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| Sujet: Quand les Ténèbres naissent... [PV Hikaru] Mar 3 Juin - 20:13 | |
| Tarineptina était une cible potentielle, pour Al-Thamen. Que le pays ait été prospère un jour ou l’autre, ou bien qu’il ne le soit plus, tout pays ne faisant pas partie de l’alliance des sept mers était une victime de choix. Principalement pour de juteux marchés...
Néferet n’avait jamais pris la peine d’essayer de comprendre l’essentiel même d’une base de conflit politique. On l’envoyait en mission, on l’envoyait escorter un mage, la magicienne de la foudre obéissait. Et quand bien même elle aurait pu être contre l’action qu’elle aurait à mener, rarement étaient, voire inexistantes, les fois où elle se déroberait. Elle n’était pas une lâche. Elle restait fidèle à sa cause, elle restait fidèle à cette voie qu’elle s’était choisir sans qu’elle lui soit imposer. Suivre le cours du destin : jamais ! Pourtant si elle pouvait seulement se rendre compte, que c’était l’organisation qui avait fait son destin.. Aurait-elle seulement suivi le mouvement ? Quelle question stupide…
Mais pour en revenir à nos moutons… L’ordre qu’on lui avait donné aujourd’hui était celui auquel elle s’attendait. Sans la moindre surprise. Sans le moindre sourcillement. Rien de tout cela. Juste se rendre en territoire inconnu et accompagné un membre éminent de la société de l’ombre.
La jeune femme ne fit aucun commentaire en recevant la missive. Elle se leva, elle fit signe à Cain de la suivre, et d’un pas aussi rapide que le lui permettait sa faible corpulence, arriva à destination. Un voyage en tapis volant offert par la « maison mère ». En compagnie de cet homme, cette abomination qu’elle devait soutenir durant ce semblant de mission diplomatique. Un sourire naquit sur ses lèvres pâles comme la mort. Abomination : autant elle savait qu’elle avait raison autant elle se sentait heureuse. Et si l’enfant de Parthévia se montra d’un calme olympien durant la traversée… Ce fut cependant, avec une joie immense, qu’elle atterrit au palais royal du petit royaume : Tarineptina.
Que dire de cette cité ? … Que dire de cette cité si ce n’était qu’elle... qu’elle… La fille de l’ombre se contenta d’ouvrir son ombrelle sans prendre le temps de poursuivre le cours de sa pensée venue du plus profond de ses entrailles. Elle sourit d’amabilité, se tourna vers son ange gardien, attendit. Attendit sans la moindre once d’impatience qu’une escorte les accueille. Que pouvaient-ils faire d’autre ? Ce n’était pas parce qu’ils incarnaient le pouvoir de l’ombre, que pour autant ils possédaient tous les droits… |
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