Tu es trempée... [PV Ayame]

La semaine avait été longue pour notre Fanalis adoré. En effet, il avait passer la plupart de ces journées à alterner entre rester aux aguets pour le roi et entraîner la redoutable Morgiana qui possédait un potentiel énorme mais elle n'avait pas de mentor pour l'aider à acquérir plus de puissance. Le potentiel d'un Fanalis peut être visible rien qu'en le regardant dans les yeux, ce sont des véritables fauves sous une apparence humaine pouvant vous dévorer au moindre instant. Mais aujourd'hui ce n'était pas ce que Masrur désirait, non. Il voulait prendre un peu de temps pour lui, pour réfléchir avec la venue des forces obscures sur le continent qui annonçait des évènements de plus en plus terrifiants à venir. Il était soucieux, était-il encore de taille pour repousser les personnes s'en prenant au roi ? Est ce que le destin allait leur être favorable ou bien quelqu'un parviendrait-il à s'en prendre au roi dans son dos ? Masrur était adosser à une fenêtre du palais et regardait la rivière en silence, une habitude qu'il possédait depuis longtemps. Il secoua alors sa tête, comme pour contredire toutes les pensées négatives qui le hantaient depuis quelques semaines déjà.

Il parti alors se confier auprès de son ami Sharrkan. Lui n'était pas vraiment déranger par les combats à venir, il semblait toujours confiant bien qu'il savait à quel point l'ennemi était redoutable. La montagne de muscle avait confiance en ses alliés mais personne ne pouvait savoir quels armes l'ennemi pourrait employer, si par malheur ils ne pouvaient utiliser leurs magoi contre eux... Sharrkan le voyant ainsi soucieux lui dit d'aller se détendre aux sources ou il pourrait méditer tranquillement tout en reposant son corps. De plus, il lui fit une petite blague par rapport à une certaine odeur de viande qu'il possédait sur lui vu la quantité qu'il avait avaler quelques minutes auparavant. Masrur prit la décision de l'écouter, après tout, il n'avait rien d'autre à faire et puis si cela pouvait lui faire du bien... Peut être croiserait-il quelqu'un la bas ? Il se rendit donc à coup de quelques bons redoutable avant de parvenir à l'endroit tant convoité. On ne pouvait pas y voir grand chose, la vapeur était semblable au brouillard et à ce Fanalis qui ne s'exprimait pas totalement envers les autres, surement un trait de caractère chez eux. Il retira alors ses vêtements et les posa un peu n'importe ou sur le sol avant de se glisser dans l'eau en silence. Il essaya en tapotant un peu partout un endroit agréable pour se poser. Ses mains sentirent alors quelque chose de rond, assez confortable pour se poser contre et chaud. Il ferma les yeux et se colla alors contre cette surface dans un soupir de bien être.

Il semblerait que le fauve rouge ne s'était pas posé à la bonne place. Il venait de se prendre un coup de poing relativement puissance ce qui eu pour effet de repousser la masse de muscle de celui si. Pour lui, il n'y avait aucun doute possible, seul un Fanalis possède assez de force physique pure pour obtenir une telle puissance dans ses poings. Le brouillard s'était retiré petit à petit du à la force de ce coup. La suspicion de Masrur c'était avéré exacte. Il avait affaire à une Fanalis, relativement grande avec des cheveux rouges comme pouvait le laisser distinguer son visage et sa silhouette. D'ailleurs, il semblerait que ces sources allaient mener à une relation particulièrement étrange.

En effet, la brume s'étant dissipé, Elle pouvait voir la totalité du corps de Masrur, tout comme il était capable de voir le sien. Il comprit alors la faute qu'il avait commise. Cette surface ronde douce et moelleuse n'était en réalité que la poitrine de la Fanalis se trouvant devant lui. Elle semblait gêné et surprise, réaction qu'il ne semblait pas pouvoir comprendre. Après tout, il n'avait jamais grandi dans un milieu ou les bonnes manières étaient inculqués et la seule éducation que son roi avait pu lui donner était de foncer dans le tas pour aller l'embrasser. Devait-il le faire ? Non, il avait plutôt une autre envie qui montait en lui, une pulsion naturelle qui était difficile à canaliser : rendre ses coups sur celle qui avait oser le frapper. Il semblait y avoir personne autour de lui, toutefois, un combat signifierait plus de repos ainsi que plus d'eau puisqu'un seul de ses déplacements ouvrirait la source en deux. Il réfléchi encore un moment, cela lui faisait mal au crâne et l'énervait. Il ne trouvait pas de réponse adéquate à ce qu'elle lui dit. Autant être franc :

-Mon roi m'a toujours dit que c'était un plaisir de se poser sur une poitrine mais je ne t'avais pas vu sinon je serais resté plus longtemps.

Il se rapprocha d'elle, doucement. Sa musculature imposant lui donnait une supériorité considérable sur elle, qui semblait si faible mais possédait une grande force en elle. Après arrivé juste devant elle, il la fixa du regard durant quelques instant, il essayait d'évaluer sa force, de comprendre ses sentiments. 10 secondes passés, il en eu déjà marre et lui mit une pichenette de la même force que son coup de poing de tout à l'heure :

-Un donné pour un rendu.