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 J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame]

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SUBORDONNÉ DE KOUMEI

۞ 1ère apparition : 17/07/2013

۞ Rukhs : 535

۞ Rukh rose : Célibataire

۞ Localisation : Bloquée dans l'empire Kou avec un Koumei psychopate!

Famita Karan
Famita Karan
SUBORDONNÉ DE KOUMEI

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MessageSujet: J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame]   J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame] EmptyLun 16 Fév - 20:37

Je pris une longue inspiration avant de poser mes pieds dans les jardins royaux, profitant du fait qu'il n'y avait pratiquement personne. Je levais ma tête vers le ciel. Je savais qu'il ne fallait pas que je me fasse avoir par cet endroit qui avait pourtant l'air si paisible et calme. La raison pour laquelle je n'étais pas aux côtés du prince est qu'il se trouvait à une réunion avec ses frères. Je n'allais pas le déranger et même, je préférais me reposer plutôt que de l'accompagner. Enfin, reposer était un grand mot. C'est surtout qu'en une matinée si calme où tous les membres de la famille royale étaient occupés, c'était le moment parfait pour que les brigands s'infiltrent dans les jardins. C'est à un moment comme ça que j'aurais dû m'introduire dans ces jardins la dernière fois, ça m'aurait évité de tomber sur le tordu pour lequel je travaille aujourd'hui.

C'est aussi bien pour profiter de ce moment de liberté que je l'utilisais pour vérifier qu'aucun individu indésirable vienne jusqu'ici. C'était plus de boulot que de la détente, me direz-vous, mais croyez-moi ou non, faire craquer les os des gens était pour moi un son aussi apaisant qu'une berceuse.

Je me rapprochais silencieusement des buissons en espérant trouver un intrus, hélas, aucune personne suspecte à l'horizon. Je refis un petit tour. Si vraiment, il n'y a personne, je ferais le tour des couloirs pour veiller à ce qu'ils n'aient pas étés plus rapides que moi, même si cela m'étonnerais fortement, prodigieuse comme je suis. N'allez pas imaginer que je m'en fais pour la vie de ce fourbe de prince, je n'apprécierai juste pas que quelqu'un l'ait achevé avant que je comprenne sa logique. Si à sa mort, je n'ai toujours pas résolu le mystère, je serais terriblement frustrée.

Je soupirais doucement. Pour une fois que les assassins peuvent venir, il n'y a personne. Peut être attendent-ils que je parte? Ce n'est pas drôle. Ils n'ont qu'à s'y mettre à plusieurs si ces abrutis ont si peur d'une femme. Je me concentrais et me retournais de temps en temps au cas où l'une de ces personnes ne se retrouverait tout simplement pas derrière moi mais mon merveilleux instinct ne détecta rien. Dommage, vraiment.

Alors que je m'apprêtais à repartir, j'entendis un bruit étrange. Des piaillements. Quelque chose comme ça. Koumei Ren idolâtre peut être les pigeons mais ça ne ressemble pas à cela. Intriguée, je me dirigeais vers le buisson d'où provenait le son. Il semblerait que je me rapproche. Je dégageais les branches des buissons pour voir qu'un oisillon blessé. Il n'a pas l'air en état de voler, ce qui explique qu'il piaille ainsi depuis tout à l'heure. Peut être que je peux faire quelque chose pour lui?

Délicatement, je le pris avec mes deux mains avant de me relever avec lui. C'est bien ce que je pensais. L'une de ses pattes est endommagée. Sans m'en rendre compte, je me mis à sourire comme une enfant et le caressa, attendrie. J'imagine que je n'ai plus qu'à chercher les bandages.

- Ne t'en fais pas, je vais bien m'occuper de toi. Tu pourras te remettre à voler ensuite, lui fis-je avec une tendresse qui me surprit moi-même. Je suppose que j'avais du mal à résister aux adorables animaux blessés. Bien que je demeurais la plus mignonne de cette terre.

C'est alors que mon sourire se figea et fit place à des rougeurs lorsque je me retourna vers une rouquine qui venait d'arriver. Merde! A cause de ce fichu oisillon, fichu oisillon que je continuais tout de même de caresser, je viens de perdre toute crédibilité. J'ai déjà vu plusieurs fois cette femme dans les couloirs du palais. C'est un membre de la garde royale comme tous les autres, auxquels je ne faisais pas vraiment attention. Mais cette fois, j'en fus bien obligée. J'espérais qu'elle n'allait pas s'imaginer des choses idiotes à mon sujet, j'ai tout fait pour garder une attitude froide et neutre.

Je tentais d'ailleurs de reprendre un air désintéressé en secouant ma tête:

- Herm.

J'aurais sans doute plus de crédibilité si je ne rougissais pas autant. Je suis grillée. Et ça m'énerve. J'essaie de l'ignorer du mieux que je peux. Il faut absolument que je reprenne mon calme. C'est déjà assez humiliant comme ça, je n'ai pas besoin de garder ce teint de tomate. Heureusement, mes rougeurs s'en allèrent peu à peu.


Dernière édition par Famita Karan le Jeu 19 Fév - 18:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame]   J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame] EmptyJeu 19 Fév - 15:55



RENCONTRE HUMILIANTE ?
Ayame s'entraînait comme à sa grande habitude dans sa chambre, qui était, au passage, plus une salle d'entraînement qu'une chambre. Après s'être entraînée jusqu'à que son corps finisse par lâcher, la fanalis retira les poids de ses mains et de ses pieds pour s'étirer un bon coup, et après avoir nettoyer les quelques égratignures présentes, elle enfila une armure au hasard et, attrapant au passage son épée, quitta la pièce pour se diriger tranquillement jusqu'aux jardins du palais, l'un des rares endroits où l'on pouvait être tranquille et ne pas être dérangée.

La conquérante fut cependant assez surprise, et à la fois attendrie lorsqu'elle aperçue la nouvelle habitante du palais caresser un oiseau blessé. Celle-ci remarqua vite la présence de la rousse et prit rapidement la même couleur que la chevelure de la jeune femme. La fanalis s'approcha, le regard dur et distant comme toujours, bien que loin d'elle était le souhait de paraître distante et froide. Mais la rousse n'avait jamais été douée pour paraître amicale, elle faisait plutôt fuir les gens, aussi bien les pauvres passants que les grosses brutes. Pourtant voir la brune rougir jusqu'à ce que son visage soit plus proche de la couleur d'une tomate que d'un humain la fit légèrement sourire. Il fallait être très attentif, et surtout rapide pour l'avoir remarqué car rapidement après, elle reprit son expression habituelle et regarda l'oiseau, remarquant immédiatement l'une de ses pattes blessée. D'une voix tout à fait neutre, elle s'adressa à la jeune fille.

   
 
▬ Sais-tu ce qui à pu lui arriver ? Sa patte est bien endommagée, il faudrait aller chercher de quoi le soigner. Je dois avoir ce qu'il faut dans mes appartements.


Elle se tut un moment et regarda l'animal blessé, posant son menton entre ses doigts tout en réfléchissant à ce qu'elle devait faire. Pendant un moment elle se mit à oublier la présence de la brune qui perdait peu à peu ses rougeurs. Puis soudainement, la fanalis tapa son poing contre la paume de sa main, comme si elle venait de se réveiller, puis tourna les talons.

   
 
▬ Je vais chercher ce qu'il faut, ne bouges pas.


Puis voyant qu'elle n'était pas très amicale, elle s'arrêta dans sa marche, soupira et tourna la tête vers la jeune fille, tentant une expression sympathique qu'elle ne réussit pas à aborder.

   
 
▬ J... Tu es Famita c'est bien ça ? Je m'appelle Ayame, enchantée.



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MessageSujet: Re: J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame]   J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame] EmptyJeu 19 Fév - 18:59

Savez-vous pourquoi je dois rester attentive et méfiante dans n'importe quelle situation? A cause de ça. La première fois que je me suis retrouvé dans une situation embarassante était aussi la première fois que j'ai pénétré dans ce jardin et que je n'avais pas été assez rapide pour anticiper les mouvements de tous les gardes, sachant que c'est la première fois que je venais dans un lieu aussi bien surveillé que celui-ci, j'aurais mieux fait d'apporter plus de précautions et je ne serais pas tombée sur Koumei Ren bien que je mentirais en disant que je regrette cette rencontre mais vous vous mettez aussi le doigt de l'oeil en pensant que je prends la venue de cet excentrique dans ma vie comme une bénédiction.

La deuxième fois, où moi, Famita Karan, faisant preuve d'une froideur et d'un orgueil sans égales n'avais pas remarqué la venue de cette femme aussi froide que moi alors que je me ridiculisais en caressant un petit animal blessé. Ce qui est petit est mignon et comme je ne suis pas très grande non plus, je ne fais pas exception à la règle. Mais ce qui est petit et blessé est encore plus adorable.

Je me mordis la langue, soulagée que mes joues aient repris une couleur normale et m'apprêtais à chercher des bandages, tout en ignorant la jeune fille de plus belle, lui laissant la surveillance des lieux. Etant donné qu'elle est là depuis plus longtemps que moi, elle sait sans doute mieux s'y prendre. C'est alors qu'après qu'elle eut un petit sourire, que j'ignora, prenant cela comme une insulte à ma magnifique personne, elle se rendit compte de ce que je portais précieusement dans les mains:

Sais-tu ce qui à pu lui arriver ? Sa patte est bien endommagée, il faudrait aller chercher de quoi le soigner. Je dois avoir ce qu'il faut dans mes appartements.

L'air impassible, je haussais les épaules l'air de dire "Qu'est ce que j'en sais? Et même, qu'est ce que ça peut te faire? Mêle toi de tes affaires."

- Je suppose qu'un chasseur a du bien viser...

Apparemment, cette fille allait elle-même s'occuper de chercher des bandages et me laisser là avec un oiseau blessé, m'empêchant de faire fuir les intrus sans être gênée. Malin, très malin. Enfin, je me tus également. Cette demoiselle ne m'effrayais pas mais semblait aussi réservée que moi. Au moins, je n'aurais pas à continuer une discussion avec elle. Cela me soulagea un peu. Espérons seulement qu'elle ne soit pas aussi taquine que moi car si j'avais été dans sa situation j'en aurais profité de côté pour mettre ma froideur de côté.

Si ce fut aussi son cas, je ne pourrais me battre contre une Fanalis, mon enfoiré de maître m'a dis de défendre mon honneur sauf si cela revenait à être suicidaire. Et je n'aurais plus qu'à l'ignorer en faisant répandre la rumeur que je fus humiliée dans tout le royaume. Il y a plus alléchant comme fin, n'est-ce pas? Je la laissais donc partir sans un regard pour elle alors qu'elle frappait son poing contre sa main comme si elle venait de se réveiller car cette rouquine avait osé oublié ma présence.

Je vais chercher ce qu'il faut, ne bouges pas.

Fort bien, fort bien. Je hochais la tête d'un air approbateur. Au moins, je resterai ici à caresser l'animal tout en veillant à ce que personne ne m'observe... Je veux dire que personne ne rentre dans les jardins pour troubler la tranquillité de ma cible favorite, Koumei Ren. Quel bonheur... Et avec un peu de chance, cette garde trouvera des intrus dans les couloirs et se salira les mains à ma place. C'est alors qu'elle semblait se rendre compte de son attitude peu amicale et pour une raison inconnue, décida de se rattraper. Quand je me montre impolie avec quelqu'un, je ne me rattrape jamais, moi. Seigneur, ne dites pas qu'elle s'en veut.

Elle se retournait en abordant une grimace maladroite, ce qui me fit rire un peu sur le coup. Sûrement une tentative échouée pour avoir l'air sympathique. Je m'arrêta tout de suite de rire, elle aussi pourrait rire de mon attitude précédente alors.

J... Tu es Famita c'est bien ça ? Je m'appelle Ayame, enchantée.

M'asseyant sans aucune gêne sur le banc, j'observais calmement la dénommée Ayame qui avait au moins eu le mérite de retenir mon nom.

- Ayame, tu sers le troisième prince, n'est-ce pas?

Je fermais les yeux, continuant de caresser le pauvre animal blessé comme pour m'apaiser.

- Ravie de faire ta connaissance, fis-je en arquant un sourcil mais en gardant un air calme comme pour lui faire oublier ce qu'elle venait de voir.

Vous auriez voulus que je réponde quoi? Je n'allais pas lui cracher dessus, elle avait retenu mon nom, ça faisait un bon point pour elle. Ce n'est pas comme si elle m'avait demandé d'être sa chose. Contente de savoir que les gardes n'étaient pas aussi étranges que les princes.


Dernière édition par Famita Karan le Dim 22 Fév - 0:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame]   J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame] EmptySam 21 Fév - 22:30



RENCONTRE HUMILIANTE ?
En voyant le visage amusée de la brune, Ayame comprit que sa tentative de sourire avait complètement échouée. S'il y avait bien un point faible chez la jeune fanalis, c'était sans aucun doute les relations humaines. Car bien qu'Ayame est une personne qui est en réalité tout à fait adorable, son enfance difficile à fait qu'elle n'arrivait pas à se lier avec les autres et préférait rester seule, ce qui avait comme avantage qu'elle n'avait aucun mal à exécuter un ennemi alors qu'autrefois, elle aurait préféré se sacrifier plutôt que de laisser un compagnon mourir, cette situation lui coûta son oeil lorsqu'elle n'était qu'une enfant. Instinctivement, la conquérante passa sa main sur son oeil droit, le regard dans le vide.

Puis en entendant la voix de Famita, elle se réveilla de nouveau, interpellée par le troisième prince, son visage s'adoucit alors et elle regarda la jeune fille.

   
 
▬ Oui, mais je ne le sert pas parce que c'est un prince. D'ailleurs, bien que je reste dévouée à la famille impériale, il m'arrive d'être contre leur projets. Je sert le prince Kouha uniquement car c'est le seul à m'avoir accepté à ses côtés, sans lui, je serais morte depuis bien longtemps.


Ayame se surprit elle-même en s'exprimant, à vrai dire ce n'était pas dans ses habitudes d'autant parler, mais étrangement elle ne semblait pas avoir ce problème avec Famita. Puis lorsqu'elle celle-ci lui répondit simplement qu'elle était également heureuse de faire sa connaissance, la fanalis fut quelque peu touchée, alors qu'il ne s'agissait pas de grand chose. Mais pour elle, cela relevais presque du miracle, il n'y avait bien qu'ici qu'elle était acceptée. Elle tourna de nouveau les talons.

   
 
▬ Je vais chercher de quoi le soigner.


Evidemment, il ne fallut pas longtemps à la conquérante pour qu'elle puisse revenir avec le nécessaire de soin. Elle rencontra bel et bien un voleur qui se trouvait un peu plus loin, mais avec sa vitesse, elle put vite s'occuper de son cas et revint donc dans le jardin avec des bandages et une légère égratignure au bras. Il avait au moins eu le mérite de savoir utilisé un poignard. La fanalis s'accroupit et commença à sortir ce dont elle avait besoin.

   
 
▬ Je dois reconnaître que je ne t'aurais pas imaginé ainsi. Le peu de fois où je t'ai aperçue, j'ai pensé que tu étais du genre à ne t'occuper que de toi. Je m'en excuse. En tout cas c'était très mignon à voir.


Elle avait dit sa dernière phrase avec amusement, une autre chose à laquelle elle n'était pas habituée. S'amuser... Cela devait faire longtemps que ça n'était pas arrivé.


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J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame] Empty
MessageSujet: Re: J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame]   J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame] EmptyDim 22 Fév - 1:12

Je fus bien contente que le fait que je me moque de cette fanalis ne la pousse pas à faire pareille avec la situation dans laquelle elle m'avait retrouvé. Croyez-moi, je préférais oublier ce moment. A la place, elle se mit à regarder dans le vide et effleurer son oeil pour une raison qui m'étais inconnu. Qu'est ce qui lui arrivait? J'étais ravie qu'elle ne commence pas à me lancer une réplique cinglante à propos de la manière dont j'avais parlé à l'oisillon. C'était vraiment trop la honte et j'avais d'abord encouragé mentalement Ayame de rester perdue dans ses pensées, même si elles étaient tristes, tant qu'elle ne profitait pas de cette scène pour se moquer de moi. Je m'en étais plus fait pour la réputation de dure à cuire que je souhaitais entretenir que de m'intéresser à la manière dont elle se sentait.

Puis je me sentis bête et décidais de me taire en voyant qu'elle semblait être distraite par des choses qui n'étaient peut être pas très joyeuses. Après tout, qu'est ce que j'en savais? Je ne m'étais jamais préoccupé du sort de cette Ayame. Non, je ne m'étais jamais préoccupé du sort de personne. J'avais toujours été nulle pour m'entendre avec les autres sauf si j'éprouvais le besoin de les manipuler et ne cherchais pas non plus à les comprendre. Il était possible que j'ai fais revivre des moments peu agréables à la rousse sans savoir comment j'avais fais. Un sourire moqueur... Il en fallait parfois peu pour des personnes sensibles de se remémorer de mauvaises choses. Peut être était-elle comme moi et pouvait partir très loin dans ses pensées à cause d'un petit détail comme celui-ci? Je touchais les cordes sensibles involontairement et je réussissais quand même à m'en faire pour ma réputation.

Cela m'agaçais fortement. Elle n'était peut être pas triste alors pourquoi m'en faire comme ça? Je sais pas trop ce que j'ai aujourd'hui, j'agis comme une débile. Si j'étais pas autant consciente pour m'en rendre compte, je jurais que je suis bourrée. J'avais gardé un regard inébranlable en concentrant mon regard sur le petit oiseau. C'est alors qu'Ayame reprit la parole:

Oui, mais je ne le sert pas parce que c'est un prince. D'ailleurs, bien que je reste dévouée à la famille impériale, il m'arrive d'être contre leur projets. Je sert le prince Kouha uniquement car c'est le seul à m'avoir accepté à ses côtés, sans lui, je serais morte depuis bien longtemps.

Je relevais la tête vers cette femme qui avait un air désormais plus doux, légèrement intriguée par ce changement d'attitude. Je l'avais toujours trouvé froide et quand je croisais son regard, je sentais qu'elle voulait inspirer la peur aux autres en se montrant dure avec eux car sa condition de soldat ou de fierté de fanalis la pousser à agir ainsi. Pourtant, elle m'avait dit ces mots naturellement et sincèrement. Elle, aussi, avait l'air surprise. Le deuxième sourire doux de la journée se dessinait sur mon visage, sans que je m'en rende compte. Mon attitude désagréable attiraient tout sauf la sympathie et je n'étais pas le genre de personne à qui on voudrait se confier. Ayame, qui avait l'air si difficile à approcher, avait sortit cela sans crainte.

Puis je m'intéressais un peu à ses mots. C'est vrai qu'en temps normal je me fichais du passé des autres, sauf si je pouvais détenir des informations mais cette fille m'intriguait un petit peu. C'était la première fois que je parlais à un fanalis, voyez-vous. Tout ce qui est nouveau est intéressant. J'en avais déjà vu, bien sûr. Beaucoup faisaient de bons esclaves. Certains avaient étés sauvés mais d'autres vivaient encore dans ces conditions. Je me demandais alors si Ayame les avait vécu, elle aussi. Mais je décidais de ne pas poser cette question. Elle ne le racontera que si elle le souhaite, et je doute que ce soit le cas, ce n'est pas une chose dont on voulait se souvenir. Les problèmes des autres, je m'en souciais peu mais les esclaves faisaient exception à la règle. Ma vraie mère était une esclave et lorsqu'elle eut un enfant avec son maître, celui-ci me trouvant nuisible, n'acceptait de la garder qu'à condition qu'on se débarrasse de moi. Cette femme avait risqué sa vie pour moi. Je me demandais pourquoi. Je n'étais pas une personne pour laquelle il fallait faire ce genre de choses. La preuve, elle m'avait abandonné.

- Je vois...

Je vais chercher de quoi le soigner.

- Hum... Hein? Quoi?

Elle était repartie. Me revoilà seule avec le petit oiseau. Tout cela m'avait un peu distraite, il fallait que je me reprenne. Je posais l'animal doucement sur le banc, il avait cessé de faire du bruit mais respirait toujours. En tout cas, il allait arrêter de faire du bruit qui pourrait alerter les brigands. Je devais rester vigilante. Je fixais les horizons, prête à me servir de mes couteaux si le besoin s'en faisait sentir. C'était pour ça que j'étais venue à la base, pour exploser des gens. C'est alors que j'entendis des bruits de pas. Furtivement, je me retournais vers la fanalis qui avait été rapide pour les bandages.

Elle avait l'air aussi d'avoir rencontré des problèmes. Je le remarquais à son égratignure. Petite, comme elle l'était, cela ne devait être rien de grave. De plus, les fanalis étaient résistants et si jamais cette femme avait peur que sa blessure s'aggrave, elle pouvait aussi bien utiliser les bandages sur elle. Il était hors de question que je me ramasse du boulot en plus parce qu'elle était blessée, me dis-je mentalement, ignorant le fait que j'étais rassurée que ça ne pouvait empirer. Je posais l'oisillon par terre, laissant Ayame faire ce qu'elle avait à faire alors que celle-ci se décidait enfin à me taquiner comme si j'avais toujours attendu que ce moment arrive. Arf.

Je dois reconnaître que je ne t'aurais pas imaginé ainsi. Le peu de fois où je t'ai aperçue, j'ai pensé que tu étais du genre à ne t'occuper que de toi. Je m'en excuse. En tout cas c'était très mignon à voir.

Je fronçais légèrement les sourcils, sentant la chaleur gagnait de nouveau mes joues. J'ignorais si c'était de l'énervement parce qu'elle m'avait jugé égoïste ou parce qu'elle remettait ce moment honteux sur le tapis. J'avais voulus entretenir une image froide et hautaine pour éviter de me rapprocher des autres. Cette coquille m'empêchais de me mettre à l'aise et me rassurait de la même manière. Soit je me considérais comme une moins que rien pour m'entendre avec les autres ou je les jugeais pas assez bien pour moi. Maintenant que j'avais montré une facette qui pouvait détruire cette image, j'étais réellement agacée mais me rendis compte que pour une fois je n'étais pas obligée de faire semblant. Je secouais ma tête. Pas de conclusions hâtives. Les relations, c'est compliqué. Je pris une mine boudeuse pour faire comprendre à Ayame que je n'avais pas aimé ce ton amusé mais je ne pouvais la blâmer de m'avoir trouvé égoïste.

Je lançais sur un ton neutre:

- J'étais juste curieuse parce que je n'avais jamais caressé de poussin. Je me demandais ce que ça pouvait donner au toucher. Pas besoin d'en faire toute une histoire, je ne vois pas ce qu'il y a de mignon dans tout ça.
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MessageSujet: Re: J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame]   J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame] EmptySam 14 Mar - 0:13



RENCONTRE HUMILIANTE ?
Ayame ne manqua pas de remarquer les rougeurs présentes sur le visage de Famita en même temps qu'une expression boudeuse et enfantine lorsqu'elle la taquina. La fanalis, qui pourtant l'avait trouvé froide et quelque peu arrogante les quelques fois où elle l'avait aperçu, la trouvait à cet instant mignonne et attendrissante. De plus l'excuse qu'elle avait trouvé fit de nouveau sourire la conquérante, de manière discrète certes, mais cela restait un sourire. Ayame prit alors les bandages qu'elle tendit à la brune. Malgré les apparences, elle était gênée, gênée de ne pas pouvoir garder son masque habituel.

   
 
▬ Tu devrais le soigner, après tout c'est toi qui lui est venu en aide.


La fanalis tendit un plus les mains afin que Famita s'occupe de l'animal, puis son regard se posa sur les mains de la jeune fille. Celles-ci semblaient délicates et fragiles contrairement à la rousse qui elle n'oserait pas prendre l'oisillon dans ses mains, simplement par peur de le blesser accidentellement. Car l'animal était si petit, si fragile, qu'Ayame craignait de le blesser davantage. La guerrière enviait la brune pour cela, elle n'avait pas à craindre de blesser les autres... Elle attendit que Famita ai récupéré le matériel avant de la regarder soigner l'animal puis de lever les yeux au ciel. Étrangement, elle aurait pu quitter les jardins pour laisser la demoiselle en toute tranquillité, mais elle n'en fit rien. A vrai dire elle n'y pensa même pas et se contenta de rester silencieuse, observant Famita et l’oisillon.


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MessageSujet: Re: J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame]   J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame] EmptySam 14 Mar - 23:16

Je ne remarquais même pas le sourire de la jeune rousse. Déjà parce qu'il était plutôt discret, en accord avec le caractère froid de la jeune femme mais aussi parce que j'étais beaucoup trop éberluée par l'oisillon qui ne paillait plus. Cependant, il bougeait beaucoup. Encore un pas de plus et il serait tombé du banc si je ne l'avais pas ramené jusqu'au bout. Je devais avouer que je n'avais jamais eu l'habitude de caresser un animal. Je n'ai pas menti à Ayame lorsque je lui ai dis que j'étais juste curieuse. Quand j'étais encore une voleuse, je me contentais de les observer. Je suis allée dans divers pays pour tenter de trouver un donjon. Soit mes informateurs n'étaient pas assez renseignés pour m'apporter un indice susceptible de m'intéresser ou alors le donjon était pris par des êtres avides. Un certain roi de Sindoria n'est pas visé, non, non. Alors c'est peut être amusant de regarder les animaux des différents pays et les comparer mais après si c'est pour s'approcher d'eux et de perdre mon temps à les caresser, j'avais autre chose à faire.

Là, les heures s'écoulaient et aucun brigand ne se pointait à part celui qu'Ayame semblait avoir rencontré. J'avais donc du temps à perdre à m'occuper de ce volatile. Oui, je m'ennuyais juste, je ne le trouvais absolument pas mignon. Rien n'est plus mignon que moi enfin, pauvre mortel! La fanalis devait sans doute sentir mon envie de prendre soin de sa blessure qui allait s'aggraver si on attendait trop longtemps.

Tu devrais le soigner, après tout c'est toi qui lui est venu en aide.

Elle rapprochait un peu plus ses mains. J'imagine que puisque cela ne nous dérangeait pas, j'allais le faire. Je n'ai jamais soigné de petite bête comme celle-là avant, c'est vrai, mais je ferais de mon mieux! Après tout, j'avais déjà bandé la plupart de mes blessures, le faire à un autre être ne devait pas être si compliqué! J'ignorais pourquoi je voulais autant aider cet oisillon. Pour une fois dans ma vie, j'avais envie de réaliser une bonne action, prendre soin d'autre chose que de moi-même. Sauver un animal seulement parce que j'en avais envie et besoin. Comme pour me prouver que j'étais autre chose qu'une égoïste qui ne pensait qu'à elle... Mais une MAGNIFIQUE égoïste qui ne pense qu'à elle, oh oh!

Je pris délicatement les bandages qu'Ayame me tendais avant de prendre doucement la patte blessé de l'oiseau en l'allongeant un peu pour qu'il arrête de bouger sans lui faire mal. Je ne pu m'empêcher de remarquer que la jeune femme observait mes doigts avec une certaine envie. Elle, aussi, elle voulait des lames? Je peux lui dire où je les ai volées si ça la tente même si je suis surprise qu'une fanalis ait besoin d'armes aussi tranchantes que discrètes. Je plaisante, j'ai bien sentis pourquoi elle regardait mes ongles de cette manière. Je lui fis dos en terminant d'enrouler le bandage autour de la petite patte de l'oiseau. Elle n'osait pas le faire elle-même, par peur de le blesser.

Il est sûr que vu la longueur de sa patte et vu la force que possédait un fanalis, il fallait mieux que je le fasse avec mes doigts non armées. Je me doutais que ce n'était pas tâche aisée de retenir sa force lorsqu'on était comme Ayame. Mais je pense que c'est tout de même possible.

Je me retournais doucement vers celle-ci qui levait les yeux au ciel. C'était un petit oiseau inoffensif et non un fauve dont la demoiselle devait se débarrasser. Si elle n'éprouvait aucune envie meurtrière, je pense qu'elle mérite au moins de le prendre. Allez, je veux bien l'aider à le caresser en douceur, mais c'est bien parce qu'il est mignon.

- Ayame?

J'attendis qu'elle daigne me regarder pour poser doucement l'oisillon dans ses mains en l'encourageant du regard. D'un côté, cela m'arrangeait aussi qu'elle le prenne. Mes mains allaient devoir s'occuper d'autre chose. J'ai vu quelque chose bouger dans les buissons. Enfin, pensais-je! Mais c'est plutôt un "Merde!" que je sortis. Deux intrus en si peu de temps. Ils avaient finalement saisit l'occasion, comme je le pensais. Celui-là sera en moins. C'était un homme d'une trentaine d'années environ qui regardait à droite à gauche, l'air satisfait, ne cherchant pas à vérifier qu'il n'y avait en effet personne ici. Ou alors devait-il être rassuré que ce ne soit pas des hommes. Bien sûr que non. Je suis mieux qu'un homme.

Lorsqu'il se redressa, je lui fis un sourire mielleux avant de l'assommer en lui flanquant un bon coup de pied au crâne. Une fois celui-ci inconscient, je le traînais pas les mains, ne prenant pas le temps de savourer ma petite victoire -tu parles d'une victoire, le vieux a pas de force. J'ai pas eu besoin d'utiliser mes armes, c'est désolant- avant de m'approcher d'Ayame, toujours en le traînant joyeusement par les jambes mais un peu soucieuse.

- Comment tu t'en sors?


Dernière édition par Famita Karan le Mer 15 Avr - 14:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame]   J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame] EmptyLun 13 Avr - 22:49



RENCONTRE HUMILIANTE ?
Les mains de Famita étaient si petites, si délicates, si fragiles. Il fallait bien des mains comme les siennes pour pouvoir soigner un oisillon blessé. Inconsciemment, la fanalis regarda sa main avant de lever les yeux vers le ciel, jusqu'à ce qu'elle fut sortie de ses pensées par la brune qui l'interpella. La conquérante fut d'abord surprise d'entendre son nom, puis en voyant Famita qui lui tendait doucement l'animal blessé, Ayame resta silencieuse, surprise du geste de la demoiselle qui semblait l'encourager du regard, un geste qui toucha particulièrement la conquérante de donjon, même si celle-ci ne laissa rien paraître. Elle laissa tout de même Famita déposer l'animal dans le creux de sa main, levant ensuite les yeux vers celle-ci.

   
 
▬ T... Tu es sûre de toi ? Avec moi il risque de se faire mal.


Pourtant une fois l'oiseau en mains, Ayame approcha son visage pour mieux l’observer. Il était vraiment mignon, voir ce genre de chose changeait du quotidien de la demoiselle à la chevelure écarlate. D'abord hésitante et effrayée à l'idée de le blesser par erreur, la fanalis préféra le regarder. Puis doucement, elle se décida à vouloir le caresser, la main tremblante, elle posa son doigt sur la tête de l'animal, celle-ci était douce et toute petite. La guerrière aux allures froides et sévères ne put empêcher un léger sourire en regardant l'oisillon qui chanta doucement dans sa main. Elle finit par prendre un peu d'initiatives et caressa le plus doucement l'animal, l'effleurant simplement du bout des doigts.

Trop occupée avec l'animal, elle ne sentit l'odeur d'un intrus qu'une fois que Famita s'en occupa, le ramenant d'ailleurs en le traînant par les jambes. Ayame s'en voulut un peu de ne pas avoir réagit. Famita n'avait pas à faire le sale boulot à sa place, bien qu'elle devait sans doute avoir l'habitude en vue de ce qu'elle venait de faire. La conquérante toussota et devia le regard, un peu gênée.
   
 
▬ P.. Pas trop mal. Enfin je crois....

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MessageSujet: Re: J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame]   J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame] EmptyMer 15 Avr - 15:46

Ce devait être difficile d’être à la place d’Ayame. Endosser le rôle de garde et cacher ses sentiments derrière un air froid et intimidant, bien que cela m’ait toujours plus fasciné qu’effrayé. Garde, ce n’était pas un boulot pour une demoiselle. Bien que les sexes n’avaient rien à voir dans cela. Tout le monde se comportait comme ça. Il fallait cacher ses véritables intentions en portant ce masque qui mettait un mur entre nos sentiments et ceux des autres. C’est comme ça que le monde fonctionnait, non ? J’imagine que ceux qui se décidaient à accorder leur confiance sans arrière-pensée se faisaient avoir au bout d’un moment. J’ai toujours pensé qu’on vivait dans un monde d’hypocrites. Pourtant, je ne devais pas éprouver de peine pour Ayame. Cela s’est plutôt bien terminé pour elle puisque le troisième prince l’a sauvé. Mais il restait des blessures qui ne guérissaient pas avec le temps. D’ailleurs sa condition de fanalis ne devait pas l’aider. Elle était dotée d’une force qui devait être pratique pour faire face à ses ennemis mais à côté elle craignait de blesser les autres. Voilà pourquoi j’avais du mal à comprendre Ayame, je n’avais pas ce problème. Pourtant toucher les autres était la chose que j’évitais de faire sauf si je pouvais les manipuler. Mais lorsqu’il était question de mes véritables sentiments, c’était autre chose.

En fait, cela me surprenais même que je me montre aussi gentille avec la jeune femme sans arrière-pensée. De toute manière, puisque j’allais devoir rester ici, il valait mieux que je m’entende bien avec les personnes qui avaient l’air sincères étant donné que le prince pour lequel je travaillais me faisait peur. Bien s’entendre ? Encore un terme que je n’avais jamais employé. Bien s’entendre revenait à devenir plus sociable et tisser des liens avec les autres. Je n’en avais pas vraiment besoin, si ? J’étais très bien seule. C’est ce que je pense, en tout cas. « Ne fais jamais confiance à personne, ne t’ouvre pas trop aux gens que tu pourrais perdre ou qui pourrais te trahir. D’ailleurs, ça vaut aussi pour moi. Tu ne devrais pas me croire, cela pourrait se retourner contre toi. » C’est ce que Cynron m’avait toujours dis.

C’est pour me défendre qu’il m’ait appris à me battre d’ailleurs. Et je me dis que c’est plutôt pratique vu l’état dans lequel se trouvait l’homme que je tenais. Mais pourquoi je pense à cet enfoiré de maître ? Il m’a balancé plusieurs fois par terre et je devrais m’appuyer sur ce qu’il dit ? Je ne suis pas aussi influençable ! Et puis il a dit ça pour mon bien. Est-ce que c’est pour mon bien que je dois me renfermer sur moi-même sans m’approcher des autres ou pour le leur ? A moins que Cynron m’ait juste dis ça pour m’avoir à portée de main étant donné qu’il était la seule personne en qui je croyais jusqu’à là. C’est lui-même qu’i m’a dit qu’il ne fallait pas chercher à lui faire confiance. Mais alors en qui croire ? Ce qu’il peut être troublant.

Je secouais ma tête. Je n’aimais pas me remettre en cause ! Cette enflure ne méritait pas que je pense à lui, de toute façon. Pour le moment, il fallait veiller à ce que cet oisillon ne finisse pas dans le même état que le brigand qui avait cherché à s’infiltrer. D’ailleurs la rouquine avait l’air de s’en vouloir de me laisser faire le sale boulot. Si seulement elle savait à quel point je m’amusais à le faire.

J’adorais affirmer ma supériorité devant ces intrus. Et j’étais là depuis moins longtemps qu’elle, il fallait bien que je fasse mes preuves en tant que subordonnée de Koumei devant les autres malgré le fait que je n’avais pas encore de djinn . Arf…

Enfin, je divague. La jeune femme, bien qu’hésitante au début avait finis par caresser cet animal qui était la cause de mon humiliation. Mettant ma rancune de côté, je l’observais faire alors qu’elle me répondait, visiblement gênée :

▬ P.. Pas trop mal. Enfin je crois....

Hé mais… C’est qu’elle détourne le regard. Elle a le même comportement que moi, en fait. En temps normal elle parait froide mais j’ai réussis à… L’EMBARRASSER NIE HE HE ! De meilleure humeur, je plongeais mon regard devant le sien, profitant de ce moment de gêne :

- Toi aussi, tu es plutôt mignonne, Ayame-chan ♥ ! , lui dis-je avec un air taquin avant de reculer.

Je plaçais le brigand devant moi au cas où la demoiselle n’avait pas le sens de l’humour pour l’utiliser comme bouclier. On est jamais trop prudent mais la situation m’amusais. Fufufu ! ♥

... Quelle vengeance de merde.


Dernière édition par Famita Karan le Jeu 16 Avr - 11:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame]   J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame] EmptyMer 15 Avr - 18:17



RENCONTRE HUMILIANTE ?
Sérieusement ? Ayame ne comprenait pas. Pourquoi était-elle si transparente en présence de la jeune fille ? Elle qui avait pourtant l'habitude de garder une expression fixe, elle venait de dévier le regard face à une personne dont elle venait de faire connaissance ? C'était impensable, et pourtant c'était bien le cas... La fanalis lança un discret regard à la brune et à l'homme qu'elle traînait. Une chose était sûre Famita semblait savoir s'y prendre avec les intrus, c'était tout de même rassurant à savoir. Même si Ayame aurait préféré le faire à sa place. Elle s'est toujours sentie obligée de le faire. Il n'y avait que comme ça qu'elle pouvait montrer sa reconnaissance envers le prince Kouha. Elle voulait lui être utile, plus que n'importe qui. Elle voulait que cette vie qu'il a sauvé serve à quelque chose, et c'était sa protection. Quiconque le blesserait aurait affaire à la conquérante, et cette fois-ci, elle se battrait sérieusement. Car on aura beau pensé qu'elle se donne toujours à fond, elle n'a que rarement l’occasion de mettre toute sa force dans ses muscles. Enfant elle n'avait jamais osé le faire mais désormais, elle était libéré de ce blocage qui l'empêcher de tuer ou de blesser.

Une fois qu'elle répondit à la question de Famita, celle-ci sembla de meilleure humeur et s'approcha, plongeant son regard dans les yeux rouges de la fanalis, ne manquant pas l’occasion de la taquiner à son tour. Elle prit d'ailleurs soin d'utiliser l'homme qu'elle traînait comme bouclier. On ne sait jamais comment peut réagir une fanalis à ce genre de chose. Mais Ayame resta d'abord silencieuse un moment, puis peu à peu, ses joues commencèrent à prendre une couleur vive malgré elle. Faisant comme si de rien n'était, la guerrière tourna la tête, évitant ainsi le regard de la demoiselle tout en fronçant les sourcils.

   
 
▬ N.. Ne dis pas n'importe quoi. Et puis une personne comme moi n'a pas besoin d'être mignonne. Je suis un soldat.


Ayame ne voyait pas l'utilité d'être belle. En tout que soldat, seule ses capacités avaient leurs importances, et bien qu'elles étaient parfois contraignantes et dangereuses, c'était ce qui lui permettait de rester ici. Être mignonne, la jeune fille n'y avait jamais prêté attention jusqu'à présent, tant qu'elle avait de la force c'était tout ce qui l'importait.

Pourtant... Lorsque Famita lui dis cela, et ce, même s'il s'agit d'une taquinerie. Ayame ne put s'empêcher de rougir. Peut-être qu'au fond d'elle-même, une petite partie, même infime, aurait voulu être une personne comme Famita : mignonne, forte et capable de se faire respecter tout en gardant un air neutre.

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MessageSujet: Re: J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame]   J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame] EmptyJeu 16 Avr - 22:06

Toujours en tenant fermement l’intrus d’une main, j’utilisais inconsciemment l’autre pour jouer avec l’une de mes mèches brunes, perplexe. J’attendais patiemment qu’Ayame repose le petit oiseau pour foutre une raclée sur le corps qui se trouvait devant moi, quitte à recevoir une vive douleur au ventre à croire que cela m’amusait de chercher la merde. Que voulez-vous que je dise ? J’ai moi-même du mal à me comprendre. Parfois j’aime prendre des risques au point d’attiser la colère d’une personne qu’il ne valait mieux pas chercher alors que j’avais horreur de me retrouver en danger quand je n’avais provoqué personne . Cela expliquerait pourquoi j’ai du mal à m’entendre avec les autres. Pourtant je n’avais pas envie de changer. Partout où j’allais je devais au moins avoir une chose désagréable à sortir pour éloigner les autres de ma personne. Ce n’est pas parce que j’étais trop bien pour eux mais parce que j’étais chiante. Nuance, mon ami, nuance. La seule personne qui avait réussi à me supporter était Aladdin, ce petit pervers inoffensif. Enfin si j’en croyais les dires de ce prince prétentieux, mon caractère le fascinait. En plus de cette apparence négligée, il avait des goûts bizarres. Je lui obéissais certes mais c’était aussi pour découvrir ce qu’il mijotait et travailler pour l’Empire Kou pouvait être bénéfique. Vous voyez ? Même les personnes qui semblent me supporter, je les dénigre. Impossible de s’entendre avec moi, impossible.

Pourtant Ayame n’avait pas l’air énervée. J’aurais dû m’attendre à ce qu’elle soit embarrassée. Après tout j’avais remarqué il y a quelques secondes que sous ses airs robustes qui effrayaient les simples mortels, c’était une personne gentille et adorable. Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences. Si on s’arrête à l’impression que vous renvoie une personne en pensant avoir compris qui elle était c’est qu’on ne comprend rien à la vie. Il ne faut pas tirer de conclusions trop vite et chercher un peu plus loin, sinon je n’aurais jamais découverte que le jeune fanalis n’était pas aussi froide qu’elle voulait le faire croire. Mais pourquoi je ressens le besoin de décrire tout ce que je ressens lorsque je suis avec une personne ? C’est peut-être pour mieux retenir de quelle manière fonctionnaient les relations humaines. J’avais toujours eu du mal avec ça. Les autres n’étaient pas de simples jouets que je devais simplement utiliser. Encore faut-il les comprendre avant de chercher à s’en servir. Il y avait aussi des cas où je pourrais apprécier des personnes à leur juste valeur. Si je me décidais à penser à autre chose qu’à moi-même, je réussirais peut être à mieux m’entendre avec les autres. Quoi que… En ai-je vraiment le droit ? Un déchet dont la naissance n’était pas désirée peut-il ressentir le besoin d’avoir des gens à ses côtés ?

Comme pour m’empêcher de me perdre à nouveau dans des réflexions inutiles, Ayame réagit enfin en rougissant et en tournant la tête. Je laissais échapper un petit rire. C’est mignon. Elle n’osait même pas me regarder en face. Elle, la subordonnée du troisième prince froide et imposante. Une femme devant laquelle les autres avaient tendance à baisser les yeux. C’est alors que la petite Ayame me répondit :

▬ N.. Ne dis pas n'importe quoi. Et puis une personne comme moi n'a pas besoin d'être mignonne. Je suis un soldat.


Comment ça? Je ne dis jamais n'importe quoi!

Bon, c’est sans doute mieux que de se prendre une bonne raclée de la part d’une fanalis énervée. Mais c’était ennuyeux, en même temps. Pourquoi la jeune femme avait-elle autant de mal à accepter mon compliment ? Elle n’avait sûrement pas l’habitude à en recevoir à part si elle avait déjà rencontré des hommes masochistes sortis d’une grotte qui n’avaient jamais entendu parler de la férocité des fanalis. A vrai dire cette réaction de sa part était aussi prévisible qu’un coup de poing bien méritée. Voilà qu’elle venait de me sortir une excuse comme pour renier le fait qu’elle ait un côté mignon bien caché. Puis étrangement, plus j’y pense, plus cette réaction me rappelle quelqu’un que je connais.

- J'étais juste curieuse parce que je n'avais jamais caressé de poussin. Je me demandais ce que ça pouvait donner au toucher. Pas besoin d'en faire toute une histoire, je ne vois pas ce qu'il y a de mignon dans tout ça.


Ah oui, ça me rappelle vaguement quelqu'un...

-Je ne vois pas ce qu'il y a de mignon dans tout ça.

Hum... En fait, non, je dois me faire des idées. C’est la chaleur qui me fait penser n’importe quoi… Mais si je m’embrouille intérieurement, je reste maître de mes mots et je sais ce que je dis. Ayame n’a aucun droit de me contredire. Et même si je sais que cette réaction est due à la gêne, je ne peux m’empêcher de m’asseoir à côté d’elle pour justifier mes dires. Les rougeurs la rendaient encore plus mignonne.

- Et alors ? Ce n’est pas parce qu’en tant que soldat, tu n’as pas besoin d’être mignonne que tu ne l’es pas. Regarde-moi par exemple. Est-ce qu’en tant que subordonnée de Koumei, j’ai besoin d’être jolie ? Non. Seules les capacités physiques comptent pour occuper ce genre de poste, lui fis-je comme si je lisais dans ses pensées. Pourtant ça ne m’empêche pas d’être comme ça. Alors même si tu ne choisis pas d'être mignonne, cela ne change rien au fait que tu le sois !

Ce n’était pas très modeste ce que je venais de sortir, par contre. J’aurais dû remplacer le mot « jolie » par « hautaine », ça me correspond mieux. J’avais surtout dis ça pour que la rouquine reconnaisse qu’elle est mignonne, même si il allait sûrement encore falloir du temps pour ça. En même temps, je ne voulais pas qu’elle pense que je suis du côté des machos qui considèrent que les femmes étaient faites juste pour faire des enfants et s’occuper de la cuisine et non pour se battre . Je n’avais jamais été d’accord avec eux. En tant que femme, j’avais également une fierté qui ne voulait pas que nous soyons juste appréciées pour des qualités physiques et qu’on pouvait combattre comme des larves. Notre place pouvait être sur le champ de bataille si on en décidait ainsi.

Mettant mes pieds sur le corps du pauvre type inconscient, je surveillais attentivement les environs au cas où un autre abruti espérait profiter du fait qu’à part Ayame et moi pratiquement personne ne se trouvait les jardins pour s’infiltrer. Aucune présence, apparemment. Mais les intrus, s’ils venaient d’autre pays pouvaient aussi arriver à l’intérieur du palais. Ils avaient plus d’un tour dans leur sac. Ils étaient sûrement déjà plus doués que moi en ce qui concernait l’infiltration. Et la réunion n’étant pas encore terminée, c’était encore le moment pour agir. Je n’étais pas inquiète pour Koumei mais ce serait mal vu que sa subordonnée le laisse mourir sans rien faire. La réputation, avant tout. Faisant part de mes soupçons à la jeune femme, je me retournais vers elle pour lui demander son avis en essayant d’avoir l’air aussi désintéressée que possible par le sort du prince.

- L’une de nous devrait se rendre à l’intérieur pour voir s’il n’y a aucun problème pendant que l’autre surveille ici, non ? Tu veux que j’y aille ou tu préfères t’y rendre toi-même ?

Rien ne garantissait qu’elle avait confiance en moi puis elle avait peut être prévu autre chose avant de venir ici bien que je doute que ce soit le genre de la demoiselle de se promener tranquillement dans la ville alors que le palais se trouvait sans surveillance. Visiblement, elle se souciait bien plus de la vie de son prince que moi.


Dernière édition par Famita Karan le Dim 7 Juin - 11:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame]   J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame] EmptyDim 7 Juin - 10:46



RENCONTRE HUMILIANTE ?
Famita était...surprenante. Alors que la fanalis pouvait battre une armée si elle s'en donnait les moyens, elle semblait complètement dévêtue de son armure face à la jeune fille. Au fond, peut-être étaient-elles semblables après tout. Deux femmes, provocantes, violentes, froides, dénuée de sentiments. Deux femmes cachant un souvenir douloureux, dissimulé au plus profond d'elles-mêmes, trop fière pour le rendre visible aux autres. C'était le genre de personne qu'elles étaient. L'homme était une créature complexe, dont le fonctionnement semblable à une énigme inviolable ne pouvait être cerné.

En voyant la subordonnée du troisième prince rougir, bien que celle-ci tentait de le dissimuler avec tant de bien que de mal, Famita ne pu empêcher un rire sortir de ses lèvres. La rouge fronça les sourcils, gênée et agacée à la fois, car elle venait d'offrir à la brune un spectacle qui ruinait toute la réputation qu'elle avait fait au bout de plusieurs années au service de Kou. Famita devait bien rire, mais la fanalis ne partageait pas du tout la même réaction.  C'est alors que la demoiselle à la chevelure ébène prit place à côté de la conquérante d'Amdusias. C'était comme si elle venait de lire dans les pensées de la guerrière écarlate. Au moins à la différence de la fanalis la subordonnée du second prince assumait pleinement son physique. Elle s'en ventait même. La caractère de la brune amusa Ayame qui plaça sa main à sa bouche et étouffa un petit rire puis sourit de nouveau.

   
 
▬ Tu es incroyable. Mais tu as sans doute raison, je ferais attention à ne pas te contredire. Je ne voudrais pas avoir affaire à la terrible Famita.  


Elle avait dit ça amusée, plus détendue. Et quand la jeune fille à ses côtés lui fit part de ses pensées vis-à-vis d'une possible intrusion, la conquérante soupira et regarda le corps de l'homme inconscient que sa camarade traînait. La rouquine se releva donc avec l'oisillon encore dans ses mains et fit signe de main à Famita tout en avançant dans la direction opposée.

   
 
▬ Je suppose que tu commences à t’inquiéter pour le prince Koumei. Je vais faire un tour à l'intérieur, comme ça je poserais l'oiseau blessé dans mes appartements le temps qu'il se retablise. Evidemment je te demanderais de t'en occuper comme tes mains sont plus adeptes que les miennes à ce genre de pratique.  

Et elle s'éloigna sans se retourner. Arrivée dans ses appartements la guerrière deposa l'animal sur son lit et quitta la pièce pour sa ronde habituelle. Le palais semblait assez calme même si la reunion de la famille royale risquait d'attirer les curieux. Ayame se posa dans un angle stratégique du palais et laissa son odorat lui dire où aller. Elle sentit alors un étranger non loin de là. Ah... Ils étaient trois. La jeune fille marcha rapidement jusqu'au mur qui coupait le palais de l'extérieur. Sérieux.. Ils allaient escalader ça ? La fanalis soupira et sauta sans difficulté pour arriver derrière le palais où les hommes étaient en train d'installer le nécessaire à leur petite visite surprise. Mais c'était eux les plus surpris sur le moment. Alors qu'ils placèrent leurs mains sur leurs armes la conquérante en assomma deux en frappant leurs deux têtes l'une contre l'autre, puis elle s'occupa du dernier d'un coup de jambe redoutable. Elle se frotta ses mains, apercevant un peu du sang du dernier sur celles-ci. Cette vision lui rappelait bien ce à quoi ses mains servaient. Tuer, combattre. Elles n'étaient aucunement faites pour soigner les autres. La fanalis leva les yeux vers le ciel. Merde... Pour la première fois, elle ressentait de nouveau cette solitude la prendre au coeur. Comme quoi elle pouvait se montrer faible parfois.

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MessageSujet: Re: J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame]   J'adore me couvrir de honte en perdant toute crédibilité la première fois que je rencontre quelqu'un, pas vous? ♥ [PV Ayame] EmptyVen 12 Juin - 20:52


La vie est étrange quand même. Dés que je suis rentrée au service du second prince avec quelques regrets derrière moi bien sûr, j'étais tellement contrariée de travailler sous les ordres de quelqu'un d'autre que j'avais décidé que je ne me soucierai que de ce prince ingrat, uniquement lui et toute information qui pourrait m'aider à en savoir plus sur Gyokuen puisque c'est indirectement à cause d'elle que j'en suis là aujourd'hui. L'idée d'en savoir plus sur les autres princes ne m'avait même pas effleuré l'esprit. L'avenir de cet empire ne me concernait en rien sauf si il impliquait Koumei d'une manière ou d'une autre. La barbe.        
           
Vous imaginez que jamais je n'avais pensé à m'intéresser au sort des personnes qui travaillaient au palais. Je ne prenais pas la peine de retenir la tête des gardes, leurs noms, leur nombre... Rien que d'y songer, cela me donnait envie de bailler. Mais le plus ironique dans tout ça est que cette attitude ne vient pas de ma frustration de ne plus être aussi libre. Même avant d'être arrivée à Kou, je fermais mon coeur aux autres, je ne me souciais que de ma petite personne qui ne représente pourtant rien, je ne m'attardais pas sur leurs visages, je préférais les oublier tous pour ne pas trop m'y attacher. Pour moi, cela était et reste une attitude normale. Je ne représente rien pour les autres et les autres ne représentent rien pour moi.

La première fois que je me suis retrouvé face à Ayame, j'étais persuadée que nous n'avions rien en commun. Elle était comme les autres soldats. Elle donnerait sa vie pour son prince, pour l'Empire et ferait taire les insolents par honneur pour le gamin aux cheveux roses alors que je ne parvenais même pas à me montrer un minimum reconnaissante envers le mien. Pourtant j'avais, j'espère, ne serait-ce qu'un peu de valeur à ses yeux contrairement aux autres. Une valeur d'objet sans nulle doute mais c'était mieux que celle d'un déchet. Oublions cet original et revenons en à la rouge.

Maintenant que je regardais la jeune fanalis et que j'en avais su un peu plus sur elle, je me rends compte à quel point j'étais loin de la réalité. Son attitude est semblable à la mienne. La subordonnée à l'apparence habituellement si froide paraissait contrariée quand je m'étais moqué d'elle. Tout comme j'étais gênée lorsque j'avais fait tombé mon masque tout à l'heure. Je souriais doucement en la voyant froncer les sourcils avant de me remettre à caresser l'oisillon dans ses mains. Dire que cette rencontre ne se serait probablement jamais produit d'une telle manière si il n'avait pas été dans le coin.

Tu es incroyable. Mais tu as sans doute raison, je ferais attention à ne pas te contredire. Je ne voudrais pas avoir affaire à la terrible Famita.  

Je relevais la tête vers elle en haussant les sourcils. Au lieu de me lancer un regard blasé ou de me faire une remarque comme toutes les personnes devant lesquelles je me vantais, la demoiselle plutôt robuste en temps normal s'était contenté d'étouffer un petit rire avant de sortir ces mots sur un ton amusé. C'était une réaction surprenante de sa part. Bizarrement, cela me fit un peu plus sourire. Elle savait donc rigoler.

"Incroyable" ? ... Elle avait bien dit que j'étais incroyable? Bien que je n'avais rien fais de spécial pour mériter ce compliment, je riais d'un air faussement satisfait, comme une gamine heureuse d'être redoutée par une fanalis dangereuse et de poser une main sous le menton, non sans plisser les yeux en la dévisageant.

Malheureusement, après que je lui ai proposé de nous séparer, elle se mit à soupirer et la détente qui avait brisé la barrière entre nous se retrouvait mise de côté au même moment où mon interlocutrice se levait. Sans m'en rendre compte, je la regardais un peu triste alors que celle-ci me fit dos et s'éloignait avec le petit oiseau. Elle me répondait avec un signe de main:

Je suppose que tu commences à t’inquiéter pour le prince Koumei. Je vais faire un tour à l'intérieur, comme ça je poserais l'oiseau blessé dans mes appartements le temps qu'il se retablise. Evidemment je te demanderais de t'en occuper comme tes mains sont plus adeptes que les miennes à ce genre de pratique.

Profitant du fait qu'elle ne me voit pas, je pris une moue fortement contrariée. Qui lui disait que j'éprouvais de l'inquiétude pour la vie du second prince? Je voulais seulement éviter de passer pour la débile qui n'était pas parvenue à accomplir sa tâche devant ces autres gardes incompétents même pas foutus d'être là. J'avais du mal à me défaire de ma frustration avec la remarque que me venait de faire Ayame. Je ne me souciais absolument pas du sort de Koumei Ren, bordel! Ça n'aurait aucun sens. Enfin, il était inutile de serrer les poings et prévenir la fanalis que j'en avais rien à faire. Pour trois simples et bonnes raisons:

J'irais un peu loin en disant ça, ça me gonflerait que le pigeon démoniaque meurt aussi vite. Elle me demanderait peut être pourquoi je lui obéis. Plus je tenterai de la convaincre que je ne m'en fais pas pour lui, plus elle sera persuadée du contraire. La troisième option n'est pas envisageable.

Alors que la rouge était déjà loin, je regrettais aussitôt de lui avoir proposé l'endroit où elle se chargerait de la surveillance. La chaleur du soleil commençait à me taper sur les nerfs, je serais bien retournée à l'intérieur histoire de voir comment les choses se passent. D'un côté, j'imagine qu'elle avait raison même si je n'aimais pas trop l'admettre. Maintenant qu'elle avait l'animal blessé dans ses mains, autant le mettre dans un lieu sûr elle-même. De plus, j'avais été la première à me retrouver dans le jardin pour surveiller les lieux... Je soupirais en posant mes pieds sur le corps du type inconscient.

Blasée, j'observais les environs en gardant mes sens éveillés pour réagir si jamais un intrus débarquait sans prévenir.

Le temps passait lentement quand tu te retrouvais seule. Je me forçais à rester réveillée. Je n'allais pas dire jusqu'à ce que je regrette qu'Ayame ne soit pas là... Ce serait ridicule d'éprouver de la peine quand elle s'absente ce n'est pas comme si je n'allais jamais la revoir puisque je restais coincée ici. Toujours en observant les lieux, j’esquissais un faible sourire. Depuis quand me souciais-je de ma propre solitude?

En secouant la tête, je me redressais rapidement en faisant hurler l'intrus à nouveau conscient. Je l’assommais d'un bon coup de pied à la tête. Mais son hurlement semble avoir alerté ses complices. Ceux-là sont un peu lents à la détente. Je fis virevolte-face pour tomber nez à nez avec un autre homme qui souriait d'un air malicieux. Sans me laisser impressionner, j'esquivais son coup de poing avant d'enfoncer ma lame dans son ventre. Le laissant crier, je me retournais à nouveau pour attraper son allié par les épaules et le cognais violemment contre le banc avant qu'il ne sorte ses armes blanches. Voyant que cela ne suffisait pas pour le faire taire, je lui mis une droite et le laissait tomber à côté de ses deux compagnons. Quel merveilleux triangle amoureux.

L'air contrarié, je m’aperçus que le dernier avait déjà atteint le toit. Quelle rapidité. Par où espérait-il passer? Je ne pourrais pas le suivre en tenant les trois ingrats. Je vis alors les gardes censés veiller sur la sécurité des lieux arriver, préoccupés. Quand même! A les voir, ils n'avaient l'air de se rendre compte de la gravité de la situation que maintenant. Les jardins étaient sans surveillance. Où diable étaient-ils passés? Ces enfoirés s'étaient montrés bien plus prudents quand c'était moi qui m'étais infiltré. Je les dévisageais avec un regard lourd de reproches en leur jetant presque les corps sur leurs visages alors qu'ils se raclaient la gorge, embarrassés -le peu de classe qu'ils avaient dans une vie intérieure vient de se volatiliser-.

Et c'était ce genre de personnes qui tenaient des propos sexistes... Encore une fois, les femmes se débrouillaient bien mieux qu'eux. Quelle honte ! Enfin, je les engueulerai plus tard. La priorité était de retrouver le dernier intrus. Vu son apparence, il ne devait pas être bien fort mais il restait très rapide.
Je me précipitais dans la direction opposée en me demandant si les gardes ne s'étaient pas ressaisis en appréhendant la fin de la réunion et la réaction des princes en voyant qu'ils nous avait laissé tout faire. Quels hypocrites! Je laissais ma colère de côté en regardant le jeune homme se diriger vers un angle mort. Tout en restant prudente, je m'approchais de lui. Peut être la rouge l'avait-elle vu? Qui eut cru qu'on se reverrait aussi vite...

Bingo! Elle avait fait du bon travail. Je la vis mettre à terre ces individus indésirables en applaudissant assez fort dans mes mains. Je me plaçais de nouveau à ses côtés et rien que pour la taquiner, je passais mon bras par dessus son épaule pour frotter ma joue contre la sienne, un grand sourire moqueur aux lèvres:

- Comme on pouvait s'y attendre de la part d'une fanalis. Sache que la grande Famita est fière de toi, Ay...

Je me tus rapidement en voyant le regard vide de la jeune femme. Je n'aurais peut être pas du dire ça. Bien qu'elle avait accomplit son devoir, la demoiselle ne paraissait pas aussi ravie que moi. Me sentant stupide, je me dégageais aussitôt pour voir sa main pour cesser de souiller la guerrière avec mon bras. Ce sang n'était pas le sien. Les miennes étaient légèrement ensanglantées parfois et cela ne m'attristais pas plus que cela. Etait-il possible qu'elle était en train de... culpabiliser? Quant à moi... Pourquoi n'arrivais-je pas à cacher mon inquiétude? Pourquoi éprouvais-je de l'inquiétude? Ayame est une autre subordonnée, rien de plus... N'est-ce pas? Je n'avais aucune raison de me sentir mal pour elle.

Je fronçais les sourcils en détournant mon regard, gênée. Il ne fallait pas que ces bons sentiments me ramollisse.
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