{ Inutile de balancer des dicos à ce pervers, il est indestructible. } PV Mugen.

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Plus jamais je ne me parfumerai.

Ft Mugen.

Une belle journée s'annonçait. Il faisait beau et une harmonie chaleureuse régnait dans les lieux - nous étions à Reims après tout. Sakina revenait d'un de ses voyages à Kô et il fallait dire que leur culture était très intéressante. Il y avait des hauts comme des bas, à vrai dire elle n'appréciait pas vraiment les pays où prônaient l'esclavage, elle trouvait ça tellement.. Inhumain ? La noble aimait particulièrement la cuisine de ce pays, tout était préparé avec soin, délicatesse et le résultat était succulent ! Ce premier pays voyagé lui avait donné envie de parcourir encore plus le monde ! Elle avait toujours voulu visiter le pays de Reims où de nombreux Fanalis vivaient et où la prêtresse devait sûrement être la doyenne de ce monde ! Chaque pays donnait à Sakina soif de savoir et de découverte. Elle se demandait ce qu'elle allait pouvoir découvrir ici.

Comme à chaque fois qu'elle arrivait dans un pays, elle visitait les ports où de nombreux soukhs vendaient fruits secs, tissus, parfums, tout ce qui pouvait être propre au pays. Sakina observa ces petites boutiques assez intriguée, lorsqu'elle remarqua des parfums à l'extrait de vanille. Son regard s'illumina quelques instants. La vanille était la seule odeur qui pouvait relaxer la noble. Étrange non ? Elle demanda gentiment le prix: 10 dinars, ce n'était pas cher vous imaginez ! Elle tendu un billet, tout en prenant entre ses mains le parfum en question. Elle s'aspergea quelques sprays au niveau de la nuque le sourire aux lèvres. Ce pays dégageait une atmosphère tellement apaisante - tandis qu'à Kô, elle était plutôt oppressante. Elle s'avança dans des magasins de plus en plus grands. Son regard fut admiratif face à tout cela, surtout quand elle vu son paradis sur terre: Une librairie. Elle s'empressa d'y entrer pour feuilleter plusieurs livres. Le vendeur voyait bien là une connaisseuse, il essaya de lui proposer une offre de plusieurs livres pour un prix avantageux. Elle hocha la tête pour ensuite sortir cinq bouquins dans ses bras.

Sa folie des grandeurs lui avait fait dépensé des tonnes de dinars pour connaître la culture du pays, ou bien lire des auteurs originaires d'ici. Elle allait savourer tous ses livres une fois à Vastia - où elle lirait tout ceux qu'elle aurait prit aux quatre coins du monde. Marchant avec difficulté, Sakina tenait ses livres en faisant tout pour qu'ils ne tombent pas. Mais ce serait se sur-estimer. Aussi maladroite soit-elle; elle fit tomber ces derniers. Elle paniqua et se mit accroupie pour les ramasser. Il fallait vraiment qu'elle trouve un panier pour y mettre toutes ses courses. Elle en trouva un quelques mètres plus loin.

Ayant finie ses emplettes pour aujourd'hui, la noble sortit du petit soukh pour trouver une auberge qui puisse l'héberger le temps de son voyage. Portant son panier d'une main et de l'autre un bouquin, elle lu celui-ci assez intriguée. Elle aimait par dessus tout lire. Lire en marchant, lire avant de dormir, elle lisait à longueur de journée. Or cela allait la faire tomber une seconde fois à cause d'une force bien plus imposante qu'elle. La demoiselle tomba en arrière avec son livre sur les genoux. Elle se redressa une vaine pulsant sur sa tempe. Décidément sa maladresse n'avait pas d'égale ! Elle avait l'habitude de jeter la faute sur les autres, mais étrangement elle était d'excellente humeur à Reim. Remerciez l'ambiance. Elle devait être courtoise et polie, bien qu'elle ne voulait plus être noble, cela n'avait plus aucun intérêt pour elle.

▬ Mais c'est pas vrai ! Qu'est-ce que j'ai aujourd'hui à tout faire tomber ! pensa t-elle lasse, puis regarda l'homme Je.. Je suis confuse, j'espère ne pas vous avoir fait mal ! Vous allez bien ?

@ Gumi

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La lumière du jour s’éveilla lentement. Elle vint chatouiller malicieusement la peau du Fanalis qui ne put qu’ouvrir les yeux, maintenant réveillé par les rayons du soleil. Lentement, il bailla et s’étira de la tête au pied. Les oiseaux chantaient leur berceuse mélodieuse. Le vent venait rafraîchir l’atmosphère qui s’annonçait lourde pour la journée. Que c’était agréable de se réveiller dans ces conditions. Être en parfait harmonie avec la nature : ça, c’était profiter de la vie. Que demander de plus ? Baillant une nouvelle fois, Mugen se releva et prit son arme qui se trouvait sur sa gauche et la mit à sa place habituelle derrière son dos. Il admirait la vue. Il avait une magnifique vue panoramique sur la ville du célèbre Empire nommé : Reim.

Du haut de sa colline, il semblait être le maître des environs, surplombant le paysage qu’il connaissait par cœur. Ce n’était pas la première fois qu’il venait dans la capitale. Il a beaucoup participé à des évènements en t’en que combattant dans le Colisée. Ses principaux revenus venaient de ses victoires. Malgré le fait qu’il y combat de temps à autre, il n’a jamais eu la chance de rencontrer ses congénères. A vrai dire, il ne cherchait pas à tomber nez à nez avec eux. Il était un Fanalis solitaire depuis que sa protégée, Jasmine Rahoudit, ait prit son envole et commencée son propre voyage. Ça lui faisait bizarre de se retrouver une nouvelle fois seul. Il avait pris l’habitude de cette petite à ses côtés.

Après avoir marché quelques minutes, il entra paisiblement dans cette ville familière. Les habitants y trouvaient le sourire. Ils semblaient tous en paix, avec la joie de vivre. C’est ce qu’il aimait ici. Cet endroit lui correspondait plus que n’importe quel autre. Toutefois, il restait attaché à ses habitudes de vagabond et prenait souvent le large ou marchait plusieurs kilomètres pour découvrir de nouveaux horizons, comme la rousse. Peut-être devrait-il envisagé de la retrouver un jour ? Haussant les épaules, il reprit sa marche de plus belle, le sourire scotché aux lèvres. Où cette femme intrépide et ambitieuse pouvait-elle bien être ?

Sur cette pensée, il fût soudainement percuté par une personne beaucoup plus petite que lui. Vu sa carrure de Fanalis en pleine fleur de l’âge, cette personne tomba maladroitement sur ses fesses, ne faisant aucunement bougé Mugen. Celui-ci écarquilla des yeux. Une odeur agréable se fit sentir à l’instant même où l’impact eu lieu. Inspirant discrètement, il baissa son regard là où son odorat lui indiquait l’emplacement de l’odeur. Une jeune femme se trouvait au sol. L’odeur sucrée venait d’elle ? Se grattant nerveusement la nuque, il allait lui proposer son aide mais la jeune demoiselle se releva bien vite avant de s’exprimer :

-« Je.. Je suis confuse, j'espère ne pas vous avoir fait mal ! Vous allez bien ? »

Le Fanalis restait la regarder curieusement. Son parfum était de nature vanillée. Mais pourquoi restait-il autant captivé par son odeur ? Se surprenant lui-même à rester autant de temps sur cette odeur, il se donna mentalement une gifle et offrit un sourire franc à la demoiselle.

-« Ne vous en faites pas. Je n’ai rien. Ce serait plutôt à moi de vous demander si vous n’avez rien de cassé ? » Dit-il, tout en se baissant pour lui ramasser son livre qu’il lui tendit. « Je crois que ceci vous appartient. »