ÂGE : 16 ans, presque 17.
ORIENTATION SEXUELLE : Bi, à tendance hétéro
CAMP : Neutre (pour l'instant)
GROUPE : Voyageur
STATUT : Vagabonde/Magicienne
CAPACITÉ(S) : Serena est une magicienne, malheureusement c’est la seule chose qu’elle sait. Elle ne possède pas de baguette et ne connait pas son type de magie, mais sait se servir d’un poignard de façon moyenne. De plus, elle est de constitution plus faible que les humains lambda de par sa condition de mage. Peut-être que son voyage l’aidera à progresser et devenir plus…forte ?

Caractère (cinq lignes minimum) : Serena…Serena c'est d'abord une personne gentille, elle s'inquiète pour tous les êtres vivants et souhaite la paix dans le monde et les cœurs. C'est une grande idéaliste sachant très bien que son idéal ne puisse être atteint. Pour elle : on ne nait pas méchant, on le devient. De ce fait elle tente de croire en l'espèce humaine et en son avenir. Plutôt discrète elle est aussi timide et s'attache rapidement aux gens, mais une fois bafouée sa confiance est difficile à récupérer. Bien qu'elle pardonne facilement elle n'oublie jamais. Les promesses représentent beaucoup pour elle, de ce fait elle s'engage à respecter toutes celles qu'elle fera, de même ne pas tenir une promesse qu'on lui a faite la blessera beaucoup. Elle déteste se sentir inutile ou impuissante, ce fameux sentiment que l'on ressent lorsque les événements nous dépassent. Elle voudrait tout voir et tout comprendre tout en profitant des mystères que la vie lui offre. C'est aussi quelqu'un qui pense beaucoup, trop. Elle analyse, réfléchie, se pose tout le temps des questions, ses pensées vagabondes dans son esprit inlassablement et ce jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Si elle s'endort bien sûr.

Serena c'est aussi une personne assez fragile et sensible. Elle peine à s'endormir la nuit, voir ne s'endort pas du tout et reste dehors à faire nuit blanche. Elle est sujette à des crises d'angoisse, le plus souvent la nuit lorsqu'elle est seule. La vérité est qu'elle a peur de ses rêves, elle fait souvent des cauchemars violents. La jeune fille a aussi peur de la mort, la sienne et celle des autres. Elle se fait aussi très souvent des scénarios catastrophe dans sa tête, imaginant toujours le pire. Elle a horreur des endroits plongés dans le noir complet. Si elle se retrouve seule dans une pièce sans source de lumière elle reste assise contre un mur et ferme les yeux en se bouchant les oreilles jusqu'à ce qu'on rallume la lumière ou qu'on la sorte de là. Elle n'a pas vraiment confiance en elle et ses capacités mais fait toujours de son mieux. Elle est aussi (et surtout) très expressive, ses gestes, mimiques et surtout yeux trahissent souvent ses émotions.

Physique (cinq lignes minimum) :
Serena possède de grands yeux bleu océan tournant vers le turquoise en fonction de la luminosité de l'endroit où elle se trouve. Elle les a souvent perdus au loin ou observant, détaillant son entourage. Serena c'est aussi un sourire discret souvent sur ses lèvres, la plupart du temps doux, mais teinté d'une certaine mélancolie. Elle a un visage fin et une peau pâle et douce. Ses cheveux sont roses et tombe dans le bas de son dos, au niveau du creux des reins. Elle est petite (1m56) mais ne s'en plaint pas, elle trouve sa taille plutôt avantageuse particulièrement au milieu de foule compact, c'est beaucoup plus pratique pour se faufiler entre les passants et subtiliser discrètement un quelconque objet~. La jeune fille a été plutôt gâtée par la nature, elle est mince et à une taille marquée qu'elle aime beaucoup mettre en valeur avec diverses ceintures (morceaux de tissus ou cuir) et a un petit bonnet C (ou un grand B, c'est selon les points de vue ;) ). Elle a un petit appétit, même lors de ses grosses fringales elle ne prend que très peu de poids. Elle est souple et agile et cours plutôt rapidement. Elle en possède un vrai dans le creux de son rein gauche, une plume de pan colorée avec une goutte de sang tombant de la tige qu'un client de l'auberge lui a fait en cadeau. Il représente beaucoup pour elle et ne le regrette pas une seconde. Elle porte : un haut court blanc incluant un voile transparent du milieu de ses cotes jusqu’à quelques centimètres de son nombril, de grandes manches bouffantes s’arrêtant au trois quart de ses bras et un léger décoté en V ainsi qu’une jupe blanc évasé s’arrêtant au milieu de ses genoux. Le tout juste accessoirisé d’un bout de tissu marron en guise de ceinture, noué sur ses hanches. Une petite bourse marron contenant ses économies y est d'ailleurs accrochée et cachée. Elle marche souvent pieds nu ou avec des sandales.

Je suis née dans un bidonville à Balbadd, vivant avec ma mère dans la misère et la violence. Ma mère était vendeuse sur le marché, elle fabriquait des boites à bijoux qu’elle sculptait et décorait elle même. C’était long et pénible, j’étais toujours fascinée par ses gestes précis qui avaient l’air si simple et innés et son air concentré. Pourtant, ce travail lui donnait à peine de quoi nous nourrir. Je crois qu’elle se prostituait pour gagner plus mais qu’elle le cachait.
Elle m’aimait ma mère, quand elle me regardait je savais qu’elle était fière de moi, qu’elle voyait un potentiel que personne ne pouvait voir. J’étais son trésor, sa plus belle création c’est ce qu’elle me disait. Elle était toujours là, me berçant et chantant pour m’endormir, me rassurant après un cauchemar. Elle avait la peau douce malgré la crasse et la saleté régnant dans notre lieu de vie. Je n’ai jamais connu mon père, on n’en parlait pas. Les rares fois où je lui demandais des nouvelles de mon père une légère lueur apparaissait dans ses yeux…une sorte de nostalgie mélanger à de l’amour…Elle changeait systématiquement de conversation.

Petite je ne sortais que très peu de la maison, j’aimais rester à dessiner sur le sol, écouter les chants de certains poète des rues, rêver…laisser mon esprit vagabonder. J’aimais beaucoup jouer avec les drôles d’oiseaux doré qui venait voleter autour de moi. Dans le bidonville certaines personne étaient entourés d’oiseaux noirs, ils avaient l’air…comment dire…de ne plus rien attendre de la vie. Désolée ce n’est pas très clair mais ce dont je suis sûre c’est qu’ils me fessaient peur tous en me rendant…triste ? A l’époque je ne savais pas ce qu’était un « Ruhk » ni même son rôle, tout cela je l’ai appris bien plus tard. La vie continuait avec des hauts et des bas. Mes cauchemars qui prenaient de l’ampleur et un jour tout s’est brisé en un claquement de doigts.

Elle était au marché lorsque j’ai senti une drôle de sensation, je ne saurais dire quoi exactement mais j’avais la conviction que quelque chose venait de se passer. Je suis sortie du bidonville me dirigeant instinctivement vers le fleuve, une impression de déjà vu grandissant au fur et à mesure que je m’approchais. Un attroupement c’était déjà crée, dans le fleuve un corps flottait. Ma mère. Je n’ai pas criée, je n’ai pas pleuré. Je me sentais juste…ailleurs, mon cœur battait de plus en plus vite et cognait contre mes tempes. Et d’un coup je suis revenue à la réalité. Je suis revenue sur mes pas, retournant dans notre maison. D’ailleurs maintenant que j’étais seule, était-ce toujours notre maison ? J’ai pleuré la nuit durant, incapable de m’endormir. Ce fut ma première insomnie.

J’ai vendu les boites à la place de ma mère, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus une. Ensuite j’ai commencé à voler, j’ai toujours été petite ce qui facilitait les choses pourtant je me suis plusieurs fois fait attrapée et battue par des vendeurs. Et un jour je suis partie, j'ai quitté Balbadd sans un regard en arrière pour ce pays qui m’avait rejetée et enlevé ma mère. J’ai suivi les Rukhs jusqu’à ce qu’un marchand d’esclave m’attrape. J’ai oublié la plupart des événements qui se sont déroulés durant cette période de ma vie, je me souviens de ces traversées dans le désert, des Rukhs noir entourant les esclaves et esclavagistes, des cris, des pleures, des moqueries des marchands « Vous n’êtes que des déchets.» Nous étions traités comme des animaux, peut être même pire. La notion de dignité m’était à peine compréhensible que celle de soumission venait d’entrer dans mon vocabulaire. Je ne sais pas combien de temps dura ce calvaire, de toute façon qu’importe la durée c’est toujours trop long. L’esclave est l’un des plus grands fléaux de cette époque, personne ne peut comprendre sans l’avoir expérimenté soit même. Je me suis échappée, je ne sais plus comment ni quand mais je me souviens de ce soulagement que j’avais ressenti puis de la misère que j’ai de nouveau supporté à Quishan. Des esclaves j’en voyais tous les jours au marché, dans les rues, absolument partout. J’ai eu de la chance de ne pas m’être faite une nouvelle fois capturée. Enfin de la chance, j’étais entrain d’agonisée dans une ruelle sale. Je serais peut être morte, si Fazil ne m’avait pas prise sous son aile.

Fazil est un aubergiste de Quishan, son auberge se situe juste à coté d'un bordel à la frontière du quartier des plaisirs. Les deux patrons s'entendent bien, ils s'échangent des clients (enfin…pas que des clients, certaines serveuses de l'auberge travaillaient aussi dans le bordel et inversement). Il m'a soignée, nourrit, logée, vêtue et éduquée : grâce à lui je sais lire, écrire et compter. Je n'ai jamais comprise pourquoi il a fait ça…la pitié ? Pouvoir se vanter d'avoir fait une bonne action ? Juste de la bienveillance... ? J'ai toujours cru que la dernière option était la bonne, parce qu'il m'a redonné confiance en l'espèce humaine, parce qu'il s'est soucié de moi petit déchet de la société au bas du bas de l'échelle. Je lui dois beaucoup, peut être tous, je ne sais pas. Lorsque j'ai eu douze ans il m'engagea comme employée : je devais travailler pour lui et lui rembourser l'équivalent des dépenses qu'il a faites pour moi grâce à mon salaire, le pourboire me permettrait de m'acheter ce que je voudrais. Une fois la dette acquittée je serais libre de rester ou partir. Je fis donc la cuisine, le service, le ménage et même de la danse en compagnie des autres employés.

Voir autant de personnes défiler tous les mois, tant de nationalités, tant de cultures différentes me fessait rêver. J'adorais écouter les récits de voyageur et approfondi ma culture et mes connaissances grâce à eux, notamment sur la magie. Je me surprenais de plus en plus souvent à rêver de mon départ lors de mes nuits d'insomnie, m'imaginant partir, découvrir moi-même le monde que j'avais pu connaitre auparavant. Ce désir s'intensifiait au fil du temps, Fazil devait l'avoir compris bien avant moi c'est surement pour ça qu'il me conseillait depuis toujours d'économiser pour plus tard. Je souhaitais enfin voir toutes ces belles choses de mes propres yeux plutôt que d'écouter les voyageurs éloquents en parler. Je voulais me trouver, moi, chercher un sens à ma vie, un endroit où je me sentirais et serais à ma place. Heureuse. Lorsque j'eus fini de rembourser ma dette je suis restée quelques temps à l'auberge, agrandissant mes économies. Dès lors que j'eus assez d'argent je fis mes au revoir à toutes les personnes qui partageaient mon quotidien depuis des années. Ils pleuraient, moi aussi. Pourtant je savais que je les reverrais, je leur ai promis. Je me suis embarqué dans une caravane de marchand jusqu'au Royaume d'Aktia et m'embarque sur un navire lui aussi marchand. Je suis maintenant à bord, au milieu de la mer, la tête penchée par-dessus la rambarde en bois, naviguant vers une destination inconnue, respirant l'air marin et le parfum de l'aventure.

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Pseudonyme :Serena c'est bien, non ? °^°
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Autre chose ? : J'espère qu'il n'y a pas trop d'incohérences et que cela vous convient, si vous avez des remarques n'hésiter pas je ne cherche qu'à m’améliorer ! \(^o^)/
J'ai hâte de RP avec vous >3<