Rien de mieux que l'alcool pour créer des liens ! [PV Akali]

L’éclair tomba bruyamment sur la mer. Je me réveillai en sursaut, transpirant. Je regardai autour de moi et soupirai de soulagement, je venais de faire un cauchemar. Ca faisait bien longtemps, tiens. Trainant mes jambes sur le lit jusqu’au planché, je me levai lentement, m’étirant. Radja, mon tigre, dormait profondément sur le dos avec ses pattes sur le ventre. Je souriais face à cette scène et décida d’aller prendre l’air histoire de me changer les idées. Le bateau était grand. Mais qu’est-ce qu'elle peut bien faire sur un bateau ? Demanderiez-vous. Eh bien j’ai appris l’existence d’un Donjon non loin d’un pays du nord. Vous savez, ces grandes tours qui sont apparues il y a plusieurs années et qui contiennent d’innombrables ressources. J’en rêve d’en conquérir un. Malheureusement, je n’avais jamais eu la chance d’en trouver un. Jusqu’à maintenant.

C'était une des rares chances que le destin m'avait donné, je n'allai pas la laisser filer ! Quand mon ventre se mit à gargouiller, je me rappelai que je devais sortir quelques instants. Discrètement, je regardai de gauche à droite et m’incrustai dans une de leurs caves. J’en sorti rapidement quelques nourritures que je mangeai en court de route et une bouteille d’alcool, me dépêchant d’aller à l’extérieur. Une fois sur le pont, je pris une grande bouffée d’air fraîche. Il faisait frais, mais c’était supportable. Je m’avançai jusqu’aux rambardes et m’y accouda. Le vent vînt soulever avec une facilité déconcertante ma chevelure. Un léger frisson me parcouru. Je regardai la bouteille.

-« Voilà un bon moyen de se réchauffer ! » Dis-je à moi moi-même.

Je l’ouvris et prit plusieurs gorgées. Cette liqueur qui descendait de ma gorge pour aller s'installer dans ma circulation sanguine commençait déjà à atténuer les frissons. Je ne savais pas quel genre d’alcool cela pouvait être, mais c’était de la qualité. Reportant mon attention sur la mer, quelque chose de froid vint se déposer sur mon nez, me faisant éternuer. Je levai la tête au ciel et constatai qu’il commençait à neiger. Nous devrions plus être très loin de... Comment ça s'appelait déjà ? Imu... Imichakk, il me semble. Le ciel obscure de la nuit contrastai avec les flocons d'un blanc pur. C'était un moment agréable et calme. Dommage que je sois sans compagnie.