Ah, Sindoria... Une bien belle ville, dommage que tous soient encadrés par des gardes en armures avec de grandes armes imposantes, qui doit, sans doute, rendre leurs coups plus lent, que de la frime, ils ne savent même pas se battre... Tu leurs met une grosse épée dans les mains et de la cuirasse sur le dos et ils pensent qu'ils sont les plus forts. Je souriais en voyant toute cette ribambelles d'hommes tous plus fière les uns que les autres, quelle bande de bras cassé, dès que quelques choses part en cacahouète ils partent tous, la queue entre les jambes, alors voilà ce que sont les militaires de Sindoria.
Je passais donc devant les gardes en pouffant, les gardes se regardaient se demandant ce qui me faisait rire, leurs têtes étaient excellentes, voir leurs incompréhensions était une jouissance pour moi... Je partais vite vers la sortie de la ville avant que les gardes ne m'arrête en comprenant que c'était d'eux que je me moquais. Les rues de la ville étaient beaucoup trop peuplés pour moi, c'était un pays prospère, avec d'après ce que j'ai entendus, un bon roi, mais moi, j'en rigolais, les pays comme celui-ci on tous fini par couler à un moment ou à un autre, ce pays était destiné à périr, je ne préférais pas rester dans un endroit où la joie, règne, pour le moment ...
Je sortais de la ville, dans mon dos se trouvait ma lance où dessus se trouvait la preuve comme quoi, je pouvais être une potentielle reine à l'avenir, je souriais à cette idée. Moi ? Reine ? Si je le devenais, se serait la fin. La loyauté c'était pas mon truc, j'étais à la base une fille des bidonvilles, d'après moi, devenir une reine est impossible, c'est du jamais vu ça ! Les pauvres ne deviennent pas des rois tout à coup, c'est complètement absurde, un peu comme le roi de Sindoria, un pauvres, d'après ce que j'ai entendu, pourtant il est à l'heure actuelle roi... Plus pour longtemps...
J'étais maintenant en train de marcher dans la forêt, les feuilles bougeaient au rythme du vent, moi, je faisais comme lui, avançant doucement sans un bruit. J'avais maintenant ma lance dans les mains et accroché à ma jambe droite, sous ma robe, un couteau que j'avais acheté il y a quelques mois. Je la faisais passé entre mes mains, celle-ci ne faisait aucun bruit, elle tranchait l'air avec grâce et rapidité. J'entendis un hennissement, un cheval ! Je rangeai ma lance et avançais discrètement dans les broussailles, une jeune fille était en train de manger des gâteaux assise sous un arbre alors que son cheval avait quelques pommes posées sur une barrière. Je les regardais un petit moment avant de sortir rapidement pour m'adosser à la barrière en chipant une pomme à la jument. Celle-ci ne se fit pas attendre pour protester, elle lâcha un petit cri de mécontentement. Je lui fis un petit regard provocateur et commença à manger la pomme devant elle...
"Hey, du calme, j't'empreinte juste ta pomme..."