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 FB ▬ Le puissant, l’ignorant, le cruel et le juste ▬ Feat Yunan

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MessageSujet: FB ▬ Le puissant, l’ignorant, le cruel et le juste ▬ Feat Yunan    FB ▬ Le puissant, l’ignorant, le cruel et le juste ▬ Feat Yunan  EmptyMar 12 Jan - 18:54

ft. Yunan

FB ▬ Le puissant, l’ignorant, le cruel et le juste ▬ Feat Yunan
Il m’est très souvent arrivé d’entendre, que la vie d’un homme est bien trop courte et j’ai été forcé de constater, que celui-ci courrait toujours après une immortalité qu’il était en fait, impossible d’obtenir. Il nous était seulement permis de rêver de cette immortalité, ou du moins, d’une éternité que je qualifierais de physique, car les hauts faits commis par un homme, durant sa vie, qu’elle soit courte ou non, pouvait nous offrir ce rêve et était bien plus gratifiante que toutes autre forme de survie. En effet, nous avons tous, déjà entendu parler d’un homme qui avait commis de grandes choses et qui de par ses hauts faits, avait marqué de son emprunte, l’histoire et les esprits et était devenu de ce fait, une légende.

Moi qui venais de retrouver ma liberté, suite à l’éducation dont m’avait gratifié mon maitre, Islam Saloja, j’étais bien résolu à propager le bien autour de moi, comme promis. Je n’étais pas du genre à faire les choses, qu’à moitié, je m’étais convaincu qu’il me fallait réaliser de grandes choses et avais très vite trouvé de quoi il allait s’agir. En effet, mon vécu m’avait enseigné la vertu du pardon, mais aussi le partage et la sagesse et il m’apparaissait comme évident de consacrer ma vie à la protection de ma grande famille, qui n’était autre que les marchands qui parcouraient ce monde, afin d’y propager le savoir et les denrées alimentaires nécessaire pour la survie de tous. J’avais veillé des nuits entières lors de mon apprentissage, à savoir comment me venger, dans un premier temps, puis ensuite, comment changer les choses ? Bien que plusieurs possibilités c’étaient offerte à moi, comme par exemple le fait de bâtir un état réservé aux marchands et à leurs convois, un peu sur le modèle de Magnostadt, j’avais finalement trouvé un bien meilleur compromis !

Quoi qu’il en soit, il me fallait dorénavant trouver, les différents et nombreux représentants qui étaient responsable et leaders des multiples convois marchands, afin de les mettre dans la confidence et d’acquérir leurs consentements envers cet ambitieux projet. C’est d’ailleurs pour cela, que j’avais parcouru le vaste Empire Ko, suite à quoi j’avais continué ma quête dans les étendues sauvage de l’empire Koga et que je me trouvais désormais non loin de Quishan. J’avais profité de ce long périple, pour avancer dans l’écriture de mon roman d’apprentissage à viser philosophique, ainsi qu’en allant à la rencontre des différentes personnes qui peuplé ces terres. Je me trouvais donc désormais à Shifras, un petit village fortifié se trouvant non loin de mon objectif, Quishan ! J’y avais rejoint un convoi influent de marchands, bien connus pour les épices qu’ils transporté et pour leur fâcheuse manie à être très rude en affaire. Les marchands de cette joyeuse troupe, n’étaient autres, que ceux qui m’avaient sauvé de l’enfer, suite à cet évènement tragique, qui avait décimé une grande partie du convoi dans lequel j’avais vu le jour.

C’est alors que j’exposais mon projet à Elija, le responsable du convoi, qu’un jeune enfant pénétra dans la caravane, complétement essoufflé et les larmes aux yeux.

▬ Maitre Elija ! C’est Saypur ! Il.. Il a des problèmes !

Sa détresse, déjà flagrante à cause des larmes qui coulaient sur ses joues, avait été amplifiée par sa petite voix tremblante et il n’y avait dorénavant, plus aucuns doutes possibles, un enfant de la troupe courrait un réel danger. Dès lors, nous cessâmes notre conversation, afin de rejoindre en toute hâte, le lieu que souhaitait nous montrer l’enfant.

L’empressement dont nous faisions preuve, couplée au soleil et à la chaleur qui régnaient en maitre dans cette région, avaient réussi à faire perler quelques gouttes de sueur sur nos fronts. Après s’être frayé un chemin, tant bien que mal, parmi la foule, qui c’était amassée autour de l’endroit, nous constatons, avec stupéfaction, que le petit Saypur était victime de violence physique. L’homme qui jouait le rôle de bureau, avait semble-t-il, commencé à lui asséner plusieurs violents coups de fouets, devant une foule qui semblait regarder la scène avec désarroi et crainte. Il m’avait fallu que quelques instants pour saisir fermement le bras de l’agresseur, avant de le briser, guidé par une haine, que je calmai aussitôt.

▬ Mais qui es-tu donc, pour oser t’interposer de la sorte ?! L’imbécile que tu es vient de s’opposer à un ordre émanant du seigneur de ces lieux, le grand seigneur Mellias !

La réaction de la foule, ainsi que les quelques mots qui venaient d’être prononcés, me glacèrent le sang ! Non pas que j’ai peur de cet individu, loin de là, mais parce qu’il était aisé de prévoir que mon comportement, allait sans nuls doutes, être préjudiciable à mes amis ! Il me fallait éviter cela à tous prix !

▬ Sir Mellias, je m’incline devant vous et vous présente d’ores et déjà mes plus sincères excuses. Voyez-vous, je ne peux me résoudre à penser une seul secondes, que cet enfant est pût réaliser un quelconque acte violent à votre égard et j’implore votre grâce le concernant. Quant à moi, je suis impardonnable d’avoir agi de la sorte et je souhaiterais savoir, comment pourrais-je obtenir votre pardon ?

▬ Mon pardon vous dites ? Comment pouvez-vous exiger quoi que ce soit de ma part, espèce de sous être ! Quel intérêt aurais-je à pardonner cet enfant !?

▬ Voyez sir, vous avez devant vous l’enfant d’un des marchands de la troupe de Elija, ces marchands sont connu pour être les plus hargneux en affaire et rare sont les seigneurs, empereurs ou même rois qui aient réussit à négocier leurs sac d’épice à moins de cent pièces d’or l’unité. Je vous propose un arrangement, nous vous laissons le sac à cinquante pièces d’or seulement, ce qui vous fera entré dans la légende, comme étant le seul à avoir réussi un tel exploit ! A côté de vous, les autres seigneur et même roi auront pale figure ! Vous serez sir Mellas, le seul et l’unique seigneur à avoir réussi une telle prouesse !

▬ Hum… Vous voulez dire que je rentrerais enfin dans l’histoire, que mon nom sera connu de tous ! Dans ce cas je le veux gratuitement et ça ne paiera que l’enfant ! Autrement dit, je devrais me charger vous trouver une punition, à la hauteur de votre impertinence !

▬ Oh, mon seigneur, vous avez tout à fait raison en ce qui me concerne ! Cependant, il ne serait pas bon pour votre royaume d’obtenir un sac d’épice gratuitement, car cela effraierait les autres convois de marchands et plus aucuns d’entre eux n’oseraient venir négocier avec vous. Tenez, c’est fruits bien juteux que vous semblez aimer, d’où viennent-ils ?

▬ D’une troupe de marchands qui font souvent escale par ici, pourquoi me demande-tu cela ?

▬ Et bien, si cette troupe apprend que l’illustre troupe de Elija vous a céder un sac d’épice, alors ils n’oseront plus passer dans votre région et ça se répétera ainsi, pour toute les autres troupes de marchand de la région.

Alors que j’essayais tant bien que mal, de convaincre ce gros plein de soupe, à l’égo surdimensionné, celui-ci se tourna vers l’un de ses homme et commença à lui chuchoter quelque chose à l’oreille, puis le protagoniste lui répondit et ce fut, peu à peu, un conciliabule qui se mit en place entre les deux hommes. C’est alors que je scrutais Elija, afin de m’assurais qu’il avait bien récupérer le jeune garçon, que le seigneur de pacotille, se décida enfin à répondre.

▬ Certes, procédons ainsi, la vie du gamin, en échange du sac à cinquante pièces d’or. Quant à toi, espèce de raclure, j’ai trouvé quel serait ton châtiment ! J’ai entendu dire qu’il existait des combats d’arènes entre homme et animaux dans l’Empire de Reim et je me suis toujours demandé, ce que cela pouvait donner ? Je vais donc demander à mes chasseurs de me sélectionner leurs meilleurs chiens de chasse, afin de m’offrir un combat, tel que j’en ai toujours rêvé ! Gardes ! Emmenez-le, le temps que nous puissions organiser les réjouissances !

J’étais désormais fixé sur mon sort, j’allais devoir combattre pour ma vie, une perspective qui ne me réjouissait pas tellement, mais j’avais au moins sauvé le petit garçon et c’était le principal !

             
Je devais avoir passé au moins trois bonnes heures dans ma cellule, avant que les gardes, ne viennent mettre fin, au calme qui y régnait. Il était désormais temps pour moi de lutter pour survivre, devant une foule importante, qui c’était entassé autour des barricades, qui servaient de murs improvisés. On était en fin d’après-midi et la température était devenue un peu plus clémente qu’auparavant, bien que le soleil était encore présent, triste spectateur, d’une mise en scène macabre et cruel, qu’un roitelet médiocre, au ventre bedonnant, avait jugé bon de maitre en scène, pour distraire, sa triste et piètre existence. Cet être méprisable, ainsi que ses conseillers, c’étaient installé sur un échafaud de fortune, qui leur offrait un point de vue privilégié sur la scène. Le spectacle, déjà bien accablant, n’en fut que plus indignant, lorsque ceux-ci se goinfrèrent de toutes sortes de victuailles, alors que le peuple, aux joues creuses et aux regards vides, semblait crever de faim !

Quoi qu’il en soit, l’heure n’était plus à l’indignation, il me fallait désormais, faire face à une horde de chiens aux crocs acérés et qui ne semblait porter d’importance qu’à ma personne, qu’ils semblaient considérer, comme un vulgaire morceau de viande. Le bruit qui m’entourait n’était plus et le seul qui persistait encore, n’était autre que celui de ma respiration. Il était désormais temps pour moi d’utiliser ce que j’avais appris au temple et c’est armé de mon bâton, que j’attendais patiemment qu’on lâche les chiens, pauvres bêtes que j’allais devoir neutraliser. Il fallait cependant que je souffre assez pour éviter que le dit seigneur juge mes souffrances trop faibles et j’allais devoir encaisser volontairement en limitant la casse.

Le premier chien qui arriva à ma hauteur s’élança directement sur mon bras droit et le mordit violemment, alors que j’assema un violent coup de bâton au second, au niveau de sa trachée, afin de le tuer sur le coup. Ils n’étaient plus que cinq désormais, alors que j’envoyais violemment celui qui me lacérait le bras sur les pics qui servaient de barricades. Le pauvre lança un cri horrible lorsqu’il s’empala dans ces derniers, mais à peine m’en étais-je débarrassé, que trois autre molosses se ruèrent sur moi. J’explosai les côtes du premier, grâce à un coup de pied retourné magistral, ce qui le mit hors combat sans le tuer, alors que la charge des deux autres me fit trébucher en arrière et dans le même temps perdre mon arme d’haste. Alors que le premier s’en prit à mon épaule en enfonçant à plusieurs reprises, ces crocs dedans, le second commençait à me déchirer la peau de la jambe droite. J’étais vraiment dans une sale posture et je commençai à avoir la vue trouble, ce qui n’était vraiment pas bon pour la suite des réjouissances !

Moi qui m’étais toujours demandé ce que ça faisait de passer tous près de la mort, je commençais à entrevoir une possible réponse de par ma situation… Qui était, je vous l’accorde, pour le moins critique, si ce n’est totalement désespéré !  Cependant, c’était en de pareilles occasions, que l’instinct de vie des hommes surgissait de leurs entrailles, afin de leur insuffler une sorte de surpuissance éphémère ! Ne faisant pas exception à la règle et alors que je semblais comme paralysé sous la douleur, cette force mystérieuse me saisit et dans un élan, qui devait sans doute être, celui du désespoir, je saisis le premier chien par le coup, afin de le lui briser, avant de porter un violent coup de pied dans la cage thoracique de mon second et dernier opposant.

Sévèrement amoché par ce combat bestial, je restais comme cloué au sol, le corps trop lourd, pour me déplacer par moi-même. Je scrutai alors les alentours, afin d’observer la foule, encore sous le choc, qui comme son seigneur, quittait les lieux, me laissant seul, avec quelques amis marchands, qui me tiraient en dehors de ce sinistre lieu, tout en criant, à qui voulait bien l’entendre, qu’il leur fallait un médecin.
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