[HRP: À ton retour, tu auras une surprise!!! Pour la beuverie, la prochaine fois :)]
J’étais suspicieux. D’abord, de voir que le « prétendant » de madame Sadjia semble si bien connaître les lieux populaires à Babylone pendant qu’il lui avait dit navoir jamais foulé cette tere. Ensuite, qu’est-ce que c’était que cette histoire de rendez-vous? Pour qui se prenait-il? Déjà qu’il ait pu passer les gardes babyloniens sans se faire mettre dehors était déjà un exploit plutôt louche, alors comment osait-l m’imposer une rencontre, moi, bras-droit de la légion? Avait-il des liens avec le roi? Voulait-il piéger Sadjia-sama ainsi que la légion au nom du roi? La rencontre « hasardeuse » de leur princesse et de ce « prince » sentaient mauvais. Je n’y croyais pas une miette…
Enfin, c’est ce que j’avais pensé avant de tomber sur l’objet qui avait forcé le prince rouge à l’inviter à discuter avec lui et qui m’avais forcé à y aller. Je lui dirai en personne de se mêler de ce qui le regarde et que la légion se chargerait du reste… Non mais… quel prétentieux celui-là! On jurerait qu’il convoitait le trône.
Lettre : J'ai des informations concernant une livraison d'armes pour le roi de Babylone.
Rendez vous à l'auberge des jardins suspendus aux premiers rayons du soleil.
Venez seul. Ne prévenez personne et détruisez ce message quand vous l'aurez lu.
WOLF
Ceci dit, il y avait plus pressant, il fallait avouer que cette lettre était perturbante. Mais quand même… s’il ne connaissait pas Babylone ni le roi, où avait-il trouvé cette lettre? Tant de questions sans réponses; tant de méfiance.
Je devrais me plier au jeu avec tact afin de le pincer. Je ne le sentais pas. Cette situation non plus. C’est donc sur ces pensées orageuses que je défonçai carrément la porte d’entrée de l’auberge.
Je fonçai en ligne droit vers la table où je reconnus tout de suite le blond à sa peau blême comme le lait comparé au bronzage de l’Empire et je tapotai l’épaule de Scylla, ironique :
-Vous vous acclimatez déjà au pays, mais quelle bonne nouvelle, ah mais non, qu’est-ce que je raconte, vous n’avez pas à vous acclimater, Sadjia-sama vous a tellement parlé de l’Empire, que c’est comme si vous aviez visité tous ses recoins.
Un peu d’ironie en entrée de jeu devant autant de gens ne feraient que détendre l’atmosphère.
-Que diriez-vous que nous allions parler à votre chambre? Je n’aime pas discuter aussi ouvertement, les murs ont des oreilles. N’êtes-vous pas d’accord?
Jouer les faux amis pourraient sans doute aider le blond à faire une erreur et se vendre restait qu’il ne savait toujours pas ce qu’il attendait de moi… Il ne voulait toujours pas que je l’implique dans une histoire aussi cruciale? C’était à la légion et à elle seule d’interagir!