ses déplacements dans la ville. J'étais si excitée à cette idée de sortir enfin du palais et cela fut au-delà de mes espérances. Si bien que j'ai fini par me joindre à lui à chacun de ses déplacements dans la Haute-Ville où se trouvaient les riches et les nobles. Par contre, pas une seule fois, il n'a voulu que je l'accompagne dans la Basse-Ville, où il y avait les classes inférieures, soi-disant que je n'avais pas à approcher d'un tel endroit et que je n'étais pas encore prête ou digne pour ça. Sur le coup, je ne m'en suis pas vraiment posé la question et j'ai respecté sa volonté.

Malgré que la Haute-Ville était un lieu charmant, j'y ai vu des scènes qui m'ont profondément révolté et dégoutté. Cette façon qu'ils avaient de traiter les gens soi-disant "inférieurs" comme de simples objets... cela me brisait le cœur de voir ça. Pour eux, c'était normal, mais moi, je n'étais pas du tout d'accord avec ça. Je ne disais rien et je les regardais faire, sans pouvoir agir. Je n'étais qu'une jeune fille sortant de l'enfance fort impuissante, à cette époque et cela me dégoûtait de ne pouvoir rien faire pour changer les choses. Puis, à mes 16 ans, plusieurs choses firent irruption dans ma vie à une vitesse incroyable. Ça a commencé avec un des servants du palais -qui avait le même âge que moi- s'était blessé, pendant une des ses tâches. Quand j'ai voulu l'accompagner pour voir le médecin, il a refusé avant de retourner à ce qu'il faisait plus tôt. J'ai donc attendu le moment propice pour le suivre jusque chez lui, dans la Basse-Ville. Je fus horriblement choqué par ce que je voyais. Tous ces gens mal en point et souffrant à petit feu ici. Quel cruauté. Comment était-ce possible que plusieurs de nos patriotes étaient en train de souffrir de la sorte ? Je ne voulais pas y croire. À la vue de cette scène, j'ai tenté de retrouver mon chemin parmi les bâtiments, mais je me rendis rapidement compte que je me suis perdue, au bout de quelques minutes. La poisse... quelle idée d'être venue ici sans même savoir où aller...

Sur mon chemin, j'ai croisé une bande d'adultes en train de battre le servant que je suivais depuis tout à l'heure. À cause de la souffrance quotidienne, ils voulaient sans doutes passer leurs nerfs sur la première chose qu'ils voyaient, mais je ne pouvais pas laisser passer ça ! Je me devais d'agir ! Pour ça, j'ai pris une grosse roche que je trouvais par terre et je l'ai lancé sur la tête d'un d'entre eux. Vous vous doutez donc qu'il s'est mis à chercher le coupable, accusant tout le monde. Ça n'a pas prit trop de temps pour que la bagarre se déclare et j'en ai profité pour sortir le jeune homme de là. Il m'a amené chez lui, où plusieurs autres jeunes de son âge s'y trouvaient déjà, pour que je puisse, au moins, panser ses plaies. J'ai pris le temps de discuter avec eux et de les regarder faire et j'allais l'impression de voir une petite famille, malgré leur pauvreté. Ça m'a tellement touché que j'en ai versé des larmes et que je suis revenue les voir les jours suivants. Au final, après plusieurs visites clandestines, j'ai fini par me lier d'amitié avec ces gens et ils m'ont accepté comme membre de leur "famille", malgré nos status. Il faut dire que j'essayais de prendre soin du mieux que je pouvais, dans la mesure du possible. Il ne fallait pas que mon père remarque mon changement de comportement, sinon je n'osais imaginer ce qu'il leurs ferait subir. J'ai enfin l'impression de vivre avec le cœur léger en leur présence. À mon grand regret, tout cela ne pouvait pas durer éternellement...

Une longue année venait de se terminer, depuis ma rencontre avec ces adolescents de la Basse-Ville. C'était à l'époque où la situation économique de Babylone connaissaient quelques difficultés et où ma relation avec mon paternel commençait à se dégrader petit à petit. On se disputait bien assez souvent en privé et je commençais à ne plus supporter ses déplacements en ville, qui étaient presque toujours les mêmes. Heureusement il ne semblait pas être au courant pour mes amis de la Basse-Ville, vu les mille précautions que je prenais pour ne pas être vu par les gardes ou par une quelconque autre personne du palais. De toute façon, il devait être trop occupé à régler le problème d'argent qui sévissait dans la ville avec son nouveau "conseiller en finances". Tiens en parlant de ça, si je devais décrire ce dernier, je dirais que sa laideur n'avait d'égal que le sentiment de méfiance qui suscitait chez moi. Dès le départ, je l'ai trouvé louche et je n'ai jamais eu la moindre confiance en ce personnage qui était arrivé de nulle part et qui s'était présenté pour se proposer pour guider mon père sur le plan de la finance. Évidemment, il l'a accepté comme si de rien n'était. Vous vous imaginez pas à quel point j'ai du me retenir pour frapper mon père au visage, mais j'ai fait comme si de rien n'était.

Par contre, la venue de ce nouveau conseiller a pas mal compliqué mes "évasions nocturnes" pour aller voir mes amis. J'avais l'impression qu'il surveillait mes moindres gestes et faits, même si ce n'était qu'une simple supposition de mon intuition. J'avais peur qu'il arrive de nulle part, pendant que je sortais du palais. Puis, les choses ont dégénéré à une vitesse folle. Comme à mon habitude, je sortais une fois de plus dans la nuit, je suis passée par hasard à côté du bureau du roi où ce dernier s'y trouvait avec son conseiller, discutant de choses et d'autres. J'allais passer discrètement mon chemin jusqu'à ce qu'un bout de leur conversation attire mon attention. Mon père avait, apparemment, pour projet de s'allier à l'Empire de Kou et de vendre les gens de la Basse-Ville comme esclaves ! Je n'arrivais à y croire que mon propre père ait perdu ainsi la raison ! Dans les soirées mondaines, j'avais entendu parler tant de gens parler de choses à propos de cet empire et même sans les connaître, jamais je n'ai approuvé ce qu'ils faisaient. Sous l'impulsion, je me suis précipitée dans le bureau en me protestant contre ses projets. Quelle idiote j'avais été, à ce moment-là. Aussitôt, la dispute a éclaté comme une vraie tornade. J'avais beau dire ce que je voulais, mais il n'écoutait pas le moins du monde. Je ne comprenais pas comment il pouvait être si cruel envers ses propres sujets. Cela me révoltait au plus haut point. Malheureusement pour moi, il a remarqué la cape que je portais sur le dos et j'ai compris que je me venais de me trahir moi-même, à moitié.

J'ai du lui mentir en lui disant que j'aimais me rendre aux Jardins Suspendus du palais, dans la nuit, pour profiter de la lune. J'ai vu dans l'expression de son visage qu'il avait du mal à croire en mes mots, tandis que mon cœur battait à une telle vitesse dans ma poitrine. Il devait se douter que c'était plus pour autre raison et je me suis défendue en disant que c'était vrai. Puis, je suis revenue à la charge à propos de ses futurs projets, affirmant mon opposition à tout ça. Ce à quoi, il m'a donné une claque au visage en ajoutant que je n'avais pas le droit de protester et que je devais apprendre où était ma place. C'était la première qu'il levait la main sur moi, mais je n'ai pas résisté ni même versé la moindre larme. Je suis simplement sorti de la pièce sans rien ajouter, constatant que le fossé entre lui et moi venait encore une fois de se creuser. En chemin, vers la Basse-Ville, j'avais pris ma décision... lui et moi étions devenus ennemis et je me battrai contre sa politique, même si je me devais y laisser ma vie.

Mes amis se sont montrés volontaires pour se rebeller contre le roi, après que je leur en ai parlé. J'ai hésité, parce que je ne voulais pas qu'ils se fassent tuer ou blesser par ma faute, mais j'ai accepté et nous avons commencé à planifier la formation de notre groupe. Nous n'avions ni armes ni armures, ni même d'argent mais je savais comment remédier à ça. Comme j'habitais au palais, je pouvais aller "prélever" un peu d'or dans la salle de trésors royale pour qu'on puisse l'utiliser comme bon on le voulait en équipement au marché noir. L'idée de voler me dérangeait un peu et je peux vous dire que ça n'a vraiment pas été facile à faire, mais si c'était pour lutter contre mon père, alors j'étais prête à en prendre la responsabilité. Nous avons donc procédé ainsi; chaque nuit, j'ai prélevé de l'argent directement de la salle pour, ensuite, le passer discrètement à mes amis pour qu'ils cachent les sacs en lieu sûr. Quand nous avons eu assez d'argent pour équiper tout le monde, on a fait un tour au marché noir pour acheter le tout avec l'uniforme de notre organisation rebelle; une longue cape noire avec un capuchon et un masque -d'aspect différent pour tous- pour cacher notre identité. Notre objectif : combattre la tyrannie du pouvoir royal, mais sans verser de sang. Je ne voulais pas créer d'infusions de sang inutiles qui ne feraient que créer plus de problèmes encore.

Nos premières interventions ont commencé par de simples inspections de toutes les parties de la ville, durant la nuit. Le but de ces dernières était d'assurer la sécurité et de défendre des gens se promenant seuls dans les rues, qu'importe leur rang. En procédant ainsi, j'espérais pouvoir rallier certains nobles ou d'autres personnes de même rang à notre cause. Peu à peu, nous nous sommes forgés une réputation qui a finit par arriver aux oreilles des plus hauts placés et nous avons commencé à agir de jour. On nous surnommait la ''Légion des Masqués''. En aucun cas, je n'aurais imaginé que mon plan marcherait à ce point-là, mais je tentais quand même de rester aussi vigilante que possible. Je devais à tous prix rester concentrée sur les événements et sur le bon contrôle de notre groupe de rebelles. C'est pour cela que j'ai même été jusqu'à renoncer à avouer mes sentiments pour l'un des membres. Celui que j'avais suivi jusque dans la Basse-Ville et qui était devenu mon fidèle bras-droit. Il envahissait toujours mes esprits et mes rêves et pourtant, je n'ai pas une seule fois eu le courage de le lui avouer en face. Pathétique, n'est-ce-pas ? Cependant, ces gens avaient besoin de moi et je savais parfaitement que je n'avais pas le droit ni le temps de me consacrer à ça. J'ai donc gardé le silence et je me suis préoccupée de notre problème avec la royauté. À mesure que le temps passait, nous avons gagné des fidèles et quelques compatissants dans nos rangs, surtout à partir du moment où nous avons arrêté une exécution publique en présence même du Roi. Ils allaient exécutez des gens innocents devant tout le monde, sans doute pour montrer qu'il était le "dominant" de ce troupeau qu'est notre pays. Je ne pouvais pas laisser passer ça. Vous auriez du voir la tête que mon père a fait quand nous sommes arrivés de nulle part pour l'arrêter. Mais celle qu'il a eu quand j'ai retiré mon masque et mon capuchon valait davantage encore. Je dois que c'était le seul moment de ma vie où j'aurais bien eu l'envie de me montrer sadique envers lui. Heureusement, je suis retenue, parce que je n'étais là que pour empêcher tout ça. C'est à partir de ce moment-là que nous nous sommes officiellement déclarés comme étant des ennemis. Étant donné que je suis sa seule héritière -jusqu'à preuve du contraire- il ne peut pas me faire exécuter.

Depuis, lui et moi nous nous sommes affrontés à plusieurs reprises, d'une manière ou d'une autre et plusieurs longs mois ont passé, à la longue. Oui, nous avons eu de lourdes pertes à certains moments et nous avons eu l'envie d'abandonner, mais on continuait quand même de lutter de toutes nos forces. Je n'aurais jamais pu imaginer que cela marcherait aussi longtemps, mais toutes bonnes choses ont une fin, comme je l'ai dit plus tôt. Un soir, durant l'une de nos habituelles apparitions, tout a dérapé et ça a pris une tournure chaotique. Nous avons perdu tout contrôle sur la situation. J'ai voulu résister jusqu'à la fin, même si je devais y laisser ma peau. Cependant, mes confrères d'armes se sont opposés à cette idée et m'ont obligé de prendre la fuite, parce que je représentais leur dernier espoir de liberté, selon eux. Je me sens encore coupable de les avoir abandonné de la sorte, mais au final, j'ai juré sur mon honneur de princesse que j'allais revenir me battre à leurs côtés et j'ai chevauché loin d'ici, à contre-cœur. Je ne sais pas ce qui va m'arriver, à présent. Toutefois, j'ai bel et bien l'intention de retourner là-bas, alors d'ici-là je vais essayer de devenir plus forte encore pour protéger ceux que j'aime.

Voilà, c'est tout ce que vous avez à savoir sur moi. Bon, maintenant que c'est fait, je vais aller dormir moi. *sort un gros coussin de nulle part* Vous avez pas intérêt à me déranger, sinon gare à vous ! Bon.. Bonne nuit ! *s'allonge et dort directement sur le sol* zzzzzzzzzzz.....

Code du règlement : VU PAR JUDAL ~
Pseudonyme : Val, Valou, Bakuchaku (je vous laisse le choix x3)
Comment avez-vous connu ce forum : Je gambadais joyeusement avec mon ami Google et quand on est tombés sur vos contrées, j'ai pas pu résister :D
Autre chose ? : NEKO POWA !!! Nyah