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 Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]

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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] - Page 2 EmptyLun 4 Aoû - 17:56

Tandis que j'écoutais avec attention le compte rendu de Scylla, j'entendis que, de son côté, Alibaba essayait désespérement de protéger son ami le Magi. Ce qu'il n'avait pas encore compris, c'est que lui et Aladdin allaient devenir des pions serviles oeuvrant sans le vouloir pour mon désir de vengeance. Ainsi, Alibaba, sous l'emprise de la malédiction, pouvait frapper l'Alliance des septs Mers en plein coeur en s'emprenant à Sinbad et Sindoria. Quant à Aladdin, son jeune âge et ses visions quelques peu idéalistes sur le monde en feraient un bon bouclier pour empêcher Reim de nous porter atteinte: après tout, il était étudiant dans notre pays et se devait de protéger ses camarades contre la "méchante" sorcière de Reim. Contrairement à ce que pensais mon apprenti, je ne voulais pas utiliser Aladdin comme un sujet d'expérience mais comme une arme et, lorsqu'il évoqua la possibilité de recherches sur les Magis, je me contentai de secouer légérement la tête pour signifier qu'il een était autrement. Enfin, le point positif de cette histoire était que Mogamett n'était pas au courant de l'identité de ce jeune prodige et pensait que j'étais encore en train de mener les recherches sur la plage. J'étais tellement content de la tournure des événements que je décidai de passer à l'action aujourd'hui pour prendre le contrôle de Magnostadt. Tapotant doucement l'épaule du Prince d'Ogléans en lui souriant, je décidai de le récompenser pour tout ce travail rendu:


-"Tu as bien travaillé Scylla, et je compte bien te remercier comme il se doit pour ton dévouement. Tu vois, je devrais m'absenter dans pas très longtemps avec Hashim pour mettre en execution notre plan concernant Magnostadt. Pendant que je serai occupé dans les niveaux plus bas, je veux que tu garde un oeil sur Alibaba tout en lui soutirant un maximum d'informations sur Sinbad et l'Alliance des septs mers...Et puis, pour ma malédiction, je compte t'en expliquer le principe à mon retour. Pour ce qui est de ton statut assez spécial ici, nous pouvons en profiter car, puisque tu viens d'un pays neutre, tu peux servir de modérateur entre les parties. Si tout se passe bien, je ne serais pas très long."


Me tournant vers Alibaba, je voyais que celui-ci était affaibli, pâle, et dans un état qui déplairait surement aux responsables sindoriens qui viendraient le chercher. Je remplis un verre d'eau puis, après y avoir mis quelques glaçons, le tendais à Alibaba en lui caressant les cheveux. Cette attitude conciliante qui se voulait rassurante me donnait envie de vomir mais...elle était nécessaire pour montrer à notre captif que je ne voulais pas qu'il soit tué. Quelques minutes auparavant, il m'avait adressé la parole pour connaître le sort de son équipage si les négociations avec Sindoria étaient finalisées. Gardant une attitude quelques peu enjouée, je m'accroupis pour me mettre au niveau d'Alibaba et le regarder dans les yeux avec ce regard flamboyant que je faisais toujours lorsque je voulais plaire. Je posai mes deux mains sur ses épaules et je répondis à ses questions avec le sourire aux lèvres et une voix douce:


-"Ne t'inquiète pas pour ton équipage Alibaba, ils sont en sécurité dans des quartiers spéciaux de l'Académie afin d'être interrogés dans le respect. Leur intégrité physique et mentale est assurée tant qu'ils sont entre ces murs. Sache que je trouve ton attitude très noble! Et puis, tiens, j'ai remarqué que tu avais une mine terrible à cause du petit sort que je t'ai jeté tout à l'heure; du coup, je t'ai ramené un verre d'eau pour me faire pardonner."


Me relevant doucement en tapotant l'épaule d'Alibaba, je me tournai alors vers Hashim et lui communiquai mes nouvelles instructions par télépathie. Ainsi, il devrait se rendre avec quelques étudiants de l'Académie dans le 5ème disctrict afin de remettre les armes magiques aux chefs de factions goïs et donner le signal pour lancer la rebellion contre le chancelier Mogamett. Après que mon fidèle chevalier eut quitté la pièce, je regardai Scylla, réfléchissant à ce que j'allais lui demander. Je décidai alors de me rendre à la convocation du Conseil et laisser Scylla s'occuper de notre invité. D'un pas léger et silencieux, je m'approchai assez de lui pour pouvoir lui murmurer à l'oreille ce qui allait se passer:


-"Bon, Scylla, je vais voir le Conseil maintenant et je profiterai de passer par le QG de l'armée pour demander aux troupes d'aller calmer les violences des goïs un peu plus bas. Hashim va aller demander aux rebelles d'agir pour renverser le pouvoir en place, ça ne va pas être très joli à voir...occupe toi d'Alibaba en attendant."


Après un dernier sourire au prince déchu de Balbadd, je le saluai amicalement de la main avant de quitter la pièce en refermant la porte derrière moi...afin qu'ils ne se croient pas observés. J'avais placé des orbes de clairvoyance dans toute la pièce afin de garder un oeil sur l'interrogatoire pendant que je m'efforcerais de prendre le pouvoir. Les choses allaient enfin changer à Magnostadt ! Au bout de quelques minutes de marche, j'arrivai enfin aux portes de la salle de réunion et y pénétrai, sous les regards inquiets de nombreux magiciens de haut-niveau (dont certains étaient complices de ma machination): j'allais enfin accomplir mon destin.
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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] - Page 2 EmptyMar 5 Aoû - 12:43








Ironie

Manière de railler, de se moquer en ne donnant pas aux mots leur valeur réelle ou complète, ou en faisant entendre le contraire de ce que l'on dit.


Scylla hocha de la tête puis s’inclina devant son maître lorsqu’il sortit. Sa mine calme et son sourire affable auraient pu laisser penser que le chevalier c’était complétement calmé, que cet élans de colère n’avait été que passager. Une sorte de flegme l’habitait. Il ne tilta même pas à l’annonce de la révolte à venir et du bain de sang qui en découlerait inévitablement.  
Impassif. Voilà le mot qui semblait le qualifier au mieux pour l’heure.

Mais à l’intérieur, le prince bouillonnait, éructait, hurlait de haine telle une bête rendue folle de ne pouvoir exprimer sa véritable nature. Mais seuls ses yeux rouges laissaient filtrer ses sentiments exacerbés.

Quand le bruit des pas de Zarad et de son serviteur eurent décru, le membre d’Al-Thamen se tourna enfin vers le prisonnier, toujours attaché, le toisant de haut. Sa main gauche sur la garde de son épée l’héritier d’Ogléans fit lentement le tour de sa future victime observant sa carcasse à sa merci.

Les bottes de cavalier du prince claquaient sur le sol de dalle.

Soudain, le prince saisit une chaise et la plaça devant Alibaba, dossier face à lui. Scylla s’y assit à califourchon. Sans un mot, il observa le jeune homme les bras croisé sur le dessus en bois et le menton posait dessus. Il semblait vouloir détailler chaque trait de son rival.

Finalement, au bout de cinq longue minutes de se face à face, Scylla sourit au prince déchu. Ce n’était pas un sourire agréable. Plutôt une mimique où l’homme blond dévoilait ses dents blanches comme des crocs.

« Voyons, ne me regardez pas ainsi messire Saludja. On dirait que vous observez un monstre. Je ne suis point une bête fauve qui va vous sauter à la gorge. Je suis un être humain, fait de sang et d’os… comme vous. »

Le chevalier tira une pipe de sa poche et commença à y mettre du tabac avant de l’allumer :

«  Cela vous dérange si je fume ? Non… je ne pense pas, n’est-ce pas ? Vous-même fumez-vous ? C’est une mauvaise manie… je vous la déconseille messire. Cela colore les poumons de noir et salit les mains. »

Le blond aux yeux rouges faisait les questions et les réponses seuls. Il discourait calmement comme il l’aurait fait avec un de ses camarades de classe. Mais si sa voix était chaude et amicale, ses prunelles fauves ne promettaient rien de bon à son interlocuteur.

«  Où en étiez nous ? Ah oui… nos points communs. Messire Saludja, je pense que nous nous ressemblons beaucoup et ce à bien des égards… »

Scylla fit quelques ronds de fumée avant de poursuivre :

«  Je ne parle pas que physiquement. Nous sommes deux jeunes hommes pétries d’idéalisme. Nous parcourons le monde courant après nos utopies et nos rêves. Nous sommes nés sur cette terre prince d’un peuple. Là apparait une divergence, je le concède. Vous avez perdu vos terres, moi j’ai su les garder. Mais cela n’est qu’un détail, je ne suis pas personne qui accorde importance à un titre quelconque. De toute manière bien que je sois magicien, votre statut de conquérant de donjon nous place à égalité d’un point de vue puissance. Voir même, je le reconnais humblement, vous permet d'être au-dessus de moi. Du moins en théorie…»

Le chevalier sourit  se redressant:

«  Et tel que vous me voyez et contrairement à ce que vous pourriez penser, j’éprouve des sentiments. Ce qui nous fait un autre point commun, même s’il me semble que je suis moins démonstratif que vous sur ce point. »


Il met la main sur son cœur :

«  Je suis dévoué à ma famille et  j’éprouve de la piété envers  mes ancêtres. Je suis respectueux envers mes professeurs et ceux qui me sont supérieurs et sincère en amitié. L’honneur est quelque chose de vital pour moi. Je suis homme de parole.  Et quant aux dames… »

Les yeux brillants mystérieusement, le prince d’Ogléans se pencha vers le prisonnier :

«  Êtes-vous amoureux messire Saludja ? »

Scylla observa attentivement alibaba avant d’éclater de rire :

« Oui, oui vous l’êtes, je le lis dans vos yeux. Qui est l'heureuse élue? Peut-être une des demoiselles dont vous avez énoncé le prénom plutôt ? Pour qui bat donc votre cœur ? Dame âamet, Dame Morgiana, Dame Eris… à moins que ce ne soit pour dame Sadjia ? »

Son visage se barra d’un rictus agressif :

«  Me fourvoierais je en présumant qu’en disant Sadjia , vous pensiez à la princesse du royaume de Babylone ?Je porte personnellement un intérêt tout particulier à ces terres. Et je serais fort aise d’entendre tous ce que vous savez à ce sujet. J’ai entendu dire que par votre intermédiaire, le roi Sinbad souhaitait les récupérer. C’est en effet une localisation intéressante pour l’alliance des sept mers... »

Scylla retira sur sa pipe en souriant à nouveau d’un air tranquille :

« Dites-moi donc ce que vous savez à ce sujet, messire Saludja. Ensuite nous discuteront en bons amis que nous sommes des infrastructures de Sindoria. Le palais, son agencement, les habitudes du roi, les pouvoirs de ses djinns, les traités commerciaux. Je tiens à avoir vos confidences sur tout ce que vous savez. Mais prenez votre temps… nous ne sommes pas pressé. »


Scylla se leva et se dirigea vers la table des potions, où était posée la carafe d’eau de son professeur :

« Tenez, en signe de bonne entente…  Souhaitez-vous un verre d’eau pour délier votre langue ? Ou préféreriez vous que je vous détache, cette position doit être fort inconfortable. »

Dans un mouvement coulé, le mage sortit son sceptre magique de son fourreau et lança deux sorts. Un qui révoqua les liens du prince et l’autre qui fit avancer une chaise pour réceptionner son corps.
Puis il revint vers le prisonnier un verre d’eau à la main, souriant cette fois chaleureusement, son regard de plus en plus indéchiffrable.

« N’est-ce pas mieux ainsi ? »

© Jawilsia sur Never Utopia



Dernière édition par Scylla le Dim 31 Aoû - 18:39, édité 2 fois
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conquérant de donjon

۞ 1ère apparition : 03/06/2013

۞ Rukhs : 405

۞ Rukh rose : En quête ~

۞ Localisation : Sindoria

Alibaba Saluja
Alibaba Saluja
conquérant de donjon

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MessageSujet: Re: Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet]   Tempête dans le ciel; noirceur des coeurs [PV Zarad (appelé maintenant le mage), Scylla et Âamet] - Page 2 EmptyJeu 7 Aoû - 6:24

[HRP: J'espère n'avoir oublié AUCUN élément et si c'est le cas... avertissez-moi avant de répondre au sujet, je corrigerai cette fois ^^ mais je crois avoir fait assez de mots pour tout couvrir. Bonne lecture :p j'espère que vous aimerez!]

J’avais tellement soif et ma gorge était tellement sèche que je croyais qu’elle allait craquer… Il en va de soi que ma concentration était zéro et je peinais à comprendre tout ce que mon kidnappeur disait à son apparent élève, mais j’étais encore assez conscient pour comprendre qu’il devait s’en aller afin de faire quelque chose qui sonnait sérieux, très sérieux… mais qu’est-ce qu’il tramait?
Un peu las, je ne me posai pas la question longtemps surtout que ce qui avait retenu le plus mon attention dans ce discours était que… ce jeune homme qui transpirait la haine allait être… seul avec moi et… ma malédiction? Il m’avait donc bien lancé un sort qui m’avait mis dans ce si piteux état mais… dans quel but?

Essayer de trop penser me donna cette fois la nausée.., Je devais économiser mes forces sinon j’allais défaillir. Je gémis pour faire signe à mes kidnappeurs que j’allais bientôt tourner de l’œil si ça continuait comme ça et en ultime tentative d’avoir ne serait un verre d’eau et… comme si Zarad avait enfin été attendri par mon air dépité, il fit couler un verre d’eau avec des glaçons….

L’espace d’un moment, j’étais persuadé qu’il allait me lancer l’eau carrément au visage, mais il me le tendit vraiment. Est-ce que j’hallucinais? Il me… caressa alors les cheveux. Je fermis les yeux un peu effrayé, croyant qu’il allait me faire un nouveau sort ou quelque chose du genre, mais rien… qu’une tapote sur la tête et un verre d’eau. Je le regardai un moment, son visage oscillant un peu devant mon regard embrouillé puis… comme un assoiffé du désert, je pris le verre d’eau à la hâte et le calai comme un désespéré. Mes mains arrêtèrent de trembler à ce moment, le brûlement s’amoindrit quelque peu et mes nausées, causé par  la déshydratation, s’estompèrent. Espoir! Peut-être que tout ça n’était qu’un test pour voir ma valeur? Ils allaient me relâcher maintenant? Han? Le diplomate arriverait et toutes mes erreurs seraient encore derrière moi…

Je murmurai alors :[/color]

-Vous voyez… vous pouvez être bon… vous aussi…

[i]Ne portant pas encore attention à mes répliques d’idéaliste, il me lança, prenant mes épaules, un regard étrangement doux et conciliant braqué dans le mien  lorsqu’il parla de mon équipage  en ces mots :


Zarad:


Ah oui c’est vrai ma question sr mon équipage qui n’avait pas été répondue, je l’avais complètement oublié avec  mon état qui se dégradait, état qu’il avait bien sûr remarqué. C’était effectivement rassurant comme paroles… mais étaient-elles justes? Enfin…  Je lui souris quand même pour lui montrer que j’étais content de cette attention, mais quand  je lui demandai, d’une voix qui se voulait plus ferme :

-Qu’est-ce que ce sort va me faire? Et… vous allez me détacher maintenant? Han? Moi et les marins, et vous allez nous laisser partir avec le diplomate?

L’homme s’éloigna, soutenant mon œillade de son regard ‘’bon’’ encore une minute, m’envoyant même la main calmement…

J’étais anxieux… il ne répondait évidemment pas à mes questions…  Mon regard s’obscurcit : j’étais encore tenue dans l’ignorance… J’avais un mauvais pressentiment d’être réellement tombé dans un endroit où de graves problèmes étaient sur le point d’éclater : j’étais partagé, je ne savais pas trop quoi penser… de tout ça. Aladdin m’avait vaguement parlé de tensions de ce pays avec la majorité des pays de ce monde et… si en plus on ajoutait à ça qu’Al-Thamen avait infiltré ce dit pays, on n’avait pas fini d’en entendre parler…

Que faisais-je donc là? Quelle farce du destin…. Farce qui coûterait cher à mon meilleur ami. Enfin… si je pouvais enfin sauver au moins l’équipage, c’était déjà ça de gagné… Aladdin était quelqu’un de fort, très fort, il se débrouillerait sans doute mieux, mais je craignais que malgré sa bonhommie, il ne pourrait me pardonner d’avoir détruit, par accident, son apparent calme en ce pays…


-Aladdin…répétais-je, l’air plus ragaillardi, mais encore bien triste et confus. Je ne  devais pas me réjouir aussi facilement : c’était un verre d’eau… pas comme si j’étais libre et que j’avais la preuve  inébranlable que mes marins allaient être relâchés un jour… et moi non plus d’ailleurs, mais ce Zarad avait eu l’air de bonne foi : il était vrai que mis à part ce sort qui avait été sans doute là pour voir, en quelque sorte, mes réactions, il ne m’avait pas vraiment torturé physiquement… et puis, le diplomate s’en venait sans doute bientôt.[/color]

Encore plongé dans mes pensées, je finis par relever la tête quand le jeune blond aux yeux rougeâtre s’avança vers moi, faisant exprès pour que ses bottes claques fortement sur le plancher, comme pour se donner de l’importance…. Et refaire surgir ce mal de crâne horrible par la même occasion. Je plissai des yeux sous la douleur lancinante. C’est alors qu’il envoya une chaise valser vers moi… je sursautai, déjà sur les nerfs malgré les ‘’attentions’’ de Zarad. Je me débattis un moment en signe de fuite une fois de plus, jusqu’à temps que je fige mon regard dans celui carnassier de cet être qui s’était placé sur cette chaise… à une distance un peu trop près de mon visage.

J’étais fort incommodé…  Il finit par dire, au bout de cinq minutes, comme offensé par mes manières :


Scylla:

Il tentait de m’attendrir face à sa personne…. Mais je n’étais pas tout à fait certain de pouvoir croire ce personnage… Son regard était si… si agressif et ce même s’il semblait s’être calmé depuis son arrivée…

Enfin, en apparence. Il se mit alors à s’excuser sur le fait qu’il voulait fumer, et me parlait des dangers d’un tel acte. Il me posait aussi des questions, n’attendant visiblement aucune réponse de la part de mon être qui alternait toujours entre confusion et lucidité, mais restait que pendant qu’il gagnait du temps, je pouvais avoir l’esprit tranquille… malgré la proximité de nos visages.

Il ajouta alors, plus sérieusement :


Scylla:

Mais qui était-il à la fin… de quoi parlait-il ce type trop bavard et qui me donnait très mal à la tête? Je gardai le silence, attendant la suite… de ce qui s’annonçait être un interrogatoire ou à un monologue, dans un certain sens… car je n’avais pas envie de parler à ce type mais pas du tout… Seulement le reflet malicieux de ses yeux me firent déglutir et… ses ronds de fumer tousser. Qu’allait-il me faire si je ne lui répondais pas? Me… torturer?

Scylla:

Comment pouvait-il en savoir autant sur moi et… dans quel but souhait-il de me comparer à lui? Trop las, je ne remarquai pas la pointe d’ironie. Je finis par demander, l’air tendu de nouveau :

-Comment savez-vous… enfin…

Je n’osai pas lui demander d’où ces informations lui venaient, en tant que membre d’Al-Thamen, il devait avoir quelqu’un comme Judal qui lui avait parlé de moi… D’un point de vue strictement de guerrier, qu’on parle de nous, dans un camp comme dans l’autre, pouvait être flatteur, mais je ne crois pas que c’était son intention de me flatter… J’écoutais nerveusement la suite.

Il me fit alors un discours que j’écoutai d’une oreille distraite sur l’honneur et sur le fait qu’il n’était pas un monstre, qu’il avait des sentiments… J’écoutais à peine ces paroles qui me semblaient vide d’intérêt, car certes je n’avais pas fait bonne figure en ce lieu depuis mon arrivée… mais il fallait me comprendre : j’étais lin de tous ceux que j’aimais, je les mettais dans un sale danger, j’étais enchaîné dans un endroit obscure avec pour seule compagnie deux mages don un c’était amusé à faire des expériences sur ma personne… Enfin… Je gardai le silence jusqu’à temps qu’il me demande LA question qui tue :


Scylla:

Mes yeux, malgré moi, se mirent alors briller d’une flamme de peur mal contenue… Il ne voulait quand même pas faire du mal à l’élue de mon cœur? En prononçant tous ses noms, que je mente ou dise la vérité, je risquais de mettre quelqu’un dans l’embarras le plus total… je ne devais rien dire… J’en avais déjà trop dit… Mais évidemment il insista, allant jusqu’à me donner un choix de réponses en ricanant…  

Je soupirai de lassitude.

Il fit finalement un discours sur Sadjia et je m’aperçus alors que… son informatrice était… la princesse de Babylone que…? M’en voulait-elle à ce point pour ce baiser? Était-elle devenue… sombre à cause de moi?

Avait-elle joint Al-Thamen? Trop découragée face à tous les soucis que son père lui faisait subir? Je finis par parler, sous la tension  qui montait :


-L’histoire entre Sadjia et moi est bien complexe, mais il ne s’agit pas d’amour. Je crains d’ailleurs qu’elle a subi, par ma faute, beaucoup de tensions et a sans doute fait quelques folies depuis…enfin...

En disant cette dernière phrase, ma voix était tremblante. Jamais je ne parlai d’Eris… Je ne voulais pas la mettre en jeu dans cette histoire : il y avait déjà assez d’Aladdin que j’avais mis dans l’embarras.

D’ailleurs, à ce que j’en comprenais, Sadjia était déjà dans les embrouilles. La suite du discours de Scylla était… .étrange et me rappelait encore une fois dans quelle merde j’étais tombé et qui risquait de mettre tout le monde dans la même situation que moi :  il disait vouloir parler avec moi en ami de… Sindoria et de Sinbad. Louche, très louche. Même très las et ayant la tête en vrille, je n’étais pas assez cinglés pour parler de ça avec... un membre d’Al-Thamen…

Sachant que je n'allais sans doute pas tombé si facilement dans ce panneau, il n'attendait pas encore ma réponse et se  leva alors, se dirigeant vers la table en face de moi. J’ouvris grand les yeux : s’il se trouvait, il voulait me torturer si je ne répondais pas? Mais je ne succomberais pas… jusqu’à mon dernier souffle, je promettais de ne plus mettre personne dans une situation critique… Mon cœur battait la chamade qu’est-ce qu’il manigançait?

Scylla:

[i]J'essayais de me calmer, Scylla ne semblait pas vouloir me faire du mal... enfin... je crois, puis je regardai le verre d'eau et murmurai un maigre:


-J'avoue avoir encore soif... mais...

Je ne finis pas encore ma phrase comme si j'étais toujours un peu confus.

Puis, je sursautai au moment où il sortit son sceptre. Malgré les paroles posées et ‘’rassurantes’’ du jeune homme, ce geste me mettait en garde, ce geste et les deux sorts qu’il lança… mais je ne me débattis par longtemps, car je me ramassai assez vite… les poignets déliés le corps vacillant vers l’avant au moment où quelque chose de dure, sans doute la chaise, me rattrapa. Toujours un peu affaibli, je restai dans cette position un moment, telle une poupée de chiffon.


Scylla:

Venait-il vraiment de me délivrer? Mais… dans quelle raison? Était-il vraiment… bon? Je veux dire, c’était peut-être en fait un bon ami d’Aladdin qui m’avait joué le tour des méchants et qui étaient venus me sauver? Espoir. Je relevai la tête, puis je déposai un pied, puis un autre au sol. Mes jambes tremblaient comme des feuilles de papier au vent, mais je tenais debout, tentant la chaise pour me soutenir, quand je lui lançai, l'esprit toujours un peu embrouillé dans sa logique qui faisait défaut :

-Pourquoi faites-vous cela? Êtes-vous un ami d’Aladdin? Est-ce lui qui… vous a parlé autant de moi? Tu vas e laisser partir, hein? C'est pour lui que tu fais ça, dis?

D’un coup d’œil rapide, je trouvai l’endroit où se trouvait ma dague et l’endroit où était la porte…  Je pourrais tenter de quoi si jamais mes espoirs étaient vains.

*Et je pourrai peut-être enfin sauver les marins, aller voir ce diplomate et… être libre.*
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Escorté de deux gardes, je m’avançai vers la petite estrade qui était installée devant moi, et, après avoir salué le Chancelier Mogamett, je lançai un petit regard complice en direction de la fratrie de Parthevia, un puissant duo de magiciens de Haute-Classe ayant une influence certaine au Conseil. L'aînée, Myers, était une professeur respectée au sein de l'Académie et avait des talents guerriers non négligeables. Il y'a très longtemps, j'avais eu l'honneur de combattre à ses côtés contre les troupes de Mystania et, je devais le dire, sa maîtrise la Lightning Magic était très impressionnante. Le cadet, Doron, était un spécialiste de la Life Magic et, si il n'était pas aussi puissant que sa sœur, il était encore plus sadique qu'elle, prenant un malin plaisir à tourmenter les goï....Autant dire que nous nous entendions très bien. J'avais ordonné à Myers de se placer au niveau des gradins à ma droite, en compagnie de tous nos partisans, ce qui me permettait d'évaluer au mieux le rapport de force qui opposait mes alliés à ceux de Mogamett. En analysant la composition des deux camps en présence, j'arrivai au triste constat que nous étions à égalité. Il fallait que les partisans de Mogamett soient envoyés en première ligne lors de la guerre civile qui s'annonçait. Prenant une profonde inspiration, je serrai de mes mains le petit support en bois qui servait en temps normal à déposer des ouvrages ou des feuilles de papier et décidai d'expliquer la situation à l'assemblée, avec la fourberie qui ma caractérisait si bien . Prenant un air des plus détendus et une voix plutôt sereine, je fixai alors le Chancelier dans les yeux:


-"Monsieur le Chancelier, mes chers confrères, si je suis venu aujourd'hui, c'est pour vous faire part d'une situation extrêmement préoccupante. Comme vous le savez tous, un navire provenant de Sindoria a échoué sur nos côtes ce matin. Les recherches pour retrouver le navire et son équipage, menées par mes équipes, ont été couronnées de succès. Mes hommes ont capturé l'équipage et se sont saisis des restes de la cargaison du navire....le capitaine semble avoir été tué lors de la tempête qui a conduit le bâtiment a violer nos frontières maritimes. Après avoir conduit les marins dans le quartier de détention du cinquième district, j'en ai interrogé certains et il s'avère que ce bateau se dirigeait vers l'Empire Reim en vue de réaliser d'importantes tractations commerciales. Vous me direz que, dans ce cas, ce navire ne représentait pas une réelle menace et qu'il ne nécessitait pas de mettre notre cité en état d'alerte. Or, cela est faux ! En effet, pourquoi ce minable roi goï de Sinbad voudrait traiter avec un Etat comme Reim ? Dois-je vous rappeler que cette vieille sorcière de Schéhérazade veut mettre la main sur Magnostadt afin de renforcer son Empire et faire face à l'expansion grandissante de Kou ? Dois-je vous rappeler aussi que cet imposteur de Sinbad craint notre pays qui s'étends chaque jour et tend à concurrencer Sindoria ? En vérité, chers confrères, je pense que cette tractation commerciale avait un autre but qu'un simple échange d'intérêt économiques...il y'avait peut être une alliance à la clé afin de mettre hors d'état de nuire notre glorieuse et jeune nation !"


Ma dernière phrase avait fait l'effet d'une bombe et les grands esprits de l'assemblée s'éveillèrent d'un coup, dans une sorte de vacarme qui ne semblait pas perturber Mogamett qui me regardait d'un air sévère, comme si il avait pris conscience des plans qui agitaient mon esprit. D'un côté, Myers et ses partisans appelaient à la guerre contre Reim et applaudissaient vivement après mon discours. De l'autre, des confrères un peu emportés m'accusaient de vouloir faire naître la discorde au sein de notre ordre et me traitaient de tous les noms. Quant à moi, je regardai toujours le Chancelier Mogamett dans les yeux, pour le convaincre de la véracité de mes propos et le rallier à ma cause. Je savais que ce vieil homme, bien que d'une grande sagesse et plutôt tempéré, avait vécu assez de malheurs pour se laisser prendre au piège de penser avec le cœur. Au bout de 5 minutes, son regard changea et se montra bien plus bienveillant, il tapa alors le sol avec sa baguette pour calmer l'assemblée et se leva de son siège. Enfin, j'allais savoir si, oui ou non, le plan que je planifiais depuis mon arrivée à Magnostadt allait fonctionner. Tout le monde regagna sa place dans un silence de cathédrale et l'homme fort de notre pays pu enfin parler:


-"Un peu de silence je vous prie! Ce comportement n'est pas digne de magiciens comme vous. Les accusations que portent Zarad Entreri sont assez graves pour ne pas les ignorer, et elles sont justifiées. Toute ma vie, j'ai rêvé d'un pays où vous, mes enfants, pourrez vivre en paix sans que personne ne vous oppresse. Aujourd'hui, notre désir de tranquillité et de prospérité est menacé par les souverains goïs qui, avec la cupidité et le vice qui les caractérisent si bien, veulent mettre la main sur Magnostadt et s'approprier notre savoir pour l'utiliser à des fins égoïstes. Vous savez, je ne suis pas un partisan de la guerre et je ne le serais jamais. En revanche, il faut parfois attaquer pour montrer aux autres notre force et subsister dans ce monde dominé par la violence. Soyez rassurés, je ne compte pas faire entrer notre pays en guerre contre Sindoria ou Reim mais je compte bien leur envoyer un message fort dès maintenant. Je compte envoyer une délégation à Sindoria et leur poser un ultimatum: soit ils arrêtent leur manigances avec Reim, soit le Royaume des Magiciens devra être considéré comme un ennemi. Si ce Sinbad est si sage qu'on le dit, il choisira la paix plutôt que la guerre. Cependant..."


Soudain, le discours de Mogamett fut interrompu par deux puissantes explosions qui firent trembler le sol de la salle d'audience. Un garde entra précipitamment dans la salle, essoufflé et en sueurs, puis s'inclina rapidement devant le vieux Chancelier. Essayant de reprendre ses esprits, il s'appuya sur sa lance pour tenir debout et nous regarda tous avec des yeux d'enfant perdu qui faisait peine à voir. Un silence de mort régnait dans la salle et, alors que Mogamett fit signe au soldat de parler, je pu apercevoir pendant l'ombre d'une seconde de l'inquiétude sur le visage de ce vieux croulant. Aidant le soldat à prendre ma place sur l'estrade, je regardai Myers en hochant doucement la tête. J'avais ordonné aux magiciens ralliés à ma cause de porter des brassards rouge afin de ne pas être pris pour cible par les rebelles goïs durant la révolte...révolte que j'allais réprimer dans le sang en me servant des alliés de Mogamett pour déséquilibrer le rapport des forces et récolter le maximum de soutien pour devenir le maître du pays. Tout tremblant, le soldat se mit à pleurer tout en expliquant la raison de sa présence ici:


-"Sei...Seigneur Mogamett...c'est les habitants du 5ème District! Ils se sont soulevés et massacrent les habitants des 4ème et 3ème Districts!! Ils ont des armes magiques Seigneur Mogamett ! Des armes magiques ! Aidez-nous...pitié."


Mogamett se leva et, d'un pas vif associé à la démarche si élégante qui faisait de lui un homme charismatique pour les magiciens, il descendit une à une les marches des gradins où il était assis quelques secondes auparavant pour se retrouver devant le garde apeuré. A notre grande surprise, il eu une attitude plus bienveillante à l'égard du garde et, tout en lui tapotant l'épaule, il le rassura par des paroles qui paraissaient vraiment sincères:


-"Ne t'en fais pas, nous autres, magiciens, nous vous protégerons contre les agressions de ces mauvais goïs qui veulent nuire à la vie de leurs semblables. Si ils versent votre sang, ils devront en payer le prix car tout comme les magiciens présents ici, tu es un citoyen de Magnostadt. Sache que, même si ils ont des armes magiques, ils ne peuvent rien contre nous et notre savoir infini sur des phénomènes qu'ils ne peuvent comprendre. Tout comme nous, prépares toi à défendre notre cité."


Le soldat retrouva aussitôt le sourire et, après une dernier salut, il sortit en courant de la salle. Mogamett ordonna aussitôt à tous les magiciens de Haut-Niveau d'aller diriger les troupes qui défendaient les différents districts et de ramener l'ordre dans nos rangs. A ce moment là, je voyais très bien qu'il n'avait que faire du navire échoué sur nos côtes: il était si concentré dans la défense de la cité qu'il ne remarqua même pas que je m'éclipsai discrètement de la salle d'audience pendant que tous les magiciens se mettaient en rangs. Avant de m'en aller, j'avais demandé à Myers de prendre le commandement des magiciens fidèles à ma cause de les laisser en arrière garde des troupes de défense tandis que son frère Doron allait combattre en compagnie des autres magiciens. Dans les couloirs de l'Académie régnait un chaos difficilement imaginable. De toute part, je voyais les étudiants s'enfuir dans leur chambre, des gardes se rassemblant sous les ordres des magiciens qui criaient dans tous les sens, et ma surprise fut encore plus grande lorsque je regagnai mon bureau. Hashim m'attendait devant mais la porte était ouverte, comme si quelqu'un était parti précipitamment, sans doute cet imbécile d'Alibaba. Sans perdre un instant, j'ordonnai à Hashim de poursuivre le fuyard tandis que je refermai la porte de mon bureau. Je décidai alors de rejoindre la zone des combats dans le 3ème District.
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