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 Les ténèbres ne sont jamais bien loin... [PV Dunya et Kyoukou]

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conquérant de donjon

۞ 1ère apparition : 03/06/2013

۞ Rukhs : 405

۞ Rukh rose : En quête ~

۞ Localisation : Sindoria

Alibaba Saluja
Alibaba Saluja
conquérant de donjon

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MessageSujet: Les ténèbres ne sont jamais bien loin... [PV Dunya et Kyoukou]   Les ténèbres ne sont jamais bien loin... [PV Dunya et Kyoukou] EmptyMer 10 Juil - 6:09

Cela faisait bien longtemps que je n’étais pas sorti du palais. Les rayons du soleil et l’animation des foules commençaient à me manquer. C’est pourquoi aujourd’hui, malgré la nourriture abondante du château de Sinbad, je voulais faire un tour au marché afin de m’acheter d’autres types d’aliments que ceux offert par ce bon roi de Sindria. Enfin, ce bon roi qui parfois pouvait devenir très étrivant. J’avais besoin de prendre de l’air.

Sur cette pensée, je passai devant les tables au marché, sous un soleil un peu voilé par les nuages.

C’était dommage, pour une fois que je sortais, il fallait  que les nuages annoncent l’orage. Je soupirai. Je pouvais renverser la tendance de cette journée! Je ne devais pas me démoraliser pour si peu. J’arrivai alors à une table d’un vendeur de fruit. Les  oranges, les ananas, les bananes, les noix de cocos et les papayes  qu’ils y avaient dans les paniers semblaient délicieux, sucrés et juteux. J’en avais l’eau à la bouche. Je pris entre mes doigts une papaye que je sentis et touchai un peu jusqu’à temps qu’un attrape mon poignet très fortement et qu’on me crie :


-Espèce de voleurs, lâche mes fruits!!

Cette réaction me surprit un peu, mais les voleurs couraient les rues. La vie était tellement difficile pour le peuple… c’était même surprenant qu’il n’y aie pas plus de voleurs que ça. Pour rassurer l’homme, je lui souris et déposai le fruits dans un sac, en mettant plusieurs autres, puis je sortis une piècette et dit :

-J’ai de quoi payer, bien sûr. Ne soyez donc pas inquiet, monsieur, et désolé pour le malentendu. J’ai été un peu malpoli. Si vous voulez, je peux même vous en donner plus qu’il faut. J’aimerais bien vous aider.

Mais il fallait croire que ma gentillesse était toujours mal vue. Du haut de son orgueil, il me cracha au visage, comprenant que j’étais sûrement bien fortuné en fait et que du coup, on devait me détester ici:

-Je n’ai pas besoin de votre pitié! Je peux très bien m’arranger pour nourrir ma famille avec l’argent que je me fais honnêtement, pas besoin de faire semblant d’aimer le peuple…

Je soupirai sur ce changement d’attitude de l’homme et, après qu’il ait pris le montant qu’il fallait,  je partis avec mon sac de fruits au loin. Je finis par m’asseoir  au sol, à la sortie du marché, un peu réflexif...

*Je ne comprends décidément pas ce qu’il faut faire pour rendre le peuple heureux. Je vois encore tant de misère… Je me sens impuissant. Je veux sauver les gens d’eux-mêmes et du mal…*

Sur ces pensées tristounettes, je croquai dans une papaye. Au moins c’était bon… c’était bien le seul point positif de la journée. Vraiment le seul point positif car, comme si ce n’était pas assez, un nuage éclata et il se mit réellement à pleuvoir. Je soupirai à nouveau :

-Le destin m’en veut aujourd’hui ou quoi? Je dois faire quoi, là, rentrer au palais? Je n’en ai pas envie…

J’appuyai  ma  tête sur mes genoux, regardant au loin la foule se disperser pour se protéger de la pluie et moi je restais là, un peu figé dans le temps, mangeant des fruits dans la rue comme un pauvre mendiant. En fait, ça me faisait du bien de me sentir de nouveau comme un pauvre citoyen des bidonvilles, ma vie au palais commençait à me puer au nez. Je n’avais pas envie de m’entourer d’or et devenir corrompu… je voulais être là pour le peuple…

*Mais quand même… ce ciel est vraiment noir… ce n’est pas un simple orage, j’ai un mauvais pressentiment.

Au même moment que je constatais ce phénomène, mon épaule se mit à m’élancer. J’en échappai mon sac de fruit tant ça me brûlait. Ça faisait longtemps que je n’avais pas souffert de cette marque maléfique… Il fallait croire que j’étais trop démoralisé aujourd’hui et que…

*Que Al-Tahem a encore fait un mouvement.*

Je plissai un peu des yeux, je devais me ressaisir, ce n’était qu’une mauvaise journée. Tout était relativement calme et allait bien… je ne devais pas déprimer ainsi, Morgiana et Aladdin ne seraient pas fiers de leur ami.  Je finis par ramasser mon sac qui s’était vidé un peu au sol (les mendiants auraient de quoi manger) avant de me relever et de partir à la recherche de la cause de mon malaise.


Dernière édition par Alibaba Saluja le Lun 22 Juil - 4:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les ténèbres ne sont jamais bien loin... [PV Dunya et Kyoukou]   Les ténèbres ne sont jamais bien loin... [PV Dunya et Kyoukou] EmptyJeu 18 Juil - 1:02



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Les ténèbres ne sont jamais bien loin


Regardant par la fenêtre, Kougyoku se sentait bien seule. Quelque fois elle se plaisait à pensé que sa vie n'étais pas si terrible, voir même qu'elle pourrait être la princesse d'un conte de fée du haut de sa tour, comme dans les livres que lui lisait Ka Koubun dans son enfance. Enfin, dans le début, elle l'avait appris plus tard, mais son serviteur n'était pas censé lui lire ce genre d'histoire. Les princesses, comme elle les connaissaient dans les contes attendaient leur princes charmants du haut de leur tour et restant tranquillement dans leur routine paisible. Les princesse comme elle les connaissaient devaient se battre et s'entraîner aux techniques de combats. Quand au prince charmant, dans la plupart des cas, il n'avait en réalité rien de charmant et été choisi par les deux rois et reines, non pas par la princesse ou le prince en question. Kougyoku ne trouvait d'ailleurs pas ça très romantique, voir carrément pas du tout, elle avait déjà échappé de peu au mariage et espéré que cela ne se reproduirait pas avant longtemps. Même si elle n'avait pas le choix, se marier et donner des enfants à une personne qu'elle n'aimerai sans doute pas, non merci.

La princesse sortit de ses pensées lorsqu'elle entendit des bruits de pas dans le couloir. Mais sa porte ne s'ouvrit pas et elle jugea donc que ce n'était pas pour elle. Cependant, elle décida de s'activer un peu, elle avait envie de sortir aujourd'hui. Il ne restait plus qu'a trouver comment, déjà, elle sortirait seule, mais il lui fallait prévenir son subalterne. Elle le connaissait bien, ce dernier était capable de fouiller le pays de fond en comble pour la retrouver. Kougyoku se promit de lui écrire une note à son départ.

Toute son énergie retrouvée à le perspective de pouvoir sortir enfin, ne serais-ce que quelques instants du palais. Elle se dirigea vers son armoire, elle n'allait pas sortir avec son kimono, pour plusieurs raisons, premièrement, elle serait trop facilement reconnaissable, et deuxième raison, tout aussi importante, le kimono n'était pas spécialement pratique en ville. Même si Kougyoku était habituée à marcher avec, elle préférait mettre autre chose de plus confortable. Optant pour une jupe longue et un haut assortit, la tenue était d'une couleur rose pâle. La jeune femme préféra aussi s'attacher les cheveux non pas en deux, mais une queue de cheval avec ses traditionnelles mèches de cheveux formant deux boucles sur le sommet de sa tête. Elle compléta sa tenue par sa broche portant Vinea et un foulard vert. Se regardant rapidement, Kougyoku, satisfaite se dirigea vers la sortie. Elle fit demi tour à temps, se rappelant au dernier moment qu'elle devait écrire à Ka Koubun. Elle rédigea donc une courte lettre, brève mais complète, lui expliquant qu'elle sortait et qu'elle ferait attention, mais que cependant s'il s'entêtait à la faire suivre, cela nuirait à sa sécurité. Bon elle exagérait un peu mais cela persuaderait son serviteur de ne rien tenter de stupide. Un mince sourire au lèvre, Kougyoku se glissa discrètement hors du palais.

Mais bon voilà, un point auquel elle n'avait pas réfléchit. Son moyen de transport. N'en voyant pas vraiment dans les parages, Kougyoku décida de compter sur ses jambes. Ca n'aillait après tout pas la tuer hein. Elle ne savait pas vraiment ou aller à vrai dire. La jeune femme n'avait pas vraiment de lieu en particulier ou se rendre. C'est ainsi qu'au bout d'une longue séance de marche elle fut surprise de voir la foule s'épaissir autour d'elle. En effet, apparemment, la princesse venait d'atterrir dans un assez grand marché. Mais bien vite autant de foule gêna légèrement la princesse qui n'était pas habituée à tant de contact, ainsi, à chaque tape d'un marchand lui proposant ses marchandise Kougyoku ne pouvait s'empêcher de sursauter ni même de retenir ses frissons. Pourtant, elle s'en mordait les doigts en voyant les magnifiques étals de fruits, tous en apparence plus délicieux les uns que les autres. Au fur à mesure qu'elle avançait, Kougyoku se sentait de mieux en mieux, et c'est ainsi un peu plus à l'aise qu'elle approcha de la sortie du marché.

Si seulement. Si seulement elle n'avait pas trébuché sur un fruit vicieusement posé sur le sol. Si seulement son pied n'avait pas glissé et sa cheville roulée sur la, apparemment, pomme. Kougyoku serait sortit victorieuse de sa petite promenade, ayant pût prouver à Kouboun qu'elle était capable et responsable. Au lieu de ça, la jeune femme se sentit tomber en avant et perdit l'équilibre, se rattrapant tant bien que mal aux épaules de la personne devant elle.

Fiche RP © Sunhae de Libre Graph'

 
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MessageSujet: Re: Les ténèbres ne sont jamais bien loin... [PV Dunya et Kyoukou]   Les ténèbres ne sont jamais bien loin... [PV Dunya et Kyoukou] EmptyVen 19 Juil - 20:27




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Les ténèbres

"Nous sommes ceux qui continueront à créer des ténèbres de ce monde, nous, la communauté de la nation véritable, faite par notre père, comme écrit dans l'ordre du jour d'Al-Thamen.



ne sont jamais bien loin...


feat Alibaba & Kougyoku.

Dunya était pensive, elle venait de quitter la réunion qu'Al-Thamen venait de tenir non loin de Sindria et ce qu'elle y avait appris était assez dur à croire. Apparemment, un des prêtres de l'organisation avait réussi à corrompre un citoyen de Balbadd et celui-ci avait entraîné un grand nombre de civils avec lui, semant ainsi le désordre et le chaos au sein du pays, faisant presque tomber le régime monarchique en place. Elle aurait dû s'en réjouir, étant une des membres d'Al-Thamen, mais bizarrement un étrange malaise s'empara d'elle. La révolution qui s'était produite à Balbadd aurait très bien pu se passer à Mustashim, il suffisait de trouver quelqu'un ayant de la haine envers la monarchie et de la corrompre pour renverser le pouvoir en place. Bien que Al-Thamen ne soit pas la cause de la chute de son royaume, ça aurait très bien pu se passer. Une chose était sûre, Balbadd ne serait sûrement pas un cas isolé, après tout leur objectif était de semer le chaos dans le monde entier. Réprimant un petit frisson, elle remit son capuchon et s'enfonça dans la ville.

Elle ne savait pas exactement ce qu'elle cherchait en réalité, errant à travers les rues sans objectif, elle tourna la tête vers Isaac, enfin, la marionnette qu'elle avait créée d'Isaac. Il ne parlait pas si elle ne le lui demandait pas et ses yeux autrefois vifs et joyeux étaient à présent ternes et sans vie. Soupirant légèrement, Dunya le regarda avec un doux sourire, espérant presque qu'il lui rende comme avant. Elle avait décidé de choisir un hôtel pour passer la nuit et laisser le pantin de son chevalier se reposer. D'une part parce que c'était inutile de gâcher sa magie à le faire bouger et d'une autre, le voir ainsi à ses côtés alors que ce n'était pas vraiment lui était parfois démoralisant.

-Nous allons louer une chambre pour cette nuit, comme ça nous serons en forme demain, ça te convient ?

Aucune réponse, mis à part un vague hochement de tête, Dunya prit ça pour un oui et se dirigea au centre-ville à la recherche d'un hôtel. Après avoir passé un bon moment à chercher un peu partout et avoir demandé aux passants, elle trouva enfin ce qu'elle voulait. Pénétrant dans le bâtiment avec Isaac, elle remarqua les regards sur eux. C'était vrai qu'ils semblaient assez...sombres par rapport à l'ambiance joyeuse du marché non loin d'ici. Elle regarda avec un air amusé, mais presque dépité les enfants trembler alors qu'Isaac passait juste à côté d'eux. Pendant un moyen au vu du regard méfiant que portaient les gérants de l'hôtel sur eux, elle pensa qu'ils allaient refuser de leur louer une chambre, mais lorsqu'elle sortit sa bourse, la crainte envers les étrangers ne fut plus qu'un lointain souvenir. C'était bien connu, on pouvait tout acheter avec l'argent, même les gens. Dunya accompagna ensuite la fille des gérants, une jolie brune énergique, qui la guida jusqu’à sa chambre. Sur le chemin celle-ci lui posa même les questions sur sa raison de sa venue ici, ce qui amusa Dunya, visiblement elle était aussi curieuse qu'elle. Pour toute réponse, elle se contenta de dire qu'elle était là pour des affaires en souriant. Une fois arrivée devant sa chambre, elle remercia la jeune fille qui prit congé et s'installa sur le lit pensivement.

-Et toi Isaac, qu'en penses-tu ? Nous n'aurions pas dû simplement rentrer comme les autres ?

Dunya n'attendait aucune réponse, elle roula sur le côté en regardant le chevalier qui c'était allongé à côté d'elle sous son ordre et arrêta de donner vie au corps du patin. Avec ses yeux fermés, on aurait dit qu'il dormait simplement, la seule différence étant qu'il ne respirait pas. Soupirant de nouveau, elle se releva, remit son voile, attrapa sa lance magique qu'elle cacha sous son manteau et sortit de la chambre pour se diriger dehors.

Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle allait faire, les autres membres d'Al-Thamen étaient déjà partis dans les différents repaires de l'organisation mais Dunya avait préféré resté ici. Pourquoi ? Elle n'en était pas sûre mais, elle voulait se reposer et couper un peu. Après tout, leur plan était déjà lancé et elle savait que sa vengeance n'était pas loin. Autant prendre des forces avant le grand moment. La jeune femme secoua la tête, mais là n'était pas la question, il fallait arrêter de penser à ça et trouver une bonne distraction.

Dunya avait avancé dans la ville et trouvé un petit marché, l'endroit était très beau. Joyeux coloré comme la plupart des autres rues, il avait cependant quelque chose de spécial, c'était là que tous la population de Sindria se retrouvait pour discuter et marchander. Avec ses nombreuses senteurs et le brouhaha de la foule, le marché était un grand lieu de vie et de partage. Elle sourit et se détendit enfin. Elle voulait simplement profiter de l'instant et pensait même à ramener quelque chose à Isaac. Un fruit ? Un accessoire ? Elle n'avait pas encore décidé et alors qu'elle s'approchait avec concentration des étals (complètement absorbée par la recherche d'un petit quelque chose pour son ami chevalier) une main se posa brusquement sur son épaule, l'entraînant dans son élan. Surprise, elle se retourna vivement pour voir une jeune femme aux longs cheveux pourpres derrière elle. Elle la regarda d'abord avec étonnement encore une bonne dizaine de secondes avant de se relever et épousseter sa tenue. Elle hésita aussi à tendre la main pour aider l'inconnue à se relever, son blocage venant du fait qu'elle avait tout juste remarqué la broche dorée marquée du symbole de l'étoile de la jeune fille. À ce contact, son écrin noir émit une réaction presque imperceptible, son énergie s'opposait à celle de l'objet enchanté d'une belle couleur doré. Dunya resta sans réaction, arrivant juste à articuler un vague mot d'excuse.

-Je suis désolée, est-ce que vous allez bien ?


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MessageSujet: Re: Les ténèbres ne sont jamais bien loin... [PV Dunya et Kyoukou]   Les ténèbres ne sont jamais bien loin... [PV Dunya et Kyoukou] EmptyLun 22 Juil - 5:40

Spoiler:

Marchant sous la pluie depuis quelques minutes, je soupirai. Je cherchais en ce moment un ennemi imaginaire. D’ailleurs, sans Aladdin, je ne pouvais pas repérer le mago mauvais, j’étais donc un peu handicapé en ce moment sans lui. J’étais encore trop faible pour servir vraiment à quelque chose… seul. Mais je n’étais que sorti pour me relaxer, pourquoi voulais-je tant trouver des problèmes là où il n’y en avait peut-être même pas? Il fallait dire que depuis que j’avais vu mon ami se transformer en Djiin noir… je voyais le mal partout autour de moi : j’étais complètement paranoïaque. Enfin… c’était bien beau se promener pour se changer les idées, mais si je ne me couvrais pas bientôt, j’allais attraper froid et Morgiana me ferait encore la morale. C’est donc ce que je fis. Je m’abritai sous le chapiteau d’un marché qui avait été déserté, m’asseyant en chef indien sur le sol, l’air toujours aussi réflexif et perdu. Je soupirai à nouveau. Je m’ennuyais à mourir…

C’est alors que non loin d’où j’étais, je fus témoin d’une scène qui, d’apparence, semblait normal mais qui, pour le parano que j’étais, me paraissait bien curieuse. Une femme, toute de rose vêtue venait de trébucher au sol se faisant aider par… une étrange personne voilée. Je plissai des yeux. Cette personne au voile noir, qu’avait-elle à cacher? Était-ce cette dernière que je ressentais plus tôt ou… délirais-je encore? Enfin… enfin… je ne pouvais pas rester stoïque dans mon coin, je devais aller voir ce qui se passait.

D’un bon pas, je me dépêchai d’arriver à la hauteur de la femme en habit rose et je la couvris d’une couverture que j’avais dans mon sac ‘’d’urgence’’ pour qu’elle ne se fasse pas tremper et je dis :


-Vous allez attraper froid demoiselle, suivez-moi, venez vous recouvrir.

Ce n’était qu’un prétexte pour ‘éloigner de l’étrange personne recouverte d’un voile noir duquel je croisai le regard quelques instants. Une fois que j’aurais ‘’protégé’’ cette demoiselle de cette étrange présence, j’essayerais de connaître son origine et qui sait… l’empêcher de faire un malheur. Enfin, si j’en avais le pouvoir. Comme je le disais précédemment, sans un Magi, j’étais pas mal impuissant en ce moment. Même avec la force d’Amon, j’étais encore si peu doué à utiliser le Djiin que je risquais plus de me ridiculiser au marché en me battant qu’autre chose. De toute façon, je ne voulais pas que les citoyens soient en danger. S’il fallait qu’on s’affronte, je m’arrangerais pour amener l’individu voilé plus loin du marché.

Je me mis alors à observer la femme de rose vêtu. Il me semblait que je la connaissais, mais je l’avais vu où? Ah oui, dans le palais de Balbadd! Il s’agissait de la huitième princesse de l’Empire Kou!!! Que faisait-elle ici? Je commençais à me demander si la venue de cette femme noire n’avait pas un lien avec Kougyoku… Je devenais du coup soucieux, mais j’allais jouer la comédie jusqu’à la fin : c’est ainsi que je démystifierais cette affaire. Je tendis la main à la princesse et je lui souris pour qu’elle me suive. Je n’allais pas crier mon identité pour rien, je savais qu’elle me reconnaitrait. Je ne crierais pas son identité non plus afin de ne pas attirer les regard, mais j’espérais qu’elle comprendrait que je veux la sortir d’un danger potentiel.

Hum, mais pourquoi j’aidais ainsi une princesse de cet Empire de mèche avec Al-Tamhen? Et bien parce que cette perle n’était autre qu’une marionnette entre les mains. Sinbad et moi lui faisions confiance malgré tout… Enfin, jusqu’à un certain point.


*Je sens que cette journée va se mouvementer… Il me semblait que j’avais eu un mauvais pressentiment.*

Je me frottai le bras de ma main libre, attendant la réaction de Kougyoku à mes dires, mais surtout la réaction de l’individu voilé… Ça risquait de devenir beaucoup moins ennuyant.
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MessageSujet: Re: Les ténèbres ne sont jamais bien loin... [PV Dunya et Kyoukou]   Les ténèbres ne sont jamais bien loin... [PV Dunya et Kyoukou] EmptySam 28 Déc - 19:00



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Les ténèbres ne sont jamais bien loin


Kougyoku se sentit partir en avant, sa main venait de heurter l'épaule d'une autre personne, plutôt brusquement du fait de son élan. Elle eut à peine le temps de se protéger qu'elle était déjà à terre. Kougyoku releva la tête quelques instants après, la personne, une jeune femme voilée s'était déjà relevé et ne paraissait rien faire d'autre, elle entendit vaguement ses excuses, excuses auxquelles elle répondit tout aussi confusément. Elle réalisa ensuite la situation, elle était à terre et pleine de poussière, la situation était particulièrement embarrassante, les gens la dévisageait avec curiosité mais aussi avec une lueur moqueuse dans les yeux. Pour un peu, les larmes lui montèrent aux yeux, si bien qu'elle était sûre qu'une ou deux avait finit par rouler sur ces joues. C'était un échec total, un de plus. Kougyoku se sentait pitoyable, même une promenade se finissait mal. Et elle n'osait même pas imaginer la réaction des passants et surtout de cette femme s'ils savaient qui elle était. Après tout, princesse ou non rien n'avait changé. La jeune femme se sentait extrêmement mal à l'aise à présent. Elle aurait aimé avoir quelqu'un sur qui compté en ce moment là.

  " -Vous allez attraper froid demoiselle, suivez-moi, venez vous recouvrir. "

A ces mots, Kougyoku sentit son cœur ralentir, c'était bien à elle qu'on parlait ? Pour confirmation elle leva les yeux et aperçu le blond, ce dernier la releva et la couvrit. Elle ne le reconnu pas tout de suite, à ce stade, n'importe qu'elle personne l'aillant relevé lui aurait semblé digne de confiance, même si elle savait avec le recul qu'il ne fallait pas accorder sa confiance à n'importe qui. Surtout lorsqu'on était princesse d'un empire qui n'était pas connu pour ce faire uniquement des alliés. Mais sur le moment, cette aide lui paraissait juste, le blond ne paraissait pas moqueur, simplement soucieux. En essuyant ses quelques larmes elle réussit à murmurer.

" Merci beaucoup pour votre aide. Je pense que je vais me débrouiller, c'est très gentil."

Kougyoku eut pour la première fois depuis les quelques dernières minutes un petit sourire poli mais pourtant sincère et dévisagea alors son "sauveur". Soudain, ce fut clairement évident. Elle reconnaissait cet homme. C'était Ali Baba, le jeune prince qu'elle avait croisé à Balbadd ce même prince qui l'avait sauvé du mariage en proclamant Balbadd en tant que république provisoire.

" Oh, vous êtes ..., merci pour tout. "

Elle ne savait pas comment étaient perçu Ali Baba ici, et de toute manière, on lui avait toujours apprit à ne jamais dévoiler sa royauté parmi les civiles, sauf en cas d'escorte en sortie officielle bien sûr, cela dit elle ne savait pas si c'était la même chose à Balbadd et à Sindria. Elle préféra donc ne pas dire son identité, de même elle espérait que s'il l'avait reconnue, il ferait de même. Ce qui semblait être le cas. De plus, elle espérait qu'il comprenne la petite allusion dans sa phrase. Après tout, elle était reconnaissante à cet homme qui l'avait sauvé par deux fois de mauvaise situation, le mariage, et maintenant, le marché.

Une fois ces esprits reprit, Kougyoku s'éloigna un peu, elle ne savait pas si Ali Baba allait la suivre, même si elle espérait que ce soit le cas, elle aurait voulu discuter un peu plus avec lui. Mais elle ne pouvait décemment pas s'en aller l'air de rien après être tomber sur cette jeune femme qui ne lui avait rien fait. Elle devait s'excuser.

" Mademoiselle ? "

Elle s'approchait en même temps, espérant que la femme s'arrêterait en entendant sa voix, elle aurait voulu la retenir avant qu'elle parte mais savait que c'était inconvenant. Se rapprochant elle s'arrêta à quelques pas et murmura d'un air gênée.

" Je suis désolée. Excusez moi de vous être tombé dessus, j'espère que vous ne vous êtes pas fait mal. "

Kougyoku se savait terriblement maladroite, mais elle était sincère, elle espérait que la jeune femme voilée ne lui en voudrait pas pour cet incident.


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