ÂGE : 14  
ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro ( Je suppose  )  
CAMP : Neutre
GROUPE : Sindoria  
STATUT : Utilisatrice de Relique Enchantée
CAPACITÉ(S) : Morgiana utilise les capacités propres à tout Fanalis qui se respecte :
- Echolocation ; Capacité semblable à l'utilisation des ultrasons par les chauve-souris, permettant aux Fanalis de se repérer dans l'espace si besoin.  
- Hurlement ; Comme tout Fanalis, Morgiana peut pousser un hurlement surpuissant, capable d'effrayer des créatures bien plus grosses et menaçantes, et de les faire rentrer sagement dans leur nid...
- Sens exacerbés ; Au moins son odorat et son ouie sont plus développés que celles d'un être humain « normal »... C'est parfois utile pour suivre les gens à la trace, ou s'informer d'un danger.  
- Force & Vitesse surhumaines ; Mor' peut porter de très puissants coups de pieds, porter des charges particulièrement lourdes, ou foncer d'un point à un autre avec une rapidité étonnante. Cet alliage de capacités est idéal pour défaire n'importe quel adversaire... Souvenez-vous, un Fanalis vaut bien cent hommes - et ils sont assez endurants pour en annihiler cent, au besoin - ...

Comme si cela ne suffisait pas, Morgiana est également une utilisatrice de Relique Echantée : Amol Selseila, qui dépend des pouvoirs du djinn de feu d'Alibaba, Amon. Sa relique se compense de ses anciennes entraves d'esclave, dont elle peut manipuler les chaînes à volonté, par exemple pour se propulser. Elle peut également y insuffler des flammes dévastatrices. Malheureusement, cette faculté est très gourmande en Magoi et risque d'épuiser très rapidement la jeune Fanalis et de la mettre en mauvaise posture si elle ne l'utilise pas avec prudence.

 
Caractère (cinq lignes minimum) : - Morgiana n'est pas quelqu'un de très exubérant dans ses émotions ou ses rapports aux autres, au sens qu'elle ne semble pas particulièrement prompte à sauter sur les gens pour les caliner ou autres effusions de joie. Loin d'être renfermée pourtant, elle s'avère chaleureuse et ouverte aux personnes autour d'elle, sensible à leurs souffrances. Elle n'hésitera d'ailleurs pas à se dévouer largement pour aider les autres, si bien qu'on pourrait la dire altruiste, d'autant plus qu'elle ne demande rien en retour. On peut imaginer que malgré sa libération, avec la vie qu'elle a longtemps mené, elle n'a pas été habituée à recevoir beaucoup d'attentions et n'en éprouve donc pas forcément le besoin... Même si elle est incontestablement touchée ; un peu gênée aussi peut-être, lorsqu'elle reçoit des compliments ou toute autre marque de gratitude ou d'affection. Elle ne remerciera jamais assez les gens qui l'estiment.

C'est pour cela qu'elle cherche encore et toujours à devenir plus forte, frustrée de manquer de pouvoir, car cela semble être un de ses moyens de remercier, particulièrement Alibaba, qui l'a libérée de l'esclavage. Elle fait donc preuve d'un fort dévouement et de motivation. Elle semble également très capable d'apprendre de ce qui l'entoure : ne la prenez pas pour une bestiole sans cervelle ; ses capacités de raisonnement se portent plutôt bien. Elle peut faire preuve d'une logique simple mais à laquelle on peut au moins se fier. Elle aura largement assez d'astuce pour déjouer les pièges qu'on lui tend et se sortir de la plupart des problèmes... Même si elle doit souvent en passer par l'étape « cogner ». De toutes façons, en combat, ma foi, vous ne la détacherez pas de son objectif. Implacable, déterminée et efficace, voici son attitude lors des affrontements.

Malgré donc le fait qu'elle ne soit pas exagérément démonstrative, elle n'est généralement pas du genre à dissimuler ses émotions. Si quelque chose l'émeut, elle pleurera – ou plus précisément, elle versera quelques larmes silencieuses. Et ses sourires sont tout ce qu'il y a de plus authentiques.
Mais elle a beau être naturelle et plutôt gentille de nature, elle ne se laissera pas marcher sur les pieds. N'oubliez pas la nature bouillonnante des Fanalis. Elle est redoutable. Si votre tête ne lui revient pas, elle ne se gênera pas pour vous le faire sentir, plus ou moins, et ma foi, si vous l'agressez, elle vous le rendra au centuple. Elle sait se défendre, bien sûr, et elle n'hésitera pas à le faire avec une rage décuplée, d'autant que plus jamais probablement elle ne supporterait de se laisse enfermer, aliéner ou que sais-je encore.


Physique  : - Morgiana n'a certainement rien à envier à personne, hormis peut-être qu'elle ne puisse pas passer partout sans irrémédiablement se faire remarquer – Etre une fière représentante de la race des Fanalis n'a pas que ses avantages, surtout quand ils peuvent facilement être pris pour cibles dans certaines contrées...

Ses cheveux rouge magenta sont coupés droit au niveau des épaules, et elle maintient, sur le côté gauche de son visage, certaines mèches attachées. Une sorte de frange inégale lui tombe au dessus des yeux, ne dissimulant en rien leur éclat rouge-ambré et leur air curieux. Souvent expressif, son regard peut tantôt s'avérer de glace, doté d'une détermination sans faille ; mais ils ne masquera aucun sentiment et brille parfois de surprise ou d'émotion. Les cils, recourbés de manière si caractéristique, donnent une belle allure à son visage que l'on pourrait du reste qualifier de « mignon » ; les traits légèrement arrondis et bien dessinés. Et dois-je seulement vous rappeler cette façon qu'elle a de gonfler les joues lorsque quelque chose lui déplaît, la froisse ?

Du reste, ne vous laissez pas amadouer par sa petite taille – non seulement, plus c'est petit, plus c'est mignon – mais surtout, elle cache bien son jeu. En tant que Fanalis, elle possède une constitution pour le moins solide et n'est donc point de ces frêles dames qui se briseraient au premier coup de vent. On remarque notamment la puissance des jambes rondes, aux appuis solides, capables sans effort de décocher de sacrés coups – ou de refaire la voirie si on la contrarie. Cette stature ne la rend pourtant pas inélégante, bien au contraire ; elle témoigne même en combat d'un gracieuse efficacité. Il faut dire que la force qu'elle dégage saurait en impressionner plus d'un... En jouer est parfois bien utile pour effrayer les gêneurs les moins déterminés.

Elle porte des vêtements sans trop d'apprêt – robe blanche, resserrée à la taille par un ruban large. On remarque plus facilement ses reliques enchantées ; le collier « de secours » qu'elle porte, argenté avec une pierre rouge en forme de losange. Il lui permettrait d'utiliser ses pouvoirs en cas de destruction de sa relique principale, ces deux bracelets argentés dotés de chaînes, également agrémentés de pierres rouges, au cœur du motif de l'Oiseau de feu, symbolique pour les habitants du Continent Obscur...  
   

 
[ Sorry c'est une histoire très neutre et pas très détaillée ( en plus techniquement on connait le gros du manga et après y'a tellement de trucs à développer en RP que je préfère me laisser le champ libre x) ) et plus sérieusement je galère toujours avec les fiches des prédefs >< ]

Les premiers souvenirs de la jeune Fanalis ne sont pas très heureux.

Elle est déçue de ne pas mieux se souvenir du continent obscur... Mais dans son esprit, ce ne sont plus que des aperçus d'étendues sauvages mêlés de rêves. Des mémoires mélangées aux imaginations qu'elle s'en est faites, depuis les récits racontés et ressassés, mélanges de contes et de chimères sur lesquels on greffe un espoir. Mais tout ceci demeure malheureusement flou ; les images de sa famille quant à elles lui échappent totalement, et c'est à douter qu'elle en ait jamais eut.

Non, malheureusement, un de ses premiers souvenirs – assez traumatisant il faut l'avouer – remonte au jour où elle a été vendue comme esclave au jeune et cruel seigneur du Tchi'chan.

Par la suite... on ne peut pas dire qu'elle ait eut une enfance particulièrement joyeuse, ou insouciante... Une 'enfance' au sens habituel, en fait. Enchaîner les travaux difficiles, subir des châtiments les plus souvent injustifiés, au bon vouloir du seigneur... Obéir à des ordres, toujours ; sans jamais pouvoir s'en libérer, ni agir pour et par elle-même. Imaginez les conséquences, après ça. Toutes les illusions d'impossibilité qui se sont mises en place dans son esprit. Des barrières aussi translucides qu'infranchissables.

Alors c'est comme si elle vivait en refusant de voir la liberté qui régnait en elle comme en tout être. Vivre en se reniant, c'est comme vivre sans se connaître. Mais c'est une existence à laquelle elle finit par se résoudre, parce qu'elle n'avait plus conscience d'avoir le choix, enfermée par des années d'exactions. Elle accepta tout ça. Peut-être pour se protéger, parce qu'à force d'être immobile et écrasé, on finit par prendre racine. Parce qu'à répéter jour après jour des schémas de persuasion, on s'en convainc jusqu'aux tréfonds.

Imaginez maintenant la perturbation que ce fut quand, par un jour radieux, un gamin aux cheveux bleu brisa - sans savoir l'horreur qu'il commettait - une partie de ses chaînes – la partie visible, matérielle. Elle n'en profita pas, bien évidemment, trop effrayée pour s'enfuir.

Et pourtant, elle se retrouva dans cette fâcheuse histoire de donjon. Avec ces deux gamins qui la provoquaient littéralement, Aladdin et Alibaba. Ils la poussaient à quitter sa conception du monde, à sentir ses propres hésitations, ses contradictions. On la força même à rire, et même cela sembla l'effrayer. Peu importait...

Ce qu'il est plus difficile de saisir dans tout son gigantisme, c'est la nouveauté du sentiment de liberté qu'elle put enfin capturer, appréhender et  faire sien par la suite. Lorsque, après être tous sortis du donjon, Alibaba la libéra officiellement et – il faut l'espérer – définitivement de toute entrave. Enfin ; il fallait encore qu'elle s'y habitue, mais cela relevait d'elle à présent, et c'était en son pouvoir. Elle avait le temps de retourner à une vie normale – ce qui ne se fit certes pas sans peurs et difficultés ; les cauchemars qu'elle faisait encore parfois le prouvant assez bien.

En tous cas, elle éprouve depuis une certaine reconnaissance envers Alibaba et Aladdin. Après tout et à un certain point, elle leur doit son existence...

Après les difficultés à Balbadd, elle continua ses tribulations avec le batardPrince blond et le Magi, utilisant sa puissance redécouverte de Fanalis pour faire ce qu'elle croyait adapté, obéissant à son sens des valeurs et de la justice, agissant aussi enfin pour elle-même. Elle ne se laisserait plus démonter ; et il en aurait fallu plus encore pour la faire s'oublier elle-même.
D'autant plus qu'elle obtint lentement mais sûrement les pouvoirs d'agir, quand dans le donjon de Zagan elle finit par réussir à activer sa Relique Enchantée, lui conférant une partie de la force qu'elle désire pour continuer sa route.

Maintenant, elle se sent appelée par le Continent Obscur ; elle veut compléter les pièces du puzzle, et voir les choses par elle-même, également encouragée par les paroles d'Hakuryuu.
En tous cas, elle a une place et des personnes auprès de qui retourner, à présent, mais – bien au contraire – cela ne l'empêchera pas de courir le monde. Elle n'a certainement pas fini de se trouver, après tout ; et bien sûr la liberté s'accompagne d'un lot de problèmes, hasards, improvisations et autres comptes à régler.
 

 
Code du règlement : Ah, ça c'est pour rappeler que notre Jafar d'amour est toujours omniprésent ahaha xD bref validé par le prince blond~
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