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 Prologue à un fic LOTR: Les Yondaïs, peuple de l'Est

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MessageSujet: Prologue à un fic LOTR: Les Yondaïs, peuple de l'Est   Prologue à un fic LOTR: Les Yondaïs, peuple de l'Est EmptyMer 17 Déc - 21:52

Présentation des Yondaïs :


Cousins très lointain des Elfes et supposés descendants des Avari, les Yondaïs- ou Landions pour les Elfes- sont un peuple aussi sauvage que belliqueux, vivant à l’Est de la Terre du Milieu, au-delà du pays Rhûn.

Physiquement semblables aux Elfes, ils se distinguent néanmoins par un teint plus halé et leur beauté maléfique, loin de la pureté de leurs cousins. Leurs jambes sont également un peu plus longues et ils sont doués d’une grande souplesse. Leurs vêtements sont essentiellement taillés dans le cuir ou la soie Rhûnne, et les guerriers ont toujours au moins une pièce d’armure sur eux.

Leurs principales cités sont Aluumil –la cité des Reines-, Restevaar –une cité construite sur un lac en amont du Mordor, en plein Rhovanion, la seule ville acceptant de s’ouvrir au commerce avec la Terre du Milieu-et Nïthal –la Ville Sainte des Yondaïs. On retrouve aussi quelques ruines non loin de Minas Tirith et au cœur de la Forêt Noire.

Les Daïs sont connus pour leur travail du métal, aussi bon que celui des Elfes, et pour leur sens esthétique. En témoignent les ponts suspendus de cristal d’Aluumil, le grand Palais de marbre noir ou les chapiteaux recouverts de nacre des temples de Nïthal. Leurs bâtiments sont souvent construits à flancs de falaises et reliés au sol –ou au sommet, selon lequel est le plus proche- par une série de ponts ou d’échelles. Mais le plus impressionnant reste leurs temples, dans quelque partie des Terres Yondaïs que ce soit.

Ils forment un peuple aux coutumes jugées barbares par les autres peuples, et vouent un véritable culte à la violence. La religion Yondaï ne reconnait qu’une déesse, Kracnaya, Déesse du Sang, du Carnage et de la Vengeance, qui s’incarne en chaque Reine Yondaï, même si quelques anciens temples permettent de rendre compte de l’existence d’autres dieux. La déesse est représentée sous les traits de la Reine actuelle, ce qui permet toujours de dater les statues et autres fresques. Le Culte réclame le Sang, et la plupart des prisonniers de guerres des Yondaïs sont offerts en sacrifice à Kracnaya, quand ce ne sont pas des criminels (par exemple, une Yondaï ayant épousé un Elfe, son époux et ses enfants). Pour eux, le sort le plus enviable est d’être égorgé sur la Table des Rituels d’un temple, mais seuls les prisonniers les plus faibles ont cette chance. Les adultes en pleine possession de leurs moyens sont jetés dans les Grands Temples, autrement dit dans les arènes, et doivent combattre les guerriers Daïs élus pour faire couler le sang.

Incarnation de Kracnaya, la Reine est obligatoirement choisie parmi les descendants de la famille TallTree, la plus ancienne famille Yondaï, de préférence dans la branche principale. La Cérémonie du Sang intronise la femme au rang de Reine. Pour cela, elle doit se baigner dans le sang des sacrifiés et boire le cœur liquéfié de sa prédécesseurse, puis est tatouée du Dragon, symbole de la royauté, sur la nuque –l’étape la plus douloureuse. Elle est ensuite nommée Grande Prêtresse et contrainte de rester en Aluumil, sauf pour les Jeux.

Ces derniers ont lieu tous les trois ans, chiffre sacré supposé être favorables à la puissance de Kracnaya et de la Reine, et ne sont ni plus ni moins qu’un gigantesque massacre de plus d’une semaine, crée pour épurer l’armée Daï  des éléments devenus trop faibles et tester la force de la Reine. En effet, la Reine se doit d’affronter les participants. Si jamais elle périt, c’est que Kracnaya l’a abandonnée, et sa fille -si jamais elle en avait une- est nommée Reine à son tour.

La langue des Yondaïs est l’Yondaïlaï, un lointain dérivé de l’Avarin, mais peu nombreux sont ceux qui le parlent encore couramment. Les Daïs se sont depuis longtemps tournés vers la langue commune, plus pratique en ce qui concerne les menaces de guerres.

Et en parlant de guerre, l’armée Yondaïs pourrait être redoutable. Au plus bas rang se tiennent les Sainika (Sainiki au singulier), les jeunes Yondaïs, souvent les mâles ainés n’ayant pas complétés leur formation, portant le grand bouclier Yondaïs, le Dhâla, et l’épée Varâ, à la lame-fouet. Ensuite viennent les Antâlay (Antâli au singulier), les fantassins portant l’armure de cuir Ïta, et les Gôtatïl (Gôtalak au singulier), les cavaliers, puis les Kurvah (Kurvi au singulier), les guerriers Berserkers, recouverts d’une armure intégrale nommée Pûrna et armés de la lance Balev, puis les Dregana (Dreki au singulier), aussi appelés Draconirs en raison de leur armure, sur laquelle est gravée un dragon. Les Dregana sont en effet la garde d’élite de la Reine, les guerriers au sommet de l’échelle, que seule la famille royale peut combattre sans craindre la mort. Car les membres de la famille royale sont également de redoutables guerriers.

C’est la guerre qui les repoussa loin à l’Est, quand, pris d’une folie meurtrière, ils tentèrent d’éradiquer les autres peuples de la Terre du Milieu lors du Premier Age. Les Elfes parvinrent à vaincre leur armée, encore trop inexpérimentée, et à tuer une de leur Reine, les renvoyant à l’Est du monde. Là, une puissante magie noire les corrompit, les rendant plus puissants que jamais, jusqu’à ce qu’ils se décident à rejoindre Sauron, qui en fit ses pantins.

Mais lors de la guerre opposant Sauron à la Dernière Alliance des Hommes et des Elfes, la Reine Eliahn TallTree trahit Sauron, qu’elle avait été forcée d’épouser, et emmena avec elle ses Draconirs pour s’allier aux forces Elfes. Après la victoire, dans une volonté d’ouverture, elle épousa un Elfe, union qui était jusqu'à présent punie de mort. A sa mort, les dignitaires Yondaïs ne reconnurent pas sa fille comme Reine et installèrent une de ses cousines sur le trône. S’ensuivit une guerre de succession qui marqua l’indépendance de chaque cité Yondaï au pouvoir de la Reine.

Mais il ne faut pas croire que tous les Yondaïs sont des êtres épris de violence et de sang. Certains, lassés du carnage et épris de l’absolu du voyage, quittèrent leur cité malgré l’interdit et se firent vagabonds. Ils furent nommés Hanaïs, le «Peuple Faible » (par opposition à Yondaï, qui signifie « Peuple puissant »), et sont traqués par les Arsâk, des sortes de chasseurs de primes Yondaïs. Mais globalement, les Hanaïs sont comme leurs frères, avec un patriotisme moins exacerbé ceci dit. Ils sont toujours violents, mais plus ouverts, volontiers joyeux compagnons et pas les derniers pour un bon petit massacre ou une bonne choppe de bière naine. Par contre, ne vous avisez jamais de traiter un Yondaï d’Elfe, qu’il soit vagabond ou attaché à sa cité. Les Yondaïs se considèrent comme un peuple différent des Elfes, ce qu’ils sont à bien des égards, et détestent la moindre allusion à leur lointain cousinage avec les êtres qu’ils exècrent le plus.

Quelques exemples de mots Yondaïs et de leur utilisation :

Eliahn PjaahA’ï : Eliahn mère de Pjaah

Herenyon NïthalVaï : Herenyon père de Nïthal

Pjaah EliahnjEldagarLîce : Pjaah fille d’Eliahn et d’Eldagar, le « j » entre les deux noms se prononçant « yo ».

Haraki LlamiajRunirLâga : Haraki fils de Llamia et de Runir.

Il n’est pas rare de rencontrer des formules comme « Nïthal NômijRunirjGalarjNarijKarahnjBalar (etc)A’ï » ce qui complique sévèrement les choses en cas de famille nombreuse. Les Yondaïs ne prennent pas en compte les liens de fraternité dans une famille, donc il est impossible d’avoir une formule « frère de » ou « sœur de » pour parler de la fratrie. En revanche, on peut dire qu’on est le frère ou la sœur d’arme d’un Yondaï, ce qui donnera « SivaÏnaKarvel », Siva sœur d’arme de Karvel ou « KarvelBhâSiva », Karvel frère d’arme de Siva.

Les Yondaïs se présentent en donnant leur nom puis, au choix, celui de leurs parents ou en disant qu’ils sont parents de…, le nom de leur frère d’armes et de leur grade dans l’armée. Quand ils ne font pas partie de l’armée, ils sont des Kanak, des civils et présentent juste leurs parents. Ce qui donne : « A nah (je suis) Pjaah EliahnjEldagarLîceÏnaTiwanaku, Dreki » ou bien « A nah Karvel ShajaVaïBhâSiva, Arsâk ».

L’Yondaïlaï n’est plus utilisé que pour les présentations officielles, c’est pour cela que le reste de la langue est tombée dans l’oubli.

Par contre, les Yondaïs utilisent toujours leur alphabet pour écrire en langue commune.

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