ÂGE : 9 années de solitude
ORIENTATION SEXUELLE : Inconnue
CAMP : Neutre
GROUPE : Sindoria
STATUT : Nettoyeur de Donjon.
CAPACITÉ(S) : Possède un Djinn nommé Beleth qui est aussi arrogant qu’égoïste. Renfermé dans un anneau d’argent. Beleth utilise les ombres de ses ennemis contre eux. Ainsi le détenteur manipule celles-ci pour éliminer les ennemis. Les ombres deviennent des pantins à manipuler, mais cette magie est aussi capable de faire passer des objets à travers les ombres afin d’atteindre l’ennemi ; telle que des lames. Cette magie est aussi épuisante que complexe à utiliser car, elle peut se retourner contre le détenteur de Beleth si celui-ci estime qu’il est irrespectueux.
Sekiryou n’a pas encore eut l’opportunité de pouvoir utiliser son Djinn ou du moins, pas convenablement.

Caractère :
A seulement neuf ans, Sekiryou est un enfant doté d’un caractère propice aux conversations sérieuses. Désintéressé par les femmes, il a tendance à se méfier d’elle plus que des hommes. Son passé lui a forgé un caractère plutôt individualiste. Il dit aimer les animaux pour leur sérénité. Avide de connaissance, il cherchera toujours à en savoir plus sur une chose qui lui est inconnue. Au premier abord, Sekiryou reste tout de même froid et distant. C’est seulement lorsqu’il aura jugé votre personne digne de sa confiance, qu’il sera plus expressif. Il est ouvert d’esprit mais a sa philosophie et ça, personne ne pourra l’influencer. Il reste perturbé quant au manque de ses parents. Son identité lui est inconnue et cela le rend parfois évasif, désabusé sur la réalité du monde. Lucide. Parfois manipulateur.

Physique  :
D’une taille normal pour son âge et d’une corpulence un peu trop fine, Sekiryou est toujours vêtu d’un pantalon ample blanc et d’un haut près du corps, tout aussi blanc qui s’arrête au milieu du buste et laisse ses bras nus. Il possède également un turban noir qu’il revêt parfois lorsqu’il veut être seul. Son anneau argenté sur la main gauche provient de son professeur et détient son Djinn, celui de la main droite provient de son ami Kitai. Il est doté d’une magnifique cascade de cheveux ébène qu’il attache en une natte assez longue alors que certaines mèches y échappent. Des reflets rosés au soleil s’accordant à ses iris tout aussi rosées. Sekiryou reste un enfant au corps débutant à se sculpter.

Je suis l’enfant déchu de Balbadd et, je vais vous raconter mon chemin ou du moins, ce que je serai en mesure de pouvoir exprimer.

Plongez-vous dans l’esprit d’un enfant qui est victime d’un cauchemar horrible. Un cauchemar dans lequel ses parents lui serait arraché sans pouvoir geindre. Mais est-ce pire d’ignorer l’existence de ses parents, ou de les voir partir ? Je ne pourrai y répondre.

Je me souviens de la luxure de ce bâtiment. Parsemé d’or et de diamants scintillants face aux caresses des rayons du soleil. L’immensité des pièces me faisait perdre raison. Alors que mon géniteur lui, attendait tout juste que je termine mon apprentissage pour me chasser de la demeure. Mon père. Je ne le connais pas vraiment. J’ignore son prénom, en fait. Il m’a été dit qu’il était le détenteur de l’une des plus grandes richesses de cet infâme pays. Comme tout les autres il est probablement trop égocentrique et possessif pour vouloir partager son argent au pauvre peuple qui cri famine depuis on ne sait quand. Moi, je me suis retrouvé dans son habitation après que son bras droit ne lui ait fait entendre raison. Je serai visiblement, une erreur d’un soir. Un enfant renié car non désiré. Il ne m’aime pas. Je ne l’aime pas. Nous attendons patiemment, chacun de notre côté que mon âge sois suffisant pour que je déguerpisse. Lui n’a pas fait preuve de patience. Il m’a chassé de cette vie dont je profitais sans scrupule, des fructueuses situations. Vous savez, à Balbadd, peu d’enfants ont la chance que j’ai eu. J’ai vécu de longues années dans un château sans vraiment savoir si j’y avais ma place mais, je ne m’en plaignais pas. J’avais une vie de rêve ou enfin presque. Mon érudition n’était plus à faire, mon professeur m’eut dit que j’étais très intelligent pour mon âge. Mon professeur était un brave homme, sage et toujours de bon conseil. C’est la seule chose qui me manquera de ce château. Mon père, il me répugne. Lorsque j’eu quitté cette demeure aveuglante de part ses parures dorées, je n’avais porté qu’un regard méprisant envers ce géniteur qui témoignait de l’immonde inégalité qui règne à Balbadd.

Après avoir été un enfant de riche, me voilà livré à moi-même dans les rues dangereuses du pays qui m’a vu naître. Là je n’étais encore une fois qu’un fantôme. Si au château de mon paternel seul mon professeur me portait d’intérêt, ici où la famine est omniprésente, c’est la solitude qui me guettait. Mes péripéties commencent maintenant. Sans défense, j’eu dut user de mon âge et mon physique juvénile pour attendrir les passants et gagner un peu d’argent, de nourriture ou d’affection. J’ai été finalement recueillit par un vieil homme. Au départ j’étais sceptique, je l’ai même mordu plus d’une fois pour qu’il veuille bien me laisser partir mais, celui-ci n’avait qu’un sourire bienheureux scotché aux lèvres. Je ne me souviens pas de son prénom mais celui de son fils, si. Il s’appelait Kitai et avait une bravoure et un courage à couper le souffle.

- Kitai… n’est-ce pas l’espoir ?
- Tu l’as dit ! C’est l’espérance et la persévérance qui mènent à la réussite !

Ces paroles, il me les avait dits en levant le poing vers le ciel. Il est rapidement devenu mon ami et m’a apprit l’optimisme. Je lui ai fait part de ma solitude. Mon père était un homme répugnant et ma mère, j’ignorai son existence. C’est là qu’il m’a dit que nous devrions aller la chercher. Je me suis souvenu que mon cher professeur m’a donné cet anneau en argent que je porte sur ma main gauche, il avait rajouté que ma mère s’en était allée à Sindoria pour un avenir bienveillant. Kitai s’était alors empressé de dire à son père qu’il s’en allait pour Sindoria. Mon cœur s’était serré. J’avais un ami, un vrai. J’étais certes réjouis à l’idée de m’enfuir de ce pays où vivent les pires immondices de ce monde mais, j’étais effrayé de pouvoir perdre le peu de chose que j’avais acquéris ici. Pourtant c’est avec joie que Kitai et moi partions à l’aventure, dans l’espoir d’un avenir plus florissant.

Les journées défilèrent et notre chemin devenait harassant. Les villages, les brigands, les déserts incessants. Nos yeux peinaient à rester ouverts alors que nos jambes se soulevaient avec bien du mal. Chaque pas devint une torture et aucune parole n’eut sortit de nos bouches durant plusieurs jours. Des jours ou des semaines à marcher, peu m’importais puisque avec Kitai tout était possible. Un échange de regard et nous voilà de nouveau prêt à conquérir ses grains de sables par millier. Notre conscience respective s’enivrait de notre amitié fusionnelle, celle qui nous permettait de trouver la force suffisante pour faire traverser nos corps d’un village à l’autre. Je me souviens que lors d’une escale à un village, mon ami Kitai m’avait demandé.

- Si tu retrouves ta mère, que feras-tu ?
- Je voudrai qu’elle me donne un nom pour mourir avec une identité.
- Un nom ? Tu en as déjà un. Tu es Sekiryou. L’enfant de la désolation, de la solitude.

Ce jour là je ne savais pas comment réagir. Etait-ce bien d’avoir un prénom avec une telle signification ? Je n’en étais pas certain mais au moins, ça nous avait valut un éclat de rire qui avait engendré une bonne humeur jusqu’à ce que nous continuions notre chemin vers le port qui nous mènera à Sindoria.

Notre périple semblait prendre fin alors que le port se profilait à l’horizon. Sereinement, nous nous réjouissions de la quiétude qui nous englobait. Jamais je n’aurai songé pouvoir bénéficier d’une telle amitié. C’était tellement rassurant, naïvement nous nous laissions emporter per nos sentiments béats et notre amitié qui semblait nous rendre invulnérable. Alors, près d’un Donjon, happé par notre curiosité infantile, nous y pénétrons sans problème. Alors là, nous eurent connut des adversaires et des pièges redoutables, notre seule stratégie fut la fuite. Une fois arrivé, de justesse jusqu’à la dernière sale par un passage qui n’était apparemment pas destiné à être emprunté. Nous voilà  face à ce monstre terrifiant. Il ressemblait à un énorme chat sur le dos d’un cheval blanc éblouissant. Je ne sais même pas si c’était sa vrai forme puisque mon acuité avait été réduite je n’avais put entendre qu’un cri horrifiant. Celui de mon ami. Lorsque enfin la vue me revint, c’est avec stupeur que j’eu observé Kitai, au sol baignant dans son propre liquide pourpre. Cette odeur mêlée à celle des richesses présentes dans la pièce me firent vomir en repensant à Balbadd. Cette odeur insupportable, ce jour-là j’eu connu l’aspect de la mort. De la solitude plus que jamais présente dans ma vie. Mes sentiments tous aussi bouleversés et confus, je ne fut seulement capable d’hurler sur ce satané Djinn qui m’avais ôté tout mon bonheur. Ou plutôt j’avais essayé d’hurler mais mes sanglots m’avaient coupé dans mon élan. Alors ce Djinn était resté le plus calme du monde et m’eut dit, nous avoir aidé à pénétrer jusqu’ici pour qu’il puisse en sortir. Et c’est alors qu’il avait excusé son geste en disant avoir prit mon ami pour un brigand et que de toute façon, nous n’aurions put posséder un Djinn à deux. Mes flots salés n’eurent pas terminé leurs descentes jusqu’à mes joues que déjà, je possédais un Djinn renfermé dans mon anneau en argent. Beleth.

Alors j’eu dut continuer mon chemin, plus seul que jamais. Un dernier désert était encore à franchir et celui-ci me parut terriblement las. J’avais transporté mon ami avec moi, sur mon dos durant plusieurs jours. Je refusais de le laisser. C’est grâce à lui que j’en suis là. Mais c’est ici que je devais le laisser. L’odeur de la mort m’étais plus que jamais insupportable alors, j’ai du le laisser en chemin. Jai pris l’anneau qu’il portait lui aussi à sa main droite. Alors que son corps était déjà dans le processus de décomposition, je me souviens lui avoir serré la main en hurlant pour la première fois de ma vie. Le dernier vestige de mon passé. Après ça je m’étais promit de retrouver ma mère. Kitai ne pouvait pas être mort pour rien. Alors ma marche continua. J’étais définitivement un fantôme. Des brigands eurent passé devant moi sans pour autant m’attaquer ou autre. Etais-je mirage? Ou bien étais-je consumé par ma propre chimère ? C’était avec les souvenirs de Kitai que j’eu trouvé la force d’arriver jusqu’au port. J’ai embarqué comme un clandestin et j’ai du travailler sur le bateau lorsqu’ils m’ont déniché de ma cachette. Pourquoi ne m’avaient-ils pas tué ? Encore une fois, j’ai échappé à la mort alors que je la quémandais désespérément.

Une fois arrivé à Sindoria, je n’ai rien fais. J’étais si prêt du but et pourtant je me sentais encore plus seul qu’avant. Mon visage juvénile marqué par le désabusement que j’avais enduré pour arriver ici. Cette terre nouvelle aux mille promesses. J’espérais pouvoir y rencontrer le roi. Il m’avait été dit de lui qu’il était un homme riche de cœur. Je me demandais si ça pouvait exister d’être riche de puissance et de cœur à la fois. Ca divergerait bien avec les hommes de Balbadd.
Toutefois, je gardais espoir comme mon ami me l’avait enseigné. Je devais retrouver ma mère et je dois toujours la trouver. Peut-être ai-je les mêmes critères physiques qu’elle ? Le roi Sinbad peut m’aider à la trouver alors marchons encore un peu, vers ce palais qui surplombe cette île resplendissante. Marchons ensemble, Beleth. Que je le hais ce Djinn. Pourtant, je ne le hais pas plus que ma mère. Non, elle je veux la voir pleurer. Comment a-t-elle osé me laisser à Balbadd. Les femmes sont répugnantes. Ce sont des pestes.

(+) Il est le fils de Zohra mais l’ignore.

Code du règlement : Le poussin piou
Pseudonyme : A vous d’en décider.
Comment avez-vous connu ce forum : Je suis TC, par conséquent je l’ai déjà dit.
Autre chose ? : Votre plus grande erreur serait de prendre Sekiryou par pitié.